[Cthulhu 2] S01E04 - Le Symposium

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DarkBeber
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[Cthulhu 2] S01E04 - Le Symposium

05 avr. 2015, 15:36

C'est la nuit, il pleut. Nos investigateurs se retrouvent serrés dans une voiture à cheval peu confortable. Elle les attendait à la gare, avec son chauffeur, un certain Ion. Celui-ci les amène au château du Professeur Petroff, sous une pluie battante.
A l'intérieur, chacun révise sa fausse identité. Frederique sera le professeur Yvan Crowford, accompagné de son épouse, Cindy, jouée par Emmy. John Sheep jouera son garde du corps, Tom Duck, et Le Floch sera son valet : Edouard. Seule la professeur Idrissi a souhaité garder son identité. Alors que le professeur Crowford recolle sa fausse barbe comme il le peut, Tom voit débouler un énorme rocher de la falaise qu'ils longeaient. Il tente d'alerter Ion, mais celui-ci semble sourd à ses appels, sans doute que la pluie couvre ses cris. N'osant pas tenter l'escalade pour reprendre les rennes, ils sautent tous par la porte. Couverts de boues, mais sains et saufs, ils ne peuvent que constater les dégâts... La voiture est renversée, les chevaux ont les jambes brisés, et le pauvre cocher s'est brisé la nuque dans sa chute. Tom prend sur lui d'achever les chevaux qui souffrent atrocement. Au loin, le vent souffle et semble presque rire de la situation... du moins, c'est l'impression qu'à Edouard, alors que Crowford et Tom se disputent sur la marche à suivre. A t-on essayé de les tuer ? Si c'est le cas, ne serait-il pas plus prudent de ne pas aller au château ? De faire croire qu'ils sont morts ? De s'y infiltrer discrètement ???
Le fait est que la pluie tombe, et des loups se font entendre au loin... le groupe finit par entendre raison et marchent vers le château.
Là, ils sont accueillis par madame Petroff, la mère de l'éminent professeur. Elle s'inquiète de les voir dans un tel état et semble choquée d'apprendre la mort d'Ion. Elle envoie des domestiques chercher son corps et les bagages restés sur place, puis invite tout le monde rencontrer les autres invités du Symposium.
Il y a là :
  • Sir Kingsford, découvreur des ondes venant de Pluton
  • Docteur Hillyer, qui participe aux travaux de Petroff
  • Walter Reicher : brillant ingénieur, et sa sublime épouse, Apolonia
  • George Bastin : mécène de la société Pneumamétrique
  • Gerhard Pfister : chimiste allemand, portant le signe du parti nazi
  • Margaret Hillman : dilettante à la recherche d'une fondation à doter
  • Alphonse La Mal : aliéniste français
  • Dudley Fallon : archéologue ayant découvert des amphores incas portant des symboles similaires aux ondes reçues par Kingsford !
Melila Idrissi est ravie de discuter avec ce dernier et essaye d'en savoir plus sur ses découvertes.
Crowford échange avec Kingsford et Petroff, et tente d'attirer leur attention sur des travaux fictifs, qui seraient proche des leurs. Petroff est visiblement surpris de voir que Crowford a finalement des travaux à présenter alors qu'il avait annoncé qu'il ne prendrait pas la parole durant le symposium, mais au vue des premières idées du physicien, il semble comprendre que son approche n'a que peu d'intérêt par rapport à ses propres travaux révolutionnaires. Petroff cherche en effet à soigner le comportement mental, par des flux d'ondes sur le cortex cérébral. Lorsque l'on pense au manoir de Stamps, au sommet duquel se trouvait une pièce dont l'architecture visait justement à dérégler le comportement mental en le bombardant d'ondes cosmiques... le lien semble dépasser le stade de la coïncidence. Pourtant, il nie connaître quiconque s'appelant Stamps.

Edouard, de son côté, s'intègre à l'équipe de la maison, et visite la demeure tout en interrogeant discrètement une bonniche, la charmante Magda. D'après ce qu'il apprend, il n'est pas dans la maison d'une bande de sectateur assoiffé de sang... c'est déjà une bonne nouvelle.

La soirée se passe, et les invités gagnent leur chambre respective, tandis que nos héros discutent encore au salon... et soudain, un cri strident se fait entendre. C'est madame Petroff ! Tout le monde accourt et la découvre, figée devant la salle de bain... de l'eau coule à ses pieds. Elle vient de trouver le docteur Hillyer, la gorge tranchée par son propre rasoir. Elle explique que la porte était fermée de l'intérieur, et qu'elle avait dû utiliser son trousseau pour ouvrir et découvrir le pauvre docteur, dans une marre de sang.
Tom retrouve ses réflexes de policier et inspecte le cadavre. Pour lui, il n'y a aucun doute, la plaie n'a pas été auto infligée ! Il pense que l'agresseur devait se tenir devant lui... et serait donc couvert du sang de sa victime, bien que les traces au mur sont difficiles à comprendre. Et comment l'agresseur est-il sorti de la pièce, si elle était fermée de l'intérieur ?? Et où serait-il allé ? Tom réunit tout le monde avec l'aide de Petroff et constate que personne n'est couvert de sang...
Pour Kingsford, il s'agit forcément d'un suicide...
Pour Bastin, cela pourrait être un fantôme... c'est aussi l'idée de Madame Petroff qui se rappelle d'ancienne légende sur le comte Petroff, l'un de ses ancêtres autour duquel circulaient de vieilles histoires de sorcières, de meurtre et de sombres histoires occultes...
Pour Petroff, il s'agit d'une tentative affligeante d'un scientifique concurrent qui souhaite faire annuler le symposium ! Mais il ne se laissera pas faire !
Pour Crowford, il s'agit forcément d'une nouvelle tentative d'assassinat à son encontre ! Heureusement qu'il est venu avec son garde du corps...

Bref, chacun va finalement se coucher, sauf nos héros qui veulent fouiner partout. Ils cherchent....et trouvent la bibliothèque et de vieux recueils sur l'ancêtre de Petroff, qui semble-t-il avait éliminé tout un groupe de sorcier et confisquer leurs livres maudits !
Mais au delà de ça ? Point de visiteur clandestin, point de fantôme... à part peut-être cette bouteille qui est tombée toute seule dans la cave, alors que Duck et Edouard la visitaient... et puis, il y a eu ce petit rire désagréable... comme celui qu'Edouard avait entendu au dernier étage pendant sa première visite... comme le bruit du vent après l'accident...
La nuit est bien avancée, la fatigue est là, il est plus que temps d'aller dormir s'ils ne veulent pas trop piquer du nez durant les premières conférences du symposium du lendemain. Sauf que voilà, le lendemain, l'inspecteur Popov, de la police locale, vient faire son enquête sur l'accident et la mort de Hillyer... Il secoue tout le monde, suspecte les étrangers, surtout quand Crowford, sans doute en manque de sommeil, lui avoue que Tom Duck n'est pas Tom Duck, mais un inspecteur de police appelé John Sheep...

Popov interroge Sheep, qui n'est pas au courant que Crowford/Frederic a vendu la mèche... Popov croise les témoignages en interrogeant une madame Crowford encore bouleversée, qui s'emmêle les pinceaux et explique à l'inspecteur que le policier sous couverture est en fait le majordome, et non le garde du corps... L'affaire se complique...
Popov finit par réunir toute l'équipe dans une pièce à l'écart et Sheep prend l'initiative de tout lui raconter, à quelques détails prêts.
Popov leur propose d'enquêter ensemble, et de démêler cette histoire.

Comme prévu, Petroff annonce que les premières conférences vont avoir lieu et invite tout le monde dans le grand hall où des chaises ont été installées. Il commence sa présentation par quelques mots en hommage au docteur Hillyer dont l'absence tragique assombrit le symposium. Mais, c'est alors qu'il réalise une autre absence, celle de Walter Reicher, le génial ingénieur.. Son épouse, très vite paniquée, accompagne nos investigateurs jusqu'à sa chambre, pour s'assurer qu'il n'a rien... Il reste introuvable. L'équipe se divise, Crowford rejoint l'assemblée et interroge Kingsford et Petroff, les alertant qu'un terrible danger semble menacer toute l'assemblée. Il cherche à savoir ce qui peut lier ses morts, et comprend, par les silences de ces interlocuteurs qu'ils ont dû faire ensemble quelque chose de plutôt douteux dans le passé...
Pendant ce temps, Duck et Edouard (alias Sheep et Le Floch') sont dans le bureau de Petroff, avec Reicher... ou du moins, ses jambes... pendantes au rebord d'une fenêtre à guillotine fermée. Deux étages plus bas, le reste de son cadavre gît dans un parterre de fleur.
La jeune et charmante veuve est bouleversée... Edouard reste auprès d'elle, prêt à lui offrir tout le soutien possible...
Duck fouille la pièce. Il comprend vite qu'un dossier manque dans les affaires de Petroff, et il découvre également avec Popov d'étranges traces bizarres sur la fenêtre, et sur le tiroir qui contenait le dossier manquant.
Popov descend inspecter le reste de Reicher, et Duck fouille en détail le bureau du comte, et découvre le fameux dossier manquant... à un endroit où il était sûr d'avoir fouillé 10 secondes plus tôt...
Le choc passé, il consulte les documents et apprend qu'un homme, un certain Kemp, serait mort un an plus tôt au château, suite à un accident lors d'une expérience.
Toutes ces morts ne seraient-elles pas liées ? Petroff tuerait-il ses collaborateurs ? La famille de Kemp ne serait-elle pas venue ici pour le venger ???

Consciente que Petroff cache des choses mais n'avouera jamais tout dans une confrontation directe, le professeur El Idrissi tente une approche et lui suggère habilement que tous les récents problèmes pourraient venir de Cromwell, qui ne cesse de le harceler de questions, annonce des morts prochaines... et ces annonces se réalisent toujours... ne serait-il pas lui qui les provoque ? Après tout, il a présenté à Petroff ses propres recherches qui évoluent dans le même domaine que lui, tout en étant bien entendu d'un niveau bien inférieur. Serait-il jaloux des brillants résultats de Petroff et de ses collaborateurs ??
Petroff en parle immédiatement à Popov, qui lui suggère de confronter Cromwell directement, et de tenter de le faire craquer sous la pression.
Le piège se ressert sur Petroff, qui se retrouve à être lui-même la cible de toutes les questions et suspicions des investigateurs. Qui était Kemp ? L'avez-vous tué ? Comment est-il mort ?
Petroff finit par admettre que Kemp est mort lors d'une expérience malheureuse, et que son corps a complètement disparu, par un phénomène totalement inexpliqué. Il reste toutefois convaincu que Crowford est un type dangereux et incohérent.

Peu après cette conversation instructive, nos héros filent Petroff, et le voient disparaître dans un passage secret avec Kingsford et Bastin ! Ils les suivent et découvrent le fameux laboratoire secret du professeur : des systèmes ultra modernes, des oscilloscopes, des bobines, entourent ce qui semble être un étrange télescope volumineux, qui est tourné vers le ciel, grâce à un large panneau mobile dans le mur.
Là, ils sont rejoints par un être intangible, qui les accueille de son rire malsain... et de ses pouvoirs étonnants : il soulève Petroff, le jette contre un mur. Dans la panique générale, il attrape ensuite Bastin et l'envoie valser par l'ouverture dédiée au téléscope, à plusieurs dizaines de mètres de là.
L'étrange chose semble être Kemp, revenu d'une dimension parallèle peut-être, et annonce qu'il est venu se venger, et peut-être tuer tout le monde aussi, en bonus.
Crowford lui explique qu'il a découvert l'erreur de calcul réalisée par Petroff, et qui lui a certaine valu de finir ainsi ! Kemp ne semble pas intéressé par l'information.
Duck tente de le calmer et tente de l'interroger un peu, mais le dialogue reste difficile à instaurer, et Kemp semble préférer les monologues. Il leur parle d'une planète Yuggoth... où vivent les Abholos... Il les a vu... Il a appris des savoirs immenses grâce à eux !!
Il continue en les menaçant un peu, puis son effet réussi, il disparaît... Convaincus qu'il va revenir, nos investigateurs mettent un plan en place. Sans Reicher, et sans ingénieur dans leur rang, ils ne peuvent espérer trouver un moyen rapide de renverser le phénomène, en utilisant les prodigieux outils du laboratoire pour détruire Kemp. Ils consultent un vieux recueil de magie ancienne que l'ancêtre de Petroff avait subtilisé aux sorcières de la région, et que le professeur conservait dans un tiroir secret de son bureau..
Crowford s'y connaît suffisamment pour en tirer un rituel capable de mettre Kemp hors d'état de nuire. Aidé du professeur El Idrissi, ils tracent d'étranges symboles sur le sol du bureau de Petroff, alors que les autres ont réussi à attirer Kemp sur place. Malheureusement, leur synchronisation n'est pas parfaite, et le piège n'est pas prêt lorsque Kemp arrive... Il a le temps d'arracher le dernier œil de Kingsford, et de secouer Petroff et Sheep qui est bien rassuré de voir que son arme arrive un peu à atteindre l'homme Non Euclidien...
Finalement, après un terrible effort de concentration qui laissera sans doute de terribles séquelles à l'apprenti cultiste repenti, les idéogrammes « magiques » sont terminés, et Kemp disparaît dans une dimension insondable...

Ouf...
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