Campagne

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Enormatro
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Re: Campagne

30 oct. 2013, 14:35

j'ai un peu ramé pour raccrocher les deux intrigues principales, mais je me suis dit que sans ça, on pourrait donner l'impression d'avancer le nez au vent, alors qu'en réalité, tout est calculé ... :nod:
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
[---]
- Merci, trop aimable ...
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Momo
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Re: Campagne

30 oct. 2013, 20:56

Qui a dit que Street Fighter c'est un jeu de bourrins qui font que baffer ?

Merci pour ces clarifications Quentin...
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Re: Campagne

31 oct. 2013, 01:53

c'est bien résumé sur le logigramme, par contre concernant ORO, j'avais compris qu'il allait nous permettre de retrouver la tueuse aux cheveux rouges et donc par ricochet Ayane, et pas directement Ayane (mais dans tous les cas ça revient au même, il faut défoncer Oro pour mettre la main sur Ayane)

Pour le reste, le combat a été assez instructif sur le système de combat, ce qui devrait faciliter grandement la finalisation de nos personnages.
Il reste cependant assez difficile de se lancer dans un résumé précis de la soirée: On a malheureusement pas joué assez pour que nos background se dévoilent et on reste cantonné à des descriptions très succinctes des évènements pour éviter d'en dévoiler trop sur nos petits et gros secrets
Vivement la prochaine, en espérant que la chance tourne enfin lors de mes combats ;)
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Re: Campagne

28 nov. 2013, 13:11

Un point rapide sur ce qu'il s'est passé à la dernière séance.
Kurtz a peut-être réussi ce qu'il avait entrepris au dernier épisode...
Il s'est laissé conduire jusqu' à l’hôpital et une fois sur place, il s'est débarrassé des deux policiers qui assuraient sa surveillance (il y en a un qui est mort la cervelle répandue sur un mur...). Ensuite, il s'est appliqué à mettre une belle pagaille dans l'hôpital avant de s'injecter massivement le premier produit qui lui est tombé sous la main : un sédatif quelconque utilisé en milieu hospitalier... Quelles vont être les conséquences exactes de ses actes ?
Une piste ? Il est dangereux et complètement jeté d'accord... Mais... Il est surtout étrange... Un être humain biomodifié... Ce n'est plus du ressort de la police...
Pendant ce temps là, le reste des personnages s'est appliqué à aider Dante pour le préparer au combat qui l'attend à l'aube. Ils décident de s'offrir une petite séance d'entrainement au dojo Ibiki. Dan les reçoit avec enthousiasme dans son garage/dojo situé quelque part dans la zup. Il pense leur donner un bon cours d'arts martiaux mais ce n'est pas du tout l'objectif du groupe qui finit par l'entrainer dans une petite confrontation avec Dante. Confrontation où Dante va mette une raclée au maître du Saikyo ryu qui finira plusieurs fois par se manger son propre tatami dans la face. Son excuse, qui n'est pas sans fondements, c'est d'avoir voulu rivaliser dans le combat aérien avec Dante qui a déjà démontré sa puissance dans ce domaine au tournoi de jeunes dragons... Tactiquement, Dan semble quelque peu à la rue... Simultanément, Voivodine après avoir bien maltraité le sac de frappe, s'est offert un petit combat "souple" avec l'affreux lutteur turc. Combat très musclé au cours duquel le dojo a méchamment morflé. Le russe finira par gagner la confrontation. C'est ainsi que les PJs prendront congé laissant un Dan encore à moitié groggy au milieu de son dojo pas tout à fait comme il était lors de leur arrivée... Une sacré leçon pour le jeune homme qui croyait en donner une à cette occasion...
Le lendemain, le groupe se rend dans la zone industrielle abandonnée pour la confrontation entre Dante et Oro l'étrange vagabond. Celui-ci est pile à l'heure et le combat commence sans attendre. Le jeune homme s'aperçoit vite qu'il a affaire à forte partie. Son adversaire est au-delà de tout ce qu'il a pu combattre jusqu'à aujourd'hui. Une puissance et une résistance surnaturelle alliées à une agilité rare. Tout cela, bien-sûr, sublimé par une technique incroyable. Dante est obligé d'utiliser toute ses ressources face à un adversaire qui semble plutôt gérer le combat. En dehors de ses capacités physiques hors normes, Oro n'utilisera aucune technique spéciale, sans compter qu'il n'a qu'un bras... Les observateurs ne peuvent situer son style qui n'a rien de flamboyant. Bien qu'il ait rivalisé avec Dante dans le domaine aérien, ses sauts restaient à une hauteur plutôt normale (il a tout de même une excellente détente).
Bref, une vrai leçon pour tous les combattants présents.
Dante, n'abandonne pas malgré le découragement qui l'envahit. Il veut retrouver son amie. Lors d'un échange, il parvient à toucher son adversaire mais il y a mis tout ce qu'il lui restait de ressources. Il finit par mordre la poussière quelques secondes plus tard. Avant de glisser dans l'inconscience, il a juste le temps d’espérer que ces nouveaux amis prennent la relève...
Voivodine commence à y penser sérieusement, bien qu'avec appréhension...
C'est alors qu'Oro annonce la victoire de Dante. Il explique qu'il a commis une erreur qui a permis à Dante de le toucher ce qui est inadmissible à son niveau de maîtrise... Il va donc respecter sa parole et conduire Dante à la ravisseuse de son ami.
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Re: Campagne

28 nov. 2013, 15:52

Le combat vient de commencer entre Dante et le guignol rose. J'ai subi avec stoïcisme les stylos roses, les murs roses, la J-pop et l'odeur de neuf et de désodorisant à la banane, ou au jasmin -je finis par m'y perdre - mais pour une bonne cause : je vais voir ce rigolo se faire tarter par une demi-portion en slim.
Ça virevolte beaucoup, avec des sauts des cabrioles, et des petits entrechats, mais Ibiki est en train de bouffer son Gangnam-style Ryu dans les gencives. La soirée s'annonce marrante, et la carrière du sensei s'annonce courte.

Et là, ça monte : ça fait trop longtemps que je n'ai pas livré un vrai combat, faut qu'je me défoule, et l'espèce de monstruosité difforme qui brigue le prix de Mister Anatolie tombe à pic. Visiblement, lui aussi a envie de se dérouiller, on commence donc une petite danse à ma façon.

J'dois dire que ce nabot avec une tête de cabine téléphonique soviétique, c'est dur de le prendre au sérieux. Et pourtant, il a l'air de bouger plutôt bien, avec une tendance à découvrir son flanc gauche. Je profite d'une hésitation de sa part pour feinter du gauche et lui envoyer un cyber-direct dans la face. La manœuvre fonctionne à merveille : il réagit avec un temps de retard, essaie de remonter sa garde, mais pas assez vite pour se protéger.
J'ai l'impression d'avoir cogné un mur de briques, tellement son gros front hypertrophié est durci par tout ce qu'il a du ramasser comme caillasse depuis sa naissance. J'en ai presque eu l'impression de me froisser une tôle... En attendant, si j'ai mal aux vérins, lui, il est sonné-debout. Il a déjà pas l'air net quand il est réveillé, mais là, il en bave (et ce n'est pas une métaphore) ! Pour mettre un terme à ce supplice visuel et olfactif, j'ajoute à la punition l'Uppercut du Kremlin : parti du fin fond des masses populaires, il frappe la tête du patronat. J'ai l'impression d'entendre les cloches de la Révolution, tellement le coup à porté. Les décorations kitsch de Danny-les-Bas-Roses sont joliment mouchetées de sang et de bave, et Sapiek le Cro-Magnon a pris un recul de trois mètres sous le choc. Les choses se présentent plutôt bien, même si Sinoque semble avoir repris du poil de la bête, réveillé par ma petite caresse.
Et là, une mécanique bien rodée va se gripper : profitant de son éloignement, je prépare mon fameux Court Circuit, histoire de lui donner une bonne raison de baver et de danser le kazachok. Je fais chauffer la gégène, j'aligne mon réticule de visée, et là, je vois le monstre commencer à agiter la tête en grognant comme un trisomique sous ecstasy. D'énormes filets de bave voltigent dans tous les sens, comme autant d'étoiles filantes qui maculent les murs et le tatami. Complètement pétrifié par cette vision abjecte, je réalise trop tard que s'il a l'air de plus en plus gros, c'est pas parce que je zoome, c'est parce qu'il me fonce dessus en se secouant le prunier pour cramer ce qu'il doit lui rester de neurones. Le temps, que j'éjecte mon taser, il est sur moi, mon tir manque sa cible, et il abat sa grosse tête difforme sur mon crâne : c'est le red-out.
J'ai l'impression que tout bouge au ralenti, dans une brume rougeâtre, je sens l'huile qui me dégouline dans le cou, j'agite la tête pour clarifier mes idées, et c'est comme dans un cauchemar que j'aperçois Sapiek en train d'écarter ses gros bras simiesques pour me faire le genre de câlin qui a du l'expédier plus d'une fois dans une prison turque pour agresseurs sexuels. Par un suprême effort de volonté, j'arrive à recouvrer mes esprits, trop tard pour esquiver sa prise, mais suffisamment tôt pour déclencher ma Vertu du Peuple : le treillissage électrique de mon armure se met sous tension, et me recouvre d'un champ électrique. Malheureusement, Sapiek semble aussi insensible à la douleur qu'à sa propre odeur de savon au jasmin artificiel, et referme sa prise sur moi. Heureusement, comme il est gêné par les grésillements, il n'arrive pas à me maintenir, mais seulement à me garder sous contrôle, en me broyant un peu mon bras humain au passage. Rien de grave pour l'instant, mais je suis encore groggy de son coup de boule digne du métro 14, et je peine à me dégager. Sous des dehors de mal-formé, ce salopard s'y entend pour tenir un adversaire ! On reste comme ça un moment, lui me broyant le poignet, et moi essayant de me dégager, jusqu'à ce que j'arrive à reprendre un peu du champ. On s'observe quelques secondes, et on retourne au combat. Cette fois ci, je suis préparé, j'ai profité de cette passe d'arme pour souffler un peu, et recharger mes batteries de sorte que lorsqu'il retente sa prise sous une forme apparemment plus dangereuse, je lui lâche quelques milliers de volts à la bouche, histoire de voir si ça le rend plus joli. La Vertu du Peuple, y'a que ça de vrai ! Tiens, c'est drôle comme sa lèvre inférieure tremblote en rythme quand il est sous tension. Ça ne le rend pas moins moche, mais au moins, il est rigolo... Après cette petite décharge, destinée à lui faire garder ses distances, il retente un coup de boule que je stoppe net par un Court Circuit bien aligné, cette fois-ci. Et comme il était déjà pas mal gêné par ma précédente manœuvre, il n'arrive pas à l'esquiver, et c'est avec 6 000 volts garantis par Komsomol Electrik que je lui éteins les lumières, et le regarde gigoter comme un poisson malade...
Le combat est fini, le dojo commence enfin à ressembler à un lieu de combat, et moi, je me demande si j'arriverai à me faire décabosser ! Le fait est que je suis presque aussi mâché qu'après mon combat contre Honda, et que j'ai au moins une arcade fracassée, et probablement une partie de la mâchoire fracturée. Ce fichu Sapiek sous des dehors de phénomène de foire, c'est un putain de lutteur dur comme fer. Et je sais de quoi je parle !

La bonne nouvelle c'est que l'alcoolo chinois est acuponcteur, et qu'on va pouvoir tester si la médecine chinoise fonctionne sur les kiborgs.

Tiens, Hibiki fais la gueule, et se tient la mâchoire, faut croire que Dante lui a montré que c'est pas parce qu'on est pédé qu'on est une tapette.
Dernière modification par Enormatro le 28 nov. 2013, 23:48, modifié 1 fois.
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
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Re: Campagne

28 nov. 2013, 16:01

Pété de rire! Trop bon Enormatro! :lol:
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Re: Campagne

18 déc. 2013, 17:59

Absent ce vendredi et jusqu'au 4/01: je prend l'avion trop tôt samedi pour suivre la partie... A l'année prochaine! Bonnes fêtes!

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