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Albator1974
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18 oct. 2020, 14:28

ELROND « ARANEA »
Aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais éprouvé la moindre émotion vis-à-vis des humains. J’ai été élevé par des humains qui ont vite eu fait de me mettre moi et mon frère en dehors du foyer. Mon frère Sinué. Mon frère jumeau. C’est donc à l’âge de jeune adulte, quand nos traits elfiques sont apparus que nous prime la route. Par je ne sais quel heureux hasard, nous avons survécu à la vindicte populaire. Nous avons voyagé de l’Yndarien vers le Mervidun avec une troupe de commerçants itinérants. Puis, depuis Ravénia, nous avons descendu la Doudram vers Yndaros en compagnie d’une troupe de saltimbanques. Mon habilité à l’arc me vient de cette période de ma vie. C’est là aussi que mon frère et moi nous nous sommes séparés. Étant devenu maitre dans l’art du changement de peau, il décida qu’il était temps pour lui de rejoindre la région la plus dangereuse du monde : la forêt de Davokar. Car nous les changelins, nous représentons le miroir des craintes des humains vis-à-vis de cette région. Le fait de ressembler aux elfes nous range parmi les parias du monde humain.
La vie dans les rues d’Yndaros fut des plus rudes pour moi. Mais c’est là au bout de quelques mois que je découvris ma vocation et par la même occasion un moyen de me sortir de la rue et de la mendicité. Ce fut par l’intermédiaire de deux êtres, deux monstres comme moi. Udélia, gobelinoïde de son état et Rageor, son ogre à tout faire. Ils étaient intéressés par mes facultés de changeur de peau et de lecture des ombres. Pendant les quelques mois qui suivirent, ils m’apprirent le métier de chasseur d’humains renégats. Enfin pas seulement des humains, mais j’aime bien ramener un humain, surtout si la prime est élevée. Par la suite ils prirent eux aussi le chemin du Davokar, vers Fort Chardon.
Je suis resté dans la région, car le travail ne manque pas. Je me suis fait un petit nom dans le métier, on me surnomme « Aranéa » dans le milieu, car je trempe mes carreaux dans le venin de ces charmantes bestioles. Ça ne tue pas mes clients, mais la douleur du poison les paralyse pendant quelques minutes, le temps nécessaire pour les ligoter. Je possède un petit flacon de ce poison, cadeau de départ de mes amis Udélia et Rageor. Avec mes premiers appointements, je me suis payé une mule, bien pratique pour ramener les renégats à mes commanditaires. Elle me sert aussi à me faire passer pour quelqu’un de banal, d’inoffensif. Parmi les Ambriens il faut savoir faire profil bas.
Depuis quelque temps la solitude du métier me pèse, et je recherche autre chose. Peut-être, m’allier à un groupe de mercenaires et partir vers le nord, vers la forêt. Sans doute y retrouverais-je mes amis, mon frère, les elfes ou alors la gloire et la richesse ?
Toujours dans le but de découvrir Davokar, je dois escorter des amis d’un certain Vernam jusqu’à Fort Chardon. Il est prêt en échange à me donner des renseignements sur la forêt et ses mystères. Je fais route vers Col-de-prios, la porte d’entrée en Ambria, avec moi 2 recommandations pour faire passer un novice de l’Ordo Magica et un de ses amis.
Je me nomme Elrond « Aranéa » et je suis chasseur de prime en Ambria.
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Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole.
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Mallroy
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Re: Background Personnages

08 nov. 2020, 16:41

Anonymo (Nym)

Je contemple mon reflet sur la surface métallique qui nous tient lieu de miroir. En général j’évite de le regarder, je n’aime pas l’image qu’il me renvoie. Une allure de chien affamé, des cheveux blonds fillasse et ces yeux gris à l’aspect délavé qui mettent souvent les gens mal à l’aise.
Anonymo. C’est le nom que la Vieille m’a donné. Il parait que quand elle m’a trouvé j’étais prostré, en état de choc… rien de très étonnant, juste un autre enfant de la guerre… assez grand pour savoir parler mais totalement mutique et incapable de dire comment je m’appelais.
Au début elle ne voulait pas de moi, je lui faisais perdre son temps et j’étais une bouche de plus à nourrir en ces temps de misère. Et puis elle a fini par s’habituer à ma présence, et moi à la sienne. La première fois que je l’ai appelé « la Vieille », elle a d’abord paru surprise puis elle a éclaté de rire, pour la première fois… et la dernière. Par la suite, nos rapports, faute de devenir chaleureux sont devenus plus… tolérables. J’étais Anonymo, elle était la Vieille, et c’était très bien comme ça. Et même si elle ne débordait pas d’affection à mon égard, je suis convaincu que je lui suis redevable de ma survie.

C’est donc auprès de cette vieille femme solitaire et dont je n’ai jamais su les véritables occupations que j’ai passé les premières années de ma vie, assistant, envieux aux fréquents départs de mes compatriotes pour l’Ambria. On m’avait jugé trop frêle pour faire un guerrier et comme j’étais tout le temps perdu dans mes pensées, maladroit, en perpétuel décalage, on avait préféré me laisser à l’arrière.
Mais il y avait Méhira, la petite voisine. On avait le même âge, et on avait en quelque sorte grandi ensemble. Méhira, le rayon de soleil qui illuminait cet océan de tristesse et de désolation qu’était la vie en Albérétor.
Et puis, elle aussi est partie. Avec sa famille ils ont migré vers le nord, laissant derrière eux un monde sans espoir, et un jeune garçon effondré.
Les semaines qui ont suivi son départ ont été terribles. J’avais de plus en plus d’images qui me revenaient, comme des flashes de ma petite enfance... des visions de chaos et d’horreur. C’est pendant cette période que j’ai commencé à consommer ces racines que la Vieille gardait cachées dans son chevet. Je n’ai jamais réussi à me défaire de cette saleté, mais ces racines ont au moins eu le mérite de faire évoluer ma situation. Un jour que j’avais forcé sur la dose, et que j’avais contrarié la Vieille pour une quelconque raison, la situation a dégénéré et au milieu de mon délire, je me suis laissé emporter jusqu’à ce que se produise un évènement incroyable. Des casseroles posées à proximité sur la table se sont mises à voler et sont aller percuter la vieille en pleine tête, manquant de peu de l’assommer. Elle ne m’a pas adressé la parole pendant une semaine, puis un matin elle m’a chargé dans une charrette qui devait me conduire loin de chez elle.
Je pensais qu’elle me chassait, mais en réalité elle était en train de me sauver la vie pour la deuxième fois.
C’est comme ça que j’ai rencontré celui qui allait devenir mon professeur. Celui que tout le monde appelait Maître et qui m’a enseigné l’essentiel de ce que je sais aujourd’hui.

Les premières années au sein de l’Ordo Magica je les ai passées à m’occuper des basses besognes. Nourrir les bêtes, récurer les latrines, ce genre de choses… Mais le soir venu, Maître Déméon qui, bien que d’un abord austère était un homme bon, me permettait d’accéder à la bibliothèque.
Pour la première fois de ma courte vie je me sentais à ma place. Tous ces ouvrages que je dévorais inlassablement me laissaient entrevoir la vie qui pourrait être la mienne. Une vie à la recherche de la connaissance. Tout prenait sens enfin, et au milieu du chaos incessant de mon esprit, des formes claires commençaient à apparaitre.
Les années ont passé, et je suis devenu un novice de l’Ordre à part entière. Mes journées étaient désormais consacrées à l’étude des mystères de notre pays en ruine, mais aussi des terres voisines, en particulier les territoires énigmatiques et fascinants au nord de l’Ambria.
J’étais entouré d’autres jeunes gens avec qui je me découvrais des points communs. Je n’étais plus le seul de mon espèce, je n’étais plus le petit garçon sans nom véritable perdu au milieu du néant. Je n’étais plus Anonymo, j’étais devenu Nym, un futur Mage de l’Ordo Magica.
Quand j’ai appris que la vieille était morte, j’ai éprouvé plus de tristesse que je n’aurais cru.
Puis c’est Maître Déméon qui nous a quitté. Il m’a convoqué à son chevet peu de temps avant sa mort. Bien que très affaibli Il m’a parlé pendant un moment et m’a annoncé que l’heure était venue pour moi de partir pour l’Ambria, et que je devais aller rejoindre Maître Vernam qui était déjà sur place.

Ces derniers jours je suis agité de sentiments contradictoires.
Aujourd’hui je suis allé au village pour finaliser mes préparatifs de départ et j’ai croisé cet élève qui a quitté l’Ordre il y a quelques temps, pour des raisons mystérieuses. Nous avons parlé de Maître Déméon, et apparemment notre ancien professeur lui aurait envoyé une lettre il y a peu. Il semblerait que nous allons faire la route ensemble… Je me méfie un peu de lui, mais je dois avouer que j’envie sa liberté. Je crois que, pour ma part, sans le cadre de l’école je serais devenu complètement fou.

Mon paquetage est prêt et je regarde mon reflet pour la dernière fois dans le miroir de la salle principale de l’Ordre. Je suis infiniment triste de la mort des dernières personnes qui comptaient pour moi, et je mesure l’immensité vertigineuse du monde que je m’apprête à découvrir. C’est à la fois terrifiant et très enthousiasmant. Dans ma poche, ma main serre les racines, ma respiration s’apaise doucement et je lève les yeux vers mon reflet pour le défier. Et pour la première fois mon reflet me sourit.

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Mallroy
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Re: Background Personnages

02 avr. 2021, 18:24

Zéphir

"quan vien le soir
je pren une chaise pour m'assoir
je lève les yeu, je regarde le ciel
les nuage on la couleur du miel
ça fait passé le temp
et comme sa je suis conten"

je sui poéte.
gladiateur de carrière en faite, mais c'est un metié que j'ai pa choisice que j'aime s'est écrire de la poési et chanté

j'ai une facnination pour les misstère de la fôrêt de Davokar, parce que j'aime les fleurs et les arbres, et une fois j'ai vu des elfes, ce son des être remarquable mais qui font peur un peu quand même

un jour j'aimerai boucou rencontré des trolls, ils chanten bien eux aussi on dis

on m'a trouvé un jour à côté de la foret, il parait que c'est comme ça pour tous les ogres
dans le village où j'ai été receuilli les jens y zétait quand même plus tôt jentis avec moi
j'aimé bien zeralda la sorssière, elle aussi je croi elle m'aimé bien
mais un jour j'ai un peu fait des problèmes

y faut que je dise que j'aime chanté des foi dans les tavairne et les auberjes
une foi, apré que j'ai u chanté dans une auberje les gens avait l'aire content, alor je me sui dis vas-y Zéphir chante leur le poème que ta écris...
 et y a des jen qu'y ont commencer à rigolé, et y zont aussi commencer à dire des chose sale et pa jentille sur moi et sur ma mère, et même si j'ai pa de mère tou ça ça ma mit en colére et a la fin y a u des mors, avec des morçau partou

c'est apré sa quon m'a arreté et qu'on ma mis dans une cage sur une charette qui m'a amené à Fort Chardon
depuis jabite à Fort Chardon 
j'ai dût faire le gladiateur après pendant un peu lontem quan même pour payé ma dète à la sossiété come on dis
j'été pas trop mauvai mais pas assé bon non plus j'aimait pas trot ça en faitej'aime pas trot faire du mal à mes copins et les autre gladiateur s'était mes copins
c'est juste que des fois je me mais trés en colére et je me controlle plus trop

donc bon j'ai fini pas retrouvé ma liberté quant Elrond a vu le spectacle dans l'arène et il a payé ce qui restait de ma dète et j'ai pu être libre à nouveau et j'ai comencé à travaillé pour lui
il m'a proposé d'être son homme demain, j'ai dit que j'était un ogre aujourd'hui mais oui pourquoi pas avec plaisir

de puis on fait la route avec Elrond, je l'aide, et il m'a présenté ses copins et ils son devenu un peu mes copins aussi je croit


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