Résumé de la campagne

[Arii Stef]

Résumé de notre première partie du 08/11/2019

Les passagers du Wagon

Six personnes se retrouvent dans un compartiment de 1ère classe du Transécryme, le train de passagers qui relie Méthalume à Venice. Elles paraissent inquiètes et méfiantes. Certaines ne semblent pas à leur place dans ces banquettes luxueuses.



Bien sûr Alexane Meresson, une belle jeune femme qui travaille pour un konzern et qui a obtenu le titre de baronnette du rail, semble à l’aise. Néanmoins, son regard tour à tour suspicieux et méprisant trahit une certaine crainte.
André Jacquet dit Dédé, dans son bleu de travail et avec ses mains graisseuses de mécanicien, semble très à l’aise, à défaut d’être à sa place.
Il est entré avec Tils, un ingénieur qui a l’air sorti de son laboratoire ou de son atelier, et dont les vêtements semblent sales et abîmés.
Antyova, avec son air sévère et sa livrée d’une grande famille, semble perdue dans ses pensées. Elle est entrée dans le compartiment avec une grande malle.
Kalliopè, une fonctionnaire du Ministère de la Subsistance, qui porte des lunettes et des vêtements sombres et stricts.
Viktor, avec un manteau large et des vêtements très neutres et fonctionnels. Ils cachent de nombreuses poches contenant toute sorte d’outils. Kalliopè est membre d’une ghilde d’aigrefin.

Tous ont croisé un Métropolite qui leur a financé ce voyage. Il se trouve dans le compartiment d’à-côté.

Le train s’ébroue et démarre dans un fracas de vapeurs et de bruits de moteur. Un employé du Transécryme en livrée blanche entre dans le compartiment, leur souhaite la bienvenue et les informe qu’une collation sera servie dans le salon dans un quart d’heure.
Nos passagers s’y rendent l’un après l’autre et peuvent faire la connaissance des autres passagers du wagon.

Les autres passagers du wagon

- Il y a bien sûr le Métropolite qui se présente comme Melchior de Borde. Il est accompagné d’une petite fille, Claire. Elle semble assez inexpressive. Seul Dédé arrive à la dérider en lui adressant la parole et en lui faisant des coucous. Le Métropolite indique qu’il l’escorte à Venice où son père est ambassadeur. Aux questions quant à sa générosité, il précise qu’il attendra un service en retour.

- Un homme très bien habillé au visage tatoué accompagné de 2 gardes du corps se présente à Alexane comme Akram Bila, fils de sultan de l’Istanie. Très imbu de lui et sûr de son pouvoir d séduction, il s’adressera également à une très belle jeune femme.

- Cette dernière à la tenue recherchée se présente comme Armelle de Montbellaise, aristocrate praguoise. Elle est accompagnée de sa femme de chambre. Elle papote avec Alexane et se moque un peu d’Akram.

- Elle sera bientôt abordée par un homme aux tempes grisonnantes et à l’air sévère et méprisant. Son costume est bien taillé mais en tons de gris et sans fantaisie.

- Un homme jeune, assez beau, aux yeux bleus, portant un costume de prix, écrit dans un carnet à argile. Il est assis dans une banquette. Il ne parlera qu’avec Kalliopè à qui il se présentera comme Lionel Neron, homme d’affaires indépendant, se rendant à Venice. Il indiquera préférer rester discret sur ses affaires à cause des nombreux membres de konzern présents dans le Transécryme.

- Un homme d’affaires et son garde du corps sont les derniers à apparaître au Salon. L’homme d’affaires indique s’appeler Sergei Iorga et appartenir au Cartel de l’Acier (le Konzern qui exploite le Transécryme). Son air martial, son manque d’apprêt et son oubli de préciser son titre nobiliaire font penser à tout le monde que garde du corps et aristocrate d’affaires ont échangé leur rôle.

- Viktor croisera également Renata Gounod, célèbre cantatrice de Venice dont il obtiendra un autographe sur sa manche.

Viktor entre dans un compartiment fermé à clé. Ils trouvent dans une grosse malle un assortiment de drogues. Il prélève quelques flacons de Rull, un puissant hallucinogène et les cachent dans l’espace couchette des femmes de son propre compartiment.

L’opinion d’Akram Bila

Alexane demande à Akram qui se juge d’une grande perspicacité son avis sur les passagers de son compartiment. Son jugement est rapide : Tils est un assassin sous déguisement, Kalliopè une escort girl et Dédé un membre d’une ghilde.

Le cerf volant

Un peu plus tard, alors que le Transécryme décélère, un employé du train leur annonce qu’en raison de travaux sur la traverse, l’allure du train est très ralenti et qu’il devient possible d’accéder au toit. Certains passagers s’adonnent à leur passion du cerf-volant. C’est ce que fait Antyova qui est défiée par un passager de 3èm classe dans un jeu dangereux, la danse des cerfs volants. Les deux voltigeurs s’élancent et enroulent leur corde jusqu’à se frôler. Celui qui tombe ou abandonne perd le jeu.


Alors que les cerfs-volants dansent, Kalliopè se laisse hypnotiser par le ballet aérien et rêvasse. Elle se remémore son passé poche qui l’a amené sur le Transécryme.

Flashback : L’église des 3 aciers

A Méthalume, des vols de cuivre défrayent la chronique. L’audace des voleurs s’intensifie : des éoliennes du quartier de la poutre, ils sont passés à un sémaphore de la loge télégraphique de l’Etaincel puis à des vols de bobines complètes à la gare de St Ankhta. Kalliopè reçoit comme mission du Ministère de la Subsistance de trouver les coupables et surtout les commanditaires de ces vols qui menacent l’approvisionnement et les cours du cuivre à Méthalume.

Au sémaphore de Bénevent, Kalliopè se retrouve avec de la compagnie : 1 avocate – duelliste défendant un bouc-émissaire attrapé par le Ministère de la Guerre, 2 membres de la Ghilde des ciseleurs qui n’aime pas la concurrence et 2 membres de la Loge de l’Etaincel, première victime des vols.

Le gardien du sémaphore prétend qu’il faisait une réparation sur le haut du sémaphore et qu’il n’a vu qu’un adolescent de dos partir avec le cuivre. Ondreijz de l’Etaincel monte sur le sémaphore et remaque qu’aucune intervention humaine n’y a été pratiquée depuis des mois. Le groupe met la pression sur le gardien qui avoue qu’il était au bistrot quand le vol a été commis. C’est Gérard, un ouvrir de la gare de St Ankhta qui l’a invité.

Ils trouvent Gérard qui serre des boulons à la gare. Les deux Ghildiens l’attrapent et l’interrogent. C’est Abion un petit caïd du quartier de la Poutre qui lui a demandé d’inviter le gardien du sémaphore. Les ghildiens veulent garder l’information pour eux et demandent à Gérard d ementir aux autres, mais Kalliopè finit par obtenir l’information et l’adresse d’Abion.

L’immeuble de 10 étages où habite Abion se trouve à flanc de colline et possède un accès sur deux rues. Les Ghildiens se positionnent à l’amont sur l’accès secondaire et les autres interrogent la concierge. Kalliopè montre ses incroyables compétences en combat à mains nues et immobilisent Abion, un adolescent blond, alors qu’il tente de s’échapper. Devant sa mère, ils lui font avouer ses vols. Il indique qu’il reçoit ses instructions d’un commanditaire dans le confessionnal de l’Eglise des 3 aciers, l’église du culte de la Malachine du quartier. Il a livré les bobines sur la traverse de St Anktha qui fait face à la gare. Les deux ghildiens voudront ensuite appliquer la justice de la Ghilde mais ils tombent sur la mère d’Abion en train de le corriger. Elle est armée d’une ceinture et d’un couteau de cuisine et ils préfèrent rebrousser chemin.

Kalliopè, les membres de la Loge et l’avocate enquêtent sur la traverse. A la Douane de Méthalume, ils peuvent écouter un rapport de la nuit précédente des douaniers signalant avoir entendu des bruits venant de la voie ferrée en contrebas mais qu’ils n’ont vu aucun train. Quelques kilomètres plus loin, ils repèrent les traces d’activité et d’une grosse automobile. Ils préfèrent retourner à la cité, la prochaine jonction étant à plusieurs dizaines de kilomètres.

Les ghildiens se rendent à l’église des trois aciers. Ils abordent le prêtre en prétendant vouloir acheter du cuivre. Celui-ci semble interloqué et s’il reconnaît laisser le confessionnal ouvert la nuit, il nie toute implication dans les affaires des ghildes. Le ton monte mais nos braves ghildiens décident de ne pas en rester là. Ils se rendent au confessionnal la nuit. Ils payent quelques sous à un alachine pour entrer. Ils croisent un couple illégitime puis tombe sur deux personnes réalisant un échange. Ce sont des membres d’une ghilde spécialisée dans le vol d’objet de luxe échangeant un livre en papier. Quand ils sortent, ils tombent sur le prêtre et ses alachines. Ils les encerclent et sont armés de barres de fer et de machines à découper. Les deux ghildiens pris de stupeur décident finalement de foncer dans le tas et parviennent à semer les religieux dans le quartier de la Poutre.


Kalliopè et les autres se rendent à leur tour le lendemain matin à l’Eglise des Trois Aciers. Le prêtre indique que pour ne pas avoir de problèmes avec les Ghildes, il laisse le confessionnal la nuit à leur disposition. Il promet de faire le tour de ses fidèles et Alachines pour identifier les commanditaires qui ont pu commander les vols au petit Abion. Le lendemain, il décrit un enfant ou une femme et un duc. L’un des membres de la Loge repère que les descriptions sont uniquement auditives et le fait remarquer. L’avocate demande s’il y a des enregistrements, le ton monte et une embrouille commence avec le prêtre. Pendant ce temps, l’autre membre de la loge s’éclipse et repère un système d’écoute et d’enregistrement dans le confessionnal. Les fils mènent à la cave. Il y découvre des milliers de disques et un système d’enregistrement. Il s’empare des derniers disques écoutés posés sur une table et diffuse un disque dans l’église pour discréditer le prêtre. Cela leur permet de quitter les lieux sans que les fidèles ne les lynchent.

Ils rendent au Ministère pour écouter les disques. Ils entendent bien deux commanditaire pour les vols de cuivre, un enfant et un Métropolite qui parle d’un duc. C’est d’ailleurs un Métropolite qui surgit dans le bureau. Il demande à parler à Kalliopè en privé. Il l’a fait venir à proximité d’une sortie du Ministère et lui indique qu’elle est en grand danger à cause de sa découverte. Il lui donne un billet pour le Transécryme et lui conseille de quitter ua plus vite Méthalume. Des mercenaires accompagnés d’un autre Métropolite se présentent à l’accueil du Ministère oùù les deux ghildiens attendent que Kalliopè accepte de les faire monter dans son bureau. C’est également là que se rendent les mercenaires, ils y trouvent l’avocate et les deux membres de la loge. Ils déchargent leur mousquet sur eux et les tuent. Kalliopè entend les coups de feu et court chez elle prendre quelques affaires puis se rend à la gare centrale.

Antyova et l’autre icarien se touchent. L’autre évite de justesse la chute dans l’Ecryme alors que la passagère de première classe parvient à se rétablir. Elle a gagné le jeu. Elle remarque deux hommes qui se rendent de la deuxième classe à la troisième classe par les parois du train en utilisant un équipement spécialisé (des crochets de cambrioleurs).

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 06/12/19

Repas au wagon – restaurant

Une clochette résonne dans le wagon. C’est l’heure du dîner dans le Transécryme pour les passagers de 1ère classe.
Antyova s’assoit à la table des 2 gardes du corps d’Akram Bila qui se sont placés au fond du wagon. Elle tente d’entamer la conversation afin de leur soutirer des informations intéressantes quant à Akram Bila. Ils ont l’air de confirmer qu’il est bien fils de sultan et que sa position lui évite bien des ennuis. Les deux gardes commencent à lui faire des avances plus ou moins masquées et l’un d’eux lui donne rendez-vous dans le salon au milieu de la nuit.

Tils et Kalliopè dînent avec la cantatrice Renata Gounod et sa femme de chambre. Renata parle surtout d’elle et de ses succès à Moscou, Saint Petersbourg ou Méthalume.



Dédé et Viktor sont assis avec la petite fille, Claire, et le Métropolite Melchior. Viktor cherche surtout à écouter les conversations des tables proches. Dédé interroge le métropolite pour savoir s’ils ont quelque chose à craindre dans le train. Melchior reste cryptique mais se veut rassurant. Il recommande néanmoins la prudence. Dédé essaye d’amuser la petite mais échoue. Un silence de mort plane dans le wagon-restaurant. Tout le monde regarde son assiette. L’esprit de Dédé vogue, il se souvient comment il est arrivé dans le Transécryme.

Flashback 2 : Il était un petit navire

Dédé et Tils ont suivi un alachine, Edward Albrane, sur une traverse appelée Ferraille. C’est une traverse cul de sac où divers véhicules (trains, aérostats…) abandonnés rouillent dans l’écryme. Edward a entendu les lamentations de l’un d’eux qui a été conçu pour voguer sur l’écryme. Malgré le tabou absolu, Edward a décidé d’exaucer le vœu de la machine. Il a réuni une petite équipe dans un hangar de Ferraille. Dédé est son préféré, Tils est indispensable à la réparation du moteur, et il y a aussi son bras doit, Antal, une fugitive qui fait croire qu’elle est mécanicienne, Maté, et un noble marchand désargenté qui a investi ses derniers fonds dans le projet, Bosko.
C’est à Ferraille lors d’une corvée de pain de mandre que Dédé rencontra le Métropolite Melchior. A mots couverts, ce dernier lui fit comprendre qu’il était au courant du projet d’Edward et qu’il l’approuvait.

Plusieurs semaines plus tard, à la boulangerie, Tils rencontre un homme inconnu sur la traverse qui achète une vingtaine de pains, vidant le magasin.

L’après-midi, Edward envoie Bosko acheter du charbon. Ce dernier emmène Maté avec lui. Celle-ci remarque des soldats et part les espionner. Ils parlent de châtier des hérétiques. De retour au hangar, Bosko et Maté en parlent à Edward. Ce dernier décide de mettre à l’écryme le navire.

Antal décide de se faire les deux soldats, il les abat mais se prend une balle dans le buffet. Il parvient néanmoins à rentrer au navire les tripes à l’air : des dizaines de soldats sortent de toutes les cachettes possibles et encerclent le hangar.

Bosko met le charbon dans la chaudière, il salope le boulot. Tils s’occupe du système de mise à l’Ecryme et Dédé du moteur. Edward est à la barre. Maté monte dans la partie haute et tire sur les soldats. Malgré les petits ratés, le navire entre dans l’écryme. Ses deux roues semblent fonctionner et la coque paraît étanche. Le navire s’éloigne bientôt de la traverse et échappe aux soldats. La nuit tombe et tout semble bien se passer, les quelques difficultés techniques étant vite réglées par l’équipage. Mais Edward entend le navire qui le prévient qu’un flotteur va bientôt céder. Il décide d’accompagner le navire mais de passer sous la traverse pour s’en approcher, afin que Dédé ait une chance de s’en sortir.

Quand le flotteur lâche, Dédé et Tils se précipitent pour réparer. Edward les en empêche, dans la bagarre, Bosko tue Edward qui avait achevé Antal. Il est temps de quitter le navire. Bosko sonde le fond et mesurant que la profondeur d’écryme est faible, s’élance dans les échasses. Elle était aussi mauvaise écrymologie que mécanicienne : elle coule dans l’écryme et meurt.

Tils, Dédé et Bosko détachent un des flotteurs et avec des gaffes se dirigent vers la traverse. Ils l’escaladent et parviennent à éviter ou baratiner les soldats qui la surveillent. Ils parviennent jusqu’à la douane où ils sont appréhendés. Melchior est là et récupère Tils et Dédé. Il laisse Bosko aux douaniers, Bosko cherche à se défendre et il est abattu. Melchior donne un billet pour le Transécryme aux deux rescapés en les informant que leur tête est mise à prix à Méthalume.



Alexane s’est attablée avec le membre du cartel de l’Acier Sergei Iorga et Tibor son serviteur. Tout le monde soupçonnait une inversion de rôle. Sergei indique avec le titre de Comte mais fait surtout valoir son passé dans l’armée du Lansk et ses faits de guerre.
Lionel Neron est seul et ne se mêle pas aux autres.

Jeux du soir bonsoir

Pour la soirée, les membres d’équipage proposent aux passagers du wagon des jeux : cartes, échec et errance.
Dédé et Kalliopè apprennent à jouer aux cartes à Claire. Elle apprend vite et finit par s’amuser. Dédé la voit sourire. Il en profite pour la questionner sur son père. Il apparaît qu’elle ne connaît pas son père. Melchior change de sujet abruptement.
Alexane s’assoit à côté d’Adrienne de Montbellaise qui a subi avec le sourire Akram Bila et Andrej Bader faire tour à tour le paon devant elle. Elle la questionne sur lequel des deux va sa préférence, Adrienne lui répond « aucun ! » en lui caressant le genou. Alexane défie le désagréable Bader aux échecs, elle se prend une raclée puis perd la revanche, laissant l’homme grisonnant triompher avec mépris et l’assaisonner de propos misogynes. Alexane au bord de la crise de nerfs quitte le salon, Adrienne essaye de la réconforter et l’accompagne à son compartiment.

Dédé quitte alors la table de cartes et prend le relais d’Alexane pour se confronter à Bader mais ce dernier gagne de nouveau.
Viktor joue à l’errance avec Lionel Néron. Son esprit est ailleurs, il se souvient comment il est arrivée ici.

Flashback 3 : le manuscrit de Linzi

Dans la Loge, il est peu courant que Maître Mark reçoive des gens de l’extérieur. Dans la Ghilde des Scories, il est rare de travailler de concert avec des externes. Or, c’est une équipe mixte de 3 membres de cette ghilde de cambrioleurs et de 3 employés de la Loge qui est réunie.

Maître Mark leur explique qu’il s’est fait dérober un manuscrit contenant des secrets de fabrication. Il sait que le manuscrit se trouve dans la demeure d’un marchand appartenant à un konzern glorianais nommé Samuel Bifelsky. Leur mission est de récupérer le manuscrit.
La demeure se trouve dans une villa bourgeoise située dans un quartier riche bâti sur l’écryme. Elle est gardée. En l’observant d’un immeuble haut d’un quartier populaire adjacent, ils en comptent une dizaine.

Natalia, femme de main de la Loge, va dans un café du quartier où il a entendu dire que les gardes du corps était recruté. Elle apprend que les gardes de la maison de Samuel Bifelsky y descendent quand ils ne sont pas en service.
Lucien, une mercenaire traversier embauché par la Loge, se rend dans un bistrot fréquenté par les cueilleurs de fleurs d’écryme. Il apprend que l’écryme est peu profonde autour des villas des bourgeois.

Viktor se procure dans sa Ghilde un poison qui donne la chiasse.

Le plan est simple, Viktor et Hans se rendent au café des gardes, leur versent le poison qui doit les rendre malade pour toute la nuit. Ilia et ccc les ghildiens s’introduisent dans la villa par l’écryme. Les autres attendent dans les passerelles du quartier et interviennent si cela se passe mal dans la villa. Ilia donne à Viktor un billlet de Transécryme qu’il a eu ordre de lui remettre.

Ilia et Hans chaussent leurs échasses et parviennent à s’introduire dans la villa. Malheureusement un garde les entend et un combat s’engage. Lucien, Cajka et Natalia interviennent. C’est la confusion mais cela permet à Viktor de s’introduire dans un joli bureau au 1er étage où il trouve un coffre. Il est surpris par Samuel Bifelsky que le tien un joug alors qu’il tente d’ouvrir le coffre. Il parvient à dissimuler son arme et se retourne très vite. Il blesse mortellement le noble marchand. Il l’achève et trouve sur lui la clé du coffre. Il y trouve le manuscrit. Soudain, un sifflet retentit, des soldats investissent la villa. Ils ne font pas de détail. Cajka fait le mort, Lucien s’échappe par la fenêtre et prend une paire d’échasses appartenant aux ghildiens. Quand ceux-ci arrivent, ils utilisent une paire, l’un portant l’autre. Mais des soldats en scaphandre surgissent de l’écryme et les abattent. Viktor s’éclipse discrètement. Il se rend à la gare du Transécryme.

[Arii Stef]

Séance du 28 février

Balades nocturmes

Tous les voyageurs du wagon se dirigent vers leur compartiment pour dormir. Antyova décide de ne pas se rendre au rendez-vous avec le garde du corps d’Akram Bila que Viktor croise dans le salon lors de la balade nocturne qu’il décide de s’octroyer. Il se rend en deuxième classe puis en troisième classe. Il remarque que de nombreuses personnes ont des problèmes intestinaux en deuxième classe. En troisième, il fait la connaissance de 2 traversiers auprès desquels il se fait passer pour un des leurs. Ils ont une sympathie marquée pour les idées anti-urbaines et semblent manigancer quelque chose. Ils proposent à Viktor de les rejoindre quand ils quitteront le train.

Au réveil, on peut noter le renforcement de la camaraderie qui est en train d'apparaître dans le wagon, Viktor partageant l'ensemble des informations obtenus dans la nuit, et l'ensemble des participants essayant de se comporter de la manière la plus affable possible. En se dirigeant vers le wagon-restaurant pour le petit-déjeuner, ils entendent Andrzej se plaindre au steward du bruit la nuit et des gens qui se baladent dans le wagon. Ils exigent de connaître les noms des importuns. Lors du repas matinal, les voyageurs semblent de mauvaise humeur, notamment Akram Bila. Le garde du corps furibond demande des explications à Antyova et lui propose d’en discuter dans le compartiment. Antyova prétend qu’elle se sentait mal hier soir. Il tente de l’embrasser et elle lui rend son baiser. Quand il tente de la déshabiller, elle refuse et s’éclipse pour retourner au wagon-restaurant.

Duels

Le personnel du Transécryme propose des duels d’escrime et de poésie pour l’après-midi. Antyova et Alexane demandent des fleurets mouchetés pour s’entraîner. Leurs joutes ne permettent pas de clairement définir laquelle des deux femmes tire le mieux.

Alexane est bien décidée à se venger d’Andreij Bader et de l’affront de la veille. Mails alors que les stewards apportent les fleurets mouchetés, ce dernier se précipite pour défier Viktor qui n’avait pourtant pas l’intention de combattre. Pendant l’assaut, Andreij, de façon agressive, lui pose plein de questions sur son métier et ses compétences. Son interrogatoire tourne autour de phono-édition et de la musique. Andreij remporte l’assaut.
Alexane défie Akram Bila. Il ne tire pas bien et Alexane le touche à la main. Il s’écroule par terre en hurlant. Alexane se précipite pour le secourir. Il en profite pour brusquement effectuer une touche violente au niveau du cœur. Il rit à gorge déployée mais les voyageurs ne partagent pas son hilarité. Alexane lui fracasse le nez avec la garde de son fleuret pour bien montrer qu'elle n'est pas qu'une petite fleur fragile à protéger. Lionel Neron est ulcéré qu’on puisse salir une tradition chevaleresque comme le duel. Il se rue sur Akram pour le rouer de coups que ses petits poings rendent inoffensifs. Antyova défie ensuite Sergeij, elle remporte l’assaut. Ils se rendent compte qu’ils ont le même style d’escrime, militaire et agressif. Ils en discutent et découvrent qu’ils ont tous les deux servis dans l’armée du Lansk. Alexane défie Andreij Bader, celui-ci réclame un duel dans la pénombre. Alexane bien meilleure escrimeuse l'emporte mais Andreij montre un talent insoupçonné pour se mouvoir et réagir sans voir. Alexane et Antyova font également un duel, cette fois-ci Alexane l’emporte haut la main. Kalliopè propose à Renata la célèbre cantatrice de chanter. Elle entame une ode à l’esprit chevaleresque. Alexane se rappelle son arrivée à Méthalume.

Flashback 4 : si les symptômes persistent

L’étrange mission d’Alexane
Alexane s’était vu confier une étrange mission par son konzern : rejoindre Méthalume pour y prendre le Transécryme, sans autre explication ou demande particulière. Son entregent au sein du konzern ne lui a pas permis de savoir de qui émanait cet ordre et quel en était le but. Elle se voit affubler d’un guide, Yoann, pour réaliser le long chemin par les traverses.
Le voyage n’est pas de tout repos, surtout à l’approche de Méthalume. Le duo croise des gibets où pendent des soldats en uniformes istaniens élimés. Plus tard, ils croisent deux marchands qui ont échappé à une embuscade tendue par des mercenaires à leur caravane. Ils resteront avec Alexane et son guide jusqu’à Sankt Antha. Juste avant d’arriver à cette seigneurie traversière, il croise un campement de mongols qu’ils décident d’éviter discrètement.

Arrivés au Duché de Sankt Antha
Alexane et Yoann arrivent à Sankt Antha. Cette jonction de trois traverses abrite une petite seigneurie protégée par 3 bonnes grilles équipées de défenses. Une belle auberge trône entre le château du Duc de Sankt Antha et l’église de l’Aragone. Alexane est accueillie par l’aubergiste et est agréablement surprise par le confort et les équipements qu’elle y trouve. Elle s’installe à la seule table occupée uniquement par des jeunes femmes, en l’occurrence Katka et Adèle.
Katka est une arpenthe qui a détecté que la seigneurie de Sankt Antha constituait un nœud d’énergie tellurique sur la toile (l’arantèle dans le jargon de sa religion). Elle s’est infiltrée dans l’entourage du duc en tant que professeur d’escrime de la fille du Duc, Helena. Cette dernière joue la cruche guindée mais cache une personnalité délurée et des compétences martiales développées. Adèle est une orpheline recueillie par Matej, le prêtre de l’Aragone. Gravement malade quand elle eut 10 ans, son père adoptif voyant sa mort arriver l’a laissée au bord de l’écryme, comme le veut la tradition. Les vapeurs d’Ecryme au lieu de la tuer la guérirent. Adèle est maintenant à la fois crainte et respectée. Pensant que son histoire a peut – être un rapport avec ses recherches, Katka a invité Adèle à prendre une bière à l’auberge afin de faire connaissance et sympathiser.
Dans l’auberge, Alexane fait connaissance de plusieurs personnalités de la Seigneurie :
- l’aubergiste d’abord, Emet Weber, fervent partisan du progrès, ensuite,
- Kristian Fliege, qui dirige le magasin général,
- les époux Kessler qui possèdent une mine dans la Seigneurie,
- Georg Willemse, le ratier, qui fait la cour à Adèle,
- Edo Flek, le capitaine de la garde qui se vante des défenses de la seigneurie.
Le père adoptif d’Adèle, le prêtre Matej, fait irruption pour convaincre sa fille de ne pas rester dans ce lieu de perdition où il y a de l’électricité. Elle lui tient tête.
Katka de retour au château aperçoit Helena faire le mur pour rentrer. Elle l’intercepte alors que la fille du Duc allait entrer dans sa chambre. Helena lui dit effrontément qu’elle rentre de chez son amant. Elle refuse de lui communiquer son nom. Elle lâche à Katka que cette dernière a la côte avec l’écuyer du Duc, Cisco.

L’attaque
Alors que le jour commence seulement à poindre, le cor d’alarme de la seigneurie retentit. Dans la brume d’écryme, des coups de feu retentissent. Alexane s’habille et se rend avec Yoann à la porte de Méthalume. Malheureusement l’attaque semble venir de la traverse en question par des mercenaires ayant des uniformes istaniens. Alexane repère que les soldats sont aussi istaniens qu’elle est glorianaise. Ce sont vraisemblablement des militaires lanskois.
Elle retrouve bientôt Adèle et Katka qui se sont rendus du côté de la traverse de Weinsert. Les fortifications qui protège Sankt Antha sont également attaqués par des mercenaires, cette fois en uniforme éolien. Elles voient les Kessler se précipiter pour fermer leur mine et se réfugier au château.
Au château où Alexane, Yoann, Katka et Adèle ont finalement convergé, ils apprennent que l’accès la traverse extérieure et l’accès à l’écryme sont également attaqués. Les assaillants ont envoyés un émissaire, ils réclament 10 000 liges avant l’aube pour lever le siège.
La mine
Le duc s’enferme avec ses conseillers. Dans le grand hall, chacun donne son avis. Georg Willemse suggère que la population se réfugie dans la mine et laisse piller les mercenaires, les Kessler proteste : la mine n’est pas viable. Certains suggèrent de payer, d’autres veulent se battre jusqu’à la mort.
Angèle se rend à plusieurs reprises au bord de l’écryme par un escalier qui mène au pied d’un pilier. Elle y trouve l’écuyer Cisco en charge de protéger cet accès à la seigneurie que des échassiers ont attaqué le matin même. Celui-ci lui demande de proposer à Katka de le rejoindre cette nuit à cet endroit.



Menés par Katka, ils essayent à plusieurs reprises de s’introduire dans la mine mais d’abord les Kessler puis des gardes recrutés parmi la population par les Kessler les en empêchent. Ils finiront dans la nuit par apprendre que les Kessler ont vendu leur mine. Ils convaincront le Duc de Sankt Antha que les Kessler cachent quelque chose dans la mine en rapport avec l’attaque.
Le Duc et le chef de la Garde mène une petite troupe à la mine. Ils y descendent et trouvent des tonnes de métal manifestement volé en ville. Un homme présent fait valoir son droit de propriété, il est abattu par un soldat de la Seigneurie. Le Duc envoie un émissaire négocier un échange : Sankt Antha rendra le métal contre une levée du siège. Les assaillants semblent accepter le deal.

Epilogue
Un homme maigre et roux qu’Angèle et Katka n’ont jamais vu à la seigneurie retient leur attention. Il pointe du doigt Angèle et lui propose de la sortir de Sankt Antha si elle devient son élève. Angèle accepte. Katka demande à faire partie du lot, une sorte de voix dans sa tête à laquelle elle ne peut résister lui intimed'obéir et de se taire. L’homme demande aux gardes de Sankt Antha de leur ouvrir la grille de la traverse de Méthalume. Accompagnée d’Angèle et Katka, il traverse les lignes ennemis sans être inquiété.
Alexane et Yoann se rendent au pied de la traverse avec des échasses pour voir Cisco. Ce dernier a tué l’autre garde, il ouvre la grille qui les sépare de l’écryme. Il faut un signe aux échassiers ennemis qui investissent le pilier sans les inquiéter. Cisco, Alexane et Yoann rejoignent par l’écryme la traverse de Méthalume. Ils entendent les coups de feu et les cris des mourants dans la Seigneurie qui semble mise à feu et à sang. A Méthalume, Alexane est abordée à la gare par Melchior de Borde qui lui révèle que c’est lui qui a demandé à son konzern de lui confier cette mission.

[Eöl]

Je te mets les correctifs ici pour que tu puisse les voir plus facilement, je supprimerais mon message ensuite pour ne pas polluer le résumé

- Tout d'abord on peut noter le renforcement de la camaraderie qui est en train d'apparaître dans le wagon, Viktor partageant l'ensemble des informations obtenus dans la nuit, et l'ensemble des participants essayant de se comporter de la manière la plus affable possible.

- Concernant le premier Duel, Andreij en profites aussi pour laisser entendre qu'il est au courant de la virée nocturne de Viktor, même s'il n'est surement pas au courant des détails.

- Lors de son duel avec Akram Bila, Alexane lui fracasse le nez avec la garde de son fleuret avant l'intervention chevaleresque de Lionel, pour bien montrer qu'elle n'est pas qu'une petite fleur fragile à protéger ! Ensuite elle prends tout de même sa revanche face à Andreij, qui démontre tout de même un curieux talents pour se repérer et s'orienter dans le noir, qui explique peut-être la détection des allées et venues de Viktor.

- Ensuite à la fin du flashback, Katka est partie avec son amie et le mystérieux Rouquin, cependant qu'Alexane et Yoann sont partis avec Cisco.

Pour le reste il y a quelques petites erreurs et manque d'informations, mais qui ne ferait que compliquer le résumé, qui est très bien comme ça

[Arii Stef]

Corrections effectuées.
Merci à toi !

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 27/03 jouée via Roll20

Au repas du soir, l’ambiance est morose. Akram semble sur ses nerfs. Alexane tente d’entamer une conversation avec Lionel Néron, mais ce dernier n’est pas particulièrement causant. Il se lève quand un bel homme avec un costume élimé arrive en provenance de la seconde classe. Ils entament une conversation qui tourne vite à l’algarade. Le passager de seconde hausse le ton contre Lionel qui semble sur la défensive. Antyova entend quelques mots mais ne saisit pas le sens de la conversation. Beaucoup de passagers sont outrés qu’un rustre puisse venir faire un esclandre en première classe.

Coucheries

Alors que chacun regagne sa cabine, Alexane propose à Armelle une partie de cartes. Celle-ci accepte et l’invite à faire la partie de carte dans son compartiment. Armelle sort une bouteille de vin d’Eole et emmène Alexane dans sa cabine pour quelques ébats langoureux. Mais Alexane s’endort.

Antyova et le garde du corps d’Akram cherchent un coin tranquille. Ils pensent au wagon restaurant mais ils croisent un employé qui nettoie. Celui-ci semble malade, d’ailleurs il se précipite dans les toilettes des passagers pour y vomir. Antyova et le garde du corps trouvent finalement un local pour entreposer les vivres dans l’étage technique en dessous du restaurant. Ils y copulent au milieu des réserves mais l’acte est peu satisfaisant, un peu mécanique et sans enthousiasme. En rentrant dans sa cabine, Antyova croise Armelle dans le couloir de l’étage supérieur.

Dédé, Viktor et Tils remontent les wagons de première classe vers la locomotive. Il remarque que l’ambiance est également morose mais cette morosité s’estompe à mesure qu’ils s’éloignent de leur wagon. Au bout du premier wagon de première classe, un employé du Transécryme en livrée noire se dresse entre eux et les machineries. L’employé accepte de leur faire visiter les machineries des systèmes d’intendance : centrale électrique, aération, eau,.. mais leur indique que l’accès à la locomotive n’est pas possible. Viktor pense à s’y introduire en volant des livrées noires mais ils remarquent que tous les employés semblent se connaître.

Tir aux albâtres

Le petit déjeuner est morose et sans incident. Les employés du Transécryme indique qu’une nouvelle zone de travaux se présente et ils proposent de tirer des albâtres depuis le toit du train. Lionel se lève, offusqué qu’on puisse ainsi gâcher des ressources. Les passagers du wagon tirent, des applaudissements polis accompagnent l’abattage d’un oiseau mais peu d’enthousiasme et de compétition entre passagers, contrairement à ce qui se passe sur les wagons de seconde classe. En redescendant du wagon, Dédé remarque que la porte d’accès au toit est abîmée.

Antyova, Viktor et Dédé décident d’aller en seconde classe rechercher l’homme qui avait eu une embrouille avec Lionel Neron. Antyova et Dédé se retrouvent à enquêter sur les problèmes de maladie dans la seconde classe. Ils finissent par soupçonner l’eau et en parlent avec le Responsable de l’intendance de la seconde classe. Ce dernier, convaincu, décide de tenter de trouver un médecin en première classe. Viktor ne trouve pas sa cible. Viktor, Antyova et Dédé se retrouvent dans un salon où trône un vieux phonographe. Antyova ouvre l’écoutille et contemple l’Ecryme. Elle pense à ce qui l’a amené sur le Transécryme.

Flashback : Il n'est de bonne compagnie qui ne se quitte

Antyova était l’employée d’Aimé Murdzek, ex-Baron d’un puissant Konzern et désormais riche notable de Méthalume. Le vieil homme est entouré de ses deux gardes du corps, Verena et Antyova elle-même, son médecin personnel, Yunus, la gouvernante, Alice, le majordome, Antal, une jeune bonne et la dame de compagnie, Felicia, une ancienne cantatrice qui a perdu sa voix.

Antyova, Verena, Yunus et Felicia se rendent comme chaque matin au Grand Phare de Méthalume sur ordre de Monsieur Murdzek afin de voir si des télégrammes sont arrivés pour lui. Antal entend qu’on sonne et qu’Alice ouvre. Elle fait entrer un enfant qu’elle fait patienter dans le petit salon. Il est âgé de 12-13 ans, blond, bien habillé, visiblement de la haute classe. Alice dit à Antal que l’enfant a demandé à voir Monsieur, affirmant qu’il serait reçu dès que Monsieur verrait le petit mot plié que l’enfant a tendu à Alice. C’est exactement ce qui se déroule. L’entretien dure une vingtaine de minutes. Antal essaye d’écouter à la porte mais il ne capte que des bribes. L’enfant est raccompagné à la porte et peu de temps après son départ, Antal entend un bruit de verre cassé et un cri. Il défonce la porte : Monsieur a cassé une bouteille et s’est entaillé les veines. Il réalise un garrot en urgence.

Verena, Antyova, Yunus et Felicia arrivent sur les entrefaits et Yunus vient porter secours à Antal. Il trouve un sang noir et dense, il administre un traitement à base d’alcool chaud, l’inconscience de Monsieur devrait durer mais il semble hors de danger. Les premiers soins d’Antal semblent avoir porter ses fruits. Alice débarrasse le verre cassé puis prépare quand même le repas. Seul Yunus a suffisamment d’appétit pour se présenter à table. Antal déjeune à la cuisine. Les trois femmes veillent sur le malade.

Alors qu’il dévore le ragoût de fulige, Yunus sent une douleur fulgurante dans le dos. Un couteau de cuisine y est enfoncé de plusieurs centimètres. Alice et Antal arrivent à peu près en même temps dans la pièce suivi de Verena. On cherche : personne d’autres dans la salle à manger ou la remise dans le dos de Yunus. Les soupçons se portent sur Alice, qui va bouder dans sa chambre. Mais dès que les filles retournent voir Aimé Murdzek, Yunus prend le couteau qu’il a reçu et attaque Antal. Une période confuse s’ensuit où chacun essaye de tuer l’autre dans un accès de folie. Alice et Félicia restent sur le carreau, Antal et Yunus sont mis hors de nuire. Verena et Antyova qui semblent avoir échappé au mouvement de folie se rendent comptent que des barreaux sont apparus aux fenêtres du rez de chaussée. Elles montent à l’étage, elles entendent des pas : trois clones de la jeune bonne armés de mousquets les cherchent. Elles se précipitent pour protéger Aimé. La pièce n’est plus son bureau, c’est un laboratoire, Verena voit Felicia attachée et inconsciente, Murdzek plaçant dans sa gorge avec une pipette quelques gouttes d’écryme.
Verena abat Murdzek, la réalité reprend ses droits et on sonne à la porte : la police de la Propagande. Les femmes quittent la maison, les pas d’Antyova l’amène au phare, où le télégraphiste la hèle : il y a un pli pour M.Murdzek déposé par un Métropolite. C’est un billet de Transécryme au nom d’Antyova.

Viktor et Dédé retrouvent Antyova. Viktor finit par trouver dans un compartiment l’homme qui s’était disputé avec Lionel Neron. La discussion ne débouche sur rien et l’homme finit par sortir un pistolet. Viktor est rapide et porte également son pistolet sur la gorge de l’homme. Les employés interviennent et ils sont obligés de retourner en première classe.

Les conducteurs

Alors que nos voyageurs du Transécryme se retrouvent au salon de leur wagon pour faire le point, une jeune employée en livrée blanche que les autres employés regardent avec déférence arrive. Elle s’adresse à eux : les conducteurs du train souhaitent les rencontrer. Des murmures courent parmi les employés, c’est un fait rare et étrange ! Les compères remontent la première classe. Ils sont reçus dans la locomotive dans un bruit assourdissant d’engrenage, de moteurs et de métal. Deux hommes, mais peut-on encore parler d’hommes, sont enfoncés ou fusionnés dans le sol mécanique de la locomotive. Leur voix est métallique entrecoupée d’une grosse toux. Ils leur expliquent qu’ils ne font plus qu’un avec le train et qu’ils sentent qu’un cancer les ronge. Ils sentent 5 tumeurs que ni eux ni leur personnel n’arrive à identifier. Le train leur a conseillé de leur confier cette tâche. L’un des conducteurs les fixe, ils tiennent son regard et se retrouvent plongés dans un abîme de néant. L’impression est fugace et quand ils reviennent à eux, ils sentent qu’ils sont connectés au train d’une étrange manière.

La bombe

De retour à leur wagon, ils décident d’interroger Lionel. Antyova fait le gué au salon, Alexane et Viktor toquent à la cabine. Personne ne répond. Ils demandent à un employé de leur ouvrir, celui-ci hésite touche le train et accepte. Ils fouillent et trouvent dans la cabine de Lionel une malle, un engin renégat : une bombe. Viktor emmène la bombe sur le toit et se fait aider par un des gardes pour la balancer dans l’Ecryme. Lionel arrive au compartiment et voit tout de suite que sa bombe a été trouvée. Alexane lui met la pression : qu’il dise quel est son plan et qui sont ces complices, et il aura peut-être la vie sauve. Elle lui propose un duel au premier sang. S'il gagne, elle le laisse partir, si elle gagne, il parle. Mais Lionel semble accroché à son idéal révolutionnaire traversier et affirme que qouoi qu'il arrive, il ne parlera pas. Alexane le plante avec son couteau et Lionel se défend, blessant gravement Alexane. La noble marchande finit par le tuer. Andrej arrive à ce moment-là, après avoir été retenue par Antyova vis-à-vis de laquelle il affiche un immense mépris. L’employé du Transécryme prétend que Lionel a tenté de violer Alexane et évacue le corps. Andrej est perplexe.

Le dîner est dans 30 minutes. Des employés de troisième classe sont venus prêter main forte au personnel de première classe qui a subi une hécatombe de maladie. Dédé, Tils, Antyova, Viktor et Alexane s’apprêtent à retourner en seconde classe pour trouver l’acolyte de Lionel Néron.

[Ximatique]

Soirée très sympa riche en événements.

Petites corrections, de mémoire :

- Antyova et Dédé enquêtent sur l'eau pendant que Viktor cherche l'Homme mystérieux en seconde classe à l'heure du repas. Ils se retrouvent tous les 3 dans la salle du phonographe où se produit le souvenir.
- C'est Verena qui arrive dans la pièce après que Yunus se soit fait poignardé. Après une brève enquête ne débouchant sur rien, Verena retourne surveiller Murdzek pendant que Antyova essaye de stopper la mêlée qui a démarré.
- Félicia n'a pas échappé au mouvement de folie puisqu'elle a été poignardée à mort par Antal au pied de l'escalier.
- Verena exécute ensuite à l'étage Alice qui la chargeait avec un épieu (ou un balais).

Voilà.

[Arii Stef]

Corrections effectuées

[Eöl]

Juste pour redorer le blason de ce pauvre Lionel, qui a été accusé de tous les maux, j'ai essayer de le menacer, de le convaincre, voir même de le séduire... J'ai tout tenté pour le faire changer de camp, mais devant sa réticence et son refus de faire un duel au premier sang pour me révéler le fond du complot, j'ai fini par le poignarder lâchement, je n'ai même pas la circonstance atténuante de la légitime défense.

Ensuite il a pris son arme, m'infligeant une grave blessure avant que je ne parvienne à l'abattre

La mort de Lionel a d'ailleurs fortement marqué Alexane, qui s'identifiait beaucoup à ce jeune idéaliste révolutionnaire même si elle ne partageait pas son point de vue, et qu'elle était effectivement prête à le tuer pour protéger le train.

[Arii Stef]

J'ai modifié le récit du combat, mais je te laisse les états d'âme d'Alexane.

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 24 avril, toujours sous Roll20 et Discord


A la recherche des tumeurs

Kalliopè décide de mettre à profit ses talents médicaux pour s’occuper d’Alexane qui a été gravement blessée par feu Lionel Neron. Viktor, Dédé et Tils se décident à remonter les wagons pour retrouver l’acolyte du propriétaire de la bombe afin de retrouver les 4 autres « tumeurs », telles que les conducteurs ont appelé les bombes. Antyova remarque que ce ne sont pas les employés habituels du wagon restaurant, mais ceux de 3ème classe. Elle interroge l’un d’eux et apprend que les employés habituels sont malades. Il affirme aussi que constatant l’ambiance très morne en 1ère classe, ils ont fait venir un groupe de comédiens et marionnettistes de 3ème classe pour faire un spectacle. Ils rencontrent d’ailleurs l’un des comédiens, jovial et bizarrement habillé, qui trifouille dans des caisses entreposées dans un coin du restaurant. Après son départ, Viktor vérifie les caisses : des décors de théâtre. Tils entre dans la pièce où les comédiens se préparent mais il voit que des comédiennes sont en petite tenue et referme tout de suite la porte.

Dédé s’attache à repérer sur un plan prêté par le steward du wagon les « points faibles » du train, où des bombes feraient dérailler le train ou l’endommagerait gravement. Il repère quatre endroits. Avec Kalliopè, il rejoint Viktor, Tils et Antyova.

Dédé et Tils décident de se concentrer sur les lieux ciblés par Dédé et commencent par le wagon-restaurant de la deuxième classe. Après avoir faire la queue pour inspecter les toilettes, ils y trouvent une bombe cachée dans un placard en hauteur. La mise à feu est lancée par une minuterie. Il reste une demi-heure avant l’explosions. Ils repèrent que déplacer la bombe pourrait se révéler dangereux et ils décident de la désamorcer sur place. Ils font fermer le lieu au grand désarroi des passagers qui espéraient soulager leurs ennuis gastriques et se mettent au travail. Dédé et Tils parviennent à désamorcer la bombe. Ils récupèrent également le mécanisme d’horlogerie : il porte le nom « Benedetto, Venice ».



Viktor, Antyova et Kalliopè ouvrent tous les compartiments afin de repérer le chef de Lionel Néron qui voyage en deuxième classe. Ils ne le voient pas mais récupèrent son nom auprès du steward du wagon. Il se nomme Laurent Nébère. En troisième classe, ils recherchent les membres du Lys Noir croisés par Viktor. Ils ne les identifient pas mais trouvent une bombe dans la consigne de la troisième classe. Viktor la prend précautionneusement, monte sur le toit et la lance dans l’Ecryme.

L'enlèvement

Alexane est alitée. Elle a été rejointe par Armelle de Montbellaise qui lui tient compagnie. Alexane entend un bruit dans le compartiment attenant, celui du Métropolite Melchior de Borde. Elle sort péniblement du compartiment soutenue par Armelle. Elle voit trois hommes s’enfuir vers l’avant du train et constate que le Métropolite a un couteau dans le ventre. Elle crie pour faire venir un médecin. Le Métropolite est soigné, il semble hors de danger et indique à Alexane que la petite Claire a été enlevée.

Dédé et Tils passent dans le wagon en chemin pour inspecter un point faible à l’avant du train et sont informés de la situation. Ils partent à la recherche des ravisseurs de l’enfant. Ils remarquent que la porte menant au toit du train est entrouverte, ils interrogent les guetteurs, mais ceux-ci n’ont rien vu. Ces derniers effectuent un signal d’alerte vers les guetteurs des autres wagons.

Viktor, Antyova et Kalliopè entendent des coups de feu , Antyova monte sur le toit. Elle voit un dirigeable s’éloigner le long de la traverse et c’est sur lui que les guetteurs semblent tirer.

Une déflagration se fait entendre et le train tremble. Une bombe a explosé vers le milieu du train. Une dizaine de morts ou de passagers gravement blessés est à déplorer et le Transécryme est obligé de ralentir. Dédé s’attarde pour aider les machinistes à tenter de réparer les dégâts.

Nos héros demandent au personnel du Transécryme d’intercéder auprès des dirigeables pour que l’un d’entre eux les emmène à la poursuite des terroristes qui semblaient se diriger vers Sableryne, le prochain arrêt du Transécryme. Les négociations durent mais un aérostat du cartel du charbon accepte de les prendre à son bord.

Les révélations du Métropolite

Pendant ce temps, nos héros ont des questions à poser à Melchior concernant Claire, ses ravisseurs et leur rapport à tout ça. Melchior leur affirme que Claire est une enfant particulière qui intéresse une loge renégate qu’il surveillait en tant que Métropolite. Cette loge nommée « Loge des Effluents » étudie et expérimente l’effet de l’écryme sur le cerveau humain. Il a tenté de soustraire cette orpheline à leur emprise. Il semble malheureusement avoir échoué.



Il leur révèle qu’il a trouvé leur nom dans un carnet appartenant à un membre de la Loge et a enquêté sur chacun d’eux. Il pense que soit ils ont été victimes dans leur enfance dans la Loge, soit la Loge les a repérés comme victime potentielle. Antyova remarque que la chemise tâchée de sang du Métropolite n’a pas été trouée par le couteau. Melchior prétend avoir accès à des technologies révolutionnaires en tant que métropolite.

Vers Sableryne

Il est temps de monter à bord de l’aérostat et les héros promettent à Melchior de tenter de retrouver la trace de Claire. Melchior affirme sa confiance en eux et son attachement à Claire mais ses dires sonne faux. Melchior a-t-il du souci à exprimer ses sentiments ou pensent-ils le contraire de ce qu’il affirme ?

Ils sont accueillis à bord de l’aérostat par un équipage en majorité nordanien. Le temps au début clair devient brumeux et venteux. Ils se retrouvent à proximité d’un relais isolé sur une traverse, Antyova s’y rend en cerf-volant. Il ne s’agit pas de Sableryne qui se trouve plein sud.

Il leur faudra presque deux jours depuis leur départ pour parvenir à Sableryne. Le village se trouvant à deux kilomètre de l’arrêt du Transécryme. Une grande bâtisse flanquée de 4 tours possède des anneaux pour accoster des dirigeables. Ils s’y présentent, François qui a l’air un peu simplet les reçoit. Ils sont présentés à Albrecht Mureau, seigneur de Sableryne. A leur arrivée, celui-ci discute avec sa « cour » de malformations d’enfants pendant qu’une jeune femme joue de la harpe. La cour se compose de 3 personnes. Comme il l’apprendront plus tard il s’agit de Pierrick, un prêtre de l’Aragone, de Guillard, le bouffon, et de Tancrède, le médecin.
Ils prétendent vouloir rejoindre un aérostat venu du Transécryme qui les accompagnait. L’accueil du Seigneur est glacial. Il leur offre l’hospitalité mais rien de plus. On leur sert un bouillon à la viande et un pain de mandre dans leur chambre. On ne leur interdit pas de se balader dans le château mais ils comprennent d’eux-mêmes que ce sera mal vu. Ils ont le temps de discuter avec Guillard qui confirme qu’un aérostat est venu et a quitté Sableryne peu avant l’après-midi. Il indique qu’ils cherchaient quelqu’un. A demi-mot, il accuse le chef de la garde, Kunz.



Kalliopè sort pour se détendre et tombe sur Rainer Kunz, qui a des manières brusques. Viktor et Antyova ont prévu de rôder dans la château la nuit.

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 22 mai 2020, réalisée sous Discord / Roll20

Expéditions nocturnes

Antyova et Viktor quittent leur chambre nuitamment afin de faire quelques explorations du castel. Antyova choisit le toit et le chemin de ronde. Elle évite le garde qui fait une ronde de temps à autre. Elle entend le bruit étrange, un chant presque, que le vent fort produit à Sableryne. Via la verrière centrale, elle observe qu’il n’y a nulle part de l’électricité dans le castel et depuis le chemin de garde, elle fait la même constatation pour le bourg traversier. Elle finit par retourner dans sa chambre.

Viktor trouve une bibliothèque qui contient des centaines de disques et quelques ouvrages en papier. Il écoute quelques disques et s’intéresse à un livre sur la dynastie Mureau quand il est dérangé. Une personne se tient dans le couloir et demande s’il y a quelqu’un. Viktor a juste le temps de se planquer derrière les rideaux avant que l’homme entre. Celui-ci inspecte d’un coup d’œil les lieux et repart. Viktor emporte le livre dans sa chambre. Celui-ci semble montrer qu'à sa construction Sableryne n'était pas un cul-de-sac comme la seigneurie l'est actuellement (si ce n'était le Transécryme) et que la seigneurie vivotait avant l'arrivée du train.

Rencontre avec Ivan Mureau

Alors que nos voyageurs du Transécryme prennent un solide petit-déjeuner servi dans une pièce attenante à la cuisine, un jeune homme entre dans le pièce. Les serviteurs se courbent poliment devant lui, il salue l’assemblée et se présente aux voyageurs. Il se nomme Ivan Mureau, fils du seigneur des lieux.



Il s’entretient avec eux et semble plus ouvert d’esprit que son paternel. On lui pose des questions sur le précédent aérostat. Il indique que son père semblait l’attendre et qu’il a reçu ses occupants pendant de longues heures. Lui, a été écarté de ces discussions. Il ne comprend pas pourquoi. Il leur parle des sculptures et du bruit que le vent produit à travers elles et de l'épice locale, la Sableryne, produite à partir de sang de hurleur et de fiente d'albâtre. Ces deux espèces ont des populations très importantes autour de la seigneurie traversière.

Quand nos voyageurs lui font part de leur besoin de rechercher du matériel pour le Transécryme, il s’étonne que le Transécryme pût être endommagé mais propose de les présenter au forgeron du bourg, Bartholomé. Alexane et Dédé l’accompagneront.
Ils rencontrent le forgeron à la sortie de son atelier. Il semble ne pas rester insensible au charme d’Alexane. Il se rend au moulin pour le réparer et Dédé se propose de l’aider. Le forgeron accepte également de leur fournir les matériaux dont ils ont besoin et se met au travail avec Dédé. Il apparaît qu’il attribue tous les problèmes de la seigneurie à l’Aragone et à ses 3 prêtres. Il prétend que Baudouin appelle dans ses sermonsà une croisade contre les cités. Il indique également à Dédé que les enfants difformes de la seigneurie sont confiés à ces derniers qui vraisemblablement les tuent dans l'écryme.



La Garde

Antyova et Viktor se donnent pour mission de filer Kunz au cas où il trouve Claire avant eux. Kunz étant déjà à l’extérieur, ils discutent avec un garde pour lui soutirer des informations. Celui-ci ne se fait pas prier et il dénigre le chef de la garde, Rainer Kunz. Il confirme que les autres sont à la recherche d’un fugitif du précédent aérostat et que Kunz concentre ses recherches sur les piliers de traverses, creux pour nombre d’entre eux.

Kalliopè et Tils s’occupent des enfants

Nos voyageurs pensent que si Claire s’est échappée, elle a dû se rapprocher d’autres enfants. Kalliopè et Tils s’occupent d’approcher les enfants de la Seigneurerie pour les interroger. Ils trouvent un groupe occupé à jouer à la balle au prisonnier sur une place. A peine sont ils arrivés que 10 des 15 gamins sont rappelés par leur mère.

Kalliopè et Tils parviennent à se faire accepter des gamins malgré leur hostilité, notamment grâce aux réflexes de Kalliopè pour rattraper une balle destinée à son visage. Ils se retrouvent néanmoins obligés de composer avec l’impertinent Franck et de jouer à la balle aux prisonniers. Personne n’a vu Claire mais les gamins acceptent de les emmener dans les meilleures cachettes pour un enfant dans les piliers. Tils les accompagnent avec des échasses mais Kalliopè se retrouvent tétanisée quand ses échasses touchent l’écryme. Tils peut admirer les sculptures et les fresques qui rnent les piliers et leurs anfractuosités. Aucune trace de Claire néanmoins.

Déjeuners séparés

Alexane est invitée par Ivan à la table du seigneur. L’ambiance est tendue entre Ivan et son père Albrecht. Sa sœur Cyriel est présente et invite Alexane à prendre le thé après la balade sur l’écryme prévue l’après-midi avec Ivan. Les blagues (en sont-ce vraiment ?) de Gullard ne détendent pas l’atmosphère et contribuent même à renforcer le malaise.

Tils, Kalliopè et Dédé se font servir un déjeuner dans la pièce du castel où ils avaient pris leur petit-déjeuner.
De son côté, Viktor se rend de nouveau discrètement à la bibliothèque où il écoute un disque décrivant la traverse et ses « trésors ». Il s’avère que les ruines de la traverse nord recélerait d’autres sculptures et fresques mais le narrateur n’a pu s’y rendre, ses ruines étant considérées comme tabous par les habitants de Sableryne. Des monstres de l’Ecryme y vivraient.

Retour vers les enfants

Dédé, Antyova et Kalliopè en possession de cette information retournent voir les enfants. Ils snt en train de jouer à 1-2-3 Soleil. Frank affirme avoir vu un bossu venir des traverses Nord sur l’Ecryme la veille au soir. Les enfants acceptent de les emmener jusqu’aux limites de ce qu’il leur est autorisé.

Une nouvelle fois, Kalliopè ne parvient pas à mettre ses échasses dans l’écryme et retourne au castel. Elle est prise à partie par des mères qui l’enjoignent de façon véhémente à ne plus adresser la parole à leurs rejetons. De leur côté, Antyova et Dédé arrivent à l’endroit où Frank a vu le bossu. Ils y voient au loin un imposant pilier en ruine qui se dresse dans l’Ecryme. Ils décident de s’y rendre mais l’écryme est assez traître dans les parages. Le parcours est loin d’une ligne droite et le jour commence à toucher à sa fin. Antyova et Dédé décident de poursuivre néanmoins.

De son côté, Ivan emmène Alexane visiter des piliers et lui fait admirer leurs sculptures et leurs fresques. Elle aperçoit également Rainer Kunz et ses hommes faire leurs recherches.



Le thé avec Cyrielle

Alexane croise Kalliopè qui s’est changée au castel et l’impose à son rendez-vous avec Cyriel Mureau. Celle-ci leur parle du rendez-vous de son père avec le Lys Noir. Elle affirme que son père veut contrebalancer le pouvoir exorbitant de l’Aragone dans la seigneurie en discutant avec le Lys Noir. Elle analyse qu’il sera cependant toujours obligé de composer avec le culte, la population étant imprégnée des idées de cette religion. Cyriel semble surtout intéressée par les récits de nos voyageuses sur les grandes cités.

Vers le bon repos

Viktor et Tils surveillent les recherche de Rainer Kunz depuis la traverse puis se rendent au "Bon Repos", l'auberge qui se trouve à l'arrêt du Transécryme distant de 3 kilomètres du bourg. Ils réservent des chambres au tenancier, Valeri, qui semble apprécier Ivan et qui est très moderniste. Alexane et Kalliopè les rejoignent. Le Transécryme n’a pas donné de nouvelles mais c’est pour Dédé et Antyova que nos voyageurs s’inquiètent.

Le pilier Nord

Ces derniers arrivent à la nuit tombée à l’imposant pilier en ruine. Ils repèrent plusieurs anfractuosités dans le pilier dont une d’une taille conséquente à très faible hauteur. Ils aperçoivent également plusieurs formes humaines qui disparaissent quand ils s’approchent du pilier. Ils prennent pied sur le pilier et se dirigent vers l’entrée de la grotte. Antyova détecte qu’une embuscade leur est tendue à l’entrée de la grotte. Elle en avise Dédé. Nos deux passagers du Transécryme sont indécis : faut-il fuir, aller au combat ou se cacher ?

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 19 juin 2020, la première in vivo depuis mars. Ca fait du bien de se voir et de lancer de vrais dés !

Les enfants perdus

Tils, Alexane, Kalliopè et Viktor sont restés à l’auberge du Bon Repos dans l’attente du retour de Dédé et Antyova.

Antyova la mercenaire et Dédé le mécanicien de la Malachine se retrouvent au pied de cet énorme pilier en ruine au milieu de l’écryme. Ils ont déchaussé leurs échasses et font face à une grotte. Dans la nuit tombante, ils voient que des formes sont en embuscade. Ils crient alors qu’ils viennent en paix. Ils lèvent les bras.

Un immense gaillard doté d’un impressionnant bec de lièvre et d’un air stupide sort alors de la grotte et s’approche d’eux. Une petite voix aigrelette derrière son dos les interpelle : « Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? Vous êtes de l’Aragone ? ». Le gaillard est bientôt rejoint par une armée d’enfants, tous difformes et handicapés, vêtus de haillons mais tous armés avec des armes de fortune. Culs de jatte, nains, siamois, hémophiles, syndromes de Peter Pan, bègues, borgnes et toutes sortes de handicaps mentaux sont représentés dans cette véritable cour des miracles, dont le spécimen le plus âgé doit avoir 20 ans. Ils sont agressifs et prêts à en découdre.

Antyova et Dédé se défendent d’être de l’Aragone et affirment rechercher une petite fille qui a été enlevée. Un murmure parcourt l’assemblée. Les mots « L’élue » passent de lèvre en lèvre. Antyova et André comprennent que Claire est là et se mettent à hurler son nom. Les enfants commencent à s’énerver mais du fond de la grotte, les enfants s’écartent. Claire est bien là, elle court vers Dédé et saute dans ses bras.

Le câlin de Claire

Dès que Claire touche Dédé, nos six voyageurs du Transécryme s’effondrent et sombrent dans l’inconscience.

Antyova se retrouve seule au milieu des gamins. Dédé et Claire ont disparu et les éclopés sont furieux. Ils attaquent la mercenaire. Elle hésite mais finit par sortir ses armes. Elle éclate la tête de Grand – mère (la petite fille avec le syndrome de Peter Pan). Elle y prend un grand plaisir et se met à charcuter. L’Ecryme fait des bouillons, des créatures d’Ecryme en sortent et se précipitent sur les enfants, les dissolvant au contact. Leur cri de souffrance amène une telle jouissance à Antyova qu’elle s’évanouit. Elle se réveille dans son berceau, elle a deux ans, elle entend un coup de feu. Elle voit deux hommes armés, l’un a un uniforme militaire élimé. Il demande à l’autre s’il faut aussi tuer la gamine. L’autre répond que l’enfant n’a pas parlé de tuer la gamine. Il précise qu’il faut prendre des objets pour faire croire à un cambriolage. Antyova ferme les yeux et quand elle les ouvre, elle est un homme avec un tablier de chirurgien. Devant elle, une femme est sur le point d’accoucher. Elle crie sa peur et sa détestation de l’enfant anormal qu’elle va mettre au monde. L’enfant lui donne des cauchemars. La femme a des airs de famille avec Claire et Antyova ne peut s’empêcher de penser que c’est une gourde et que l’enfant est beaucoup plus important qu’elle.

Dédé se réveille enfant, il a environ 8 ans et discute avec son ami qui a 20 ans et qui vient souvent le voir la nuit. Ce dernier lui dit au revoir : il doit faire un voyage. Dédé est ensuite avec ses parents qui lui disent d’aller se coucher : il doit descendre à la mine le lendemain. Il ouvre la porte de la pièce attenante et se retrouve avec une femme. Cette dernière a son ventre qui grossit à vue d’œil. Elle se met à perdre les eaux qui ont l’odeur de boue et d’écryme. Elle crie qu’elle ne veut pas accoucher d’un monstre.

Alexane se retrouve avec ses parents. Elle est entourée d’hommes en blouse avec l’insigne d’une loge. Il lui ont mis des électrodes et un appareillage sur la tête. Alexane plonge dans une transe et fait des hallucinations. Une fois cette séance terminée, sa mère la raccompagne sans chaleur dans sa chambre, lui reprochant de ne pas assez travailler. Quand Alexane ouvre la porte, elle se trouve dans une pièce où se trouvent 5 versions de Claire à différents âges : plus jeunes et aussi plus vieilles. Elle exprime à chaque fois des émotions différentes : la colère, la tristesse et la nostalgie.

Tils se réveille dans sa chambre au bon repos. Il se regarde dans le miroir il n’a que 8 ans. Il fait des grimaces et des gestes devant le miroir mais son reflet ne le suit pas. Il se rend compte que ce n’est pas son reflet mais son frère jumeau. Il entend une voix disant que Frédéric a été vendu. Il court et se retrouve dans une salle où des hommes en blouse sont en train de disséquer une femme. Cette dernière a des traits de famille avec Claire. Quand il demande aux hommes ce qu’ils font, ces derniers lui répondent qu’ils ont bien suivi son protocole et qu’elle est toujours vivante.

Kalliopè est dans une pièce, elle voit son père et un homme en blouse grise appartenant à une loge. Ils sont autour d’une femme sur le point d’accoucher. Kalliopè a déjà vu son portrait dans le salon familial. Quand elle a demandé qui elle était, son père l’a rabroué. L’homme de la loge fait respirer une fiole à la femme enceinte. Elle décède mais l’enfant est sauf. L’homme donne l’ordre de jeter la femme à l’écryme. Le père de Kalliopè semble triste mais résigné. Personne ne semblait la voir mais un homme en blouse grise s’approche et la salue : Bonjour Claire !

Les enfants montrent leur culte

Les 6 voyageurs se réveillent. Tils, Alexane et Kalliopè sont sonnés et réfléchissent à leur vision. Ils n’ont plus envie d’interroger Kunst comme ils l’avaient projeté. Alexane va quand même discuter avec Ivan Mureau qui a fait son apparition au Bon Repos pour converser avec Valeri.

Dédé et Antyova se réveillent au milieu des enfants mais Claire est restée inconsciente. Les enfants sont inquiets et agressifs mais les deux voyageurs parviennent à les calmer. Ils les amènent dans la chambre de l’Elue au fond de la grotte à l’intérieur du pilier. Antyova et Dédé remarquent une cage où croupit un adulte, des élevages de rats et d’insectes et des fresques qui couvrent les murs.
Ils allongent Claire et prennent soin d’elle. Elle semble en parfaite santé mais ne sort pas de son coma. Les enfants expliquent qu’elle est arrivée la veille avec un homme vieux (d’environ 30 ans) qui l’a laissé sur le pilier. Ils ont tout de suite reconnu leur élue qu’ils avaient peint sur les fresques. Celle qui marche sur l’Ecryme et qui les amènera dans la terre sans écryme.

Dans la cage se trouve Leopold un prêtre de l’Aragone. Les enfants expliquent que Leopold et Baudouin veulent les entraîner à faire la guerre pour se battre pour l’Aragone et détruire les Cités. En échange ces derniers leur apportent nourriture et fournitures. L’Elue étant arrivée, ils n’ont plus besoin d’eux et ont enfermé Leopold. Dédé et Antyova examinent le prêtre, il simule manifestement l’inconscience, ses blessures semblent sans gravité.

Claire de retour

Tils, Kalliopè et Alexane décident de rechercher leurs compagnons perdus dans l’écryme. Kalliopè et Alexane choisissent la voie des airs. Elles se rendent au château et demandent au propriétaire de l’aéronef d’aller dans la direction où Antyova et Dédé étaient partis. Tils préfère chausser les échasses. Il part au petit matin et sur l’immensité de l’écryme, il voit un autre échassier se diriger vers le pilier le plus imposant de la traverse effondrée.

Au pilier, les enfants s’excitent, une alerte a été donnée. Dédé et Antyova décrivent leurs amis pour éviter que les enfants ne les attaquent. Ils reviennent pour leur annoncer que c’était Baudouin et qu’ils l’ont neutralisé. Dédé le trouve dans la cage où était Leopold. Ils ont une discussion religieuse et ils s’embrouillent. Baudouin confirme qu’ils s’occupaient des enfants et les entraînaient à la future grande croisade. Dans un chaudron, Dédé voit que de la viande mijote. La jambe de Leopold en dépasse. Les enfants se régalent.



Tils arrive à son tour sur le pilier puis l’aéronef d’où descendent d’une échelle de corde Alexane et Kalliopè. Une négociation s’engage avec les enfants afin qu’ils puissent emmener Claire. Dédé insiste pour emmener Baudoin également. C’est tendu, mais Alexane fait valoir que Claire doit continuer à répandre son culte. Nos héros rejoignent l’aéronef avec Claire et Baudoin et se dirigent vers le Transécryme qui vient d’arriver à Sableryne.

L’aéronef s’accroche au Transécryme. Le personnel du Transécryme est très impatient de savoir si les autorités de Sableryne sont responsables ou complices des terroristes du Lys Noir. Alexane ne se prononce pas . Melchior qui n’a plus aucune séquelle de sa grave blessure est lui déçu de trouver Claire inconsciente. Il explique à nos héros que c’est une céphale et qu’elle est peut être épuisée de l’abus de ses pouvoirs.

Tils va aider aux réparations qu’il estime à 48 heures. Nos héros ont peur de relâcher Baudoin et de ce qu’il pourrait raconter et faire. Ils décident de le tuer et de le balancer dans l’écryme. Dédé s’y oppose fermement et l’amène dans sa cabine.

Alexane se tape Ivan

Alexane cherche Ivan au « Bon Repos » pour tirer son implication au clair. Il ne s’y trouve pas et décide de l’attendre jusqu’à la nuit plutôt que de le trouver sur la traverse. Le soir venu, il arrive et Alexane l’accuse d’avoir enlevé Claire et de l’avoir déposé au pilier des enfants perdus. Il nie affirmant que cet acte n’a pu être fait sans le consentement de son père. Ce dernier essaye de contenter tout le monde : Transécryme, Aragone et Lys Noir. Il héberge d’ailleurs 2 terroristes du Lys Noir qui se cachent près d’un pilier de la traverse pour rechercher Claire la nuit. Il affirme que si son père décède, il fera un seigneur de Sableryne bien plus favorable au Transécryme que lui. Il enjoint Alexane à le faire supprimer. Alexane exige de savoir où se trouvent les terroristes. Ivan lui fait un plan. Il lui dit également que les terroristes ont affirmé retourner à Méthalume mais que c'est peu probable. Ils finissent tous les deux au lit et passent la nuit ensemble.

Le Lys Noir

De retour au Transécryme, Alexane réunit des gardes du Transécryme pour mettre la main sur les terroristes. Ceux-ci sont très remontés et réclament vengeance pour les morts du Transécryme. Kalliopè et Antyova les accompagnent. Ils forcent l’entrée de la traverse gardée par deux des soldats mal équipés de Kunst. Alexane doit intervenir pour que les gardes ne les exécutent pas. Ils arrivent au pilier en mode commando et surprennent les deux terroristes. Ils ne sont pas seuls, Cyrielle Mureau est là, leur apportant des vivres. Un terroriste essaye de fuir par l’écryme, il est abattu. L’autre est attrapé, il est torturé par les gardes du Transécryme. Il n’avoue rien avant de décéder à part que le chef du Lys Noir Guy de Lune était à bord de l’aéronef. Les Gardes veulent ensuite violer Cyrielle Mureau pour la punir de son soutien aux terroristes. Alexane, Antyova et Kalliopè s’y opposent mais les soldats semblent déterminés à lui faire subir les pires outrages. Antyova se propose même à la place de Cyrielle. Alexane décide de tuer elle-même Cyrielle pour éviter qu’elle souffre. Antyova comprend la manœuvre et s’interpose. Elle défie le capitaine des gardes du Transécryme en duel.

Elle fait face au capitaine, elle pare de justesse son coup et l’embroche avec son sabre. Il est gravement blessé. Kalliopè et Antyova s’occupent de Cyrielle mais la retiennent au Bon Repos pendant qu’Alexane se rend au Château s’expliquer avec le Seigneur. Alexane l’accuse d’aider le Lys Noir et de nuire aux intérêts du Transécryme. Elle indique que les troupes du Transécryme sont prêtes à envahir Sableryne. Albrecht Mureau se défend et il fait valoir qu’il est obligé de composer avec l’Aragone très écoutée par la population et le Lys Noir très puissant dans les traverses. Mais il n’a aucun intérêt à déplaire au Transécryme qui a amené la prospérité à sa Seigneurie et à lui-même. Il propose d’envoyer Guillard discuter avec les responsables du Transécryme. Alexane emmène Guillard. Celui-ci entre dans une longue discussion dans le wagon de tête. Quand il sort, des soldats de la traverse amène Kunst qui est livré au Transécryme, c’est lui qui a aidé les terroristes et a enlevé Claire. Kunst est exécuté par les Gardes du Transécryme. Guillard repart avec Baudoin pour qui il se porte garant. Le train peut repartir.

[Arii Stef]

Résumé de notre séance du 17 juillet

Interrogatoire du métropolite Melchior

André, Tils puis Viktor pensent que Melchior leur cache des choses sur leur implication dans l’histoire et décident de l’interroger alors qu’ils prennent soin de la petite Claire, toujours sans connaissance. Melchior explique qu’il est un peu comme eux et découvre les choses au fur et à mesure. Lui comme eux sont probablement des victimes de cette loge des Effluents. Il a identifié une dizaine de membres actifs à Méthalume mais elle est internationale et ce sont des gens riches. Claire est sans doute leur expérience ultime et il cherche à la soustraire à la Loge.

Alexane s’endort aux côtés d’Armelle de Montbellaise, la noble parisienne. Tils est resté seul dans son wagon. Kalliopè, André et Viktor s’endorment au chevet de Claire.

Réveil à la gare

Ils se réveillent tous dans le compartiment de Melchior. Claire a disparu et Melchior est étendu à terre. Il est lardé d’éclats de miroir. Kalliopè l’examine et le stabilise mais il reste inconscient. Au même moment on vient dans le wagon. Dans un éclat resté sur le miroir, Alexane voit les yeux de Claire. Tils cherche à regarder et voit une créature aux yeux remplis de haine et possédant des couteaux à la place des doigts. Dédé regarde à son tour et ne voit rien.



Tils sort et rencontre un jeune métropolite. Ce dernier commence à interroger les passagers. Il demande plusieurs fois le nom du métropolie étendu. Les passagers apprennent de lui que la ville a connu une guerre avec les envahisseurs qui sont désormais intégrés dans la ville. Aujourd’hui, la ville est encerclée par les ennemis. Il s’assure qu’ils ne sont pas des eux-mêmes des ennemis.

Le déserteur

A par lui, le wagon est vide. Tils se rend jusqu’à la locomotive qui semble inaccessible et cette absence de toute présence humaine est confirmé. Du hublot, les passagers aperçoivent qu’ils sont dans une gare. Dédé s’y rend et rencontre un jeune homme qui mendie. Il porte un uniforme miliaire élimé. Etrangement, dans une poche il porte en pochette une touffe de cheveux noirs. Il semble quelque peu parano. Il apprend à Dédé que la ville s’appelle Cordâmes.

Dédé rencontre également dans la gare un voyou et une pauvre mendiante. Pour le voyou, il lui faudra l’aide de Kalliopè pour le calmer. La monnaie locale semble faite de boutons.

Kalliopè monte sur le toit du train et aperçoit une ville qui s’étend à quelques centaines de mètre de la gare. Viktor fouille les wagons adjacents, vides de toute présence humaine. Il trouve un bocal rempli de boutons et en prélève une vingtaine, tous dorés. Sorti plus tard du wagon, il recroise le déserteur. Ce dernier l’emmène dans sa cachette durant laquelle il restera plusieurs heures. Viktor obtient de lui qu’il lui cède la chevelure. Il reconnaît les cheveux de la poupée de Claire.



Le faubourg d'Actifène

Alexane et Kalliopè empruntent la traverse vers la cité et arrivent dans un faubourg, le faubourg d’Actifène, où se côtoient des usines, des petits commerces et des maisons modestes faits de poutrelles métalliques. Dans un atelier, ils entendent des vox d’un meeting. La leader syndicale se nomme Petra. Ils demandent si personne n’a vu une petite fille. Petra organise tout de suite la transmission de l’information à l’auditoire. Elle en vient à la conclusion que les bourgeois ou le Seigneur-Maire doivent savoir quelque chose : une manifestation s’impose. Ils remarquent que sur la bannière syndicale est accroché un bras de poupée. Ils parviennent à le récupérer en disant que cela les aidera à trouver la petite fille.

Le Seigneur-Maire

Alexane et Kalliopè précèdent la manifestation. Ils se rendent dans un quartier aux maisons magnifiques et au pavage impeccable. Au palais du Seigneur-Maire, elles parviennent jusque dans son bureau. Il se montre d’abord courroucé qu’on le dérange alors qu’il est occupé à régler plein de problèmes. Quand il apprend qu’une petite fille a disparu, il promet de mettre ses meilleurs limiers sur le coup. Il finit par remarquer la beauté d’Alexane et l’invite à l’accompagner au concert. Elle négocie le presse papier qui tient la liste des problèmes. Il s’agit de la tête de la poupée. Le Seigneur-Maire emmène Alexane dans un carrosse à la salle de concert. Kalliopè obtient de justesse d’assister au concert et de les accompagner mais le Seigneur-Maire toujours pressé ne la calcule pas.

La manifestation

La manifestation des ouvriers demandant aux Seigneur-Maire de trouver la petite fille arrive devant son palais. Dédé les accompagne. Des soldats se rassemblent sous le commandement de l’amiral Pevelski. Ils sont prêts à tirer. Dédé intervient pour négocier. L’amiral promet de mettre ses plus fins limiers sur l’affaire et la manifestation retourne dans les faubourgs. L’Amiral est furieux parce qu’il va être en retard au concert. Dédé l’accompagne. L’amiral est très intéressé par tout ce qui peut nuire au Seigneur-Maire.

Le concert

Le Seigneur-Maire arrive avec Alexane au bras dans les murmures de la foule. Une belle femme entourée de 7 hommes qui n’ont d’yeux que pour elle le fusille du regard. Kalliopè se glisse dans la foule et écoute les ragots. Tous pense qu’Alexane est la nouvelle maîtresse du Seigneur-Maire et qu’il va lui faire des bisous sur la bouche. La belle femme est son ancienne maîtresse, Emyline.

L’Amiral arrive à son tour et assiste au concert. Il s’engage à protéger Dédé si celui-ci parvient à se débarrasser du Seigneur-Maire. Dédé obtient de sa part un laisser-passer.



Le Grand Hôtel

Viktor déambule dans les rues propres du quartier de Temporistende. Avec ses boutons, il s’achète un beau costume chez le tailleur. Il entend parler d’une autre étrangère qui serait descendue au Grand Hôtel. Il s’y rend pour prendre une chambre. On lui déroule le tapis rouge et on lui propose la suite royale. Il s’y installe et croise l’étrangère, une cantatrice. Celle-ci ne daigne pas lui adresser la parole mais il fait connaissance avec sa camériste. Il apprend d’elle que la cantatrice s’appelle Mélanoptée. Viktor en confiance séduit la camériste et l’emmène dans sa chambre. Elle se déshabille et ils se font des bisous sur la bouche. Il la questionne habilement et apprend que la cantatrice devenue muette a bien une jambe de poupée dans une malle. Viktor parvient à la récupérer.

Le bastion

Tils se rend dans le quartier des militaires appelés « envahisseurs ». Un canal d’Ecryme le sépare du reste de la ville. Les militaires vérifient l’identité de Tils. Ce dernier cherche à les baratiner. Il se retrouve dans une cellule au-dessus de l’Ecryme.

La courtisane

Kalliopè suit Emelyne jusqu’à son domicile. Elle s’y présente et prétend savoir comment faire revenir vers elle le Seigneur-Maire. Elle congédie ses 7 soupirants. Kalliopè la convainc qu’elle va empêcher que le Seigneur Maire fasse un bisou à Alexane. En échange, elle lui demande la robe de poupée qu’elle possède dans sa garde-robe.

Alexane se fait inviter au restaurant. Dédé joue l’amant éconduit et intervient alors que le Seigneur-Maire allait faire un bisou à Alexane. Le Seigneur-Maire le défie en duel, Dédé choisit la boxe, ils se donnent rendez-vous plus tard à proximité de l’Ecryme. Kalliopè récupère la robe.

Alexane, Kalliopè, Dédé et Viktor se retrouvent. Ils se rendent au Bastion interroger l’Amiral et apprennent qu’il détient Tils. Ils négocient sa libération. Ils apprennent que l’Amiral possède le buste de la poupée. Il ne le cédera que contre une disparition du Seigneur – Maire.

Le Duel

Dédé se rend à son duel. Il ressent une terrible douleur alors qu’une grève éclate. Pétra a été tuée et les ouvriers se rebellent. De son côté, Kalliopè récupère la robe auprès d’Emelyne. Malgré ses douleurs, Dédé gagne aisément le duel que le Seigneur – Maire mais contrairement aux injonctions d’Alexane, il refuse de le faire tomber dans l’Ecryme.

Viktor sent également une affreuse douleur et va voir un médecin. Ce dernier se montre incompétent. Pour la petite fille, il lui conseille d’aller voir Vesperine, la catin spirite au faubourg d’Actifène, qui sait parler avec les morts.

Du côté de la grève, les militaires finissent par tirer sur les ouvriers. Des morts semblent à déplorer. Les passagers du Transécryme entendent que la gare est en train de s’écrouler. Tils s’y rend et voit la gare, la traverse qui la supportait et le Transécryme s’abîmer dans l’écryme.

[Arii Stef]

Résumé de la Séance du 11 septembre 2020

Visite à Vesperine

Viktor se rend auprès de l’étrange spirite dont le médecin lui a parlé. Elle habite le faubourg d’Actifène dans une petite maison de tôles et de rails qui surplombe l’Ecryme. Viktor essaye de lui faire un bobard mais elle s’énerve : elle déteste l’hypocrisie. Viktor lui dit qu’il cherche à contacter une fillette morte. C’est 5 boutons si elle parvient à la contacter et 1 bouton sinon.

Viktor accepte et Vespérine l’emmène dans sa chambre à l’étage. Cette fois ci c’est un vrai acte sexuel qui attend Viktor. A peine a-t-il commencé sa besogne que Vespérine voit l’esprit de Claire. Cette dernière confirme à la catin spirite qu’elle a perdu sa poupée et enjoint Viktor à se dépêcher : l’Enfant la cherche et veut la tuer.



Viktor repère une jambe de la poupée au-dessus du lit. Il tente de la négocier avec Vespérine, mais cette dernière lui dit que c’est son porte-bonheur et refuse de lui laisser. Alors que Viktor et Vespérine se rhabillent, ils entendent du bruit au Rez-de-chaussée. Vespérine descend, Viktor entend un bruit sourd puis un silence inquiétant s’établit.

Il descend prudemment et silencieusement. Pas de trace de la catin mais il repère une forme et une lame derrière une armoire. Viktor sort son pistolet. Le monstre vu dans les miroirs s’est matérialisé et attaque Viktor. Le monstre a une force et une agilité surhumaine. Il porte la jambe de la poupée autour du cou. Viktor est rapidement blessé, il tente de voler la jambe et de s’échapper. Il est décapité par la bête aux doigts de sabre.

Les mycotières et Anthelme

Dédé et Kalliopè partent à la recherche du métropolite Anthelme. Au siège de l’Administration, on leur indique que le Métropolite est allé travailler dans les mycotières du quartier de Temporistène malgré un malaise étrange. On les soupçonne.
Dédé et Kalliopè se rendent dans ce quartier dédié à la production alimentaire et textile et trouve Anthelme en train de dénombrer la production de plusieurs cuves à champignons. Il s’intéresse peu à ce que lui disent nos passagers du Transécryme, il semble obsédé par son travail et par le métropolite rencontré dans le Transécryme. Il ne semble pas au courant que la gare s’est abîmée dans l’écryme. Dédé remarque qu’il porte les chaussures de la poupée au bout d’un collier à son cou, ce que nie Anthelme contre toute évidence. Dédé profitera plus tard d’un moment d’inattention du Métropolite pour lui subtiliser le collier et les chaussures de poupées.

L’amanitaire

Un homme étrange s’approche d’eux. C’est un homme d’âge mûr au visage ravagé par des traces d’écryme et une énorme mycose. Il s’adresse à Dédé et à Kalliopè leur disant de protéger la petite fille et de faire attention à l’Enfant. Il désigne bientôt un point où il n’y a rien et commence à se sauver encourageant les passagers du Transécryme à faire de même. Kalliopè l’accompagne et ils se cachent ensemble.



Une fois qu’il est rassuré, elle propose de l’examiner pour le soigner. L’homme accepte et l’amène à son domicile : un abri de fortune derrière une cuve où il possède un matelas, un coffre et un petit miroir. Elle commence à examiner le visage de l’homme, sa mycose est étrange, cela semble être de vrais champignons de Paris. Le monstre sort soudain du miroir et attaque Kalliopè. Il porte la jambe de la poupée et la tête de Viktor autour du cou. Kalliopè ne se laisse pas effrayée, elle prend une vilaine blessure d’un des sabres du monstres mais lui inflige en retour un énorme coup de pied retourné qui le déséquilibre. Il chute et connaît quelques difficultés à se relever. Kalliopè lui arrache la jambe de poupée et lui administre un nouveau coup qui convainc le monstre de se sauver. Il plonge dans le miroir et disparaît. L’homme à la tête de champignon remercie Kalliopè et lui confie un bras de poupée qu’il possède ; il ne manque plus qu’une pièce : le torse possédé par l’Amiral.

Dédé accompagne Anthelme dans son travail et tente de le convaincre de venir à la gare pour constater sa disparition. Il finit par accepter et ils rejoignent Kalliopè sous le choc et gravement blessée dans son combat contre le monstre. Ils se rendent chez le médecin où ils brisent le miroir à la grande surprise du praticien. Une fois Kalliopè remise sur pied, ils emmènent Anthelme vers la gare mais ils s’aperçoivent que le faubourg d’Actifène s’est également écroulé dans l’Ecryme.

Le Phare

Ils se précipitent chez l’Amiral au Bastion. Ce dernier semble d’abord insensible à leurs arguments. Il tente même de convaincre Anthelme qu’ils sont des ennemis et qu’il faut les enfermer. Anthelme hésite mais finit par prendre parti pour Kalliopè et Dédé. Kalliopè mime un évanouissement. L’Amiral n’est pas dupe et la soupçonne d’un mauvais coup. Dédé en profite pour voler le Buste dans le tiroir. La poupée se reforme comme si elle n’avait jamais été démembrée et de sa poitrine s’ouvre un petit tiroir contenant un engrenage en or. Kalliopè reconnaît une pièce de phare. L’Amiral, une fois la surprise passée, crie à la garde.

Kalliopè et Dédé courent vers le phare. Une passerelle branlante le relie à Cordâme en enjambant l’écryme. Kalliopè tente de surmonter sa peur et emprunte la passerelle. Elle tombe dans l’écryme et se dissout.

Dédé parvient à rejoindre le phare. Il monte et traverse une pièce avec des tableaux qui rappellent certains des cauchemars de Sableryne. Il arrive au projecteur et trouve la place de l’engrenage. La lumière du phare s’allume.

Tous se réveillent dans la cabine de Claire et de Melchior. Claire semble être sortie du coma et dormir normalement. Quand elleouvre les yeux, elle dit qu’elle sent que l’Enfant est à Venice et qu’il faut le faire disparaître.