Compte-rendu... la suite de la suite
Publié : 12 oct. 2014, 12:49
Le récit est entrecoupé d'extraits du "Guide de Drail" édité par la Société de Danstead et rédigé par l'explorateur héridothien Yen Cransleb (en italique).
« Les Monts moisis situés à l’est de Drail ont reçu leur nom de voyageurs tanthieriens qui appréciaient peu son climat et sa faune. Il est vrai qu’entre autres nuisances, ils sont infestés de Wastos. »
Les tauthers sortent du warp qui les amène de Burdoth. Ils se retrouvent dans une jungle touffue, moite et étrangement silencieuse. Afkor et Sorn sentent leur isho remonter. Ils s’aperçoivent également qu’il est beaucoup plus tôt qu’à Burdoth. Des cris rauques retentissent dans la jungle. Brakan sent des odeurs humaines fortes. Il remarque une forme se déplaçant sur la frondaison vers les cris. Les muadras en perçoivent même deux avec leur sens tra. Soran trouve un gourdin de bonne taille abandonné au sol. Les tauthers se dirigent vers les éructations. Ils découvrent bientôt deux représentants de la race des trarchs en train de s’accoupler. Les formes se sont embusqués en contrehaut des amants bruyants. Les tauthers décident courageusement de laisser faire la nature et l’éternel cycle de la prédation quand les créatures au nombre de 6 attaquent. Ces sont des wastos, ces créatures insectoïdes, hautes comme des muadras, dont les pattes avant tranchent comme des lames shantiques. 2 d’entre elles s’en prennent aux tauthers. Sorn se rend compte que sa dysha d’Evanouissement a peu d’effet sur ces créatures dépourvues d’isho. Par contre l’Eclair Gelé d’Afkor fait littéralement exploser l’un des prédateurs. Soran avec son épée à deux mains fait également place nette et se rue vers les wastos qui assaillent le couple. Le woffen met un terme à l’existence d’une créature faisant fuir les survivantes. Soran tend le gourdin au trarch mâle blessé qui l’étreint avec enthousiasme laissant les vêtements de Soran tâché par le sang. A grand renfort de moulinet de gourdins et de borborygmes, les trarchs les invitent à les suivre.
« Murk est un pittoresque village trarch niché dans une vallée fermée au cœur des monts moisis. Une cinquantaine de famille vit dans des huttes rudimentaires. Le voyageur sera surpris d’y admirer deux magnifiques sculptures monumentales saisissantes de réalisme. L’une représente un tecton, ces automates légendaires qui accompagnaient les colons terriens, l’autre un altar shantique. Nul ne sait sur quel modèle les trarchs ont sculpté le tecton mais pour l’altar, le mystère n’a pas résisté longtemps à votre guide. Une immense cité shantique en ruine repose à une dei-journée de marche en amont de Murk. Attention cependant, les ruines sont gardées par un sholari acariâtre. Si ce sinistre shanta s’entend bien avec les trarchs qui lui cultivent son jardin de simples, il m’a signifié que les humains n’étaient pas bienvenus dans sa cité, ressassant les vieilles histoires de la guerre entre humains et shantas. Encore un inadapté social qui ne profitera pas du boom du tourisme. »
Les tauthers sont présentés au chef, Fkarg qui fait venir un interprète, un vieux trarch dégarni. Ce dernier s’exprime avec d’étranges tournures de phrases manifestement thantieriennes, ponctuées d’une expression « putain de thones ». Syndrome Gilles de la Tourette ? En tout cas, les tauthers sont restaurés et remercient les 7 lunes d’avoir du hilc sur eux. Ils apprennent que deux groupes d’humains vivent à proximité, l’un au nord oùl’interprète a été esclave, l’autre au sud que les trarchs appellent « tok tok ». Max parvient à s’approcher de la statue du tecton qu'il avait cru être un authentique artefact. Le thivin et l'iscin humain pensent immanquablement à la "colonie zéro", la légendaire première cité des humains sur Jorune qui serait intacte. Suchen s’acharne à fabriquer des bijoux pour Fkarg et le chef autorise les tauthers à se rendre dans la cité shantique de Launtra Belsen chaperonnés par Gesh, leur guide.
Après une harassante montée par des sentiers montagneux, ils débouchent sur un immense complexe shantique que borde un grand jardin où des plantes rares (et chères d’après Suchen) sont entretenues par des trarchs. Gesh s’enfonce dans la cité et revient avec un shanta. Celui-ci leur signifie qu’ils ne sont pas les bienvenus. Le shanta affirme également qu’un groupe d’humains traîne depuis plusieurs jours aux limites de son domaine et leur demande si ce sont eux. Les tauthers lui disent qu’ils ne souhaitent ue rentrer chez eux. Le shanta les exhorte à aller au nord jusqu’à la côte où s’est installé de la vermine humaine.
« Au sud des monts moisis s’étend une plaine que couvre une jungle putride infestée de Corondons et de Mandares. Elle est traversée par le fleuve Guk qui coule en amont à Murk. A son embouchure, j’ai eu la surprise de découvrir les ruines d’une colonie burdothienne fondée en 3442. Elle a été détruite peu après son installation par les pirates ramians du Ponteer mais il reste des survivants. Je les ai rencontrés. Leurs armes énergétiques ne fonctionnent plus et ils ont l’air passablement dégénérés. Ils prennent Allonkarb Khodre pour une divinité, seules les femmes sont drenns et elles sont passablement agressives vis-à-vis des étrangers. Les vieux y sont réduits en esclavage. Ils sont dirigés par un playboy à la musculature impressionnante qui prétend communiquer avec Allonkarb Khodre dans ses rêves. Ils pratiquent les sacrifices humains et l’anthropophagie. Le souvenir du nom de ma patrie natale, Héridoth, leur a été transmis comme celui d’une nation alliée. Cela m’a sauvé la vie je pense ! »
Les tauthers décident de rencontrer les fameux tok tok qui porteraient des challisks en bois. Ils quittent Murk et mettent trois jours pour rejoindre l’embouchure du fleuve. Brakan et Soran souffrent de démangeaisons dues à des insectes, Sorn prend des bouses de Dhar Corondon pour des cristaux de tra et des nuées de beagres vicieux se déchirent les reliefs de leur repas. Les tauthers découvrent une petite bourgade en ruine à l’architecture typiquement burdothienne. Le frontispice d’une porte de la ville mentionne la date de fondation 3442 (il y a 50 ans). La cite porte le signe d’une desctruction par le feu et les tauthers trouvent une épée dure, l’arme favorite des ramians.
Les muadras perçoivent qu’ils ne sont pas seuls dans la bourgade abandonnée. 4 humains se sont embusqués. Soran, Max et Brakan prennent l’initiative d’une approche paisible et diplomatique. Ils se retrouvent face à 4 femmes armées de pistolets laser et de sarbacanes. Les premiers échanges verbaux sont tendus, leur officier drenn Thalia les accusant d’être des espions de l’ennemi. Comprenant que ces descendants de burdothiens ont des conceptions politiques bloquées à celles de 3442, Brakan suggère à Max de jouer l’officier burdothien. Max réclame soumission au nom du Dharsage et prétend être en mission d’inspection. Ils apprennent que le Dharsage Allonkarb Khodre est considéré ici comme une divinité et que l’esclavage a été rétabli. Max présente Soran et Suchen comme ses esclaves. Il réclame de vérifier les armes et il s’aperçoit au passage qu’elles sont toutes déchargées. Avec son chargeur, Max recharge une arme et s’en sert. Drenn Thalia se soumet et propose de les présenter au Sage de « nouvelle Monerey » qui dirige la communauté. Seul Sorn reste en retrait, se gardant de se découvrir aux yeux des locaux.
Les tauthers sont escortés jusqu’à un village séparé entre quelques bâtiments en pierre et un bidonville de huttes. Leur arrivée fait sensation et ils sont présentés au Sage Tarik Lahid entourée d’une garde d’amazones. Le Sage semble très suspicieux et demande à ces envoyés d’Ardoth de subir une ordalie pour vérifier qu’ils ne sont pas des espions et qu’ils sont bien agréés par le dieu Allonkarb Khodre. Brakan et Max exigent que le Sage passent également l’ordalie afin qu’ils puissent vérifier que Tarik a reçu son mandat d’Allonkarb Khodre. Le Sage change de sujet et propose un grand banquet. Les tauthers osnt au centre de toutes les attentions et sont servis en même temps que le Sage. Grâce à ses talents culinaires, Suchen remarque immédiatement que la nourriture est empoisonnée. Max menace le Sage. Des fléchettes empoisonnées partent de la foule. Max et Suchen se retrouvent rapidement inanimées. Soran bondit sur le Sage et le blesse. Pendant que Sorn évanouit les lanceuses de dard, Afkor lance un projectile gelé sur le Sage et l’abat. Revenu à lui, Max désintègre le cadavre du Sage avec le pistolet laser. La nuit est agitée, Max recevant les sollicitations de nombreuses amazones et Brakan rédigeant une nouvelle constitution qui sera proclamée le lendemain matin par Max. Suchen fouille le village à la recherche d’objets de valeur sans succès. Les tauthers rassemblent 35 pistolets lasers, 5 fusils blasters et une pile défectueuse.
Ils décident d’abandonner les descendants de Burdoth, non sans leur avoir promis de revenir, et de retourner au village des trarchs.
« Les Monts moisis situés à l’est de Drail ont reçu leur nom de voyageurs tanthieriens qui appréciaient peu son climat et sa faune. Il est vrai qu’entre autres nuisances, ils sont infestés de Wastos. »
Les tauthers sortent du warp qui les amène de Burdoth. Ils se retrouvent dans une jungle touffue, moite et étrangement silencieuse. Afkor et Sorn sentent leur isho remonter. Ils s’aperçoivent également qu’il est beaucoup plus tôt qu’à Burdoth. Des cris rauques retentissent dans la jungle. Brakan sent des odeurs humaines fortes. Il remarque une forme se déplaçant sur la frondaison vers les cris. Les muadras en perçoivent même deux avec leur sens tra. Soran trouve un gourdin de bonne taille abandonné au sol. Les tauthers se dirigent vers les éructations. Ils découvrent bientôt deux représentants de la race des trarchs en train de s’accoupler. Les formes se sont embusqués en contrehaut des amants bruyants. Les tauthers décident courageusement de laisser faire la nature et l’éternel cycle de la prédation quand les créatures au nombre de 6 attaquent. Ces sont des wastos, ces créatures insectoïdes, hautes comme des muadras, dont les pattes avant tranchent comme des lames shantiques. 2 d’entre elles s’en prennent aux tauthers. Sorn se rend compte que sa dysha d’Evanouissement a peu d’effet sur ces créatures dépourvues d’isho. Par contre l’Eclair Gelé d’Afkor fait littéralement exploser l’un des prédateurs. Soran avec son épée à deux mains fait également place nette et se rue vers les wastos qui assaillent le couple. Le woffen met un terme à l’existence d’une créature faisant fuir les survivantes. Soran tend le gourdin au trarch mâle blessé qui l’étreint avec enthousiasme laissant les vêtements de Soran tâché par le sang. A grand renfort de moulinet de gourdins et de borborygmes, les trarchs les invitent à les suivre.
« Murk est un pittoresque village trarch niché dans une vallée fermée au cœur des monts moisis. Une cinquantaine de famille vit dans des huttes rudimentaires. Le voyageur sera surpris d’y admirer deux magnifiques sculptures monumentales saisissantes de réalisme. L’une représente un tecton, ces automates légendaires qui accompagnaient les colons terriens, l’autre un altar shantique. Nul ne sait sur quel modèle les trarchs ont sculpté le tecton mais pour l’altar, le mystère n’a pas résisté longtemps à votre guide. Une immense cité shantique en ruine repose à une dei-journée de marche en amont de Murk. Attention cependant, les ruines sont gardées par un sholari acariâtre. Si ce sinistre shanta s’entend bien avec les trarchs qui lui cultivent son jardin de simples, il m’a signifié que les humains n’étaient pas bienvenus dans sa cité, ressassant les vieilles histoires de la guerre entre humains et shantas. Encore un inadapté social qui ne profitera pas du boom du tourisme. »
Les tauthers sont présentés au chef, Fkarg qui fait venir un interprète, un vieux trarch dégarni. Ce dernier s’exprime avec d’étranges tournures de phrases manifestement thantieriennes, ponctuées d’une expression « putain de thones ». Syndrome Gilles de la Tourette ? En tout cas, les tauthers sont restaurés et remercient les 7 lunes d’avoir du hilc sur eux. Ils apprennent que deux groupes d’humains vivent à proximité, l’un au nord oùl’interprète a été esclave, l’autre au sud que les trarchs appellent « tok tok ». Max parvient à s’approcher de la statue du tecton qu'il avait cru être un authentique artefact. Le thivin et l'iscin humain pensent immanquablement à la "colonie zéro", la légendaire première cité des humains sur Jorune qui serait intacte. Suchen s’acharne à fabriquer des bijoux pour Fkarg et le chef autorise les tauthers à se rendre dans la cité shantique de Launtra Belsen chaperonnés par Gesh, leur guide.
Après une harassante montée par des sentiers montagneux, ils débouchent sur un immense complexe shantique que borde un grand jardin où des plantes rares (et chères d’après Suchen) sont entretenues par des trarchs. Gesh s’enfonce dans la cité et revient avec un shanta. Celui-ci leur signifie qu’ils ne sont pas les bienvenus. Le shanta affirme également qu’un groupe d’humains traîne depuis plusieurs jours aux limites de son domaine et leur demande si ce sont eux. Les tauthers lui disent qu’ils ne souhaitent ue rentrer chez eux. Le shanta les exhorte à aller au nord jusqu’à la côte où s’est installé de la vermine humaine.
« Au sud des monts moisis s’étend une plaine que couvre une jungle putride infestée de Corondons et de Mandares. Elle est traversée par le fleuve Guk qui coule en amont à Murk. A son embouchure, j’ai eu la surprise de découvrir les ruines d’une colonie burdothienne fondée en 3442. Elle a été détruite peu après son installation par les pirates ramians du Ponteer mais il reste des survivants. Je les ai rencontrés. Leurs armes énergétiques ne fonctionnent plus et ils ont l’air passablement dégénérés. Ils prennent Allonkarb Khodre pour une divinité, seules les femmes sont drenns et elles sont passablement agressives vis-à-vis des étrangers. Les vieux y sont réduits en esclavage. Ils sont dirigés par un playboy à la musculature impressionnante qui prétend communiquer avec Allonkarb Khodre dans ses rêves. Ils pratiquent les sacrifices humains et l’anthropophagie. Le souvenir du nom de ma patrie natale, Héridoth, leur a été transmis comme celui d’une nation alliée. Cela m’a sauvé la vie je pense ! »
Les tauthers décident de rencontrer les fameux tok tok qui porteraient des challisks en bois. Ils quittent Murk et mettent trois jours pour rejoindre l’embouchure du fleuve. Brakan et Soran souffrent de démangeaisons dues à des insectes, Sorn prend des bouses de Dhar Corondon pour des cristaux de tra et des nuées de beagres vicieux se déchirent les reliefs de leur repas. Les tauthers découvrent une petite bourgade en ruine à l’architecture typiquement burdothienne. Le frontispice d’une porte de la ville mentionne la date de fondation 3442 (il y a 50 ans). La cite porte le signe d’une desctruction par le feu et les tauthers trouvent une épée dure, l’arme favorite des ramians.
Les muadras perçoivent qu’ils ne sont pas seuls dans la bourgade abandonnée. 4 humains se sont embusqués. Soran, Max et Brakan prennent l’initiative d’une approche paisible et diplomatique. Ils se retrouvent face à 4 femmes armées de pistolets laser et de sarbacanes. Les premiers échanges verbaux sont tendus, leur officier drenn Thalia les accusant d’être des espions de l’ennemi. Comprenant que ces descendants de burdothiens ont des conceptions politiques bloquées à celles de 3442, Brakan suggère à Max de jouer l’officier burdothien. Max réclame soumission au nom du Dharsage et prétend être en mission d’inspection. Ils apprennent que le Dharsage Allonkarb Khodre est considéré ici comme une divinité et que l’esclavage a été rétabli. Max présente Soran et Suchen comme ses esclaves. Il réclame de vérifier les armes et il s’aperçoit au passage qu’elles sont toutes déchargées. Avec son chargeur, Max recharge une arme et s’en sert. Drenn Thalia se soumet et propose de les présenter au Sage de « nouvelle Monerey » qui dirige la communauté. Seul Sorn reste en retrait, se gardant de se découvrir aux yeux des locaux.
Les tauthers sont escortés jusqu’à un village séparé entre quelques bâtiments en pierre et un bidonville de huttes. Leur arrivée fait sensation et ils sont présentés au Sage Tarik Lahid entourée d’une garde d’amazones. Le Sage semble très suspicieux et demande à ces envoyés d’Ardoth de subir une ordalie pour vérifier qu’ils ne sont pas des espions et qu’ils sont bien agréés par le dieu Allonkarb Khodre. Brakan et Max exigent que le Sage passent également l’ordalie afin qu’ils puissent vérifier que Tarik a reçu son mandat d’Allonkarb Khodre. Le Sage change de sujet et propose un grand banquet. Les tauthers osnt au centre de toutes les attentions et sont servis en même temps que le Sage. Grâce à ses talents culinaires, Suchen remarque immédiatement que la nourriture est empoisonnée. Max menace le Sage. Des fléchettes empoisonnées partent de la foule. Max et Suchen se retrouvent rapidement inanimées. Soran bondit sur le Sage et le blesse. Pendant que Sorn évanouit les lanceuses de dard, Afkor lance un projectile gelé sur le Sage et l’abat. Revenu à lui, Max désintègre le cadavre du Sage avec le pistolet laser. La nuit est agitée, Max recevant les sollicitations de nombreuses amazones et Brakan rédigeant une nouvelle constitution qui sera proclamée le lendemain matin par Max. Suchen fouille le village à la recherche d’objets de valeur sans succès. Les tauthers rassemblent 35 pistolets lasers, 5 fusils blasters et une pile défectueuse.
Ils décident d’abandonner les descendants de Burdoth, non sans leur avoir promis de revenir, et de retourner au village des trarchs.