[Cthulhu 1] S01E05 06 07 : "Hippolyte"

Fg'nui R'lyeh fathgn Iiaa Iiaaaa Cthulhu !!!

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DarkBeber
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[Cthulhu 1] S01E05 06 07 : "Hippolyte"

22 août 2010, 18:53

Peu après les tragiques événements de Sainte Notre Dame du Pardon, la police contacte Miss Razorbach pour lui demander de venir faire une déposition au poste central. Celle-ci coopère sans problème avec les forces de l’ordre… elle coopère tellement qu’elle raconte en détail toutes ses dernières aventures : la créature cauchemardesque sortie de la forêt et les portails dimensionnels vers d’autres mondes. Passionné par ce discours, la police fait rapidement appel à un expert psychiatrique qui décide d’interner la pauvre demoiselle, celle-ci semble visiblement atteinte d’un grave trouble de délire, sans doute en relation avec les événements.
De son côté, Mc Leone est interrogé par un autre détective de la police de New York, un certain Larson, mais il esquive comme il peut les questions embarrassantes, sans pour autant cacher l’existence de la Loge.
Le père Dominique, pour sa part, décide de tenter l’opération et en ressort sauvé, mais avec de graves séquelles qui lui rappelleront toujours les terribles pouvoirs des entités cosmiques qui rôdent par-delà les étoiles. Les docteurs ont trouvé dans son corps un véritable mélange d’organes, totalement improbable. Ils ont réussi à arranger les choses, mais son corps et ses poumons ont beaucoup souffert, réduisant sa constitution déjà frêle.
Frida Grass, de son côté, ne se laisse pas impressionner et entame plusieurs recherches. Elle apprend rapidement que l’architecte italien Di Panzoni a quitté la ville sans laisser d’adresse. Elle fait quelques repérages autour d’une des maisons bâties par Di Panzoni, qui est l’exacte réplique du manoir Winthrop !
La maison semble avoir été abandonnée par son propriétaire, un industriel possédant plusieurs scieries.
Puis, informée de l’internement de la pauvre Lena, Frida tente d’obtenir un faux document de mise sous tutelle, pour l’aider à sortir de l’asile. Son document n’est pas très convainquant, mais par chance, Lena a atterri dans l’institut dirigé par l’un de ses amis psychiatres. Il finit par la faire sortir, mais le mal est fait. La nouvelle a vite circulé dans les milieux autorisés et sa réputation est ruinée. Elle sera désormais considéré comme Lena Razorbach, l’intrépide aviatrice… qui voit des poulets géants à trois pattes, et qui voyagent à travers des souches de bois.
A l’asile, c’est le docteur Gregory House qui s’est chargé de son cas. Il est très intéressé par ses délires hallucinatoires.
Il s’intéresse également au cas du prêtre capturé par nos amis dans l’église des cultistes !
Depuis son arrivée, le prêtre est resté assez calme et prêche la bonne parole d’Azathoth, le vrai dieu unique qui bouillonne au centre du cosmos…

Une semaine passe avant que Mc Leone et le père Dominique ne soient remis sur pied et que Lena sorte enfin de sa camisole.
Ils se retrouvent avec Frida à leur hôtel et discute de la marche à suivre. La loge d’argent a prévenu Frida et le père Dominique que leur frère, Jérémiah Beddings avait été arrêté et interné, suite à l’agression qu’il avait perpétué sur un jeune garçon vendeur de journaux. Il lui a brisé plusieurs membres et la colonne vertébrale. Le pauvre enfant restera un légume tout le restant de sa vie.
Le monde étant petit, c’est encore le fameux docteur House qui se charge de lui, avec ses méthodes bien personnelles. La loge leur demande donc de déterminer ce qui a pu provoquer cette soudaine crise de folie… et de s’assurer que les derniers événements qu’ils ont vécus ensemble n’y soient pour rien… car sinon, ils risquent de finir comme lui !!

Peu motivés à défendre les intérêts de la Loge, Frida et Mc Leone préfèrent partir explorer la copie du manoir Winthrop… mais ils ne trouvent que poussière et toile d’araignée. Lena est restée à l’hôtel, pour enfin dormir dans un vrai lit !
Pendant ce temps, le père Dominique s’équipe en bidon d’essence et organise une petite purification par le feu pour l'Eglise, ce terrible lieu de corruption ayant hébergé des rituels immondes et sanglants. Peinant à soulever ses bidons, manquant de perdre conscience à chaque pas, ses cicatrices le tiraillant encore, il fait fi de la douleur et parvient à incendier ce lieu de perdition.

Après ces petites expéditions nocturnes, Lena et Mc Leone se rendent chez Di Panzoni, mais n’arrivent pas à obtenir plus d’information de sa secrétaire.
Frida et le père Dominique tentent de rencontrer Jeremiah à l’asile. Le docteur House les reçoit mais ne s'avère pas vraiment coopératif. Frida réussit à échanger quelques mots avec Jérémiah qui lui fait comprendre qu’il doit partir. Elle décide donc de tenter le tout pour le tout et organise une évasion improvisée ! Malheureusement, le pauvre bougre se fait coincer par les infirmiers, au détour d’un couloir.
Une fois réunis pour faire le point, l’un des investigateur a un brusque éclair de génie et se souvient que l’architecte conservait ses plans dans un coffre, à son bureau. Ils y retournent donc, et soudoient honteusement la secrétaire pour qu’elle leur ouvre le coffre. Ils y trouvent tous les plans qu’ils cherchaient, mais également un amoncellement de feuilles volantes et de petits cahiers, couvert de formules mathématiques complexes et insaisissables pour eux.
Ils envoient tout cela à la Loge, non sans avoir préalablement copier quelques pages, qu’ils désirent présenter à ce pauvre Jérémiah, qui, on se le rappelle, est amateur de mathématique.
Matthews les remercie pour les documents et leur explique qu’il faut trouver un moyen de détruire les bâtiments. Grâce à ses relations, il pense pouvoir facilement se charger des clapiers, en les faisant déclarer insalubres par les autorités locales (moyennant un petit pot de vin). Di Panzoni a également bâti un immeuble de bureau, en collaboration avec un autre architecte. Les plans ne semblent pas correspondre à ceux qu’avaient fait Flanagan. L’immeuble est-il réellement dangereux ? Matthew leur demande à nouveau de trouver une explication à la folie de Beddings.

Un peu plus motivés, nos investigateurs retournent donc tous à l’asile, mais Frida reste à l’extérieur, de crainte que sa présence soit jugée inopportune après sa dernière visite et la tentative d'évasion manquée. Le docteur House les reçoit et semble maintenant un peu plus ouvert au dialogue. Il accepte de laisser les investigateurs discuter avec son patient. Celui-ci ne semble pas très stable, passant de l’hystérie à un calme enfantin. Il chantonne, tient des propos incohérent (« bleu ! ») et fait même quelques petits dessins plutôt obscurs. En discutant avec lui, ils comprennent néanmoins que l’un des dessins représente sans doute une partition musicale. Mais ils n’en apprennent pas plus, car le pauvre hère tombe dans un mutisme borné, après lui avoir demandé plus de détails sur Celui qui l’appelait, et qui arrivait… ou vers qui Jérémiah devait aller… la version changeait régulièrement.
Le docteur House reste dubitatif face à ce cas. Bien sûr, il n’a pas eu beaucoup de temps pour étudier en profondeur le psychisme de son patient, mais il suppose que Jérémiah subit les effets d’une sorte de névrose profonde due au conflit généré par un traumatisme ancien qui serait remonté à la surface, mais dont son Moi refuserait de se souvenir. S’il pouvait déterminer la nature du traumatisme, il serait peut-être possible de l’aider à extérioriser sa frustration et ainsi guérir.

Afin de rentabiliser leur visite, les investigateurs décident de discuter un peu avec le prêtre dément blasphémateur. Il est en train de proclamer aux autres pensionnaires que le vrai Dieu désire la destruction de toute chose, mais contrairement aux craintes des héros, il ne fait preuve d’aucune violence.
Le père Dominique démonte aisément ses argumentations d’hérétique, puis ils quittent ce lieu de folie, accompagné du docteur House, qui voudrait en savoir plus sur les événements qui lient le prêtre, l’église, Jérémiah et les investigateurs. Il sent qu’il a affaire à une bande de psychopathes en goguette. Il pourrait en tirer un superbe article dans le « Pyschiatric Review », la référence incontournable dans le métier des aliénistes.

Nos investigateurs, partis sur leur lancée, se renseignent sur la crise de folie de Jérémiah. Le jeune garçon, Carlo Tomazino, vendait des exemplaires du New York Tribune, qui titrait ce matin-là : « Une troisième tête tranchée », en rapport avec une série de meurtre sanglant à Hell’s Kitchen.

Pris dans leur élan, nos investigateurs pensent enfin à aller voir au domicile de Jérémiah, au cas où un indice quelconque pourrait leur expliquer de quelle manière le pauvre homme est tombé dans la folie.
Sur place, ils trouvent en effet quelques indices subtiles, laissant penser qu’il était un peu dérangé.
Certains meubles sont cloués au plafond…
Des bassines sont réparties à différents endroits de la maison, comme s’il y avait des fuites, alors que tout est sec…
L’accès à une pièce est barricadée, mais une autre porte permet d’y accéder, quelques mètres plus loin…
A l’étage, les couloirs ont été étayés à la hâte…
Dans ses affaires personnelles, ils ne trouvent par contre rien qui semblent utilisables :
- des photos de lui à la pêche
- un poisson empaillé (une brochuite ?)
- ses affaires militaires
- une collection de vieux journaux lui ayant permis de suivre l’actualité artistique
- quelques livres d’occultismes dont le contenu est très convenu
- un perroquet affamé, portant le nom d’Hippolyte
- un plan d’Arkham dans sa voiture, dont l’une des rues est entourée !

Ils se rendent également à la galerie qu’il tenait, non loin de sa maison, toujours à Greenwich Village. Les lieux sont fermés, mais ils ont récupérés les clefs chez lui. A l’intérieur, tout à l’air en ordre, à l’exception d’un mur recouvert de mélasse et donc la tapisserie est déchirée en tout sens.
Sur le mur, il y a trois tableaux :
- un portrait cubiste
- une scène de guerre, des soldats sortant des tranchées pour affronter le no man’s land
- un océan en pleine tempête

Armés de tous ces indices qu’ils ne savent pas déchiffrer, ils décident de partir pour Arkham. La loge leur propose d’y contacter le professeur Timothy Gordon, professeur de botanique à la prestigieuse université Miskatonic ! Ils prennent l’avion de Lena et se retrouvent rapidement chez le professeur. Celui-ci les accueille chaleureusement et leur apprend qu’il connaît bien la rue entourée sur le plan. Cette rue abrite une petite boutique de vaudou bien particulière, la seule de la ville. Elle est tenue par un certain Vincent Delamy, chez qui il a déjà acheté quelques plantes rares pour ses recherches. A sa connaissance, c’est un homme sans histoire, malgré qu’il soit un homme de couleur, bien sûr.

Dans la boutique, ils ne trouvent personne. A l’étage, où le propriétaire vivait, ils ne trouvent qu’un vivarium, une médaille militaire, une photo de Vincent et de sa famille, à Jefferson (TS) et quelques magasines pulp. Selon la voisine, Vincent est parti depuis quelques jours. Il serait retourné voir sa famille, en précipitation. Elle espère bien qu’il est parti avec son serpent… c’est pas normal de vivre avec une bête pareille ! Surtout qu’il a un nom idiot… Hippolyte !

Encore plus perdus que d’habitude, nos amis vont devoir faire preuve de logique, mais aussi d’intrépidité s’ils veulent découvrir ce qui est réellement arrivé à Jérémiah…
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Enormatro
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Re: Compte Rendu de partie : "Hippolyte"

22 août 2010, 22:56

UN homme qui a une brochuite chez lui ne peut pas être totalement mauvais. Ainsi l'a dit le Cardinal.
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
[---]
- Merci, trop aimable ...
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Re: Compte Rendu de partie : "Hippolyte"

23 août 2010, 03:00

Jolie partie d'hallucinations collectives...

J'espere etre de la prochaine ^^
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Saryekad
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Re: Compte Rendu de partie : "Hippolyte"

23 août 2010, 12:57

Je ne suis pas sûr que vous me retrouviez, de mon côté mes aventures m'ont permis de contrôler le temps et de bientôt devenir: un dieu !
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Maz
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Re: Compte Rendu de partie : "Hippolyte"

23 août 2010, 17:26

Beber j'aime toujours autant ton style narratif !
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DarkBeber
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Re: Compte Rendu de partie : "Hippolyte"

05 sept. 2010, 17:43

partie du 28/08/2010


Rejoints par le professeur Winthrop, nos amis farfouillent une dernière fois dans la boutique "Mix & Mojo" de Vincent. Ils refont le point sur l'avancé de leur enquête et tente à nouveau de déchiffrer ce qu'ils pensent être une partition de musique. Lena finit par se souvenir de cette petite chanson qu'elle avait entendu dans sa jeunesse, un vieux chant militaire français revenu à la mode durant la grande guerre "Auprès de ma blonde".

Cet élément les convainc un peu plus que cette sombre histoire tire son origine d'un événement qui se serait déroulé à cette époque.

Ils décident alors de se rendre à Jefferson, accompagnés du père Dominique, qui semble bien fatigué par son opération. Le docteur House préfère par contre retourner à son asile, pour s'occuper de ses malades.

A bord de l'avion de Lena, ils se rendent rapidement à Nashville, puis sur place, la riche héritière s'offre une nouvelle voiture assez spacieuse pour emmener tout le monde.

Ils prennent la route et arrive au petit matin à Jefferson, dans le comté de Dickson, 20 000 habitants.

La route qui mène à Jefferson est bordée de vastes champs de coton, dont la récolte s'achève. Dans l'une des cages qui servent à stocker le coton, Ezekiel aperçoit un homme, sans doute enfermé. Lena décide d'aller lui porter secours. Il s'agit d'un homme de couleur, Tom, qui leur explique qu'il a été enfermé là la veille, mais qu'il préfère qu'on ne l'aide pas à sortir. Il ne veut pas dire qui l'a enfermé, mais ils comprennent bien qu'il s'agit de blancs.

Il leur dit également qu'en ce moment, tout va mal, car un terrible incident est survenu deux jours avant. Un blanc s'est fait énucléer par un noir... C'est Vincent qui est l'auteur de ce crime affreux. Sa victime a pu être sauvée, mais pas ses yeux.

Il semblerait que le shérif ait réussi à le garder en prison, en attendant l'arrivée de l'honorable juge Wilkins qui dirigera le procès. Mais, apparemment, la populace ne souhaite pas attendre jusque-là...

Ils décident de laisser le pauvre Tom dans sa cage et se rendent directement dans le quartier noir, pour parler à la famille de Vincent. Ils en profitent pour traverser Jefferson... Ils découvrent une petite ville du Sud comme il en existe tant. Ils ont l'occasion de repérer un restaurant-salon de thé, un petit hôtel, mais aussi le Barns' Market, la banque, le bureau du shérif, et la place principale de la ville où se tient une statue du Colonel Sartoris, héros local de la guerre de sécession.

Arrivés aux quartiers noir, nos héros ont du mal à faire parler les Delamy, les parents de Vincent. Ils réussissent néanmoins à apprendre deux ou trois choses sur la situation en ville. Vincent est arrivé de New York, il y a environ une semaine, et semblait très troublé. Il s'est fait arrêter l'avant veille au soir, par le shérif. Le juge doit arriver dans 48 heures, et ce qu'ils devinent être des hommes du Ku Klux Klan sont décidés à pendre le pauvre Vincent avant cela.
Ils apprennent également que la tante du père de Vincent, une certaine Emeline, arrive ce matin par le train... directement de Louisiane.

Ils accompagnent le pauvre homme qui part accueillir sa tante à la gare, et Mc Leone le suit même jusqu'au quai pour savoir un peu ce que cette étrange vieille femme peut avoir à raconter, mais le bruit du train couvre leur conversation et il ne peut que l'observer de loin.

Lena, de son côté, tente d'obtenir quelques informations au magasin de Barns : elle y croise un jeune commis, Paul. Elle entend madame Garret, épouse de Patrick Garret le propriétaire de la plantation de coton et madame Pratt, épouse d'Arthur Pratt, le directeur de la banque, qui discutent des événements de la nuit dernière. Elle apprend que leurs maris respectifs ont "agi la nuit dernière, à nouveau.. et qu'ils finiront bien par l'avoir !".

Le jeune Paul lui confirme la version des événements qui circule en ville, à savoir que Vincent s'est jeté sur Stevenson sans prévenir, alors que celui-ci se baladait avec des amis et collègues de la mine de charbon de M. Mac Garry. Il l'a insulté copieusement, tout en lui arrachant les yeux et en le rouant de coup, avant d'être maîtrisé et amené au poste du shérif par les amis de Stevenson, menés par Donald Flanagan le contre-maître de la mine.

Le patron du magasin, Monsieur Barns en personne, discute un peu avec Lena et semble moins haineux que ses concitoyens.

Les autres investigateurs tentent alors de voir le shérif, mais un adjoint obtu garde la porte du bâtiment et leur refuse l'entrée, "ordre du shérif !". Il leur promet un rendez-vous avec le shérif, plus tard... Ils n'insistent pas trop et font le tour de la prison pour parler à Vincent à travers ses barreaux de sa cellule. Ils y trouvent des gamins (blancs) en train d'insulter Vincent, et lui promettre une morte rapide et bien méritée ! Après les avoir chassés, ils tentent de communiquer avec le pauvre garçon qui semble déjà à moitié fou et ne dit pas grand chose d'utile. Son discours reste presque aussi incohérent que celui de Jeremiah.

Lena les rejoint alors et leur informe qu'un certain "Flanagan" serait lié à cette sombre affaire. Nos investigateurs décident alors de suivre cette piste, espérant avoir enfin retrouvé la trace du fameux architecte maléfique ! Mais leur enquête n'apporte rien : apparemment les Flanagans de Jefferson se sont installés dans la région en 1805, et n'ont aucun lien avec leur Flanagan. Ils ne trouvent aucun prénom concordant en consultant le registre de la mairie, registre bien usé par le temps et très basique, plus on remonte dans le temps. D'ailleurs, leur rencontre avec le pasteur Loyd leur confirme que les Flanagan n'ont rien à se reprocher et sont des gens respectables. Le père Loyd est né à Jefferson et y a vécu toute sa longue vie (il a dépassé les 80 ans), il sait donc de quoi il parle.

Lena décide toutefois d'aller à la mine pour rencontrer Flanagan. Elle se fait accueillir chaleureusement par les mineurs, mais a la bonne idée de se présenter sous un prête nom : Frida Grass. Elle discute un peu avec le remplacement de Stevensons, puis avec Flanagan, mais elle n'apprend rien de précis, si ce n'est qu'ils semblent tous déterminés à pendre Vincent.

Une fois réunis, nos amis retournent chez le shérif en espérant le trouver plus coopérant. Ils arrivent au moment où Gavin Stevens, procureur venu d'une autre ville, finit son entretien avec le shérif. Il semble aimable et courtois, mais les investigateurs sont trop ravis de voir enfin le shérif pour y prêter attention. Ils discutent avec lui et le trouve plutôt coopérant. Ils se présentent comme étant des psychiatres venus voir Vincent afin d'étudier son cas, apparemment similaire à l'un de leur patient, frappé de graves troubles mentaux. Ils obtiennent ainsi un entretien avec le prisonnier. Vincent leur parle un peu de la même chose que Jeremiah. Il est "appelé", il doit "partir", mais est incapable de dire par quoi, ni vers où. Ils ne semblent pas trop réagir quand ils lui parlent d'Hippolyte, mais confirme leur hypothèse : quelque chose de terrible s'est passé durant la guerre.

Alors qu'ils sortent du bureau du shérif, un jeune garçon bien basané vient proposer au professeur Winthrop de lui cirer ses chaussures pour 5 cents. Discrètement, il en profite pour lui dire qu'ils sont attendus dans le quartier noir, par la famille de Vincent.


Là bas, ils retrouvent la grand tante de Vincent, Emeline, qui se révèle être une véritable mambo ! Une prêtresse vaudou ! Elle discute avec eux pour connaître leurs intentions et est vite convaincue qu'ils souhaitent sauver Vincent, afin de sauver aussi leur "ami" Jeremiah.

Elle leur explique que Vincent est sans doute contrôlé ou attaqué par un puissant Loa dont elle ne connait pas le nom. Elle voudrait l'avoir en face d'elle, pour tenter de briser le lien, et ainsi le sauver. Elle pense qu'elle pourrait faire la même chose avec Jeremiah. Elle leur dit également qu'elle avait toujours senti quelque chose d'étrange, profond et effrayant chez Vincent, après son retour de la guerre. Et elle en avait vu d'autres, elle savait que ce n'était pas juste la guerre qui lui avait fait ça.


Pendant ce temps, en centre ville, le père Dominique est resté à l'hotel et a observé de sa chambre 8 hommes en cagoule blanche, installer une croix en bois et l'enflammer... juste devant la prison. Cela dit, ils restent passifs et finissent par s'en aller.


Les autres réfléchissent toute la nuit et finissent par monter un plan imparable ! Ils passent dire au revoir au shérif vers 10h le lendemain et prétendent quitter la ville. Puis, ils se déguisent en membre du KKK avec des costumes confectionnés en hâte par Frida durant la nuit ; ils ont d'ailleurs voler une voiture dans une ville voisine et trouver de la dynamite. Ils reviennent discrètement en ville et organisent une diversion en incendiant la maison du shérif, puis font sauter le mur de la prison avec la dynamite et filent avec Vincent en voiture !

Le plan est presque un succès. Bien sûr, des habitants les voient quitter la ville en voiture, mais ils sont cagoulés... Par contre, l'explosion a été un peu trop forte et a blessé Vincent à la jambe, heureusement Lena arrive à stopper l'hémoragie et à poser une attelle.

En dehors de la ville, ils retrouvent le père Dominique et la Mambo et foncent à toute allure en abandonnant la voiture volée.

Dans un coin reculé, à l'abri des regards indiscrets, alors que la nuit tombe sur cette bonne vieille terre sudiste... la mambo prépare un rituel obscur afin de sonder l'esprit de Vincent. Après avoir invoqué les forces des Loas, avoir entonné des chants mystérieux et être entrée en transe sous les yeux inquiets des investigateurs, la Mambo découvre le Loa qui hante l'esprit de Vincent. Il s'agit d'un très puissant esprit, très ancien et qu'elle ne peut combattre elle-même. Il semble avoir pris forme matériel, très loin d'ici, par delà l'océan. Le seul moyen de sauver Vincent et Jeremiah est sans doute de détruire le loa !!

La mambo se propose de prendre soin de Vincent et de lui administrer des potions qui l'aideront à tenir un peu plus longtemps avant de devenir définitivement fou à lier. Elle en propose aussi quelques unes pour Jeremiah et missionnent les investigateurs pour aller chercher le terrible Loa.

Pour les aider à le trouver, elle leur fabrique un médaillon qui vibrera lorsqu'il sera proche de la créature. Ce médaillon est lié aux vibrations des messages que l'esprit envoie à ce pauvre Vincent.

Elle leur offre également des bracelets de protection, auxquels sont attachés des pochons qu'il ne faut ouvrir sous aucun prétexte !

Convaincu d'avoir là une nouvelle preuve des ouvrages maléfiques du démon, le père Dominique se sent épuisé et à la fois plus que jamais déterminé à nettoyer le monde de la présence diabolique de ses sorciers et autres créatures malfaisantes. Il décide de prendre le premier train pour Providence et va discuter avec Jonathan Stevens d'une façon moins physique et plus efficace d'œuvrer dans l'esprit de la Loge et pour le bien de toute la Chrétienté...


Les autres ramènent la Mambo en Louisiane, par avion, puis vont voir Jeremiah à New York. Il le trouve en piteux état, mais sont rassurés de constater que les potions offertes par la Mambo semblent assez efficaces et calment rapidement ses crises de violences.

Dans le journal, ils apprennent qu'après leur passage, la petite ville de Jefferson a été le lieu d'émeutes violemment réprimées, suite à des tensions raciales profondes.

Frida écrit d'ailleurs un très bel article sur le sujet, pour son journal l'Arkham Post.


L'affaire commence doucement à s'éclaircir. Vincent Delamy et Jeremiah Beddings ont tous les deux participé à la guerre en Europe. Ils sont rentrés au pays, sans doute assez marqués, mais ont mené leur vie relativement normalement... : l'un est devenu vendeur de produit vaudou, et l'autre a rejoint une société secrète enquêtant sur des phénomènes indicibles.

Les deux hommes ont étrangement prénommés leur animal de compagnie Hippolyte, sans raison particulière selon eux.
Tout allait bien pour eux, jusqu'à il y a seulement quelques jours, lorsqu'ils sont tous les deux devenus fous, sans raison apparente. Tout d'abord Jeremiah a agressé un jeune garçon en pleine rue, puis peu de temps après, Vincent a perdu tout sens commun et a attaqué sauvagement un homme blanc, dans une ville du sud.

Afin de découvrir ce qui a pu les marquer si profondément en France, il y a presque 10 ans, nos amis commencent à faire leurs bagages pour se rendre en France, et se renseignent sur le meilleur moyen d'accéder aux dossiers militaires de Vincent et de Jeremiah.
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Re: Compte Rendu de partie : "Hippolyte"

23 oct. 2010, 19:10

Et enfin... le triste et lamentable dénouement des aventures de mes bras cassés de PJ...


Laissant les champs de coton derrière eux, nos amis sont donc revenus à New York. Là, Lena se rend à l’asile pour une petite séance avec son thérapeute. Elle en profite pour apporter les potions de la mambo à Jeremiah, qui semble se calmer un peu grâce à elles.
Le docteur House, qui suit toujours de prêt la progression de la folie du pauvre homme en est très impressionné et se décide à suivre la joyeuse troupe dans ses pérégrinations. Il pense en effet pouvoir mieux comprendre les problèmes de son patient s’il retourne sur les lieux où se serait déroulé le terrible événements à la source de sa déchéance mentale.
Cela dit, avant de partir, il faut savoir où l’on va. Ils contactent donc John Cleese, qui était avec eux au manoir Winthrop, afin d’user de ses contacts dans l’armée américaine.
Cleese, qui a repris des forces depuis les aventures au manoir, s’empresse de contacter le colonel Humphrey, qui était capitaine dans les services logistiques durant la guerre. Humphrey ne se souvient pas d’avoir connu Jeremiah ou Vincent, mais invite Cleese à consulter les archives.
Ils y découvrent l’existence du groupe « Union », qui a regroupé à l’époque 4 soldats : 1 français, un anglais et deux américains. Ce groupe a visiblement été mis en place au début de l’année 1918 alors que le contingent américain n’était pas encore opérationnel. L’idée des généraux était sans doute de l’utiliser comme vitrine de l’alliance franco-anglo-américaine.
Malheureusement, le dossier de ce groupe est resté au main de l’armée française. Ils n’obtiennent donc que deux informations majeures :
- l’anglais s’appelait Edmund BlackAdder
- le français s’appelait… Hippolyte Gérard !

Mc Leone, plein de ressource, obtient des informations grâce à un mystérieux contact. Le groupe « Union » aurait été une unité d’élite, boosté avec des drogues expérimentales très puissantes, et équipés d’armes dernier cri qui n’étaient pas disponibles pour le commun des poilus.
Sachant qu’ils n’auront pas plus d’informations aux archives militaires, nos investigateurs se tournent vers les archives de presse. Grâce à Frida, ils accèdent à celles du New York Times, où ils trouvent quelques articles parlant du commando. Il s’agissait exclusivement de petits articles de propagandes. Ils suivent la trace de Patrick Goldberg, le journaliste du Times qui avait écrit ces articles, mais il est mort en 1920.
Ne se démontant pas, ils se rendent chez sa veuve, dame un peu âgée mais charmante qui est heureuse de ressasser ses vieux souvenirs avec de jeunes gens. Ils trouvent dans un vieux cartons où la vieille avait regroupé les affaires de son défunt mari, un carnet de note de l’époque où le journaliste notait ses impressions sur place. Ils y trouvent la confirmation que le groupe ne servait qu’à faire de la propagande et qu’ils n’étaient chargé que de missions faciles sans grand risque. La mort d’Hippolyte, par contre, est teintée de mystère et semble cacher plus de choses. Ils apprennent également que leur dernière mission s’est passé près du village de St Pierre sur Manche.

Avec ses quelques informations, ils décident enfin de partir, sans Frida, mais avec House ainsi que le Jésuite, qui finalement, n’est pas décidé à prendre sa retraite tout de suite.
Le voyage se déroule sans problème et posant le pied sur le sol français, ils prennent le temps de profiter un peu de leur séjours dans ce grand pays du vieux continent. Ils y apprécient la nourriture si raffinée, et les charmes des quartiers pittoresque des villes portuaires. Malheureusement pour House qui cherchait une agréable compagnie pour la nuit, il ne parvient pas à y trouver un établissement offrant des services dignes de ce nom et hygiéniquement acceptables.
Le lendemain donc, ils partent à la recherche de St pierre sur Manche, petit village sensé se situer sur la côte, à la bordure de la frontière belge.
Las ! Le village semble introuvable, sans doute a t-il été rasé par les obus des boches !
Ils trouvent par contre Pontanne, petite village se situant semble t-il le plus près de l’endroit où aurait dû se situer l’autre.
En s’y rendant, ils découvrent ça et là les traces de la guerre que le temps n’a pas encore réussi à effacer. Des champs dévastés, percés de vastes cratères, quelques ruines de fermes abandonnées… les accompagnent jusqu’à Pontanne, où il rencontre un fort agréable prêtre qui est ravi d’avoir de la compagnie dans sa modeste église. Le village semble avoir été construit récemment. Lena joue la traductrice entre le jésuite et le prêtre. Ils apprennent peu de chose… Surtout qu’ils ont décidé d’un commun accord de ne jamais faire mention de « St Pierre sur Manche », car ils craignent que le village ait été le lieu de choses douteuses et que cela attire la suspicion des villageois sur eux.
House, pour sa part, préfère enquêter au bar et communique comme il peut avec la population locale. Le langage universel du pochtron leur permet de se faire vaguement comprendre.
Ils partent ensuite dans les champs, espérant que le pendentif leur permettra de localiser la position du terrible esprit menant inexorablement leurs amis à la folie pure.
Ils se rendent prêt de quelques ruines qu’ils pensent être les dernières traces de St Pierre sur Manche. Ils ne trouvent pas grand chose si ce n’est une vielle trappe menant à un tout petit réduit qui devait servir de cellier. Lena s’hésite pas à l’inspecter de fond en comble, être sur la terre de ses ancêtres semble lui redonner le courage dont elle avait manquer au Manoir. La petite cave semble avoir déjà été visitée, ils y trouvent des traces de pas. Un seul homme…
Ils trouvent également des traces de terres fraichements retournées, comme si quelqu’un avait creusé à certains endroits.
Leurs soupçons sont confirmés lorsqu’ils retournent au village et se rendent à l’auberge pour prendre des chambres. Ils y croisent un anglais, arrivés au village depuis quelques jours déjà, et qui se dit être à la recherche d’un papillon nocturne assez rare. Il se présente sous le nom de.. BlackAdder !
Fin psychologues, nos amis font mine de rien et tentent d’en savoir plus sur lui. Ils le suivent l’après midi dans les champs… il se ballade apparemment innocemment.
A côté de ça, le reste du groupe interroge les habitants du village, ils apprennent que certains d’entre eux ont des problèmes de sommeil trop profonds, ils se lèvent trop tard, ratent des rendez-vous matinaux, commencent les travaux aux champs trop tard. Ils apprennent également qu’il faut se montrer prudent dans certains champs. Il y a encore 3 semaines, l’armée a fait exploser un vieil obus que des gamins avaient trouvés.
Les paysans se plaignent également que la récolte a été assez mauvaise cette année… Bref, rien ne va !
Le soir, ils dînent ensemble, en compagnie du britannique, qui semble fort intéressé d’apprendre que Lena connaîtrait un vieil ami à lui, Jeremiah Beddings avec qui il a servi !
Après le repas, BlackAdder monte dans sa chambre pendant que les autres font de même pour comploter ; mais à peine sont-ils réunis dans la chambre du Jésuite, que l’oreille fine de House entend des choses étranges venant de la chambre de l’anglais. Il l’entend psalmodier des choses étranges. House l’observe par le trou de la serrure de sa porte et voit BlackAdder debout devant une petite table où est allumée une bougie, en train de lire un livre bizarre et de prononcer à voix haute une étrange litanie où le Jésuite perçoit quelques mots qui parlent de sommeil et de nuit.
Quelques minutes après, BlackAdder quitte l’auberge et les autres sont soudain pris d’un terrible sommeil ! Seuls Mc Leone et le Jésuite parviennent à y résister. Ils hésitent sur la marche à suivre, mais décide de fouiller la chambre du sorcier ! Ils y trouvent le livre, et le dissimule dans un coin bien discret de l’auberge. Puis, ils partent réveiller leurs amis afin de poursuivre l’anglais ! Grâce à House, qui ne sort jamais sans quelques petits remontants bien puissant, ils peuvent partir à la recherche de BlackAdder… à l’exception de Lena qu’ils laissent se reposer.
Ils partent en voiture… dans la nuit… et retrouvent vite BlackAdder qu’ils surprennent en train de creuser un trou, au milieu d’un champ.
Ils le confrontent et lui font admettre qu’il cherche un monstre, il leur raconte son histoire…
Leur mission les avaient mené dans une zone dangereuse où ils se sont trouvés sous les obus allemands. Les obus ont ouvert un accès à un tunnel souterrain taillé dans la roche. Afin d’éviter une morte certaine, ils ont tenté leur chance dans le tunnel… qui les amené à une petite grotte où une étrange masse sombre reposait dans une petite marre d’eau. Intrigué, ils ont cherché un peu à comprendre de quoi il s’agissait et ont trouvé des stelles de pierres où étaient gravées des inscriptions en latin. L’un d’eux a eu l’inconscience de lire le texte à voix haute, sans trop le comprendre d’ailleurs, ses connaissances en latin étant bien faibles. Toutefois, la phrase rituelle a rappelé la créature d’un sommeil séculaire et a immédiatement attrapé Hippolyte, qui en tant que soldat le plus expérimenté, était en première ligne.
Les autres ont été alors témoin de sa mort affreuse et y ont trouvé la force insensée de fuir le plus vite possible, laissant leur ami se faire ignoblement massacrer.
Depuis quelques temps, BlackAdder entend également l’appel de la créature qui hante son esprit… mais semble très surpris d’apprendre que ses deux autres compagnons sont devenus si fous que ça.
BlackAdder réussit à les convaincre qu’il cherche lui aussi à faire taire la créature une bonne fois pour toute.
Tous ensemble, ils partent donc dans la nuit à la recherche d’une mort certaine…
Grâce aux informations de BlackAdder qui connaît bien la zone, et au médaillon de la mambo, ils trouvent rapidement l’endroit et commencent à creuser. Ils trouvent un vieux puit qui descend dans le tunnel que BlackAdder avait trouvé 10 ans plus tôt.
BlackAdder passe devant… ils descendent…
Sur les murs, le père Dominique aperçoit des inscriptions étranges. N’ayant peur de rien, ils les regardent de plus près et y trouvent des dessins semblant raconter une histoire étrange.
Ils représentent des pyramides sous marines gigantesques… peuplées de créatures humanoïdes mais à tête de poisson… ils semblent chasser une créature bizarre, sorte de grosse écrevisses avec trois sphères imbriquées en guise de tête. Une fois capturée, ils l’amènent à des humains à la surface qui semblent très heureux… et certains rejoignent les hommes poissons dans l’océan…
Le tunnel finit par déboucher dans une petite grotte. Au centre, deux piliers qui semblent tenir la voûte… un cercle gravé dans le sol faisant le tour d’une marre… Une pierre se trouve au niveau du cercle… et une autre près des piliers… et au milieu de la marre, une effroyable créature !!!
BlackAdder se jette sur le côté et s’exclame : « Je te livre ses hommes en sacrifice !!! ». La créature étend immédiatement ses pinces gigantesques sur le groupe d’investigateurs ahuris !
Elles manquent de peu McLeone qui se fait déchirer le ventre, et attrapent le pauvre Cleese. La créature l’attire à elle et la soulève au dessus d’elle. Mc Leone, suit son instinct et tire sur le sorcier qui s’écrase dans une marre de sang, agonisant.
Le père Dominique brandit sa bible et commence une prière, tandis que le professeur Ezekiel lance son couteau dans un acte désespéré qui réussit cependant à vaguement blesser le monstre. Cela dit, cela ne l’arrête pas… Elle amène les pieds de John au niveau de ses sphères, coupe ses pieds d’un bon coup de pince et commence a aspirer l’intérieur de l’ancien soldat… qui hurle à en perdre haleine, subissant mille mort, l’intérieur du corps, aspiré par le monstre sanguinaire… le sang, les muscles, bientôt les entrailles… tout y passe, mais le pauvre reste conscient et ne peut rien faire, tant la douleur est insupportable… Il se fait déguster comme un homme vide une pince de langoustine…

Mc Leone, pourtant, ne se laisse pas impressionner et vide son chargeur sur le monstre, qui ne réagit pas énormément… Puis, lui vient une idée ! Le sac de John contient des explosifs qu’ils comptaient glisser à côté de la créature qu’ils espéraient endormies… Alors que John pousse son dernier soupir et que les survivants entendent dans leur tête le son « VEU »… alors que House s’est enfui et court désespérément à l’autre bout du tunnel… alors que le jésuite espère que dieu pourfende de son doigts divin la démoniaque créature… alors que Ezekiel ne peut détourner son regard avide de la marre de sang dans laquelle baigne Blackque, qui reste inconscient et se noie dans son propre sang… John, lui, fait feu sur le sac de son regretté camarade et espère que la dynamite explose joyeusement emportant avec elle le monstre… Son « vœux » est exaucé au delà de ses espérances… et le sac explose dans une explosion saisissante, le souffle déchiquette le monstre, et dans un grondement infernal, la grotte s’écroule sous nos amis victorieux… dans un sens.

Seuls survivants de l’histoire :
- le docteur House qui court encore dans les champs, en pleine nuit
- Léna qui dort paisiblement à l’hôtel
- Frida Grass qui n’a même pas traversé l’océan
- Le professeur Gates qui a disparu depuis plus d’un mois !



Maintenant quelques explications tout de même…

La créature était en fait une entité aux origines obscures qui pouvait réaliser des souhaits, après qu’on lui ait offert un sacrifice. La première rencontre durant la guerre s’est déroulé à peu près comme l’a raconté BlackAdder, sauf qu’il n’a pas parlé du vœux que la créature leur a accordé après avoir dévoré Hippolyte : « survivre ». Elle les a ramené du côté allié, sains et saufs, doté d’une incroyable capacité à repousser les balles et les obus durant tout le trajet.
Suite à la dissolution du groupe, BlackAdder n’a jamais repris contact avec les deux autres survivants, qui n’ont malheureusement pas su vivre avec un tel souvenir et l’ont tout deux occulté de leur mémoire. Leur inconscient les a pourtant travaillé et les a poussé à nommer leur animal de compagnie favori comme leur défunt camarade… envers qui ils ressentaient une terrible culpabilité : l’avoir laisser mourir… et avoir profité de son « sacrifice » qui leur a permis de revenir derrière leur ligne sains et saufs.
Black Adder, plus pragmatique, a commencé à s’intéresser aux choses de l’occultes et est devenu un sorcier de bon niveau.
Suite à l’explosion récente de l’obus dans les champs, le monstre est sorti de son sommeil profond et a commencé à avoir faim. Il a donc désirer un nouveau sacrifice et a contacté les derniers humains vivants qu’il avait connu… BlackAdder, Beddings et Vincent… Beddings et Vincent ayant complètement occulté l’histoire… l’appel du monstre a provoqué, comme l’avait compris le docteur House, un terrible conflit qui les a poussé à la folie furieuse.
BlackAdder, très heureux de cet appel, a posé un congé exceptionnel et est parti le chercher, espérant lui offrir un nouveau sacrifice quelconque et obtenir la jeunesse éternelle…
Sur son chemin, il trouve des nigauds près à croire qu’il cherche à détruire le monstre… il en profite et une fois devant le monstre, il les propose en sacrifice. Ce qu’il ne pouvait pas deviner, c’est que le monstre n’a l’habitude de dévorer les humains que un par un. Une fois John dévoré, il a donc demandé quel était le « vœux » à réaliser.
La créature ne pouvait pas répondre au souhait du Jésuite ou du prof, puisqu’ils espéraient la mort directe du monstre, ce que le monstre ne pouvait bien sûr pas exaucer… alors qu’avec son esprit peu compatible avec celui des humains, il ne s’est pas rendu compte que l’explosion des bâtons de dynamite allait le tuer également.

Ce que vous auriez pu savoir aussi :
- à Jefferson Vincent s’est jeté comme une bête sur le pauvre Stevenson… car celui-ci s’était fait interpeller dans la rue par un de ses amis… Or Stevenson est le nom du colonel qui avait donné le dernier ordre de mission du commando « Union ». Vincent le tenait pour responsable de la mort d’Hippolyte.
- St Pierre sur Manche était le repère d’une bande de cultistes chelous qui vénéraient le monstre et lui offraient régulièrement des offrandes… de nombreuses rumeurs circulent encore à ce sujet.
- Les dossiers militaires français auraient permis d’aider à localiser le village et la grotte si besoin
- Les dossiers militaires français auraient permis d’apprendre que la mission s’était très étrangement déroulée et que la mort d’Hippolyte n’était pas du tout normale
- La famille d’Hippolyte aurait confirmé tout cela
- La mambo aurait pu tenté de contacter l’esprit d’Hippolyte, en vain, car capturé par le monstre
- Une visite chez BlackAdder, en son absence, aurait permis d’apprendre qu’il était un terrible sorcier et qu’il ne fallait pas lui faire confiance
- Une visite discrète de la grotte, sans BlackAdder, aurait permis de voir l’intégralité des gravures sur les murs et comprendre beaucoup de choses
- La destruction de la pierre située devant le cercle permettait de détruire la barrière retenant la créature dans la grotte, elle serait partie au fond des océans, par un tunnel engloutie qui y mène directement… c’était écrit dessus…
- La lecture de l’autre pierre leur aurait permis d’apprendre que le fait de la détruire, permettait de détruire directement le monstre (sorte de procédure de sécurité pour les adorateurs)
- « Bleu » était une fausse piste
- le champignon nucléaire également
- le serpent était tout à fait normal, il s’est juste barré
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