Résumés de partie - campagne 2014-2016

Bouhhh j'ai peur ! (en gaëlique)

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Résumés de partie - campagne 2014-2016

26 sept. 2015, 13:33

Mémoires d'une jeune fille dérangée, partie 1
-Tu vas parler où je te flétris le bide !

Les mots sont sortis de ma bouche sans que je ne puisse les retenir. A côté de moi, je sens le regard pesant et choqué de Sam qui commence à comprendre la vérité. Cela fait des mois que j'arrive à dissimuler -parfois à grand-peine, le fait que je ne suis pas une démorthène comme les autres. Allez, lâchons le mot, je suis une morkaï. En gros, on aime pas trop m'inviter à bouffer.

En parlant de bouffer, on vient juste d'échapper à un village cannibale, perdu dans la forêt. Imaginez l'émotion. Ca m'a trahie, et maintenant, Sam sait tout parce que j'ai menacé l'un des bouffe-humains.

-Ecoute, Sam, c'est pas ce que tu crois ! Je suis toujours la jeune tarish insouciante et joyeuse que tu as connue !
-...
-Oui, bon, ça va, je suis une tueuse en série, on a chacun nos petits défauts, on va pas en faire tout un plat ! Regarde, Carlie sait pas faire les petits déjeuners, elle a failli tous vous empoisonner, ce matin, on lui en tient pas rigueur ! En plus, je tue que les enfants, tu crains rien.

Les yeux de Sam s'écarquillent davantage.

-Je crois que je vais aller faire un tour ailleurs, me répond Sam.
-Saaaaaaaaaaaaaam ! Je crie, tandis qu'il s'éloigne.

Je confie mon angoisse au cannibale agonisant, mais le sort de flétrissure que je lui ai lancé a raison de lui et il meurt dans des gémissements de douleur.

Je fonce voir Carlie, déjà au courant de mes petites manies et souvent même complice de mes méfaits.

-Carlie, il sait tout !! Sam sait tout !

L'air béat, Carlie continue de fixer le village cannibale auquel elle vient de mettre le feu.

-Il l'a pris comment ?
-Ben, je sais pas trop.

Arrick, l'un de nos compagnons demande ce qu'on fait, à présent. Carlie calcule qu'on a tué neuf hommes et qu'une trentaine de personnes vivaient à la base dans ce village.

-Il doit rester les femmes et les enfants, du coup.
-C'est terrible mais à mon avis, on va devoir les éliminer, eux aussi. Ils ont élevés comme ça, c'est trop tard pour qu'ils redeviennent normaux. Ils voudront toujours bouffer de l'humain, maintenant, faut les éliminer, dis-je l'air faussement attristé.

Un sentiment de nostalgie m'envahit lorsque je réalise que c'est peut être la dernière fois que je joue cette comédie...
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Booz
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Re: Résumés de partie - campagne 2015-2016

03 oct. 2015, 11:33

Mais dans quel filet de pêche sommes-nous tombés ?
Il va falloir couper bien des nœuds pour s'en dépêtrer. Des têtes aussi d'ailleurs car je commence à en avoir ma claque de laisser des morceaux de chair en chemin dans ce pays de mécréants.

Avant ce village de cannibales perdu dans la forêt, c'était Kalvernach où l'Académie qui nous a accueillit s'est transformée en prison. Heureusement qu'ils scellent leur bareaux comme je fais du tricot.
Et encore, en tricot de tripes, j'y ai quelque expérience avec mes 2 brochettes.

Et avant, c'était ce village minier, hospice pour survivants de leurs expériences contre-nature à ces médecins-sorciers. Sous couvert de leur pitié bien intéressée, ils engendraient des monstres. Cela pour vaincre la mort… Moi qui apporte la mort, je sais qu'elle ne peut que se retarder, pour mieux venir ensuite récolter son dû.

N'oublions pas non plus le village forestier où ces maraudeurs nous ont attaqué pour obtenir le fluide. Ordonné par Odreyne alors qu'il était assuré de recevoir ce cube, cet individu n'aurait décidément pas du survivre à notre rencontre.

Et cette ville de commerce qui puait la mort et la maladie. L'une des cités où l'on n'aura pas été trop dérangés d'ailleurs, à se demander si l'ordre des choses n'exige pas en tout endroit sur notre route, sa part de chaos et de destruction. Compte-t-il sur nous pour la lui apporter ?

Et encore avant, ce village de monstruosités explosives qui tentaient de donner le change. Comment l'homme peut-il à ce point se corrompre ?

Et cette mine de méchants bougres qui nous avaient fait prisonniers dans leurs tunnels repoussants pour nous faire subir on ne sait quelle horreur.

Non, notre chemin vers ce fluide n'est que misères.
Maudit fluide d'abord, qui nous a coûté tant d'efforts et de sang et meurtri nos chairs et nos âmes !
Maudit fluide ensuite, qui engendre de telles atrocités, faisant féons d'hommes !
Maudit fluide enfin, qui attire le malheur et rend fous les savants qu'on attend sages !

Perdus dans ce chaos, il nous reste à nous serrer les coudes et couper court cette trahison de l'ordre naturel.
Et couper c'est mon métier ...
Dernière modification par Booz le 04 oct. 2015, 19:08, modifié 1 fois.
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Harley Quinn
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Re: Résumés de partie - campagne 2015-2016

03 oct. 2015, 11:50

Merci pour ce résumé, Booz, avec des anaphores et tout ! :p
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Re: Résumés de partie - campagne 2015-2016

05 oct. 2015, 09:32

très bon résumé condensé de la campagne :lol:

Merci Booz !

Et merci Marion pour ce résumé d'évènement majeur du précédent scénario pour ton perso :lol:
« Vous avez ici une oeuvre d’art unique que vous ne verrez jamais nulle part ailleurs. Par contre, si vous en voulez d’autres, j’en ai une douzaine à l’arrière de ma charrette. » – Delberz Trötte, Négociant
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Booz
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Re: Résumés de partie - campagne 2015-2016

07 oct. 2015, 22:13

Je ne sais pas qui est cet Anaphores, mais s'il est pas avec nous et qu'on le croise, j'lui refais la déco intérieure comme s'il avait bouffé un porc-épic !
J'crois bien qu'on est tous prêts à en découdre ... et même que ça se recoudra pas !

Arik le blender berserk. :angry:
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Aline
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Re: Résumés de partie - campagne 2015-2016

25 nov. 2015, 20:02

Journal de Carlie

Préface :
La première chose dont je me souvienne est le froid de la neige qui tombe sur mon visage et la douleur lancinante à l’arrière de ma tête. Je suis seule, il faut que je trouve de l’aide si je veux pas mourir ici. Je me lève difficilement et j’avance. Depuis combien de temps je marche ? Je suis épuisée. Devant moi il y a de la lumière. Ma vue se trouble, je m’effondre, je vais mourir ici … J’ai froid, j’ai mal, je ne veux pas mourir … A l’aide !
Je reprends conscience et la première chose qui me frappe c’est la douce chaleur du feu. J’ai du mal à ouvrir les yeux mais une fois fait, je scrute ce qui m’entoure. J’ai du mal à bouger mais je remarque plusieurs choses : Je me trouve dans une caverne peu profonde, un feu à l’entrée de celle-ci et surtout, un homme d’environ 35 ans me fixe en fumant une pipe. Il se lève, me tend un bol de soupe et sort de notre abri. Une fois avalée, je me rendors. A mon réveil, mon sauveur n’est toujours pas là, j’en profite pour essayer de me lever, faire quelque pas. Les jours passent ainsi. Il parle peu, quand j’ai repris assez de force, me montre comment survivre. Je ne connais pas son nom, le mien non plus … Il me nomme Carlie. Je le vois parfois, le regard triste sur l’image d’une femme, sa pipe à la bouche.

Jour 1 :
Un matin, il est parti. Je suis à nouveau seule mais je ne suis plus ni blessée, ni désarmée. Je lui dois beaucoup. A l’entrée de notre caverne, il reste un sac et, posé dessus, la pipe que j’ai longtemps admiré de mon sauveur. La première chose que je fais, c’est aller en ville. C’est là que mon histoire commence vraiment. Dans cette petite ville, un homme et son majordome cherchent un garde du corps et un guide pour aller dans la forêt. L’homme s’appelle Robinson. Un homme massif et une jeune fille s’approchent en même temps que moi. Nous serons donc quatre en plus de moi à aller dans la forêt dont je viens. Arik est un soldat massif de Taol-Kaer et Madrigal une démothèn. Je sens qu’une belle amitié va naître entre nous. Nous nous enfonçons dans la forêt des soupirs. Vers un petit village qui habiterait un flux particulier. Robinson nous explique aussi que c’est son père qui l’envoie récupérer cette chose dont je ne comprends pas bien l’utilité.
A l’abord du village, je laisse le groupe en arrière et contourne pour aller voir plus près mais il me semble qu’il n’y a aucun danger. Je rejoins le groupe et nous entrons dans le village. Il y a une maison à l’écart et une vieille dedans. Elle parle surtout avec Robinson et Madrigal et à la nuit, nous offre un litage dans son grenier. Des lumières et des bruits nous réveillent. Un rapide coup d’œil dehors pour voir une étrange cérémonie et nous décidons d’aller voir plus près. La maison ne semble pas d’accord avec ça et nous finissons tous en bas des escaliers, inconscient.
Dernière modification par Aline le 26 nov. 2015, 13:25, modifié 1 fois.
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Aline
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Re: Résumés de partie - campagne 2015-2016

25 nov. 2015, 20:03

Jour 2 :
Quand nous reprenons nos esprits, nous avons été défaits de nos biens et attachés dans un sous-sol. Bien que l’hiver soit derrière nous, il fait humide et froid. Le sol de la pièce est couvert d’os et de restes humains, certains encore sanguinolents. Dehors, les villageois commencent à s’activer, c’est le matin et une charrette s’est arrêtée dans le village. Ils vont venir pour nous, bientôt … Il faut qu’on se libère, vite. Arik finit par se détacher et nous détache ensuite. Il faut sortir, Arik finit par défoncer la porte. Alors que nous passons la porte qui mène à une maison, des villageois entrent à leur tour, nous forcent à fuir vers l’intérieur. Nous réussissons à prendre nos affaires en passant et nous fuyons vers un escalier qui amène à des mines sous le village. Nous passons inaperçus et Robinson découvre le flux. Il est donc temps de quitter ce village de fous avant de finir dans leurs assiettes. Les galeries mènent à une autre maison d’où nous sortons et nous apercevrons du coin de l’œil, un tonneau plein du flux en train d’être chargé dans la charrette. Simple vengeance ou désir de récupérer plus de flux, peu importe la raison, nous interceptons la charrette un peu plus loin dans les bois. Et notre plan se passe sans accroc … jusqu’à ce que l’homme qui la conduit plonge ses main dans le flux. L’homme se transforme à toute vitesse mais nous ne lui laissons pas le temps d’achever sa transformation. Alors que Robinson dégaine et tire avec une étrange machine qui lance de grosses pierres, je contourne la charette, y jette de l’huile et y met le feu. Arik lui, achève l’homme avec son épée. Madrigal nous soigne puis nous reprenons la route.
Une heure plus tard, nous tombons sur ce qui semble être une caravane Tarish détruite. Il y a des cadavres partout, ils n’ont eu aucune chance. Je trouve un petit coffret dans lequel se trouve une somme rondelette. Pendant que je fouille, une main me saisit la cheville. Passé le premier sursaut, je préviens mes compagnons et Madrigal, une fois de plus nous prouve ses talents de guérisseuse. L’homme vivra mais il a beaucoup souffert et ne peut marcher. Arik et le suivant de Robinson, Jackie, le portent sur un couchage vite fait mais solide. La journée passe ainsi quand nous sommes attaqués par ce qui semble être des ronces. Une fois tranchées, nous poursuivons notre chemin et un peu plus loin, nous passons la nuit.
Dernière modification par Aline le 26 nov. 2015, 13:27, modifié 1 fois.
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Re: Résumés de partie - campagne 2015-2016

25 nov. 2015, 21:41

Jour 3 :
Au matin la route n’est plus longue jusqu’à la sortie de la forêt. De mémoire, mon sauveur m’avait expliqué qu’il y avait un petit village par ici. Nous tombons sur le hameau sans autre encombre. Notre blessé n’a toujours pas repris connaissance.
Quatre maisons et un puits accrochés à la montagne. Les gens sont accueillants. Un couple est parti à la grande ville la plus proche. Ceux qui restent nous ont donc proposé de nous reposer jusqu’au lendemain. Nous nous dispersons donc pour nous ressourcer chacun de notre côté. Quelque chose ne va pas ici. Tout est bien, tout est simple mais quelque chose me dérange. Je farfouille un peu dans le maison et je tombe sur une rune étrange dans la cheminée. J’en parle à Madrigal mais ça ne va pas plus loin. Demain tout sera certainement plus clair.

Jours 4 :
Quand je me lève, le blessé est déjà debout, c’est une bonne nouvelle. Ce matin, je ne suis plus seule à être inquiète. Arik aussi ainsi que Robinson sentent que quelque chose ne colle pas. Tout est trop lisse. Comment commercent-ils, enclavés comme ça dans la montagne ? Comment ont-ils bâti leurs maisons aussi peu nombreuses ? Je ne sais d’ailleurs plus bien comment tout a dégénéré. Le couple est revenu et là tout est parti en vrille. Deux énormes monstres se dirigent vers nous avec des intentions plus que douteuses. Arcs et épée sorties, la bataille s’annonce compliquée. Un homme sort d’une maison, il est désarmé et nous demande de l’aide. Les passes d’armes s’enchainent jusqu’au moment où Robinson crie que les choses peuvent prendre feu. Ni une ni deux, j’enflamme une flèche qui finit fichée dans le monstre restant le faisant exploser, Robinson et Arik aussi d’ailleurs. Madrigal use, une fois de plus de ses sorts de soins et aide nos compagnons. Après tous ces évènements, nous prenons un peu de repos dans la maison où nous avons dormi la nuit précédente. Puis tout le monde fouille le village. Je m’attarde sur le puits dans lequel je descends une lampe. Il est noir, il doit être très profond. Etrangement, ma lampe touche le fond alors que la lumière n’éclaire toujours pas le fond … Mais je n’ai pas vraiment le temps de me poser des questions, le puits explose sous mes pieds et j’ai juste le temps de m’extirper du sol qui s’effondre. Jackie, lui, n’a pas cette chance. Resté dans une des maisons qui se sont toute effondrées, il perd un bras. Choqués, nous comprenons que le puits contenait la chose visqueuse qui composait les monstres. Nous nous éloignons du village légèrement pour ne pas être pris dans uns une autre explosion et passons la nuit ici.

Jours 5 :
Le lendemain, nous acceptons de prendre avec nous l’homme qui nous avait demandé de l’aide et nous partons vers Kalvernach. Nous passerons par Ard-Monach puis rejoindrons le Carrefour de Ruel et de là, nous suivront la route commercial passant par Gline, Crail et enfin, notre but, Kalvernach.

Jours 6 :
La route s’enfonce dans la montagne. Une bifurcation va vers la montagne, abrupte, sans passage, et au-dessus de nos têtes, un château. Nous nous regardons, circonspect, et décidons d’avancer sans nous occuper de ce qui nous aurait certainement encore apporté beaucoup d’ennuis. Nous avons perdu beaucoup de temps précédemment. Nous baissons les yeux et passons nos chemins.
Dernière modification par Aline le 02 déc. 2015, 12:47, modifié 1 fois.
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Re: Résumés de partie - campagne 2014-2016

02 déc. 2015, 12:46

Jour 10 :
Les jours ont défilé comme dans un rêve, sous le choc des derniers évènements, mon esprit a occulté les derniers jours passés. C’est à peine si je me souviens le chemin emprunté, le croisement à la pierre dressée, le village de notre dernier compagnon en date où sa femme avait été tuée. Depuis ce jour-là, ou il a décidé de ne pas enquêter et où il a vendu tous ses biens, nous le soupçonnons de s’être retrouvé prisonnier chez les fous en tentant de fuir cet acte horrible, le meurtre de sa femme. Je me suis rendue compte à quel point le feu a été un compagnon bien utile depuis mon réveil. Plus qu’un compagnon, il nous a protégé et épargné tour à tour.

Jour 12 :
La forêt qui nous entoure est plus profonde que jamais mais non loin de là, il y a un petit village : Crail. Bâti et prospère grâce à l’exploitation et la sculpture du bois, il sera notre abri pour la nuit. Une arche en bois sculpté nous accueille. Peu habitués aux étrangers, les regards sont lourds mais les taverniers, heureusement, sont peu regardants d’où vient l’argent tant qu’on paye. Une chose attire notre œil, à Madrigal et moi, pour un village de bucherons, peu de souches coupées et des arbres jusqu’à l’orée du village. Qu’est-ce que cette nouvelle folie ? Nos recherches nous mènent jusqu’à un hangar d’où entrent et sortent de grands chariots de bois. Plus nous parlons çà et là, plus tout nous semble étrange, malsain. Le démorthèn de la ville à l’air complétement fêlé et Madrigal le sens pas non plus. J’ai la désagréable sensation que tout recommence. Nous enquêterons plus avant demain. A la nuit, nous allons nous coucher mais un bruit nous réveille. Quelqu’un est entré dans la chambre des garçons, à côté. Arc sortis, je me précipite pour voir si tout le monde va bien. Quand j’arrive, les assaillants sont déjà morts où en fuite. Nous partons tous à la poursuite des fuyards et quand nous comprenons que nous les avons définitivement perdus, nous regagnons l’auberge. C’est à ce moment, que l’idée me viens, tout le village est en effervescence, c’est le moment idéal pour fouiller la maison du maire. J’attrape Madrigal par le bras, la tire dans ma direction et lui explique mon plan. Elle me suivra.
Nous nous dirigeons vers la bâtisse légèrement à l’écart du village. Il semble qu’il y ait du mouvement dans la chambre par où nous souhaitons passer. Un jeune garçon est là. Sourire aux lèvres, Madrigal à l’air satisfaite de la situation. Elle me dit que c’est par là que nous étions destinés à passer. Je l’entends marmonner puis le garçon hurle, se tord, passe par plusieurs couleurs avant de tomber raide mort, en putréfaction déjà avancée. Je comprends la situation. Madrigal me regarde, attendant une réaction qui ne vient pas. D’un air entendu, nous poursuivons notre avancée. Je me faufile par la fenêtre et attends. Un homme de haute stature finit par entrer. Je l’asperge d’huile de lampe et lui intime l’ordre de ne plus rien faire qui pourrait me déplaire alors que je gratte une allumette. Mon regard se pose sur Madrigal qui me sourit, nous sommes désormais complices, gardiennes d’un secret chacune l’une de l’autre. Nous l’interrogeons sur ce qu’il se passe dans son village. Le démorthen du village a des pratiques assez étranges, même pour Madrigal.
Il nous amène jusqu’à la mairie, nous fait entrer et nous tombons nez à nez avec le fameux démorthen. Je lui explique que s’il essaye de nous attaquer, je flambe le maire. Il se jette tout de même sur nous et pour me protéger, je jette le maire sur lui et y met le feu. Brulé en plusieurs endroits, il est plus furieux que jamais et donc plus dangereux. Madrigal s’interpose. En aspirant la vie de l’enfant, elle a regagné sa force. Elle flétrit le désormais vieux démorthèn mais le laisse en vie. Pour qu’il nous mène jusqu’au lieu de ses sacrifices. Au sous-sol, trois démothens sont attachés aux murs, visiblement torturés. Nous les libérons et les laissons partir. Le village remis dans le droit chemin, nous regagnons notre lit et sur le chemin, Madrigal m’explique qu’elle ne regagne sa force magique qu’en entaillant la vie des enfants.
Demain, il nous faudra partir avant le lever du jour. La traque de nos assaillants sera un bon prétexte.
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Re: Résumés de partie - campagne 2014-2016

14 déc. 2015, 21:32

Des corps.
Des corps desséchés.
Partout.

Face à une telle atrocité, il n'y a aucun camp, aucune religion, aucune faction qui ne tienne.
Nous avons tous le devoir, l'obligation envers le grand ordre des choses, d'anéantir la source de ce mal.

Ceci remet douloureusement en perspective notre dispute récente et je regrette maintenant d'avoir laissé cette révélation nous séparer, quand bien même fut-elle atroce.

C'est ma vie qui a bénéficié du meurtre d'enfants, dormirai-je un jour sans imaginer leur douleur et leurs cris glacer mes veines ? Pour cela, je maudis à jamais la Madrigal en qui j'avais placé ma confiance.
Mais j'ai aussi vu la colère de la terre engloutir la morkaï dans les entrailles de la terre, et rejeter quelqu'un d'autre.
Je veux tant croire qu'elle a payé ainsi ses fautes.

Loran, cet émissaire des puissances de la nature...
Si la chance m'est donnée de continuer de vivre au terme de cette quête, il me faudra aussi aller le rechercher. Mon âme a une dette envers lui.
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Re: Résumés de partie - campagne 2014-2016

15 déc. 2015, 16:49

Mais oui, Madrigal n'est plus la même, elle a été lavée de ses péchés et ne répandra plus que la joie derrière elle, à défaut de cadavres.

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Re: Résumés de partie - campagne 2014-2016

15 avr. 2016, 13:29

Jour 13 :
Au matin nous avons donc quittés la ville sans nous faire remarquer. Une journée de marche et nous voilà enfin au pied de cette immense ville qu'est Kalvernach. Sans prendre le moindre repose, Robinson nous mène auprès de son père. C'est un vielle homme racornit et fatigué qui nous accueil. Il nous met à la porte de son cabinet et reste seul à parlé avec son fils. Quand Robinson ressort, il à l'aire inquiète et à toujours en ça Possession le cube portant le flux étrange.
Notre groupe se sépare pour passer une nuit qui se révélera plus compliqué pour certain que pour d'autre.

Jour 14 :
Au matin, j'apprend que Robinson, inquiet avait fait plusieurs copie du cube et en avait confié un à son suivant. Celui-ci est mort, ça copie à disparut. Il se passe quelque chose d'étrange. Robinson à donné cette information qu'a son père ... Mais celui-ci n'a pas garder le cube quand il en a eut la possibilité. Des recherches s'imposes.
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