Vermine - Saison 2

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Cryofluid
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Vermine - Saison 2

25 sept. 2014, 15:53

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Le camp des pillards faiblement gardé a été pris d’assaut par les six fantastiques charognards survivants.
Ils ont réussi à faire sortir de son trou le chef de la bande (ou peut-être que le sous-chef) et quelques sbires, puis les ont éliminé.

Profitant des masses inespérées de provisions et du confort d’un abri (même si un peu pestilentiel par endroit), le groupe se repose, enfin.

Mais Eddy, doté d’un sens du danger particulièrement aiguisé sent l’arrivée d’un dan… non il préfère arrêter de sentir et retourne dans le bunker.
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Re: Vermine - Saison 2

26 sept. 2014, 10:02

Le mec sur l'illustration est un nazi survivant du film "Inglorious bastards" ? :p
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Re: Vermine - Saison 2

26 sept. 2014, 22:57

Rooooooh je viens de revivre toute la scène d'attaque où j'ai charcuté une femme après avoir été poursuivi par des lézards et où on a réussi à gagner le nid !

J'AI ENVIE DE JOUER !!!!
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Saryekad
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Re: Vermine - Saison 2

05 oct. 2014, 01:04

[[[Pour résumer vite fait et garder quelques bribes de souvenirs de la partie]]]

***

Mickey pense aux derniers événements alors qu'il regarde une dernière fois le pillard-pouilleux et Gwen s'en aller

On est de retour pour se reposer dans le camp des pillards et avec un peu plus d'eau, c'est déjà ça.

C'est étrange d'être enfermé dans de la roche, je l'ai dis au vieux Ben mais il a raison sur un point qui est important: les lits sont confortables et on a, ou plutôt on avait, une belle réserve de nourriture dont on a pu profiter mais je sais pas combien de temps on va rester ici car il y a des lézards partout. Quelques nuits avant ces monstres sont venus dévaster la cabane à cadavre quelques mètres à côté de l'entrée... je sais pas pourquoi, pour ronger les os sûrement; peut-être même qu'il les mange.

Il fait une mine dépité mais quand il voit Alice le regarder il rattache à ses lèvres son sourire

Je me suis énervé toute à l'heure, contre Gwen, mais ce n'est pas bon d'agir avec violence, je le sais et puis il était armé, je devais me défendre...
Il a menacé Alice et il l'a regardé d'un oeil mauvais, c'est bien qu'il ne soit plus des nôtres, c'était risqué.

Avec la réunion de Thomas d'hier pour nous inciter à partir d'ici au plus vite on s'est pas réveillé de bonne humeur. Le pauvre, il a découvert qu'il n'avait plus le même poids qu'avant, qu'à dix il n'y avait plus besoin de chef comme avant, ça lui a fait quelque chose, je l'ai senti et puis... il a dit quelque chose qui a choqué le vieux Ben sur apprendre à écrire à son fils ou je sais plus quoi... et ça... c'est pas bon... moi j'aimerais pas que le vieux Ben arrête de m'aimer.

On a trouvé la fameuse source grâce aux informations du prisonnier mais... c'est horrible de revoir cette scène:
Le prisonnier attaché aux restes de vélo.
Les yeux rouges et la transpiration.
On aurait dit qu'il allait s'étouffer.
Marcel a été plus rapide que moi pour aller l'aider mais le vieux Ben l'a déconseillé de son ton le plus sérieux.
Il a dit qu'il était malade.
Je sais pas comment il fait des fois mais il sait des trucs qui ne se voient pas un peu avant tout le monde, comme Eddy qui voit ou sent des choses qu'on n'a pas encore détecté.
Ouai...
On a dû le brûler sous les conseils du vieux Ben, et même si c'était hier... l'odeur doit encore être là. J'ai pas envie de retourner dormir là-dedans. En plus c'est ça qui a dû motiver les lézards à nous encercler et nous surveiller.

Il regarde tout le monde entrer dans le bunker et suit en prenant l'arme à feu qu'il avait enlevé des mains de Gwen après lui avoir haché l'épaule. Il pense d'abord au tour de garde de la veille puis se revoit donner un coup dans le bras et le sang qui coule

Les chiens que certains ont pu entendre pendant la nuit c'est lié à ce qu'a dit Arc, le pillard-pouilleux. Ces barbares ont donc raté leur attaque mais un autre camp existe, voir plusieurs s'il ne nous a pas tout dit.
Je crois que j'ai bien fait de mentir et de faire comme si on avait d'autres gars, des escouades comme dit souvent fox avec ses grands airs, ça faisait plus sérieux d'utiliser ce mot en gardant son calme devant le pillard.
Il était musclé ce mec là, il aurait pu me bouffer en deux minutes si j'étais sans arme.
Il a dit quelque chose d'intéressant par contre, les lézards ne rentraient pas dans le cratère, jamais, c'est ce qu'il a dit alors, pourquoi maintenant ?

Une fois à l'abris et partant pour poser l'eau récoltée il aperçoit Belle dans la réserve

Bon, on s'est mis d'accord pour avoir des référents sur différentes taches mais la seule à l'avoir fait c'est Belle qui s'occupe de vérifier qui prend quoi dans les réserves d'eau/nourriture. Apparemment c'est Fox et Juliana qui ont essayé de faire quelque chose de spécial avec plus de miel que nécessaire, j'ai bien compris que c'était pas net car le vieux Ben a pris son ton moqueur sauf que sa ride sur le sourcil gauche s'est levée, et ça, c'est le signal qui veut dire qu'il faut pas le contredire !

Il sourit à cette pensée et vide les gourdes ramenées dans un des bidons

Si je comprends bien on a viré les pillards qui sont maintenant dans notre ancien campement.
De l'autre côté des montagnes il y a une communauté de bons tireurs avec des chiens qui font du commerce. C'est bien ça, ils doivent être nombreux, il ne doit pas y avoir que des hommes, s'ils ont des enfants peut-être qu'ils sont gentils...
Je sais pas.
Moi j'veux aller voir, j'veux savoir, sauf que... va falloir éviter les bestioles qui volent !

Il repense à la libellule qui a piqué comme Yupi le fait souvent sur sa proie sauf que Yupi, lui, il remonte pas dans les airs des gros lézards
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Cryofluid
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Re: Vermine - Saison 2

06 oct. 2014, 18:52

Merci pour ce résumé!
T'as oublié de dire que t'as raté la mise en place d'une production industrielle de champignons qui aurait pu vous mettre à l'abri de la faim pour tout l'hiver! :envy:
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Saryekad
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Re: Vermine - Saison 2

06 oct. 2014, 20:39

Mouahhahahasssac !
Tu rigoles !

J'ai raté mon expérience qui a duré... 5 jours.

Je compte bien mettre mes prochains XP sur cette compétence étant donné que j'ai déjà eu à faire survivre ma besace spéciale à cause du vieux con euh... pardon, du glandu qui manque toujours de s'faire craquer les os... enfin j'veux dire le vieux Ben qu'on respecte tous et que j'adore :p

T'inquiètes pas va, il y en aura des nouveaux tests, faut juste que j'arrête d'être dans l'action et que j'fasse mon vieux qui reste à l'abri.
J'y arrive déjà pas mal j'ai sauté mon tour de garde ^^
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Ben
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Re: Vermine - Saison 2

06 oct. 2014, 22:25

Saryekad a écrit :Je compte bien mettre mes prochains XP sur cette compétence étant donné que j'ai déjà eu à faire survivre ma besace spéciale à cause du vieux con euh... pardon, du glandu qui manque toujours de s'faire craquer les os... enfin j'veux dire le vieux Ben qu'on respecte tous et que j'adore :p
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Saryekad
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Re: Vermine - Saison 2

07 oct. 2014, 06:46

Mouhahahhasssac j'ai même entendu la voix que t'utilises à chaque fois !
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Re: Vermine - Saison 2

03 déc. 2014, 12:23

Qu'est-ce que je disais déjà ? Ah oui ! Qu'à chaque fois que les choses semblent s'arranger, une autre tuile nous tombe sur le paletot. Ça n'a pas loupé.

On a gagné un chouette abri. Un vieux bunker que ces enfoirés de pillards aux lézards occupaient. On a aussi réussi à sauver Belle et Thomas. Belle ne parle plus et Thomas ne parle que des Pyrénées. Je sais pas ce que pense Belle et franchement, je crois bien que je m'en tape. Thomas, lui, a essayé de remettre la vieille structure en place. Le vieux Ben lui a bien fait comprendre que maintenant les choses ne sont plus pareilles. Et je suis d'accord avec lui. Thomas a un peu trop pris goût aux décisions. Et ptete ben que nous aussi, par la force des choses. Nous sommes des survivants et je pèse le mot. On a survécu à plein de galères. Oui parfois, on a eu de la chance, il faut bien le reconnaître. Mais nous avons aussi fait face et pris des décisions. Le nouveau conseil, concept si cher à Thomas, c'est nous. Enfin, tant que nous ne serons qu'entre nous. C'est-à-dire une dizaine de personnes. Difficile de parler de communauté ! On a perdu les enfants, et la mortalité du groupe est affreusement élevée !

Bref. On a aussi retrouvé Fox et Juliana. Fox est expéditif, toujours prêt à prendre des décisions extrêmes. Juliana... je la comprends pas cette fille. Elle se tape un vieux et suit partout un gaillard valide. Qu'est-ce qu'elle a dans la caboche bon dieu ? Par contre, le reste de notre vieille communauté est passée à la trappe. Ces enfoirés de pillards les ont tués et torturés. Ça m'a bien soulagé de buter leur chef. Il ne méritait que ça !

Revenons à notre abri. C'est plutôt calme depuis trois jours. On a pu remonter le niveau des réserves d'eau en faisant de nombreux aller-retour à la source voisine. Il paraît que le niveau des réserves en miel chutent rapidement. Fox a apparemment essayé de distiller le miel pour faire de l'alcool. M'en serait bien enquillé une petite rasade dans le gosier. Pour garder le niveau des vivres assez haut, je chasse le lézard. C'est marrant, mais plus je connais leur mode d'agir et plus les lézards me foutent la paix. Elles sont intelligentes ces bêtes-là. Je me demande même si je pourrais pas trouver le moyen de les contrôler. Visiblement, elles m'ont identifiées comme une menace de mort, et c'est une bonne chose car c'est exactement ce que je suis pour eux : la mort ! Par contre, ils persistent à chercher des noises aux autres, sans compter les nuits où ils sont systématiquement à notre grille. Mickey, Théo et moi, on les bute à chaque fois que l'un d'eux est assez stupide pour faire passer son museau à travers, hé hé !

Ce midi, après le repas, je venais juste de finir de déblayer le couloir, Thomas est venu me trouver. Je l'ai vu venir de suite. Faut dire qu'il sortait de sa "cellule" où il gratte les murs comme un dément le ferait. Il a remis son topo sur les Pyrénées. Il dit que Belle est d'accord avec lui. Ouais enfin Belle, même un mur est plus bavard qu'elle ! Il raconte ses craintes sur les lézards dont le comportement l'inquiète. Bof, pas de quoi fouetter un chat. Mais je demande du coup si ces bestioles pourraient pas avoir une influence à distance. Faudra que je demande au vioc ce qu'il en pense. Même si Thomas a de bons arguments (moins de vermine en hiver notamment), me promener sur des centaines de kilomètres en plein hiver pour trouver une hypothétique communauté ne me rend pas jouasse du tout. On est pas mal ici. Après, c'est clair que c'est pas avec 10 clampins qu'on va pouvoir revenir à la civilisation. J'ai présenté la chose aux autres. Le problème, c'est que Thomas prend cela tellement à cœur qu'il en devient dingo. C'est obsessionnel. A tel point qu'il nous lâché physiquement. On l'a forcé à s'asseoir pour l'alimenter convenablement. Puis il a fallu l'allonger car il tenait pas debout. Et là, il a commencé à baver solide ! Le vieux Ben a blanchi plus blanc que blanc (voir note en bas de page) : choléra !

Il nous a de suite dit à tous de dégager. Le choléra est une maladie très contagieuse qui te file une chiasse pas possible. Tu crèves dans ta merde qu'il nous a dit. Pas de danger pour moi, avec ce qu'on bouffe, je risque plus des hémos et quelques veines de plus sur le front qu'autre chose. Obligation pour tous de se laver les mains, douche et tout le toutim. Ptain et nous qui venions de péniblement faire remonter les réserves d'eau, voilà qu'on va piocher dedans à fond les ballons ! Pas le choix, c'est ça ou prendre le risque d'être contaminé. Pendant que les premiers filent à la douche (j'ai vu le regard de Mickey s'allumer, il a sûrement une idée pour mater Alice), je m'inquiète des pillards dont on a aucune nouvelle. Je préfère faire un tour de surveillance avec Eddy et Théo.

On est allé à la source d'où on a un bon point de vue sur le sud. Eddy a tout de suite remarqué quelque chose au sud-est, un gros nuage de poussière qui présage une colonne. On a dû s'approcher pas mal pour voir ce qui venait : une quinzaine de gusses avec une jeep et un paquet de clébards. Ils montent vers le nord, le long du canal. Ya quand même de bonnes chances qu'ils viennent nous rendre visite, mais ce n'est pas certain, et en plus, on a le temps de voir venir. En rentrant, on trouve les autres super inquiets de notre absence prolongée. On raconte ce qu'on a vu puis on file à la douche. Oh bordel, qu'est-ce c'est que ce truc ? Mickey a installé un rideau de douche ??? Il y a rien de mieux à faire ?

Thomas est installé au centre du couloir, ça sent la merde que ça en peut plus. Le doc s'en occupe constamment. En buvant une bonne rasade, je m'aperçois qu'il ne lésine pas sur la flotte. Entre les douches et tout, je peux pas m'empêcher de calculer les innombrables aller-retour qu'il va nous falloir pour réapprovisionner l'abri. Je me dis aussi qu'il faudra ptete abandonner l'endroit à cause du risque de contamination. Drôle d'ironie. Celui qui veut nous faire partir pourrait y parvenir en tombant malade. Bref. Rien d'autre à faire pour le moment que de passer la nuit. Je prends un tour de garde, RAS.

Au petit matin, par contre, c'est une autre chanson. Un gros tas de branchages en feu tombe devant l'entrée. Les salauds nous ont trouvés et tentent de nous enfumer ! Du coup, je me dirige vers le petit couloir pour surveiller ce 2e accès et éventuellement les surprendre. BOUM ! Une déflagration assourdissante retentit. Poussière. Gravats. Cris. Une voix nous demande de sortir. Ben voyons, comme si j'avais envie de me faire canarder !! On a un putain de trou dans l'abri juste avant la cellule de Thomas (qui continue de vider sa merde dans le couloir d'ailleurs). Le vieux Ben enchaîne et commence à sortir en entonnant le couplet du vioque médecin pas tout à fait bien dans sa tête. Il le fait tellement bien que la voix hésite. Moi je crie qu'il y a une épidémie de choléra et qu'ils doivent pas entrer. Entre les deux, ca nous donne un peu de mou. Après, il a bien fallu sortir, 15 gusses bien équipés, ca aurait été tendu du slip de se les faire. Je suis quand même étonné qu'on les ait pas entendu arriver. Ah mais bordel, ils avaient pas pris les chiens avec eux ! Malin !

S'ensuit une discussion marrante quelque part, car leur chef a tellement d'accent qu'on peut pas s'empêcher de lui répondre avec le même ton ! On se met d'accord pour aller avec eux rejoindre leur communauté, une centaine de personnes ! Youhou ! Par contre, il faut qu'on se dépêche si on veut pouvoir emmener Thomas avec nous... Je prête main forte au déménagement pendant que Théo et Alice bricolent un chariot à partir du vélo pour transporter le malade. Il y a un même un petit trou pour qu'il chie en route ! Soudain, le doc nous passe tous un par un pour savoir si on a des symptômes du choléra. Moi ca va, boyaux durs comme roc (un peu trop d'ailleurs). Cela dit, j'ai un mauvais pressentiment même s'il est normal de nous ausculter...


Note : le blanc dans Vermine est une couleur définie par la blancheur d'un os séché au soleil pendant très longtemps.
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Re: Vermine - Saison 2

06 déc. 2014, 16:31

Mickey ne se souviendra que d'un gros moment de sa vie... sa douche avec Alice

(merci pour le résumé j'ai pas trouvé le temps de le faire et ça fait plaisir de lire le caractère de ton perso :p)
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Cryofluid
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Re: Vermine - Saison 2

30 déc. 2014, 16:40

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Notes de Lasserre:

Matin de la grande chasse:

Les chiens sont déchaînés. Ils savent que l’heure de la revanche a sonné. Le con a mordu à l’hameçon, plus qu’à le pister jusqu’à leur repère.
Éradiquer le mal à la source.

...

Bilan du jour:

Dans ce putain de monde, rien ne se passe jamais comme prévu.
Au lieu de cadavres de bâtards tatoués, on ramène un groupe de survivants. Apparemment, ils ont fait le boulot de nettoyage à notre place.
Enfin bon, c’est Férol qui va être content, le groupe a l’air réglo et souhaite nous rejoindre.
Sur le retour on a même déniché un illuminé coincé dans un trou depuis pas mal de temps. Il parle beaucoup et je comprends pas grand chose à ce qu’il raconte.
Le doc du groupe m’a convaincu de le ramener.
Pas un jour glorieux pour autant, Pupu est mort. Salopes de libellules...
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Re: Vermine - Saison 2

31 déc. 2014, 14:11

Mouhahahhasssac je pars faire ma vie et je vous laisse avec un taré qui a vécu des mois dans un trou !

Bonne chance :)
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Re: Vermine - Saison 2

01 janv. 2015, 20:19

Euh techniquement, vu l'état de santé de ton perso, l'expression "faire sa vie" n'est pas celle qui me vient spontanément à l'esprit :)
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Re: Vermine - Saison 2

04 janv. 2015, 08:59

T'inquiète pas va, vu les compétences qu'il a c'est pas parce que Bruno a choisi de délirer un peu dessus que je me fais du mauvais sang.
Il ne peut QUE trouver sa place entre la création de champignon, le dressage et sa jeunesse ^^
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Ben
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Re: Vermine - Saison 2

22 mars 2015, 23:47

Le vieil homme pansait les blessures de son camarade. Inspection des plaies, application du désinfectant, mise en place de pansements de fortune. Les gestes, répétés un millier de fois depuis le début de la fin, étaient pareils à ceux d'une machine. Son visage était impassible.

"C'est fini Marcel, tu peux te lever."

L'homme à la carrure imposante se hissa sur ses jambes péniblement, glissa son gigantesque sac sur son épaule et partit rejoindre le reste du groupe.

L'ancien, resté au sol, ouvrit son propre sac, bien plus petit que celui de son compagnon. Il voulait vérifier une dernière fois l'état de son barda avant de se lever et glissa négligemment une main à la peau parcheminée par l'ouverture.

Une vive douleur traversa la pulpe de son annulaire. La main jaillit hors du sac et vint se positionner à quelques centimètres des yeux du vieillard. Pas de dard, pas de boursouflure.

Avec précaution il regarda à l'intérieur de son sac et après quelques secondes spéculatives repéra la créature l'ayant attaqué. C'était un scorpion au venin subtil, un venin ne blessant pas les chairs mais l'esprit. La créature, bien qu'ayant passé de longues journées dans l'obscurité du sac, n'en restait pas moins farouche et présentait un dard à la pointe bien effilée. La douleur dans le doigt s'estompa pour laisser place à une autre dans la tête encapuchonnée de l'homme.

Les secondes passèrent, la douleur mentale enflant.

Vaincu par le remords, l'ancien tendit à nouveau la main et laissa ses doigts enserrer la bête.


Journal du Vieux Ben, date inconnue


Je présente mes excuses auprès du lecteur potentiel de ce livre, à défaut de pouvoir m'excuser moi-même, pour avoir abandonné mon travail de rédaction pendant quelques jours. Durant cet intervalle, beaucoup d'évènements se sont produits, certains heureux, d'autres sapant drastiquement mes espoirs.

On pourrait penser qu'à la longue on s'habitue à la perte de ses amis, à la mort des camarades avec lesquels on parcourt les plaines désolées de ce monde, mais c'est faux. Un homme peut peut-être faire abnégation de son chagrin les premières années, il peut cacher ses sentiments devant l'urgence du moment et le besoin de paraître fort, mais il arrive toujours un moment ou son esprit cède face au poids des larmes.

J'ai cru perdre Mickey.

Et tous les visages de ceux qui furent mes amis apparurent devant mes yeux. Et ce fut insupportable.

J'ai donc baissé les bras quant à la poursuite de mon récit. J'ai aussi tenté de me fermer au monde, de me montrer insensible. Mais comme l'esprit peut céder, il peut aussi cicatriser. Je reprends donc mon histoire, au propre comme au figuré.


Nous avons quitté le bunker pour rejoindre un groupe très accueillant d'une centaine d'individus. Nous y retrouvons le chirurgien de notre ancien groupe, Hans, mais les retrouvailles sont froides. Notre ancien chef et Mickey sont confiés aux soins des infirmiers locaux, tous deux frappés par le choléra.

Le petit village se compose de quatre bâtiments principaux. Il y a le Collège, qui comprend les quartiers d'habitation, le Camp des Chasseurs, bastion des éclaireurs, les Hauts Jardins, incroyable source de nourriture et la Colonie, termitière géante à l'abandon ou presque.

Nous accueillons à contrecœur au sein de notre petit groupe un fou du nom de Hamlet. Celui-ci cherche sa fille, prisonnière du Gang des Lézards. Le chef du gang, ancien prisonnier du village, s'est enfuit avec celle-ci à bord d'un véhicule rapide, en direction de l'ouest et de ce que les locaux appellent le Péage. C'est d'après leurs dires une ancienne place de commerce à la population atteignant le millier de personnes.

Le leader de ce village désire faire le procès du bandit à la mode de l'ancien temps et nous charge de le récupérer. Voilà l'occasion de faire d'une pierre deux coups : nous allons prouver notre valeur aux yeux des villageois, et Hamlet va pouvoir récupérer sa fille et nous faire le plaisir de partir de son côté. Il sait se montrer particulièrement insupportable.

Nous partons à leur poursuite dans notre propre véhicule blindé. Après quelques pérégrinations, nous nous retrouvons sur la piste du chef de gang. Celle-ci nous ramène à l'extrémité sud du village, désertée. Sous le couvert de la nuit, après avoir quitté le véhicule, nous nous approchons discrètement d'une source lumineuse où des voix se font entendre. Hamlet, en avance par rapport au reste du groupe, se redresse d'un bond et tire un carreau de son arbalète. Nous fuyons face aux hommes armés qui se mettent alors à notre poursuite.

Nous nous retrouvons finalement tous au véhicule (minus Hamlet qui décida de s'enfuir de son côté en hurlant tel le fou qu'il est) et repartons en direction de l'entrée principale du village. Parmi les hommes accompagnant le chef des Lézards se trouvait le chef de la sécurité du village, et pour des raisons évidentes cette information doit être transmise de toute urgence au leader.

Sur la route, nous croisons deux camions roulant à tambour battant vers l'ouest. Nous les poursuivons sur quelques kilomètres avant de les perdre de vue. Nous tombons finalement sur une ville occupée par des fourmis géantes et décidons de faire demi-tour.

De retour au village, c'est dans un mélange de perplexité et d'effroi que nous nous retrouvons devant le spectacle d'un fabuleux essaim de grillons entourant le Collège. L'essaim finira par quitter les lieux pour passer la journée dans les entrailles de la Colonie.

Nous décidons alors de fouiller le Camp des Chasseurs. Quelques provisions, un peu d'eau, mais aucun villageois. Nous tentons alors notre chance du côté des Hauts Jardins.

Et c'est à notre grande surprise que nous y retrouvons une dizaine de jeunes gens, menés par le responsable des lieux, Barrik. Ils disent avoir survécu à l'attaque des grillons en se cloitrant dans une espèce de bunker improvisé, fait de plaques de tôle.

Barrik est un homme têtu et très attaché à ses jardins. Nous devons toutefois le convaincre de se préparer à quitter les lieux pour des contrées moins hostiles.

En effet, avec une colonie de grillons monstrueux à moins de deux kilomètres et un mycélium empoisonné se répandant irrémédiablement dans la région, comment espérer survivre en ces lieux ?

Après une courte discussion, nous apprenons qu'un petit groupe a été repéré à la sortie du Collège. Nous nous y rendons, pleins d'espoir. Peut-être que nos compagnons ont réussi l'impossible et ont survécu à l'attaque de l'essaim ?

Les survivants se trouvent être Vénus, la responsable de la culture des plantes médicinales, deux enfants, et... Hamlet.

Pendant que certains fouillent les lieux, j'engage la conversation avec Vénus. J'apprends qu'elle est en possession de médicaments. Elle me les montre, et malgré l'émotion qui me gagne je tente de rester stoïque et de la faire parler le plus possible.

Ces médicaments. Ils ressemblent à ceux de l'ancien temps. Ils ont aussi le goût de ceux de l'ancien temps ; je me suis permis de goûter aux résidus au fond des flacons. Cependant, me dit-elle, ils n'ont été créés qu'il y a deux ans maximum, par des personnes se faisant appeler les Pharmaciens.

De l'aspirine et de la pénicilline. En cachets s'il vous plaît. Incroyable. J'avais entendu parler il y a maintes saisons d'un groupe de sages faisant commerce de médicaments, mais je ne l'avais pas cru alors.

Vénus n'est cependant pas capable de me donner la direction de leur campement. Et c'est bien dommage.

Finalement, nous retournons tous aux Hauts Jardins. Une fois sur place, nous nous dispersons : Théo se lance dans la solidification du bunker, je vais jeter un coup d'œil aux plantes médicinales, et Marcel, Eddy et Hamlet partent vers le canal bouché par le mycélium, un sac de sel à la main.

Ils vont tenter de détruire le barrage organique avec ce sel, celui-ci ayant un terrible effet sur le champignon. Mais au vu de la faible quantité qu'ils emportent avec eux, c'est peine perdue. Je les observe cependant pendant qu'ils font leurs expériences.

Après quelques minutes, ils se retrouvent nez à nez avec ces saletés de larves vivant auprès du champignon. Je décide de leur porter secours avec notre jeep.

Bien qu'ayant agi le plus promptement possible, c'est au rez-de-chaussée du bâtiment que je les rejoins, leurs mines dépitées. Mon déplacement n'aura toutefois pas été inutile, Marcel ayant été blessé lors du combat.

Nous nous retrouvons tous en définitive aux portes du bunker. Nous nous préparons à passer une nuit agitée, les voraces grillons à quelques heures de leur envol nocturne.


Remarque : Si jamais vous tombez sur un morceau de verre au cours de vos voyages, voici un moyen de le transformer en une arme terrible. Récupérez-le, placez-le dans un sac solide et étanche puis frappez-le jusqu'à obtenir une poudre. Lorsque vous serez en situation de combat, vous n'aurez plus qu'à jeter le contenu de ce sac au visage de votre adversaire. Le premier réflexe de ce dernier sera de se frotter les yeux. Je vous laisse imaginer le résultat.
Cette ruse n'est pas de mon invention, mais ayant vérifié en pratique son efficacité je pense qu'il est sage de la mentionner quelque part dans mon journal.

Le vieil homme leva alors les yeux de son carnet et porta son regard sur ses compagnons, situés à quelques mètres de là. Ils parlaient de leur combat et du comportement curieux d'une des larves. Celle-ci se serait enfuie en portant dans sa gueule le cadavre d'un des grillons, en direction du Nord.

Ils réfléchirent et arrivèrent à la conclusion suivante : le mycélium et les larves vivaient en symbiose. Le mycélium nourrissait les larves et les protégeait des prédateurs grâce à son poison, et en retour celles-ci chassaient et ramenaient de la nourriture vers son cœur, situé très loin au Nord.

Une idée germa finalement dans l'esprit du Vieux Ben. Ne serait-il pas possible de remplir de sel un petit sac étanche, de glisser celui-ci à l'intérieur du cadavre d'un grillon et de laisser ce cadavre piégé se faire emporter par une des larves jusqu'au centre même de la menace fongique ?

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