[Cthulhu 1] S01E05 06 07 : "Hippolyte"
Publié : 22 août 2010, 18:53
Peu après les tragiques événements de Sainte Notre Dame du Pardon, la police contacte Miss Razorbach pour lui demander de venir faire une déposition au poste central. Celle-ci coopère sans problème avec les forces de l’ordre… elle coopère tellement qu’elle raconte en détail toutes ses dernières aventures : la créature cauchemardesque sortie de la forêt et les portails dimensionnels vers d’autres mondes. Passionné par ce discours, la police fait rapidement appel à un expert psychiatrique qui décide d’interner la pauvre demoiselle, celle-ci semble visiblement atteinte d’un grave trouble de délire, sans doute en relation avec les événements.
De son côté, Mc Leone est interrogé par un autre détective de la police de New York, un certain Larson, mais il esquive comme il peut les questions embarrassantes, sans pour autant cacher l’existence de la Loge.
Le père Dominique, pour sa part, décide de tenter l’opération et en ressort sauvé, mais avec de graves séquelles qui lui rappelleront toujours les terribles pouvoirs des entités cosmiques qui rôdent par-delà les étoiles. Les docteurs ont trouvé dans son corps un véritable mélange d’organes, totalement improbable. Ils ont réussi à arranger les choses, mais son corps et ses poumons ont beaucoup souffert, réduisant sa constitution déjà frêle.
Frida Grass, de son côté, ne se laisse pas impressionner et entame plusieurs recherches. Elle apprend rapidement que l’architecte italien Di Panzoni a quitté la ville sans laisser d’adresse. Elle fait quelques repérages autour d’une des maisons bâties par Di Panzoni, qui est l’exacte réplique du manoir Winthrop !
La maison semble avoir été abandonnée par son propriétaire, un industriel possédant plusieurs scieries.
Puis, informée de l’internement de la pauvre Lena, Frida tente d’obtenir un faux document de mise sous tutelle, pour l’aider à sortir de l’asile. Son document n’est pas très convainquant, mais par chance, Lena a atterri dans l’institut dirigé par l’un de ses amis psychiatres. Il finit par la faire sortir, mais le mal est fait. La nouvelle a vite circulé dans les milieux autorisés et sa réputation est ruinée. Elle sera désormais considéré comme Lena Razorbach, l’intrépide aviatrice… qui voit des poulets géants à trois pattes, et qui voyagent à travers des souches de bois.
A l’asile, c’est le docteur Gregory House qui s’est chargé de son cas. Il est très intéressé par ses délires hallucinatoires.
Il s’intéresse également au cas du prêtre capturé par nos amis dans l’église des cultistes !
Depuis son arrivée, le prêtre est resté assez calme et prêche la bonne parole d’Azathoth, le vrai dieu unique qui bouillonne au centre du cosmos…
Une semaine passe avant que Mc Leone et le père Dominique ne soient remis sur pied et que Lena sorte enfin de sa camisole.
Ils se retrouvent avec Frida à leur hôtel et discute de la marche à suivre. La loge d’argent a prévenu Frida et le père Dominique que leur frère, Jérémiah Beddings avait été arrêté et interné, suite à l’agression qu’il avait perpétué sur un jeune garçon vendeur de journaux. Il lui a brisé plusieurs membres et la colonne vertébrale. Le pauvre enfant restera un légume tout le restant de sa vie.
Le monde étant petit, c’est encore le fameux docteur House qui se charge de lui, avec ses méthodes bien personnelles. La loge leur demande donc de déterminer ce qui a pu provoquer cette soudaine crise de folie… et de s’assurer que les derniers événements qu’ils ont vécus ensemble n’y soient pour rien… car sinon, ils risquent de finir comme lui !!
Peu motivés à défendre les intérêts de la Loge, Frida et Mc Leone préfèrent partir explorer la copie du manoir Winthrop… mais ils ne trouvent que poussière et toile d’araignée. Lena est restée à l’hôtel, pour enfin dormir dans un vrai lit !
Pendant ce temps, le père Dominique s’équipe en bidon d’essence et organise une petite purification par le feu pour l'Eglise, ce terrible lieu de corruption ayant hébergé des rituels immondes et sanglants. Peinant à soulever ses bidons, manquant de perdre conscience à chaque pas, ses cicatrices le tiraillant encore, il fait fi de la douleur et parvient à incendier ce lieu de perdition.
Après ces petites expéditions nocturnes, Lena et Mc Leone se rendent chez Di Panzoni, mais n’arrivent pas à obtenir plus d’information de sa secrétaire.
Frida et le père Dominique tentent de rencontrer Jeremiah à l’asile. Le docteur House les reçoit mais ne s'avère pas vraiment coopératif. Frida réussit à échanger quelques mots avec Jérémiah qui lui fait comprendre qu’il doit partir. Elle décide donc de tenter le tout pour le tout et organise une évasion improvisée ! Malheureusement, le pauvre bougre se fait coincer par les infirmiers, au détour d’un couloir.
Une fois réunis pour faire le point, l’un des investigateur a un brusque éclair de génie et se souvient que l’architecte conservait ses plans dans un coffre, à son bureau. Ils y retournent donc, et soudoient honteusement la secrétaire pour qu’elle leur ouvre le coffre. Ils y trouvent tous les plans qu’ils cherchaient, mais également un amoncellement de feuilles volantes et de petits cahiers, couvert de formules mathématiques complexes et insaisissables pour eux.
Ils envoient tout cela à la Loge, non sans avoir préalablement copier quelques pages, qu’ils désirent présenter à ce pauvre Jérémiah, qui, on se le rappelle, est amateur de mathématique.
Matthews les remercie pour les documents et leur explique qu’il faut trouver un moyen de détruire les bâtiments. Grâce à ses relations, il pense pouvoir facilement se charger des clapiers, en les faisant déclarer insalubres par les autorités locales (moyennant un petit pot de vin). Di Panzoni a également bâti un immeuble de bureau, en collaboration avec un autre architecte. Les plans ne semblent pas correspondre à ceux qu’avaient fait Flanagan. L’immeuble est-il réellement dangereux ? Matthew leur demande à nouveau de trouver une explication à la folie de Beddings.
Un peu plus motivés, nos investigateurs retournent donc tous à l’asile, mais Frida reste à l’extérieur, de crainte que sa présence soit jugée inopportune après sa dernière visite et la tentative d'évasion manquée. Le docteur House les reçoit et semble maintenant un peu plus ouvert au dialogue. Il accepte de laisser les investigateurs discuter avec son patient. Celui-ci ne semble pas très stable, passant de l’hystérie à un calme enfantin. Il chantonne, tient des propos incohérent (« bleu ! ») et fait même quelques petits dessins plutôt obscurs. En discutant avec lui, ils comprennent néanmoins que l’un des dessins représente sans doute une partition musicale. Mais ils n’en apprennent pas plus, car le pauvre hère tombe dans un mutisme borné, après lui avoir demandé plus de détails sur Celui qui l’appelait, et qui arrivait… ou vers qui Jérémiah devait aller… la version changeait régulièrement.
Le docteur House reste dubitatif face à ce cas. Bien sûr, il n’a pas eu beaucoup de temps pour étudier en profondeur le psychisme de son patient, mais il suppose que Jérémiah subit les effets d’une sorte de névrose profonde due au conflit généré par un traumatisme ancien qui serait remonté à la surface, mais dont son Moi refuserait de se souvenir. S’il pouvait déterminer la nature du traumatisme, il serait peut-être possible de l’aider à extérioriser sa frustration et ainsi guérir.
Afin de rentabiliser leur visite, les investigateurs décident de discuter un peu avec le prêtre dément blasphémateur. Il est en train de proclamer aux autres pensionnaires que le vrai Dieu désire la destruction de toute chose, mais contrairement aux craintes des héros, il ne fait preuve d’aucune violence.
Le père Dominique démonte aisément ses argumentations d’hérétique, puis ils quittent ce lieu de folie, accompagné du docteur House, qui voudrait en savoir plus sur les événements qui lient le prêtre, l’église, Jérémiah et les investigateurs. Il sent qu’il a affaire à une bande de psychopathes en goguette. Il pourrait en tirer un superbe article dans le « Pyschiatric Review », la référence incontournable dans le métier des aliénistes.
Nos investigateurs, partis sur leur lancée, se renseignent sur la crise de folie de Jérémiah. Le jeune garçon, Carlo Tomazino, vendait des exemplaires du New York Tribune, qui titrait ce matin-là : « Une troisième tête tranchée », en rapport avec une série de meurtre sanglant à Hell’s Kitchen.
Pris dans leur élan, nos investigateurs pensent enfin à aller voir au domicile de Jérémiah, au cas où un indice quelconque pourrait leur expliquer de quelle manière le pauvre homme est tombé dans la folie.
Sur place, ils trouvent en effet quelques indices subtiles, laissant penser qu’il était un peu dérangé.
Certains meubles sont cloués au plafond…
Des bassines sont réparties à différents endroits de la maison, comme s’il y avait des fuites, alors que tout est sec…
L’accès à une pièce est barricadée, mais une autre porte permet d’y accéder, quelques mètres plus loin…
A l’étage, les couloirs ont été étayés à la hâte…
Dans ses affaires personnelles, ils ne trouvent par contre rien qui semblent utilisables :
- des photos de lui à la pêche
- un poisson empaillé (une brochuite ?)
- ses affaires militaires
- une collection de vieux journaux lui ayant permis de suivre l’actualité artistique
- quelques livres d’occultismes dont le contenu est très convenu
- un perroquet affamé, portant le nom d’Hippolyte
- un plan d’Arkham dans sa voiture, dont l’une des rues est entourée !
Ils se rendent également à la galerie qu’il tenait, non loin de sa maison, toujours à Greenwich Village. Les lieux sont fermés, mais ils ont récupérés les clefs chez lui. A l’intérieur, tout à l’air en ordre, à l’exception d’un mur recouvert de mélasse et donc la tapisserie est déchirée en tout sens.
Sur le mur, il y a trois tableaux :
- un portrait cubiste
- une scène de guerre, des soldats sortant des tranchées pour affronter le no man’s land
- un océan en pleine tempête
Armés de tous ces indices qu’ils ne savent pas déchiffrer, ils décident de partir pour Arkham. La loge leur propose d’y contacter le professeur Timothy Gordon, professeur de botanique à la prestigieuse université Miskatonic ! Ils prennent l’avion de Lena et se retrouvent rapidement chez le professeur. Celui-ci les accueille chaleureusement et leur apprend qu’il connaît bien la rue entourée sur le plan. Cette rue abrite une petite boutique de vaudou bien particulière, la seule de la ville. Elle est tenue par un certain Vincent Delamy, chez qui il a déjà acheté quelques plantes rares pour ses recherches. A sa connaissance, c’est un homme sans histoire, malgré qu’il soit un homme de couleur, bien sûr.
Dans la boutique, ils ne trouvent personne. A l’étage, où le propriétaire vivait, ils ne trouvent qu’un vivarium, une médaille militaire, une photo de Vincent et de sa famille, à Jefferson (TS) et quelques magasines pulp. Selon la voisine, Vincent est parti depuis quelques jours. Il serait retourné voir sa famille, en précipitation. Elle espère bien qu’il est parti avec son serpent… c’est pas normal de vivre avec une bête pareille ! Surtout qu’il a un nom idiot… Hippolyte !
Encore plus perdus que d’habitude, nos amis vont devoir faire preuve de logique, mais aussi d’intrépidité s’ils veulent découvrir ce qui est réellement arrivé à Jérémiah…
De son côté, Mc Leone est interrogé par un autre détective de la police de New York, un certain Larson, mais il esquive comme il peut les questions embarrassantes, sans pour autant cacher l’existence de la Loge.
Le père Dominique, pour sa part, décide de tenter l’opération et en ressort sauvé, mais avec de graves séquelles qui lui rappelleront toujours les terribles pouvoirs des entités cosmiques qui rôdent par-delà les étoiles. Les docteurs ont trouvé dans son corps un véritable mélange d’organes, totalement improbable. Ils ont réussi à arranger les choses, mais son corps et ses poumons ont beaucoup souffert, réduisant sa constitution déjà frêle.
Frida Grass, de son côté, ne se laisse pas impressionner et entame plusieurs recherches. Elle apprend rapidement que l’architecte italien Di Panzoni a quitté la ville sans laisser d’adresse. Elle fait quelques repérages autour d’une des maisons bâties par Di Panzoni, qui est l’exacte réplique du manoir Winthrop !
La maison semble avoir été abandonnée par son propriétaire, un industriel possédant plusieurs scieries.
Puis, informée de l’internement de la pauvre Lena, Frida tente d’obtenir un faux document de mise sous tutelle, pour l’aider à sortir de l’asile. Son document n’est pas très convainquant, mais par chance, Lena a atterri dans l’institut dirigé par l’un de ses amis psychiatres. Il finit par la faire sortir, mais le mal est fait. La nouvelle a vite circulé dans les milieux autorisés et sa réputation est ruinée. Elle sera désormais considéré comme Lena Razorbach, l’intrépide aviatrice… qui voit des poulets géants à trois pattes, et qui voyagent à travers des souches de bois.
A l’asile, c’est le docteur Gregory House qui s’est chargé de son cas. Il est très intéressé par ses délires hallucinatoires.
Il s’intéresse également au cas du prêtre capturé par nos amis dans l’église des cultistes !
Depuis son arrivée, le prêtre est resté assez calme et prêche la bonne parole d’Azathoth, le vrai dieu unique qui bouillonne au centre du cosmos…
Une semaine passe avant que Mc Leone et le père Dominique ne soient remis sur pied et que Lena sorte enfin de sa camisole.
Ils se retrouvent avec Frida à leur hôtel et discute de la marche à suivre. La loge d’argent a prévenu Frida et le père Dominique que leur frère, Jérémiah Beddings avait été arrêté et interné, suite à l’agression qu’il avait perpétué sur un jeune garçon vendeur de journaux. Il lui a brisé plusieurs membres et la colonne vertébrale. Le pauvre enfant restera un légume tout le restant de sa vie.
Le monde étant petit, c’est encore le fameux docteur House qui se charge de lui, avec ses méthodes bien personnelles. La loge leur demande donc de déterminer ce qui a pu provoquer cette soudaine crise de folie… et de s’assurer que les derniers événements qu’ils ont vécus ensemble n’y soient pour rien… car sinon, ils risquent de finir comme lui !!
Peu motivés à défendre les intérêts de la Loge, Frida et Mc Leone préfèrent partir explorer la copie du manoir Winthrop… mais ils ne trouvent que poussière et toile d’araignée. Lena est restée à l’hôtel, pour enfin dormir dans un vrai lit !
Pendant ce temps, le père Dominique s’équipe en bidon d’essence et organise une petite purification par le feu pour l'Eglise, ce terrible lieu de corruption ayant hébergé des rituels immondes et sanglants. Peinant à soulever ses bidons, manquant de perdre conscience à chaque pas, ses cicatrices le tiraillant encore, il fait fi de la douleur et parvient à incendier ce lieu de perdition.
Après ces petites expéditions nocturnes, Lena et Mc Leone se rendent chez Di Panzoni, mais n’arrivent pas à obtenir plus d’information de sa secrétaire.
Frida et le père Dominique tentent de rencontrer Jeremiah à l’asile. Le docteur House les reçoit mais ne s'avère pas vraiment coopératif. Frida réussit à échanger quelques mots avec Jérémiah qui lui fait comprendre qu’il doit partir. Elle décide donc de tenter le tout pour le tout et organise une évasion improvisée ! Malheureusement, le pauvre bougre se fait coincer par les infirmiers, au détour d’un couloir.
Une fois réunis pour faire le point, l’un des investigateur a un brusque éclair de génie et se souvient que l’architecte conservait ses plans dans un coffre, à son bureau. Ils y retournent donc, et soudoient honteusement la secrétaire pour qu’elle leur ouvre le coffre. Ils y trouvent tous les plans qu’ils cherchaient, mais également un amoncellement de feuilles volantes et de petits cahiers, couvert de formules mathématiques complexes et insaisissables pour eux.
Ils envoient tout cela à la Loge, non sans avoir préalablement copier quelques pages, qu’ils désirent présenter à ce pauvre Jérémiah, qui, on se le rappelle, est amateur de mathématique.
Matthews les remercie pour les documents et leur explique qu’il faut trouver un moyen de détruire les bâtiments. Grâce à ses relations, il pense pouvoir facilement se charger des clapiers, en les faisant déclarer insalubres par les autorités locales (moyennant un petit pot de vin). Di Panzoni a également bâti un immeuble de bureau, en collaboration avec un autre architecte. Les plans ne semblent pas correspondre à ceux qu’avaient fait Flanagan. L’immeuble est-il réellement dangereux ? Matthew leur demande à nouveau de trouver une explication à la folie de Beddings.
Un peu plus motivés, nos investigateurs retournent donc tous à l’asile, mais Frida reste à l’extérieur, de crainte que sa présence soit jugée inopportune après sa dernière visite et la tentative d'évasion manquée. Le docteur House les reçoit et semble maintenant un peu plus ouvert au dialogue. Il accepte de laisser les investigateurs discuter avec son patient. Celui-ci ne semble pas très stable, passant de l’hystérie à un calme enfantin. Il chantonne, tient des propos incohérent (« bleu ! ») et fait même quelques petits dessins plutôt obscurs. En discutant avec lui, ils comprennent néanmoins que l’un des dessins représente sans doute une partition musicale. Mais ils n’en apprennent pas plus, car le pauvre hère tombe dans un mutisme borné, après lui avoir demandé plus de détails sur Celui qui l’appelait, et qui arrivait… ou vers qui Jérémiah devait aller… la version changeait régulièrement.
Le docteur House reste dubitatif face à ce cas. Bien sûr, il n’a pas eu beaucoup de temps pour étudier en profondeur le psychisme de son patient, mais il suppose que Jérémiah subit les effets d’une sorte de névrose profonde due au conflit généré par un traumatisme ancien qui serait remonté à la surface, mais dont son Moi refuserait de se souvenir. S’il pouvait déterminer la nature du traumatisme, il serait peut-être possible de l’aider à extérioriser sa frustration et ainsi guérir.
Afin de rentabiliser leur visite, les investigateurs décident de discuter un peu avec le prêtre dément blasphémateur. Il est en train de proclamer aux autres pensionnaires que le vrai Dieu désire la destruction de toute chose, mais contrairement aux craintes des héros, il ne fait preuve d’aucune violence.
Le père Dominique démonte aisément ses argumentations d’hérétique, puis ils quittent ce lieu de folie, accompagné du docteur House, qui voudrait en savoir plus sur les événements qui lient le prêtre, l’église, Jérémiah et les investigateurs. Il sent qu’il a affaire à une bande de psychopathes en goguette. Il pourrait en tirer un superbe article dans le « Pyschiatric Review », la référence incontournable dans le métier des aliénistes.
Nos investigateurs, partis sur leur lancée, se renseignent sur la crise de folie de Jérémiah. Le jeune garçon, Carlo Tomazino, vendait des exemplaires du New York Tribune, qui titrait ce matin-là : « Une troisième tête tranchée », en rapport avec une série de meurtre sanglant à Hell’s Kitchen.
Pris dans leur élan, nos investigateurs pensent enfin à aller voir au domicile de Jérémiah, au cas où un indice quelconque pourrait leur expliquer de quelle manière le pauvre homme est tombé dans la folie.
Sur place, ils trouvent en effet quelques indices subtiles, laissant penser qu’il était un peu dérangé.
Certains meubles sont cloués au plafond…
Des bassines sont réparties à différents endroits de la maison, comme s’il y avait des fuites, alors que tout est sec…
L’accès à une pièce est barricadée, mais une autre porte permet d’y accéder, quelques mètres plus loin…
A l’étage, les couloirs ont été étayés à la hâte…
Dans ses affaires personnelles, ils ne trouvent par contre rien qui semblent utilisables :
- des photos de lui à la pêche
- un poisson empaillé (une brochuite ?)
- ses affaires militaires
- une collection de vieux journaux lui ayant permis de suivre l’actualité artistique
- quelques livres d’occultismes dont le contenu est très convenu
- un perroquet affamé, portant le nom d’Hippolyte
- un plan d’Arkham dans sa voiture, dont l’une des rues est entourée !
Ils se rendent également à la galerie qu’il tenait, non loin de sa maison, toujours à Greenwich Village. Les lieux sont fermés, mais ils ont récupérés les clefs chez lui. A l’intérieur, tout à l’air en ordre, à l’exception d’un mur recouvert de mélasse et donc la tapisserie est déchirée en tout sens.
Sur le mur, il y a trois tableaux :
- un portrait cubiste
- une scène de guerre, des soldats sortant des tranchées pour affronter le no man’s land
- un océan en pleine tempête
Armés de tous ces indices qu’ils ne savent pas déchiffrer, ils décident de partir pour Arkham. La loge leur propose d’y contacter le professeur Timothy Gordon, professeur de botanique à la prestigieuse université Miskatonic ! Ils prennent l’avion de Lena et se retrouvent rapidement chez le professeur. Celui-ci les accueille chaleureusement et leur apprend qu’il connaît bien la rue entourée sur le plan. Cette rue abrite une petite boutique de vaudou bien particulière, la seule de la ville. Elle est tenue par un certain Vincent Delamy, chez qui il a déjà acheté quelques plantes rares pour ses recherches. A sa connaissance, c’est un homme sans histoire, malgré qu’il soit un homme de couleur, bien sûr.
Dans la boutique, ils ne trouvent personne. A l’étage, où le propriétaire vivait, ils ne trouvent qu’un vivarium, une médaille militaire, une photo de Vincent et de sa famille, à Jefferson (TS) et quelques magasines pulp. Selon la voisine, Vincent est parti depuis quelques jours. Il serait retourné voir sa famille, en précipitation. Elle espère bien qu’il est parti avec son serpent… c’est pas normal de vivre avec une bête pareille ! Surtout qu’il a un nom idiot… Hippolyte !
Encore plus perdus que d’habitude, nos amis vont devoir faire preuve de logique, mais aussi d’intrépidité s’ils veulent découvrir ce qui est réellement arrivé à Jérémiah…