Résumé de la campagnounette en cours

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Saryekad
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Re: Résumé de la campagnounette en cours

10 févr. 2014, 19:23

[pour la correction:
Mickey et Eddy (et non Marcel) avons poursuivi le mec aux baies.
Et les soldats ne sont pas montés sur la muraille, c'est nous qui les avons rejoins en bas.]
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Harley Quinn
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Re: Résumé de la campagnounette en cours

10 févr. 2014, 20:07

Je vais corriger pour les noms. Mais il me semble bien qu'ils sont montés jusqu'à nous car mon personnage a refusé de descendre, trop effrayé... à faire confirmer. :) Merci pour les précisions.
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Re: Résumé de la campagnounette en cours

11 févr. 2014, 16:46

Oui il m'avait semblé aussi quelques prises de pattes dans le tapis au niveau des noms. Mais super résumés :) Marcel, lui, affute ses couteaux...
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Re: Résumé de la campagnounette en cours

25 mars 2014, 21:36

*Alors que les adaptés grenouilles attaquent le petit bâtiment dans lequel nous avons tenté de nous cacher, croyant qu’il serait possible de le défendre, Mickey tente de remettre en place ses idées*

On était fait car ils nous avaient vu. On ne pouvait que se rendre même si Alice…
Armés jusqu’aux dents ils se donnent des noms d’oiseaux alors qu’ils en ont peur et pourtant ils se comportent tous comme s’ils n’avaient peur de rien… pourquoi ? parce qu’ils ont des armes ? effectivement les 3 véhicules qu’on a pu apercevoir semblaient prêt pour une guerre mais où trouvent-ils l’essence, Théo disait qu’il fallait plus compter là-dessus…
C’est peut-être leurs armes à produits, les mainsecticides ou je sais plus quoi ?!

Bon.
On les a suivi et ils nous ont finalement pas mal traité.
Certains n’ont pas lâché des yeux Alice…
Mais ils sont dangereux.
C’était quoi toutes ces personnes en guenilles, par terre, le long du couloir de leurs chefs !?
Ils ne sont pas nets, on ne peut pas leur faire confiance.

Faut que je me concentre !
Ouai, voilà, se concentrer !
Aller… aller… raaaah, on était si bien à côté du puits avant que ces adaptés nous enlève Emilie !
Et Alice ! J’ai risqué ma vie et celle des autres pour défoncer la serrure avant de partir. Ce pauvre Brown, qui est un cadavre maintenant, j’avais vu dans ses yeux qu’il était sincèrement gentil. Il ne m’a pas dénoncé !



Merci Brown, repose en paix.

Ah !
Les adaptés ! Merde ! Ca tire un truc en bas aussi, dans l’escalier, j’espère que Théo va gérer car je sais même pas quand il va falloir balancer tout le verre ramasser. En plus je sais même pas me servir de ce gros fusil...
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Re: Résumé de la campagnounette en cours

01 avr. 2014, 15:00

Petit résumé depuis le début, sauce Marcel :)

C'est la mouise totale. A chaque fois qu'on croit trouver un coin un peu mieux, il faut que des tarés nous délogent, nous capturent ou plus simplement veulent nous tuer. Je commence sérieusement à me demander si pour survivre dans ce monde dégénéré, il ne faut pas se laisser bouffer la cervelle par la vermine et vivre comme des bêtes. Ce simplet de Mickey serait capable de qualifier ça de bonne idée en plus ! Quant aux vieux Ben, s'il a indéniablement des connaissances, je le soupçonne d'être à deux doigts du gâtisme et d'avoir des ratés dans ses neurones. Quand je pense qu'il a réussi à taper une jeunette... ahh que j'aimerais être dans des draps et sentir la chaleur d'une femme ! Jamais connu les deux à la fois... Et tout de suite, la seule chaleur que je ressens, c'est celle de ce Famas que les gars de la division Vautour nous ont collé entre les mains d'office. PUTAIN ! Un homme-grenouille !! J'aligne, je tire, je fais mouche. Merde ! il marche encore ! Je ne sais pas trop si je préfère ce fusil d'assaut ou mon bon vieux couteau à viande. Au contact, le zozio ne marcherait plus, 100% garanti Marcel. Mais il faut tout de même avouer qu'à distance, le fusil est plus efficace... mais vraiment au contact... J'esquisse un sourire à cette pensée. Évidemment, le "soldat" qui me fait face se demande ce qui me fait sourire. Qu'il est crispé nom de Dieu ! Et ça se prétend soldat. On n'a pas le cul sorti des ronces...

Tout commençait plutôt bien. Un joli camp bien protégé par des carcasses de véhicules avec de gros sacs de sel gentiment oubliés là. Bon oubliés, pas vraiment, vus les cadavres d'insectes qu'on a trouvés. Les mecs qui étaient là avant nous ont dégusté un sale quart d'heure. Certes, la cambrousse autour était cramée, que des cendres, mais on avait des vivres, un moulin à retaper, du sel, des armes, etc. Une jolie petite communauté, on pouvait vraiment espérer prospérer. Du coup, on est allé chercher dans les environs si on pouvait trouver un véhicule. Au sud, on a mis la main sur un moteur vapeur en bon état. C'était marrant, ça me faisait penser aux petits trains de mon enfance où je jouais avec des locomotives vapeur. Vieille techno, mais basta c'est un moteur. Et Théo était tout à son affaire. Là-dessus nous est tombé un méga orage. On est allé se réfugier dans le nid de l'ermite qu'on avait croisé la veille. Un vieillard qui survit tout seul ici, c'est quand même bon signe sur la tranquillité de la région. Sauf que son nid a pris la foudre. Le début des emmerdes. On avait écouté le vieux Ben pour venir ici et c'est lui qui a pris la poudre d'escampette le premier. Je le retiens le vieux sur ce coup-là. En plus, dans la tourmente, certains ont certifié avoir entendu des coups de feu venant du camp. Au début, je me disais qu'ils avaient confondu avec le tonnerre, va entendre quelque chose avec ce qui nous est tombé dessus ! Mais malheureusement, ils avaient raison.

Alors, j'ai pensé aux esclavagistes dont l'ermite nous avait parlé, à une communauté de pillards au sud-ouest, et on avait vu lézards aussi. D'ailleurs, on en ramène qu'on a zigouillé : ça nous fera de la bonne barbac. Si ces saletés étaient pas aussi dangereuses, on irait les chasser dans les collines, on aurait de la viande à profusion. Ou alors avec de bons pièges. Ouais de bons pièges... PUTAIN ! TAKATAKATAK !! merde raté ! *chtongggg* Encore une flèche plantée dans les planches. Heureusement que les soldats ont barricadés les fenêtres. Elles visent juste les grenouilles, bordel !

Ouais donc, le camp s'est fait attaquer de nuit. Pas glop. On a pu ramener le moteur, ça c'était top. Mais on avait des blessés. Tout gâteux qu'il est, le vieux Ben s'y connaît en remèdes, j'ai confiance en lui pour ça. Par contre, l'attaque a bien foutu la zone dans l'organisation du camp parce que ces enfoirés ont enlevés deux enfants. Évidemment, un groupe était immédiatement allé les chercher, mais il était revenu bredouille. Alice ne tenait pas en place, complètement hystérique la gamine. Mickey voulait l'aider à chercher sa sœur Lucie. Il a le béguin pour elle, ça crève les yeux, mais il avait pas tort de vouloir l'aider : sans enfants, l'avenir de la communauté était mal barré. Les enfants, c'est l'avenir. Alors je me suis proposé aussi pour aller chercher les mômes. Un, Alice crierait moins, deux, si les adaptés grenouille les avaient enlevé, c'était pas pour la bouffe. Ils étaient donc vivants, mais chez eux. J'espérais seulement qu'ils ne sont que quelques uns, et pas des centaines comme maintenant !

On est donc parti avec Alice, Eddy et Mickey pendant que Ben et Théo restaient au camp. Direction le nord, vers des marécages où les traces ont été perdues. Je comptais sur Eddy pour s'y retrouver. Encore un pari perdu. Le marécage est bizarre, une sorte de matière noire gluante et légèrement irritante. Et surtout, il s'étend pratiquement à perte de vue. Ça puait. Je voyais pas comment récupérer les gamins dans cette cagasse avec des adaptés qui se plaisent là dedans. Par contre, à l'est, je voyais de grandes structures verticales... des cheminées ? Oh putain OUI !! Une usine !! Alors ça, si c'était pas un énorme coup de bol ! Alors, on a mis le cap à l'est. De toute façon, personne ne voulait traverser la fange et une chemin à sec nous conduisait vers l'usine. Énorme infrastructure avec remparts et tout le toutim. La vache, c'était grand. A l'arrivée, des larves de je-sais-pas-quoi-avec-trop-de-pattes-mais-le-vieux-Ben-va-nous-dire-ce-que-c'est-avec-un-regard-émerveillé nous ont attaqué. Très vives, mais pas si dangereuses finalement. Mickey n'a rien et Eddy s'est encore blessé mais en tombant. On a pu entrer dans l'usine par une brèche.

Le complexe est réellement immense. Alice commençait à devenir plus calme. Dans sa tête, je suis sûre qu'elle pensait sa sœur perdue. Moi, je reste convaincu que les adaptés veulent des femmes. A moins qu'ils n'aient des mœurs bizarres, genre sacrifice. Le gros hic, c'est qu'avant de pénétrer plus avant, le piaf de Mickey a repéré quelque chose au loin. Eddy a regardé avec ses jumelles et nous a dit que ce serait le vieux Ben ! Mais merde, pourquoi il serait là le vieux ?? Ça sentait la grosse merdouille au camp, j'aimais pas ça du tout. On est allé le chercher. Et Théo est arrivé aussi. Et ces saloperies de larves qui remettent ça ! Grah que je hais ce monde grouillant et pullulant ! Quand on va les asperger de produit, elles feront moins les malignes ! Bref, comme il commençait à peler, on a dégoté une masure où passer la nuit et être au sec. La mélasse qu'on trouve dehors doit venir des ruines de l'usine, il y en a plein à l'intérieur de l'enceinte aussi.

Rhaaaaa, mais il a pas fini de gueuler l'autre !! Je devrais peut-être lui trancher la gorge comme à Bronn. Pauvre garçon n'empêche. Simplet, mal formé et au mauvais endroit au mauvais moment. Un peu comme nous quoi. Ouais mais bon, si je le zigouille aussi, je ne donne pas cher de ma peau. Quoique ça pourrait peut-être nous sauver la vie de montrer aux grenouilles qu'on n'aime pas les militaires. Mais ça fait chier. Un groupe aussi bien organisé - en théorie du moins - c'est rare et une putain de chance de revenir à la civilisation.

Le vieux Ben et Théo nous ont appris que notre camp était foutu. Une grosse attaque de pillards aidés de lézards ou manipulant les lézards, ils ne savent pas trop. Impossible de savoir ce qu'est devenu la communauté. Sûrement plusieurs sont morts. Tous peut-être. avec le recul, je me dis maintenant que ce camp bien visible au milieu de tout était peut-être bien le pire coin où on pouvait décider de s'établir. Attaqués par les adaptés grenouille, par des pillards... Bref, une fois à l'intérieur de l'usine, Théo et Eddy sont tombés sur un vieux bougre qui était visiblement un survivant de la communauté dont on avait pris le camp. Apparemment, une armée a établi son camp dans les ruines de l'usine. Tiens tiens, intéressant ça. Pas faire les cons, vu que le premier glandu du coin est dangereux ou taré, ils ne doivent pas valoir mieux. Mais, des soldats, ça veut aussi dire des armes, une logistique, une protection, des vivres...

Le lendemain, on a décidé de faire le tour par le sud et l'est pour éviter de tomber sur les soldats. Tant et si bien que finalement ce sont eux qui sont tombés sur nous. Ils nous ont aisément repérés : tu parles, on marchait sur la muraille. Visibles à des centaines de mètres à la ronde... Mais bon, personne n'avait envie de marcher près du marécage et ses larves. Évidemment, on s'est rendu. Qu'aurait-on pu faire d'autre ? Eux, entraînés, avec des fusils d'assaut, et nous, survivants, tirant le diable par la queue, avec des masses et des couteaux. On aurait dit David et Goliath, ou bien les cowboys et les indiens. Mais la victoire du plus faible sur le plus fort, ça ne marche que dans les livres. Alors on est descendu, on a dû abandonner toutes nos armes... s'ils abiment mon couteau, ça fera du vilain ! Alice tente de planquer une lame dans son dos. Elle s'attend à se faire violer. Malheureusement, je ne peux pas lui donner tort. Les kakis font pas dans la dentelle avec la chair fraiche et ils doivent être sacrément en manque en plus. Autrefois... ah autrefois... maman et papa vous me manquez... Leur chef se présente : lieutenant Mélas. Oh merde, ils ont un brassard rouge ! J'ai comme un mauvais pressentiment. Le vieil ermite nous avait parlé d'esclavagistes bien équipés. J'ai bien l'impression qu'ils viennent de nous capturer. Si c'est vrai, y a pas 50 solutions : faut être utile. Réfléchissons. Bof finalement, je me fais pas trop de soucis pour notre petit groupe : une femme, une bricoleur, un boucher costaud, une mine de connaissances, un éclaireur... Reste Mickey et ses champignons dégueulasses. Ça va pas leur plaire. Sur le chemin de la base, il leur fait peur avec son piaf. Hahaha, les gros caïds n'ont rien dans le ventre ! Il ne leur sera peut-être pas utile à eux, mais si nous on veut se barrer, il sera super utile à nous !!

Je me sens à la croisée des chemins. Après tout, ce ne serait pas la première fois que je changerais de communauté, mais abandonner des compagnons de route est toujours difficile. On arrive dans le camp. En venant, on a vu encore des larves qui trainent. Je suis surpris que les soldats n'aient pas fait le ménage, ça me paraît pas très sécurisé tout ça... Mouais, il y a des soldats en tenue et bien armés, mais il y a aussi des crasseux. Le lieutenant part devant voir ses chefs. Du coup, j'engage la conversation et j'essaie de faire parler un jeunot. Héhé, ça marche, le minot commence à ouvrir son clapet, on va apprendre un peu ce qui nous attend. Bon ben sans grande surprise, esclavage possible, bouffe exclue (MERDE !! ils sont cannibales ! putain de tuile), peut-être incorporation si on est utile. Bon. J'hésite grave quand même, pas envie de bouffer de l'humain. Il raconte un peu la structure de la division. Ça va, ils sont bien structurés, ça me plaît. Il s'appelle Bronn. Brave petit gars ce Bronn. Le vieux Ben commence à fureter partout sur le sol comme il fait quand il est sur une piste. Parfois, on dirait vraiment un vieux clébard en train de chercher le meilleur coin pour lever sa patte et pisser. N'empêche qu'il est effectivement sur un truc : en versant de l'eau salé sur la mélasse (dans laquelle on patauge depuis que les kakis nous ont chopés), celle-ci se rétracte et semble flétrir. Il est trop fort. Avec le sel qu'on a, on pourrait même nettoyer cette usine et peut-être même la faire repartir. C'est cool. On a perdu une communauté et des compagnons, mais on dirait bien qu'on a trouvé quelque chose de beaucoup mieux.

Le lieutenant ressort et nous annonce qu'on va être emprisonnés. Je ne me rappelle même plus du prétexte... Mais bon sang, il regarde avant de tirer cet abruti ? Il vient encore de gâcher deux salves !! Tiens regarde, on fait comme ca : un coup d'oeil rapide, on repère, on revient, on ressort, une seconde plus tard, on aligne, on tire, on touche et on se replanque. Pas compliqué quoi ! Bref, on s'est retrouvés sans rien dans un cabanon verrouillé et déjà occupé par une adaptée grenouille. Jusque là, notre situation était pas rose, mais on pouvait espérer quelque chose de correct pour l'avenir proche.

Le problème, c'est que tout est parti en sucette. Un vent de panique a soufflé dans le camp des militaires. Ils sont venus nous chercher, nous ont rendu nos affaires, nous ont filé des fusils d'assaut avec trois explications bancales pour s'en servir, et tout ça pour repousser une attaque de plusieurs centaines d'hommes grenouilles... Si même eux paniquent, je donne pas cher de notre peau. On se trouve dans une patrouille avec un Adjudant, Bronn et un autre gars. Alice reste enfermée... j'aime pas ca... Mickey essaie de la libérer, et ça manque de finir vilain pour de bon. Impulsif ce garçon, grande âme mais trop impulsif. Il a de la chance que ce soit ce gentil Bronn qui l'ait vu. Je rassure Alice de l'extérieur. C'est un gros mensonge, mais c'est mieux que de l'entendre crier ou pleurer. Mickey retenterait une bêtise.

Bref, on part assurer la sécurité du secteur sud-est apparemment. Et potentiellement, on peut tomber sur des dizaines d’adversaires voire des centaines. Il devient tentant de prendre la poudre d'escampette. Je le lis clairement dans les yeux de Mickey. Mouais, les autres sont bien armés, entraînés, et pour le moment, même si on a des Famas, on n'a pas les cartouches. Tout le monde est très nerveux. En progressant, on passe devant des installations protégées par du sel. Tiens tiens, ils savaient pour l'action du sel sur la mélasse... Alors qu'Eddy part en éclaireur devant avec Mickey, une larve nous tombe dessus et attaque Bronn. Merde ! Je liquide rapidement la bestiole. Bronn hurle de douleur et l'adjudant nous gueule de le faire taire. Il me fait marrer tiens celui-là avec sa discrétion. Si on est pas repéré à des centaines de mètres maitenant ! Ils avaient qu'à nettoyer le secteur les kakis ! Le vieux Ben regarde sa blessure : deux mandibules bien plantés dans la cage thoracique. C'est très mauvais. "Je ne sais pas quoi faire, vraiment, je vois pas ce que je peux faire..." Le désespoir de Ben me fait mal au coeur, mais il n'y a qu'une seule solution. Ce brave Bronn, si gentil si jeune, pas fait pour ce monde. Un coup de couteau rapide lui tranche la gorge. Meurs en paix Bronn, je suis désolé.

"CHEF CHEF PUTAIN KESSEKE TU FOUS PUTAIN CHEF CHEF CHEF IL A TUE BRONN !" Allez ca y est l'autre fou de la gâchette mais qui sait pas s'en servir a rien compris. J'essaie de lui faire comprendre mais il continue de gueuler. J'aurais pas cru pouvoir dire ça un jour, mais c'est une vermine qui m'a sauvé : une larve a attaqué ce crétin à la nuque et il est parti en courant et en criant dans les ruines de l'usine. C'est maintenant l’adjudant qui perd pied... Oh bon sang, si on veut pas tous crever ici, il est temps de le reprendre en main et vite, on a besoin de monde pour vivre !! Je parviens à lui faire reprendre le sens des réalités. La radio ne répond plus, on a deux hommes en moins, c'est maintenant lui qui est seul parmi nous, mais nous sommes tous seuls dans les ruines. Il nous faut plus de monde. On se replie vers une serre qu'on a croisé en venant et où l'élite - d'après eux - tâche de sauver les meubles.

Et c'est dedans qu'on tient l'assaut désormais. Nous sommes en position retranchée, en état de siège. Les grenouilles nous ont repéré, bien sûr et ils sont performants. Apparemment, on se fait attaquer car les kakis braillards ont massacré du monde chez les adaptés. Évidemment, le haut commandement s'est barré dès le début des hostilités. Peut-être n'avons nous pas trop à craindre d'eux si on se fait capturer. Mais en attendant, ils ne savent pas qui nous sommes, ils sont nombreux dehors et ne font pas dans la dentelle. S'ils veulent ma peau, ils ne l'auront pas facilement ! Foi de Marcel !

EDIT : finalement très long résumé lol Ca compensera mon absence de ce vendredi :p
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Re: Résumé de la campagnounette en cours

01 avr. 2014, 23:16

Gégé euh, pardon Marcel !
Tu gères !

C'est excellent et ça fait un bon résumé de la campagne, merci :p
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Re: Résumé de la campagnounette en cours

02 avr. 2014, 12:39

Merci pour ces résumés ! Je crois que c'est ce qu'on appelle être dans la merde, effectivement ! :)
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Re: Résumé de la campagnounette en cours

03 avr. 2014, 09:57

"les pieds dans l'sel !"
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Re: Résumé de la campagnounette en cours

29 avr. 2014, 11:39

Mickey vient de grimper pour revenir sur le toit après une course effrénée

*Se posant un peu et buvant un peu d’eau il pense*

~Les hommes-grenouilles sont partis mais les soldats d’ici aussi.
Ouai, ils voulaient rejoindre leurs chefs j’sais pas quoi, sûrement les véhicules pour partir loin de ce cimetière, et ces idiots ont carrément pété la barricade d’la fenêtre pour tomber sur le premier toit et descendre plus facilement ensuite… ouai… en fait… c’était malin.
Bon.
En voulant savoir où c’en était des ennemis j’suis monté sur l’toit et j’ai croisé Yupi-yupi, mon fidèle ami… ça fait du bien, lui, vraiment, il ne m’abandonnerait jamais !
Il a pu retrouver Alice, c’était tellement IMPOSSIBLE !
J’savais que j’avais pas risqué la vie du groupe pour rien en massacrant la serrure de cette porte ! Les autres vont enfin comprendre que quand j’agis c’est pour l’bien d’la famille. Le vieux Ben l’reconnaît j’crois car il m’fait de plus en plus confiance.
Ou alors… c’est qu’c’est moi qui porte ses affaires… non, j’peux pas l’croire, il m’aime quand même un peu et puis les plantes que j’viens d’lui ramèneront l’air d’être bonnes !~

*Mickey regarde les autres en train de discuter et de flipper mais ne reconnaît presque pas Théo, qui s’approche, du sang partout et un bout de jambes humaines dans la main. Il prend de l’élan et la jette au loin pour éloigner les larves*

~Qu’est-ce que…
Je les quitte 5 minutes pour aller vérifier s’il y a de l’eau dans la serre, j’ramène des plantes, des vraies, qu’on pourra cultiver, et eux… ils découpent des gens ?!
Ma technique d’appâts mise au point la veille marche mais faut pas aller si loin !
Ils deviennent fous, on l’devient tous, faut qu’on parte faire une cabanne dans les bois, à l’Est, et qu’on cultive ; j’vois pas mieux !~

*Il se relève et s’approche du vieux Ben et d’Alice*

Ca va vous ?
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Ben
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Re: Résumé de la campagnounette en cours

01 mai 2014, 20:05

Journal du Vieux Ben, date inconnue

Un peu de répit sur le toit de la bâtisse avant de reprendre la route. Dieu sait si nous en avons tous bien besoin.
Nos corps mais surtout nos esprits sont épuisés. Il y a eu tellement à faire, tellement d’actions aux conséquences terribles à entreprendre, et trop, beaucoup trop de combats et de morts.
Je sais ce qui nous arrive, et je peux même donner un nom à cette affliction : syndrome de stress post-traumatique. Tout le monde présente les symptômes. Y compris moi.

Je me revois tenter d’étourdir un malheureux en pressant contre son visage un chiffon imbibé d’alcool douteux. Je me revois, impuissant face à la souffrance de ce soldat, incapable de faire ce qui devait être fait : lui apporter une mort rapide, avec un minimum de souffrance. Et j’ai honte.

Alice, assise à mes côtés, présente ce regard qui porte loin, ce regard que portent les soldats allés au front et les victimes de guerre. Je ne peux qu’imaginer les épreuves qu’elle a dû traverser pendant qu’elle était séparée de nous. Peut-être qu’elle me dira ce qu’elle a vécu. Peut-être qu’elle préfèrera se taire et tenter d’oublier.

Elle revint dans notre groupe après ce que je ne peux que qualifier de miracle. C’est l’oiseau de Mickey qui la retrouva et la guida jusqu’à nous alors qu’elle errait au milieu des installations.

Sacré Mickey.

Un gamin plein de vie et d’intelligence. Un débrouillard à l’esprit vif. Quel gâchis de livrer un tel potentiel aux affres d’une époque telle que la nôtre.

Son caracara est un animal bien dressé. Incroyablement bien même. Le petit gars me fait toujours sourire quand je le vois donner ses ordres complexes à l’animal, et ce sourire se transforme toujours en bouche bée quand l’animal obéit à la lettre. Je crois ne jamais pouvoir m’y habituer.

C’est aussi lui qui mit au point la méthode pour tenir éloignées les larves nous assiégeant. Un appât odorant au bout d’une corde, balancée le long des murs à partir du toit.

D’autres appâts furent utilisés par la suite. Des appâts humains.

Ce n’est pas la perte de sa sœur, ni l’enfermement dans une cellule, ni les affrontements qui ont fait céder les barrières mentales d’Alice, mais la vision de Théo, couvert des pieds à la tête de sang, s’acharnant sur un cadavre pour en débiter les membres et les jeter en pâture aux larves. C’est là que quelque chose s’est brisé en elle. Quelque chose de beau et d’un peu déplacé pour notre époque : l’amour simple et grandissant d’une jeune fille pour un jeune homme.

Théo, lui, ne paraît plus s’intéresser qu’à ce qui peut l’amener à vivre un jour de plus. Ses émotions ont été mises de côté semble-t-il, enfouies dans son cerveau à l’abri d’un monde extérieur trop violent et brutal.
Et nous allons le tolérer parmi nous, ainsi. Car nous avons nous aussi besoin de violence et de brutalité. Bien que perturbé, Théo ne fera pas de mal aux membres de notre groupe. Et quand nous aurons à nouveau besoin de quelqu'un pour commettre l’innommable, je sais que nous pourrons compter sur lui.

Toutefois, je dois garder à l’esprit qu’une telle situation ne pourrait durer indéfiniment. Il arrivera un moment ou son comportement l’exclura de la communauté si personne ne réveille son humanité avant.

Marcel, de son côté, semble tenir le coup. Je n’ai pas vraiment eu l’occasion de communiquer avec lui dernièrement. En même temps, difficile de parler alors que nous sommes assiégés et que le silence est souvent nécessaire.
Il accompagna Mickey lors de la fouille de la serre abandonnée, à côté de notre camp de fortune. Alors que nous occupions les larves avec la méthode de l’appât au bout de la corde, ils partirent discrètement à la recherche d’eau et de nourriture.
Ils revinrent avec des plants de patates et des feuilles qui ne me dirent rien. Je les conserve bien précieusement en attendant de pouvoir les étudier dans de bonnes conditions.

Reste Eddy. Difficile pour moi de me prononcer sur l'état émotionnel d'un garçon aussi taciturne. Peu de mots, de rares actions. Il semble préserver ses forces, et ce n'est certainement pas moi qui vais critiquer cette attitude. Qui veut voyager loin ménage sa monture.



J’ai beaucoup réfléchi sur mes capacités et ma fonction au sein du groupe. Il faut que je l’admette une bonne fois pour toutes, je ne suis plus médecin. En tout cas, plus un médecin de l’ancien temps.

J’ai tenté de m’accrocher à mes connaissances et aux pratiques d’avant le cataclysme, cherchant des instruments et des médicaments qui me permettraient de lutter contre nos afflictions quotidiennes. La fouille du laboratoire m’a ouvert les yeux sur ce sujet : je ne pourrai plus trouver par hasard ces petits trésors de technologie qui me semblaient si banals auparavant. Tout a déjà été pillé.

Je dois changer la manière de pratiquer mon art. Je vais me servir de l’aura quasi-mystique qui entoure les vieillards de notre époque, cette aura qui fait que les gens me regardent avec respect, cherchent ma compagnie, m’écoutent quand je parle.
L’effet placebo est une réalité. Il ne tient qu’à moi de jouer avec et de faire croire qu’en présence du Vieux Ben, les blessures sont déjà à moitié guéries.

Bien que mes connaissances soient limitées en la matière, je compte aussi m’appuyer de plus en plus sur l’hypnose. De bons résultats pour un coût inexistant.

Je réalise soudain la carrière qui sera dorénavant la mienne jusqu’à la fin de mes jours, et c’est avec difficulté que je retiens un rire qui ferait certainement fausse note au vu de notre triste situation.
Si on m’avait dit, sur les bancs de la faculté de médecine, que je terminerais ma vie chaman…
Dernière modification par Ben le 02 mai 2014, 00:56, modifié 7 fois.
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Re: Résumé de la campagnounette en cours

01 mai 2014, 23:10

Excellent !
Merci Ben !

P.S: Ce n'est pas Eddy "qui accompagna Mickey lors de la fouille de la serre abandonnée" mais bien Marcel non ?
Je crois qu'Eddy était sur le toit, avec sa fronde, pour couvrir nos arrières (et qu'il a fait retourner sur soit-même une larve d'ailleurs, comme une crêpe ^^).
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Re: Résumé de la campagnounette en cours

01 mai 2014, 23:26

Ce résumé de fou, Ben ! Bravo ! :)
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Re: Résumé de la campagnounette en cours

02 mai 2014, 00:18

Oui, plein de beau résumé ! Idéal pour se remettre dans l'ambiance :D

Sinon effectivement, c'est Marcel qui est descendu dans la serre, j'étais en haut en train de surveiller les larves. J'étais par contre allé dans le "silos" avec le maïs.
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Ben
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Re: Résumé de la campagnounette en cours

02 mai 2014, 00:27

Merci pour vos retours et vos remarques.
J'ai modifié le texte pour rétablir la vérité. J'en ai profité pour corriger quelques fautes et remanier des phrases.
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Cryofluid
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Re: Résumé de la campagnounette en cours

02 mai 2014, 08:32

Génial! Le vieux Ben a repris son crayon!
Avec le point de vue de Mickey juste au-dessus, ça rend bien l’ambiance générale :D

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