[Cthulhu 1] S02E02 : L'homme qui revenait de loin...

Fg'nui R'lyeh fathgn Iiaa Iiaaaa Cthulhu !!!

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DarkBeber
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[Cthulhu 1] S02E02 : L'homme qui revenait de loin...

05 déc. 2010, 18:24

Nos amis sont donc rentrés à Londres, pour panser leurs plaies et retrouver leurs esprits. Leur rencontre avec l'homme non euclidien ne fut pas de tout repos... Quelques jours passent et ils se retrouvent tous chez miss Grass, pour dîner. Ils reçoivent un invité de marque... le fondateur de la Loge en personne ! John Mickael St Claar.
Celui-ci revient de Suède où il a rencontré des explorateurs travaillant au-delà du cercle polaire.
Il semble très heureux de rencontrer l'équipe, qui constitue une mine de talents et de connaissances variées et fortes utiles pour la Loge d'argent.
Il leur parle notamment des derniers événements tragiques de l'autre côté de l'océan. A Arkham, un intrus a pénétré dans la demeure de Mr Stevens, pour, semble t-il, y dérober des documents d'une importance capitale.
Ces documents ont été découverts il y a près de 6 ans, par des prédécesseurs des investigateurs. La première véritable équipe constituée par la Loge pour enquêter sur le terrain sur les phénomènes étranges et mystérieux. Leurs recherches les avaient menés sur la trace d'un architecte irlandais, Flanagan, qui avait le chic pour construire des demeures dans lesquels les gens devenaient fous. Il s'est avéré qu'il faisait cela à propos, mû par d'étranges motivations et sans doute par l'adoration d'une prétendue divinité cosmique connue sous le nom d'Azathoth, le chaos primordial, créateur et destructeur de toute chose, bouillant au centre du cosmos d'une rage insensée.
Cet homme avait laissé derrière lui les ébauches de travaux mathématiques extrêmement complexes, sur lesquels la Loge avait tenté de travailler en vain.
Et donc, il y a quelques semaines, un homme s'est introduit chez Stevens, pour les voler.
L'homme s'est enfui avant de pouvoir être identifié. Après vérification, il n'a pu emporter avec lui que quelques feuillets, et en a même laissé tomber certains dans sa précipitation, tout en clamant des malédictions qui pourraient faire penser à du mysticisme amérindien.
St Claar, apprenant cela, a décidé d'envoyer les documents en Angleterre, sous la garde de Frida, et a demandé au professeur Cromwell d'étudier ces documents. Jusque-là, c'était Jeremiah Beddings qui avait tenté de les analyser, mais n'avait pu aller bien loin. Son apport a surtout consisté à trier les documents. Une partie fait référence aux calculs nécessaires à la mise en place des architectures métalliques trouvées dans les maisons de Flanagan, qui avaient vraisemblablement pour but d'amplifier les ondes cosmiques venant des entités d'outre espace, ou venant d'endroits maudits ou hantés. L'autre partie des documents est un amoncellement de brouillons et de notes tournant autour de la recherche fondamentale de l'énergie et du temps, assez similaires au travaux du fameux professeur Einstein.

Beddings a donc apporté les documents en Angleterre, espérant que le mystérieux cambrioleur ne l'ait pas suivi.

St Claar a également décidé d'entamer des recherches pour retrouver les descendants de Flanagan. En effet, l'un de ses fils a disparu et semblent être parti de New York pour revenir en Irlande, sa terre natale. Mais c'était il y a 70 ans et les recherches risquent d'être longues et laborieuses. Il va donc organiser cela et demander la collaboration de tout un tas de gens prêts à passer des semaines à feuilleter des journaux, des registres municipaux et autres documentations poussiéreuses.
Le dîner est donc passionnant et riche en discussion de toute sorte, St Claar semblant très intéressé de mieux connaître ces courageux investigateurs qui partagent avec lui cette envie d'en apprendre plus sur les mystères insondables de l'univers, afin d'en protéger l'humanité entière !
La soirée se termine autour d'un bon cigare et chacun rentre chez soi.

Le lendemain matin, toute l'équipe est rappelée chez miss Grass, afin d'aller enquêter sur un meurtre un peu étrange qui s'est déroulé sur les quais de la Tamise.
Un corps a été retrouvé disloqué, écrasé et éventré... Un journaliste du London Times, Peter Martell, en contact avec Frida depuis plusieurs mois, l'a tout de suite mise au courant, sachant son intérêt pour ce genre de cas.
Nos investigateurs se rendent sur place afin de voir de plus prêt de quoi il s'agit. Lorsqu'ils arrivent, le corps est déjà parti à la morgue, mais la police est toujours là et a formé un cordon de sécurité autour de la scène du crime : une énorme trace de sang par terre, une valise non loin de là, des traces qui semblent se diriger vers la Tamise... que de mystères ! Mais impossible de voir ça de près.
Les agents de police sur place ne sont pas loquaces, mais Howe a plus de chance avec un pauvre erre qui traîne par là, en loque et sentant l'alcool à des kilomètres. Celui-ci, contre quelques billets, lui explique qu'il a été réveillé durant la nuit par un bruit sourd. Il n'a rien pu voir car un brouillard épais avait envahi le quartier, bien que la nuit était claire quelques heures avant. Il a ensuite entendu un plouf... puis s'est rendormi, ne voulant surtout pas se mêler de ce qu'il ne le regardait pas.
Howe décide donc de chercher un scaphandrier pour inspecter le fond de la Tamise.
Bloqué par la présence des bobbys, les autres décident de se séparer.
Aby se rend au commissariat pour interroger le capitaine Graham Wilson, un habitué de son spectacle. Son arrivé au commissariat se fait remarquer, et le capitaine, bien que flatté et bien heureux de cette visite inattendue, est bien mal à l'aise de recevoir une jolie jeune femme en public qui n'hésite pas à lui lancer des clins d'oeil, lui dire des mots doux à l'oreille...
Il se laisse facilement mener par les charmes de l'artiste, et lui apprend le peu qu'il sait : la victime s'appelle Randall Stubart, originaire d'une petite ville « CemLyn Craigwen ».

Victor, Connor et Spiegel vont à la morgue, car ce dernier connait un légiste avec qui il a déjà fait une séance. Le légiste laisse le cadavre sur lequel il travaillait et accueille avec respect Spiegel. Celui-ci prétend être là pour chercher une personne disparue... Ils parcourent les salles d'autopsie avec un pendule, jusqu'à ce qu'ils trouvent un cadavre correspondant vaguement à la description qu'ils en ont eu. Ils discutent avec le légiste en charge du dossier et finissent par apprendre plusieurs choses : la victime est morte d'une chute d'environ 20 mètres, elle a ensuite subi un coup au niveau du torse, qui a ouvert ses entrailles. On n'a trouvé qu'une chaussure sur lui.
Ils se rendent ensuite au London Times, pour discuter avec Peter, le journaliste. Il leur apprend que la victime devait être un voyageur de passage, vu la valise qu'il avait, et qu'il compte enquêter vers la gare. Il leur dit également qu'il a aperçu le contenu de la valise : une caisse en bois, des vêtements, un ou deux livres. Il a surtout pris des photos des traces de pas qui s'éloignent du cadavre pour aller vers la Tamise. Les traces ne sont clairement pas humaines !

Pendant ce temps, Howe a fini par trouver un scaphandre qu'il loue à prix d'or, et il tente sa chance au fond de la Tamise. L'eau est trouble, sombre, glacée... Howe n'est plus tout jeune, et le poids du scaphandre se fait rudement sentir... pourtant, il lui en faut plus pour renoncer et il farfouille les fonds obscurs et douteux du fleuve, près de l'endroit où s'arrêtaient les traces sur le quai. Malheureusement, il ne trouve rien...

Tout cela occupent bien nos investigateurs, et le soir venu, ils se réunissent autour de Frida pour partager leurs informations.
Ils décident qu'il leur faut absolument obtenir le détail des effets de la victime. Aby organise donc une revue spéciale le lendemain soir et y invite son capitaine, afin de lui faire le grand jeu.
Dans la journée, Howe fait des recherches dans la bibliothèque pour trouver quelle créature volante a pu attraper la victime...
Peter les contacte pour leur donner de nouvelles informations. Il a appris qu'un événement surprenant était arrivé à la gare le soir du meurtre. Un bobby lui a raconté avoir vu un homme disparaître dans le brouillard, en ne laissant derrière lui qu'une chaussure et une valise. L'agent a également entendu un drôle de sifflement qu'il a pris pour celui d'un train arrivant en gare.
La valise a atterri aux objets trouvés
Sans hésiter, Victor Paddington, suivi de Connor et Spiegel, s'y rendent pour réclamer « leur » valise.
L'employé derrière son guichet se méfie un peu lorsque Victor a du mal à se souvenir du contenu de la valise, mais après avoir vérifié la liste du fameux contenu, il se laisse aisément convaincre par quelques billets offerts par le Lord.
Il apporte donc la valise promptement.
Victor n'est pas dupe et sent le coup fourré. D'un ton des plus sérieux, il exige donc « l'enveloppe pleine d'argent » qu'il y avait dedans ! Terrible coup de bluff qui se révèle être d'une inspiration étonnante, car le préposé blêmit et va chercher l'argent en question.

Victor est tout aussi surpris que lui, mais s'en va avec sa nouvelle valise, impassible.
Une fois à l'écart, ils fouillent plus convenablement la valise et y trouvent des vêtements, affaires de voyage standard, des cartes postales du Caire et surtout un étrange collier en or dissimulé dans une doublure. La doublure semble d'ailleurs avoir contenu d'autres bijoux dans le passé. Le style et l'origine du bijou semble inconnu, mais ancien.
Victor pense en avoir déjà entendu parler, et il semblerait qu'on en ait déjà vu sur des Profonds, ces créatures aquatiques qui vivraient dans les profondeurs des abysses. Certains cultistes en porteraient aussi.

Plongé dans ses livres, Howe, grâce aux informations de Peter, pense avoir déterminé ce qui a pu se passer. Une créature volante, dénommé Byakhee, bien connu pour son sifflement étrange et glaçant, aurait attrapé Randall et l'aurait emporté vers la quais, pour le lâcher d'une hauteur suffisante pour lui briser le cou, et tout un tas d'os. Mais les Byakhee sont des créatures dociles, et celle-ci devait certainement être guidée par quelqu'un... ou quelque chose...

Le soir venu, à son club, Abygaël, alias « Kat » fait son numéro de danse et de chant. Elle fait appel à toutes les ficelles du métier pour envoûter le capitaine de police qui n'a pas su dire non à son invitation.
Elle ne recule devant presque rien pour arriver à ses fins et finit la soirée en sa compagnie, au commissariat, dans un bureau tranquille et discret... avec une bonne bouteille de whisky. Ensemble, ils étudient toutes les preuves récupérées sur la scène du crime. Elle apprend donc que Randall descendait du train provenant de BourneMouth (sur la Manche) et qu'il avait un billet pour le lendemain, pour se rendre à Liverpool. Dans la boîte en bois aperçue par le journaliste, il y avait un narghilé du Caire. Mais l'élément le plus important est sans doute cet étrange carnet dont les pages sont noircies de notes dans un langage codé !
Sentant bien qu'elle avait trouvé là un indice capital, la belle Abygail grimpe sur les genoux du capitaine pour lui glisser à l'oreille tout ce qu'il souhaite entendre, tout en remplissant son verre régulièrement. Tout est dans l'art de la limite, la jupe pas trop relevé, les visages suffisamment rapprochés, le décolleté savamment mis en valeur pour suggérer sans trop montrer... le rude capitaine en a plein les yeux et pleins les mains, mais pas plus... et l'air hagard, le regard trouble et troublé, voire troublant... il finit par piquer du nez, et s'endort dans la poitrine de la terrible tentatrice aux yeux de braises. Le laissant sagement ronfler sur son bureau, Aby récupère le carnet et file le faire expertiser par l'une de ses connaissances, un crypto-analyste reconnu, qui lui devait un service. Selon lui, le travail sera long et sans la clé il n'y a aucune chance d'arriver à quoique se soit.
A priori le codage semble être une substitution de lettres. Pourtant, la fréquences des lettres du texte ne correspond pas à celles de l'anglais ou des quelques langues connus. Soit le texte est rédigé dans une langue ancienne ou rare, soit le codage est plus complexe et la substitution est variable. C'est à dire qu'un A pour être un R sur une ligne, et qu'un peu après, il signifiera un X.
Bref, c'est complexe...

Le lendemain matin, donc, Aby fait part de tout cela à ses camarades et ils décident unanimement de se rendre à Bournemouth, pour voir un peu ce que Randall fichait là-bas. En effet, il semble étrange qu'un homme venant visiblement du Caire ne soit pas passé plutôt par Portsmouth, le principal port où les paquebots ont l'habitude de débarquer.

Comme toujours, ils partent en voiture, bravant l'inconfort des mauvaises routes, les crevaisons probables, les troupeaux de moutons qui bloquent les routes, la consommation d'essence effarante et autres banalités des trajets routiers de l'époque.
Fourbus, ils finissent néanmoins par arriver à Bournemouth en milieu d'après-midi, après plusieurs heures de voyages pour 80 malheureux kilomètres à vol d'oiseau.

Que vont-ils découvrir dans cette paisible ville côtière ??
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DarkBeber
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Re: Saison 2 - Episode 2 : L'homme qui revenait de loin...

26 janv. 2011, 18:06

Bon, Cthulhu fait son grand retour vendredi soir !!

J'espère que vous êtes prêts, et pour vous rafraichir la mémoire, je vous invite à relire le résumé. J'ai mis en gras les indices majeurs. Ca nous fera gagner du temps, car vous avez du pain sur la planche !
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Mickey
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Re: Saison 2 - Episode 2 : L'homme qui revenait de loin...

27 janv. 2011, 08:34

Prêt!
David81
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Re: Saison 2 - Episode 2 : L'homme qui revenait de loin...

27 janv. 2011, 16:32

Pouet aussi :grin:
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Jaqueline
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Re: Saison 2 - Episode 2 : L'homme qui revenait de loin...

28 janv. 2011, 13:26

Poulet!
"Ok je vais vous la mimer... J'étais à la cueillette aux champignons...
- Mais bordel ça doit pas être la saison c'est pas possible!"
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DarkBeber
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Re: Saison 2 - Episode 2 : L'homme qui revenait de loin...

05 févr. 2011, 17:28

Et la suite de nos aventures....


Arrivés à Bournemouth, nos héros s'empressent de régler les points essentiels comme « trouver un hôtel ».
Une fois installé, et prêts à en découdre avec l'insondable et mystérieuse histoire de Randall Stubard, ils se rendent dans un restaurant italien assez chic, sous les conseils du propriétaire de l'hôtel. Là, ils tentent, entre un osso buco et une panzanella, d'écouter les conversations des autres tables, mais n'apprennent rien d'utile.
Pour digérer, Hermann Spigel décide de faire un tour sur le port, seul, à la nuit tombée...
Son courage est récompensé puisqu'il y trouve un paquebot, le Prince Edouard II, en pleine réparation. Il discute un petit moment avec un employé chargé de surveiller le chantier, ce qui lui permet d'apprendre que le navire a subi de lourdes avaries suite à une tempête, il y a quelques jours. Le navire avait même failli être renversé par la force des éléments ! Et sans grande surprise, Hermann apprend également que le navire venait du Caire !
Mais sa récompense ne s'arrête pas là, puisqu'il passe ensuite un agréable moment en compagnie d'une certaine Margie la rousse, toujours chaleureuse et attentionnée envers les marins de passage et les gentlemen solitaires.
Pendant ce temps, Abby ne perd pas son temps et apprend la présence du paquebot sur le port, grâce à la presse locale.

Le lendemain, ils se rendent tous à la capitainerie afin d'y obtenir plus d'informations. Ils parviennent à obtenir le numéro de chambre que Stubart occupait à bord. Car bien entendu, il s'y trouvait... le flair des investigateurs est sans égal ! Sauf qu'ils sont surpris d'apprendre que Stubart avait apparemment deux chambres... Etait-il accompagné ? Avait-il pris une chambre spécifique pour transporter son matériel de sorcier/cultiste/contrebandier ? Les théories fusent, et afin d'en avoir le cœur net, ils décident de fouiller les deux cabines... qui ont bien sûr été nettoyées après que l'intégralité des voyageurs ait quitté le navire.
Pour autant, cela n'arrête guère Howe, Carter et Victor, qui tentent de se faufiler sur le chantier. Ils se font plus ou moins repérer, mais parviennent tout de même voir de plus près l'une des cabines de Stubart, qui semble avoir été le point de convergence de tous les impacts visible sur la coque du navire... L'autre se trouve au milieu du navire, sur un pont inférieur et sans hublot... et semble tout à fait normale.

Pendant ce temps, Aby, Frida et Spiegel rendent une petite visite à l'antiquaire de la ville afin de savoir s'il n'aurait pas reçu, à tout hasard, des pièces venues d'Egypte dernièrement.
Mais à part quelques bijoux africains sans valeur, il n'a rien de particulier à leur montrer... quoiqu'à un moment, l'attention de Spiegel est attiré par une étrange poupée en robe violette...

Leur enquête finit par être plus productive lorsqu'ils se mettent en tête de retrouver le personnel de bord qui avait la charge des chambres de Stubart. Ils apprennent en effet que le jeune homme avait fait un scandale prétextant tout et n'importe quoi, en vu de changer de chambre... et cela, une journée seulement avant la fameuse tempête... qui d'ailleurs n'avait pas du tout été prévue par l'Observatoire Météorologique de Sa Majesté.

De son côté, Frida s'interroge également sur ce que Stubart a bien pu faire ou aller voir au Caire. Elle consulte rapidement les journaux de toute l'année et y apprend beaucoup de choses.
Le professeur Carter, célèbre pour avoir découvert la tombe de Toutânkhamon, semble souffrir d'une étrange fièvre... Il pourrait peut-être être touché par la fameuse malédiction qui a déjà tué Lord Carnarvon (qui accompagné Carter), le professeur La Fleur (ami de Carter), le colonel Aubrey Herbert (demi frère du Lord), Archibald Douglas Reed (qui a radiographié la momie), Arthur C Mace (qui a aidé à abattre le mur de la chambre mortuaire) ou encore Lady Almina (la veuve de Carnarvon)... Les rumeurs vont bon trains...
La disparition soudaine du professeur Herbert Delacroix, qui venait de découvrir la tombe du pharaon Amenophis III. Point de malédiction ici, car il semble avoir été assassiné par de vulgaires bandits.
Et la dernière grande découverte en date semble être le résultat de l'expédition de Garry Holsterborrow, qui a ramené d'Irak les pièces d'une tombe datant a priori de l'époque Sumérienne.

Frida appelle aussitôt son ami le professeur Gordon, spécialiste de cette période. Il lui explique qu'il ne croit guère à la réalité de cette découverte car certains objets ramenés par l'expédition semblent clairement dater d'une autre époque. Il s'agit très vraisemblablement d'un coup visant à gruger les amateurs non avertis et prompt à débourser de grosses sommes d'argents pour des vestiges prétendument anciens. Il a pu en venir à cette conclusion en observant les diverses photos parues dans les revues spécialisées.

Abby, de son côté, contacte son ami cryptologue qui lui explique qu'il a finit par comprendre plusieurs petites choses. Les notes du journal sont en fait datées, par un code très simple qu'il a fini par percer. Les notes en elle-même restent par contre indéchiffrable, sans la clé adéquate. Abby lui en suggère quelques unes, sans succès. Il lui dit également que les dernières notes sont de plus en plus brèves et de moins en moins bien écrites.

Le lendemain matin, 9 mai 1933, ils partent pour la ville de Colwyn Bay, d'où ils comptent prendre un bateau et aller sur l'île de CemLuh.
Suivant toujours l'ordre inamovible de leur priorité, ils trouvent un hôtel à Colwyn Bay, à leur arrivée, pour le moins tardive - les voyages routiers étant ce qu'ils sont. Ils y apprennent peu de chose sur l'île, si ce n'est qu'elle attire parfois quelques touristes qui viennent voir des pierres levées. Mais à part ça, il s'agit d'un village de pêcheur sans intérêt, un peu arriéré, selon le gérant de l'hôtel. Il leur apprend également qu'un bateau fait la navette, une fois par semaine. Coup de chance il passera le lendemain matin !

Et effectivement, le lendemain, ils embarquent et discutent un peu avec Yann, le capitaine.
Avec un sens de la discrétion digne de Max la Menace, ils lui expliquent qu'ils viennent sur l'île pour rendre visite à leur ami Randall. Yann se voit au regret de leur dire qu'il est actuellement en voyage et qu'il n'est pas encore rentré.
Il les envoie à l'auberge du couple Waterbury pour se loger durant leur séjours et leur souhaite bien des choses... puis il se dépêche de partir. Dan le suit discrètement, sous les regards étonnés de tout le village à l'exception de Yann qui file jusqu'à une très belle maison, qui qu'il avait lui même désignée comme étant celle de Stubart et de son père. En passant, Carter croise Miss Grayson et sa nièce Samantha... bien charmante pour un petit village comme celui-ci.

Les autres, fidèles à la règle d'or du groupe « trouver une chambre d'hôtel avant toute chose » prennent leurs aises à l'auberge... du moins essayent-ils... car ils se voient contraints de cohabiter, l'établissement n'ayant que 3 chambres à leur offrir.
Ainsi, Frida en profite pour faire la connaissance de Karl, 16 ans, l'un des fils de l'aubergiste, qui se révèle être très accueillant et prévenant envers elle... Ils discutent longuement dans sa chambre.
Aby, Victor, et Howe vont voir Stubart directement, demandant à voir le père, à défaut du fils. Mais celui-ci est très occupé et les invite plutôt à revenir pour le dîner, pour faire connaissance. Ils acceptent... pauvres fous qu'ils sont.

N'ayant d'autres choses à faire, ils partent explorer l'île, à l'exception de Frida qui s'occupe de son jeune protégé. Dan prend un guide, le frère de Karl, pour trouver les pierres levées... Spiegel fait le tour de l'ile en longeant les rochers, il manque d'ailleurs de glisser et de se rompre le cou... et les autres parcours la petite île au hasard.
Ils se retrouvent tous autour des pierres, et les inspectent rudement, cherchant des traces de pas, des marques sur les pierres... tout ça sous le regard étonné du jeune Waterbury, qu'ils finissent par renvoyer à ses occupations.
Ils croient déceler des traces de pas faisant le tour des pierres, mais il ne s'agit que d'une mauvaise interprétation de leur propres traces. Spigel est persuadé que les inscriptions sur les rochers n'ont aucun sens, ce qui le trouble particulièrement et le convainc d'autant plus qu'il doit s'agir là de signes cabalistiques des plus étranges !
Au loin, quelques villageois les observent...
Dan, de son côté, finit par retourner au village, pour faire un brin de causette avec la charmante nièce de miss Grayson : Samantha. Samantha semble timide, et célibataire, mais sa tante s'arrange pour qu'elle passe du temps avec Dan. Une fois seuls, sous prétexte de prendre un thé, elle lui fait des avances sans ambiguïté, mais Dan les repousse poliment, prétextant une certaine pudeur et remettant l'affaire à un jour prochain.

L'après-midi se passent et il est bientôt l'heure de répondre à l'invitation de Stubart père.

La soixantaine, encore alerte, il les accueille dans sa demeure confortablement meublé, mais d'un style démodé. Il leur apprend d'un ton grave la mort de Randall. Le jeune homme serait mort dans d'étranges circonstances la semaine dernière à Londres. Il ne l'apprend que maintenant car le télégramme envoyé par Scotland Yard était arrivé au bureau de poste de Colwyn Bay, mais personne n'avait jugé bon là-bas de faire le déplacement spécialement pour les en informer... Les investigateurs, fins stratèges, jouent la stupeur et feignent l'abattement... sans grande conviction.

Bref, c'est une bien triste nouvelle, pensez donc... c'était son seul fils. Mais Stubart a dû en voir d'autres durant sa longue vie et il tente malgré tout de faire bonne figure pour ses invités. Il leur explqiue qu'il est un peu surpris de rencontrer des nouveaux amis de son fils car il était d'un naturel renfermé. Il discute avec eux, les invitant à se remémorer de bons souvenirs qu'ils avaient eu avec son fils. Il était parti parcourir l'Europe afin de visiter des sites historiques.
Nos amis, bien que très étonnés de voir que le vieil homme gère trop aisément son deuil, inventent donc une fausse rencontre qu'ils auraient faite, au Caire. Ensemble, ils parlent également de leurs centres d'intérêts communs et échangent sur l'histoire et l'antiquité.
Puis, vers la fin du dîner, Randall va chercher sa meilleur bouteille de cognac pour porter un toast en l'honneur de son regretté fils.
Ils lèvent donc leur verre et boivent... pour s'écrouler de sommeil presque instantanément.. à l'exception d'Abby qui a senti le coup venir et n'a pas osé boire... Elle tente de s'enfuir, mais Stubart a vite raison d'elle, aidé par son domestique. Ils la forcent donc à boire...

Au bout de ce qui semble ne durer qu'un bref instant, ils se commencent à se réveiller... allongés dans l'herbe... une brise légère leur glisse sur la peau, et les rayons chaleureux du soleil les réchauffent doucement. Le ciel est rougeâtre... parsemé ça et là de nuage verts... l'herbe est teintée de bleu... mais tout va bien ils ont leur vêtement et leurs armes...

Petit bonus que j'ai oublié de vous dire...

Confortablement allongés dans l'herbe grasse, un peu troublés par ces couleurs inattendues... un terrible bruit sourd vous tire de votre rêverie... suivi d'un autre... le sol semble presque trembler... Boum... boum... Boummm... cela se rapproche...
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David81
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Re: Saison 2 - Episode 2 : L'homme qui revenait de loin...

08 févr. 2011, 15:30

Comme quoi quand on dit que je suis parano ... je suis loin de l'être au final :grin:

Vivemment qu'on voie ce qui va nous arriver sur le coin de la figure tiens ... un Chtonien ? Ou pire ? :grin:
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Mickey
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Re: Saison 2 - Episode 2 : L'homme qui revenait de loin...

08 févr. 2011, 17:18

David81 a écrit :Vivemment qu'on voie ce qui va nous arriver sur le coin de la figure tiens ... un Chtonien ? Ou pire ? :grin:
Honnêtement, mon perso n'est pas vraiment pressé de savoir (mais le joueur, lui, oui ;)).

Sinon, encore un CR très agréable à lire et qui semble indiqué que nous avons joué avec sérieux et réussite... ce qui n'était pas vraiment mon ressenti lors de la partie :)
un vrai talent d'enjoliveur, Bébert!

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