Saison 2 - Episode 7
Publié : 28 avr. 2014, 16:46
Journal de bord du Capitaine par interim - Date stellaire indéfinie
Les exigences du FLB étant inacceptables, seule une intervention prompte et ferme des RG semble susceptible de résoudre la crise.
L’équipage procède donc à une triangulation du signal par interpolation tridim des résidus magnéto-ondulatoires sur fréquence sinusoïdale, et parvient à identifier le dernier point démission. Il s’agit d’une station de relais-com archaïque, la SC-06, dont l’origine est antérieure à la disparition de la Terre !
Elle est pourtant toujours en service, et a été utilisée par les terroristes sylvéniennes. En revanche, pour déterminer si elle a servi de point d’émission, ou seulement de relais, il est nécessaire de se rendre sur place. je donne donc l’ordre au 404B de mettre le cap sur la station, et sollicite de l’Amiral des instructions sur la marche à suivre.
La crise étant majeure, et pouvant déboucher sur une implosion de l’AMU, il me recommande de faire preuve de la plus grande prudence, et laisse à mon appréciation le niveau d’information à communiquer aux forces sylvéniennes avec lesquelles je me suis engagé à coopérer.
Conformément à ma promesse, je fais connaître au capitaine Kassburna les coordonnées de la station, afin qu’elle y rejoigne notre vaisseau.
Sur place, nous constatons rapidement que le commando est encore à bord, avec les enfants stellaires. En revanche, la portée de leurs détecteurs nous oblige à croiser très loin de l’orbite géostationnaire de la station, dont nous avons pu nous procurer des plans approximatifs, en 2D. La plupart des membres d’équipage n’a jamais vu ce type de plan dont la lecture est particulièrement compliquée.
Les officiers supérieurs ayant déterminé le vecteur d’abordage le plus sûr, nous procédons à la préparation de deux éléments destinés à faciliter un assaut expéditif : un virus déconnectant les boucliers de la station, ainsi qu’une version dégradée du dispositif d’ »occultation gamma » pour la navette. Pour limiter les risques induits par cet appareil, le Dr Frol’X est chargé de préparer un biosaturateur de cervelet à diffusion intracéphalorachidienne, en injection rapide. Une dose toutes les heures devrait éviter les effets secondaires.
Un commando commandé par le Pr Patt’Fol devra approcher la station sous occultation, rester à proximité pour détecter la position exacte des occupants, et déclencher le virus à l’arrivée du 404B pour permettre une extraction instantanée par téléportation.
Dès la mise en œuvre, des obstacles se présentent : la station, compte tenu de ses détecteurs longue portée, a repéré et identifié le 404B, et pour aggraver le tout, le Capitaine Kassburna, qui semblait se trouver fort près de la zone, sort de distorsion à proximité. Nous parvenons un temps à gagner du temps avec les ravisseurs, afin que la navette puisse se rapprocher. Cela nous permet également de nous assurer que les otages sont encore en vie, et en bonne santé.
Kassburna s’oppose à tout assaut, et attend que le haut commandement de l’AMU cède aux exigences du commando. Entre temps, un incident imprévu se produit : le virus est déclenché prématurément, et la navette sylvénienne qui gravitait autour de la station commence un vol en spirale. Le chef du commando nous intimant l’ordre de quitter le système, et les conditions nous contraignent à obtempérer. Nous reculons donc d’une demi UA, afin d’être encore en mesure d’agir si nécessaire.
Le commando à ce stade semble prêt à agir, et nous ne pouvons pas contacter la navette qui doit normalement être en train de revenir vers le point de rendez-vous. Tout semblant perdu, je me résous à tenter une manœuvre désespérée. Il s’agit d’utiliser le moteur à distorsion pour effectuer un warp-drift, ou micro saut à distorsion avec compensation de l’inertie par dérive parabolique. Cette manœuvre ne peut être tentée que par un pilote chevronné dans un environnement sécurisé mais je fais confiance à Klam pour la mener à bien. Aucune autre approche n’est possible : le commando est aux aguets, et nous ne pourrons pas approcher sans que les terroristes mettent leurs menaces à exécution, aucun élément ne pouvant raisonnablement laisser penser qu’elles bluffent.
Le micro saut à distorsion se déroule comme prévu (pour une fois), la téléportation d’urgence des deux plus petites formes de vie anthropoïdes également. Une fois les enfants sécurisés, le groupe d’intervention donne l’assaut. Nous retransportons le Prof Patt’Fol qui s’était introduite dans la station, et nous informe qu’une explosion du réacteur principale est sur le point de se produire.
Les secondes étant précieuses, elle se téléporte à bord du 404B, afin de piloter l’opération de télécapture des terroristes, tandis que j’engage le combat sur site aux côtés du Lt. Glorovitch et du Dr Frol’X. La mêlée est particulièrement violente, l’ennemi n’hésitant pas à tirer pour tuer. Nous parvenons néanmoins à mettre hors de combat le leader du FLB, et à la transférer sur le vaisseau en compagnie d’un individu non identifié, de race humaine, dont la présence sur la station s’explique difficilement.
J’ai néanmoins le regret de constater que le Cpt Cigüe n’a pu être sauvée lors de l’opération, les terroristes l’ayant abattue avant notre intervention.
Nous prenons ensuite un vecteur de mise à l’abri pour ne pas être pris dans l’explosion de la station, dont nous n’avons malheureusement pas pu extraire toutes les sylvéniennes, et procédons au debriefing de campagne après avoir récupéré la navette furtive et soigné ses occupants binariens. L’humain capturé à bord de la station se trouve être un ancien ingénieur de l’AMU, qui occupait sans titre la station depuis plusieurs années, et procédait de manière clandestine à sa maintenance. Aucun des contrôles périodiques n’a permis de le découvrir, ce qui suggère une insuffisance dans les protocoles de sécurité. Il est néanmoins sans rapport avec l’enlèvement, et a même risqué sa vie à attaquer les terroristes armé d’une clé pneumothermique à gyrovariation pneumatique.
Nous prenons immédiatement la direction d’Utopia II, escortés par le Cpt Kassburna, pour mettre les Enfants Stellaires à l’abri, et procédons à l’interrogatoire du chef du FLB.
Les exigences du FLB étant inacceptables, seule une intervention prompte et ferme des RG semble susceptible de résoudre la crise.
L’équipage procède donc à une triangulation du signal par interpolation tridim des résidus magnéto-ondulatoires sur fréquence sinusoïdale, et parvient à identifier le dernier point démission. Il s’agit d’une station de relais-com archaïque, la SC-06, dont l’origine est antérieure à la disparition de la Terre !
Elle est pourtant toujours en service, et a été utilisée par les terroristes sylvéniennes. En revanche, pour déterminer si elle a servi de point d’émission, ou seulement de relais, il est nécessaire de se rendre sur place. je donne donc l’ordre au 404B de mettre le cap sur la station, et sollicite de l’Amiral des instructions sur la marche à suivre.
La crise étant majeure, et pouvant déboucher sur une implosion de l’AMU, il me recommande de faire preuve de la plus grande prudence, et laisse à mon appréciation le niveau d’information à communiquer aux forces sylvéniennes avec lesquelles je me suis engagé à coopérer.
Conformément à ma promesse, je fais connaître au capitaine Kassburna les coordonnées de la station, afin qu’elle y rejoigne notre vaisseau.
Sur place, nous constatons rapidement que le commando est encore à bord, avec les enfants stellaires. En revanche, la portée de leurs détecteurs nous oblige à croiser très loin de l’orbite géostationnaire de la station, dont nous avons pu nous procurer des plans approximatifs, en 2D. La plupart des membres d’équipage n’a jamais vu ce type de plan dont la lecture est particulièrement compliquée.
Les officiers supérieurs ayant déterminé le vecteur d’abordage le plus sûr, nous procédons à la préparation de deux éléments destinés à faciliter un assaut expéditif : un virus déconnectant les boucliers de la station, ainsi qu’une version dégradée du dispositif d’ »occultation gamma » pour la navette. Pour limiter les risques induits par cet appareil, le Dr Frol’X est chargé de préparer un biosaturateur de cervelet à diffusion intracéphalorachidienne, en injection rapide. Une dose toutes les heures devrait éviter les effets secondaires.
Un commando commandé par le Pr Patt’Fol devra approcher la station sous occultation, rester à proximité pour détecter la position exacte des occupants, et déclencher le virus à l’arrivée du 404B pour permettre une extraction instantanée par téléportation.
Dès la mise en œuvre, des obstacles se présentent : la station, compte tenu de ses détecteurs longue portée, a repéré et identifié le 404B, et pour aggraver le tout, le Capitaine Kassburna, qui semblait se trouver fort près de la zone, sort de distorsion à proximité. Nous parvenons un temps à gagner du temps avec les ravisseurs, afin que la navette puisse se rapprocher. Cela nous permet également de nous assurer que les otages sont encore en vie, et en bonne santé.
Kassburna s’oppose à tout assaut, et attend que le haut commandement de l’AMU cède aux exigences du commando. Entre temps, un incident imprévu se produit : le virus est déclenché prématurément, et la navette sylvénienne qui gravitait autour de la station commence un vol en spirale. Le chef du commando nous intimant l’ordre de quitter le système, et les conditions nous contraignent à obtempérer. Nous reculons donc d’une demi UA, afin d’être encore en mesure d’agir si nécessaire.
Le commando à ce stade semble prêt à agir, et nous ne pouvons pas contacter la navette qui doit normalement être en train de revenir vers le point de rendez-vous. Tout semblant perdu, je me résous à tenter une manœuvre désespérée. Il s’agit d’utiliser le moteur à distorsion pour effectuer un warp-drift, ou micro saut à distorsion avec compensation de l’inertie par dérive parabolique. Cette manœuvre ne peut être tentée que par un pilote chevronné dans un environnement sécurisé mais je fais confiance à Klam pour la mener à bien. Aucune autre approche n’est possible : le commando est aux aguets, et nous ne pourrons pas approcher sans que les terroristes mettent leurs menaces à exécution, aucun élément ne pouvant raisonnablement laisser penser qu’elles bluffent.
Le micro saut à distorsion se déroule comme prévu (pour une fois), la téléportation d’urgence des deux plus petites formes de vie anthropoïdes également. Une fois les enfants sécurisés, le groupe d’intervention donne l’assaut. Nous retransportons le Prof Patt’Fol qui s’était introduite dans la station, et nous informe qu’une explosion du réacteur principale est sur le point de se produire.
Les secondes étant précieuses, elle se téléporte à bord du 404B, afin de piloter l’opération de télécapture des terroristes, tandis que j’engage le combat sur site aux côtés du Lt. Glorovitch et du Dr Frol’X. La mêlée est particulièrement violente, l’ennemi n’hésitant pas à tirer pour tuer. Nous parvenons néanmoins à mettre hors de combat le leader du FLB, et à la transférer sur le vaisseau en compagnie d’un individu non identifié, de race humaine, dont la présence sur la station s’explique difficilement.
J’ai néanmoins le regret de constater que le Cpt Cigüe n’a pu être sauvée lors de l’opération, les terroristes l’ayant abattue avant notre intervention.
Nous prenons ensuite un vecteur de mise à l’abri pour ne pas être pris dans l’explosion de la station, dont nous n’avons malheureusement pas pu extraire toutes les sylvéniennes, et procédons au debriefing de campagne après avoir récupéré la navette furtive et soigné ses occupants binariens. L’humain capturé à bord de la station se trouve être un ancien ingénieur de l’AMU, qui occupait sans titre la station depuis plusieurs années, et procédait de manière clandestine à sa maintenance. Aucun des contrôles périodiques n’a permis de le découvrir, ce qui suggère une insuffisance dans les protocoles de sécurité. Il est néanmoins sans rapport avec l’enlèvement, et a même risqué sa vie à attaquer les terroristes armé d’une clé pneumothermique à gyrovariation pneumatique.
Nous prenons immédiatement la direction d’Utopia II, escortés par le Cpt Kassburna, pour mettre les Enfants Stellaires à l’abri, et procédons à l’interrogatoire du chef du FLB.