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Mallroy
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11 déc. 2020, 13:26

Le 13 Novembre 2020

Journal de Nym

Cela fait quelques jours que nous avons pris la route avec Eltoras.
C’est un garçon sympathique, mais on dirait qu’il y a quelque chose de changé en lui. Quoiqu’il en soit la route n’a pas été de tout repos, il y a deux jours nous avons étés attaqués par des morts vivants. Sans l’aide de deux guerriers rencontrés la veille nous serions peut-être morts.
Barahir est une sorte de chevalier qui semble animé d’un sens de l’honneur authentique. Iassogoï quant à lui est un vétéran de la grande guerre, un capitaine d’âge mûr, assez volubile.
Nous sommes arrivés aujourd’hui à la passe du dragon.
Il semblerait que ce soit le seul endroit possible pour entamer la traversée des monts Titans. Il y a des tentes à perte de vue, peut être deux mille. Au milieu trône une haute tour en pierre, avec à son sommet des archers qui semblent surveiller le camp.
Nous apercevons un peu plus haut trois camps nettement plus petits, constitués à première vue d’une dizaine de tentes chacun.
Nous apprenons rapidement que la traversée est extrêmement dangereuse et qu’il nous faudra emprunter une caravane. Elles sont au nombre de trois et il s’agit de toute évidence des trois petits campements sur les hauteurs.
En nous approchant nous apercevons un pavillon dressé à l’avant de chacun des caravanes.
Le drapeau de gauche représente une tête de loup, celui du milieu un bras tendant une torche, et celui de droite un symbole qui évoque un animal qui pourrait bien être une araignée.
Le blason à l’araignée m’intrigue et je décide de m’approcher, accompagné de Eltoras. Nous abordons l’homme à l’entrée, il s’appelle Oupa (je ne suis pas sûr de l’orthographe) et il nous apprend que sa tribu est une tribu barbare (nous apprendrons plus tard qu’il s’agit en fait de membres du clan Oninja, dits des coupeurs de têtes).
L’homme est cordial même s’il ne se cache pas du sentiment d’amertume que lui et les siens ressentent à voir tous ces ambriens venir prendre possession de terres qui étaient les leurs depuis des générations. Il nous dit qu’ils ne prennent pas de voyageurs mais il nous invite malgré tout à nous joindre à eux à la veillée du soir.
De son côté Iassogoï s’adresse au représentant de la caravane arborant l’emblème à tête de loup.
L’homme se présente comme maître Argasto. Il est à la tête d’une caravane d’ambriens, et le prix qu’ils demandent pour qu’on puisse se joindre à eux est plutôt élevé. Iassogoï parvient à négocier un rabais : il nous en coutera trois thalers par tête au lieu de cinq.
Pendant ce temps Barahir s’est rapproché du pavillon à la torche et il aborde un certain Carlio (mais peut-être ai-je mal entendu son nom) qui s’avère être un prêtre de Prios. L’homme lui débite l’habituel discours étriqué qu’on connait aux représentants de cet ordre religieux. Autant je suis très intéressé par les spécificités de leur magie, autant je trouve dommage leur approche pour le moins obtuse des êtres et des choses, magiques ou non.
Bref, la caravane de Prios propose un tarif très raisonnable mais ils ne lèvent le camp que dans trois jours (alors que ceux à tête de loup partent dès le lendemain), d’autre part ils nous toléreraient tout au mieux parmi eux et ne nous garantiraient aucune sorte de sécurité. De plus ils semblent compter dans leur rang une personne d’importance (peut être un prisonnier au vu de la moue dédaigneuse du prêtre quand il l’évoque).
Après concertation notre choix se porte sur la caravane ambrienne, celle à l’emblème de loup. J’apprends avec plaisir qu’ils comptent un membre de l’Ordre parmi eux, un certain Maître Bartolom.
Nous sommes donc la veille du départ et nous allons passer la soirée en compagnie des barbares.
Nous avons pu assister à une scène assez fascinante en allant nous présenter tous les quatre. Alors que Barahir s’adressait à Oupa, celui qui semble être le chef, pour lui demander entre autres choses la signification de l’araignée sur l’étendard, le chef a appelé un de ses acolytes qui a sorti de sa poche une araignée d’une taille respectable pour la lancer sur un pauvre bougre qui se trouvait à proximité et qui s’est retrouvé au sol, inanimé (je l’ai cru mort, mais Oupa nous a dit qu’avec un peu de chance il pourrait peut-être s’en sortir…)
Ces gens méritent définitivement leur appellation de barbare. Quoi qu’il en soit nous avons passé une bonne soirée et certains d’entre nous ont abusé de la bière noire et sont allés se coucher dans un état d’ébriété avancé…
J’ai également fait la connaissance de Maître Bartolom. Nous avons pu échanger quelques mots. Il semble sympathique et assez bienveillant. Il m’a notamment exhorté à la prudence quant à l’usage de la magie. Ce serait elle, d’après lui, qui serait à l’origine de la déchéance de notre terre natale. Pour ma part, je pense que même si la magie est une force à manier avec prudence et que tout mage se doit de tendre à la parfaite maîtrise de son art, il serait dommage de ne pas en explorer l’infini de ses possibilités. Bien que j’estime Maître Bartolom, ses paroles me semblent quand même refléter le caractère un brin conservateur d’un homme plus tout jeune.
Finalement nous avons pris la route avec la caravane, et la première journée s’est passée sans encombres. Nous avons dû marcher une vingtaine de kilomètres.
Les jours suivants j’ai eu l’opportunité de m’entretenir avec Maître Bartolom et nous avons commencer à sympathiser. Une relation de confiance a commencé à se nouer entre nous, et nous avons pu parler de l’Ambria, de l’Albérétor bien sûr, de sa vie de passeur, mais aussi de la magie…
Le soir du quatrième jour, alors que je devais justement rejoindre Maître Bartolm dans sa tente, je l’ai trouvé inanimé. Grâce à mes modestes connaissances en guérison j’ai pû heureusement lui apporter les premiers soins et en reprenant conscience il s’est aussitôt inquiété d’une certaine Pierre Solaire. Cette dernière lui ayant de toute évidence été dérobée, nous avons alerté nos camarades. Il s’agit apparemment d’un artefact d’une importance certaine, et nous avons entamé des recherches dans le camp dressé pour la nuit. Les autres caravanes étant à priori trop éloignées de nous nous en avons conclu que le voleur devait faire partie de notre caravane.
Après une première enquête il est apparu que deux personnes manquaient à l’appel, les deux muletiers : Keller et Telc.
Avec Barahir, Iassogoï et Eltoras nous avons décidé de partir à leur poursuite, malgré l’heure tardive et la nuit qui n’allait pas tarder à tomber.
Je ne sais plus qui nous a indiqué qu’il y avait un endroit situé sur un contrefort de l’autre côté du lac tout proche qui pouvait constituer une cache idéale pour des braconniers. Nous sommes donc partis dans cette direction.
Nous sommes finalement parvenus au fameux endroit, où il y avait un moulin à l’abandon. Nous avons dans un premier temps adopté une approche furtive, mais certains d’entre nous ont étés repérés. Le moulin était bien occupé, et nous avons pu voir un individu en hauteur qui a proclamé que nous avions affaire à « Malrogan, celui qui ne meurt jamais »… S’agissait-il de Malrogan lui-même ou bien de Keller qui s’est avéré être bien présent sur les lieux, je ne saurais le dire. Un chaos effroyable s’en est ensuivi, au cours duquel j’ai cru que nous allions tous passer de vie à trépas.
En résumé, je dirais que nous devons la vie aux deux guerriers qui se sont précipité à l’intérieur du moulin et qui ont fait le plus gros du travail.
Eltoras s’est avéré être touché par la corruption. Il est clair à présent qu’il n’a jamais cessé de pratiquer la magie et qu’en le faisant en dehors du cadre de l’ordre il s’est exposé à un danger certain ainsi qu’à une possible déchéance. J’espère sincèrement qu’il est conscient de ce à quoi il s’expose. Il faudra que je lui fasse un petit sermon à l’occasion.
Je dois bien avouer cependant que mes tentatives magiques se sont avérées au moins aussi vaines que les siennes. Le moins que l’on puisse dire en tout cas c’est que Prios n’était pas bien disposé à notre égard aujourd’hui.
De leur côté Iassogoï et Barahir ont rencontré plus de succès et sont venus à bout des ennemis à l’intérieur du moulin.
Pour ma part j’ai tout de même réussi à placer un sort à l’un des sbires à l’extérieur, l’obligeant, contre sa volonté à assener un coup de massue à Keller qui essayait de s’échapper.
En définitive, nous avons maîtrisé Keller, qui s’est avéré être effectivement responsable du vol de la Pierre solaire. Nous avons pu récupérer cette dernière et nous allons pouvoir la restituer à Bartolom, qui j’espère pourra m’en raconter plus à son sujet.
De son côté le susdit Malrogan est parvenu, étrangement, à s’échapper. Il m’avait semblé pourtant qu’il avait été abattu… En tout cas l’un de nous a cru remarquer qu’il portait une armure de Panzar, de celles que revêtaient les anciens gardes royaux….
J’espère que mes camarades me pardonneront le manque de précision dans mon récit du combat. Ayant pris un méchant coup de masse derrière le crâne dès le début des hostilités, tout ce qui s’est ensuivi est assez… brumeux dans mon esprit.
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Re: Précédemment dans "Le Trône d'Epines"

11 déc. 2020, 17:47

Merci pour ce résumé. :D
Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole.
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Haldrahir
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Re: Précédemment dans "Le Trône d'Epines"

08 janv. 2021, 19:58

Journal de Barahir,

Nous sommes revenus auprès de la caravane en compagnie du félon Keller pour qu'il soit jugé par ses anciens camarades. Aussitôt arrivé Maitre Argosto s'empresse de s'enquérir des nouvelles de la pierre Solaire. Nous le rassurons quant au succès de notre entreprise malgré notre état quelque peu amoché.
Maître Bartolom récupère donc sa pierre et nous prenons conseils auprès de lui concernant le dénommé Malrogan. Le nom lui évoque d'anciens souvenirs brumeux et il concèdera par affirmer qu'il s'agissait bien d'un ancien garde royal. Il écoute attentivement les détails que nous lui donnons sur la créature que nous avons affronté. Par horreur le groupe s'aperçoit que le corps de Malrogan, laissé sur place, aurait dû être brulé afin d'éviter un nouveau cycle de résurrection !
Iassogoï et moi décidâmes dès le lendemain à l'aube de retourner sur place accomplir cette dernière tâche avant de rejoindre la caravane qui aura repris la route.
Quelle ne fut pas notre déconvenue des 2 guerriers lorqu'arrivé sur place ils ne trouvèrent guère trace du corps de l'ancien garde.....Malgré une tentative de fouille qui se révéla infructueuse nous reprîmes la route et rejoignirent la caravane.
En chemin chacun vaque à ses occupations. Les érudits s'instruisent auprès de maître Bartolom tandis que nous progressons vers notre destination. Le chemin aurait pu s'écourter si le climat s'était montré plus clément. De forte tombées de neige vinrent ralentir notre convoi et nous dûmes bivouaquer sur place, les chariots nous enserrant comme l'étreinte protectrice d'une mère aimante.
La confusion à saisie mon esprit à la vitesse d'un serpent qui attaque un rongeur. C'est pourquoi je ne saurais plus situer les évènements que je vais conter dans le bon ordre. Nous avons croisé une sorcière. Mais étais-ce avant ou après le déchainement de la nature qui nous a envoyé ses plus froids hérauts ? La neige et le vent sont tombés sur notre convoi avec une intensité aussi brusque que soudaine.
Pour en revenir à la vielle femme, cette sorcière barbare paraissait frêle et négligée. Au-delà de son apparence qui ne fait que renforcer l'image qu'elle renvoie elle ne semblait nullement gênée par les tourbillons glaçants qui nous harcelaient. Elle est venue nous mettre en garde contre un mal latent et pernicieux. Parmi nous se cache des traitres, mais des traitres dont l’apparente allure cache une monstruosité sans borne. Ainsi et d’après ses dires pour notre propre sécurité la vieille femme nous conseille de les lui livrer sans communes mesures. Cette menace en cachait une seconde qu’elle n’a pas cherché à nous dissimuler. Si nous n’accédions pas à sa requête, elle et les siens viendraient reprendre par la force ces parias, en veillant à supprimer tous ceux qui oseraient leur barrer la route. Voila donc l’explication à la présence toujours ténue mais proche de la caravane de barbare rencontrée au départ des portes des Titans. Ils nous suivent depuis quelques jours sans jamais nous dépasser bien que je suppute qu’ils en aient largement les capacités.
Puis la sorcière s’est effacée, comme aspirée par les vents froids et hurlants de la région. Un grand débat eu lieu parmi les membres de la caravane. Devions livrer 2 vies sans autres formes de procès et sur la simple accusation d’une vielle femme ? Ou devions faire front commun et rester souder dans cette nouvelle épreuve qui se dessinait devant nous ?
Bien que ce délibère ne concerne que les membres de la caravane j’ai senti que notre avis pesait dans la balance… de près ou de loin notre choix condamnerait ces 2 hommes ou les sauverait…..du moins en attendant le prochain raid barbare. Qui sommes nous pour prendre part à une telle décision ? J’ai donc très vite manifesté mon souhait de ne pas interférer auprès d’une cause qui n’est pas le mienne même si je perçois que parmi mes compagnons un combat intérieur les rongeait. Elrond, un chasseur de primes, le dernier personnage haut en couleur à nous avoir rejoint, se rangea de mon avis tout comme Iassogoï. Nym et et Eltoras étaient quant à eux moins tranchés.
Toutefois malgré quelques explications demandées aux intéressés et devant leur réaction peu amène le destin choisit pour nous. L’un d’eux s’est transformé en horrible créature après d’affreux spasmes et gargouillis écœurants. De forte carrure, cette créature à pu même assommer d’un seul revers de main le troll qui nous accompagnait. N’ayant eu que très peu de temps pour réfléchir je pris la décision de m’écarter et de prendre la créature à revers. Mais, dans cette confusion nous avons été chanceux car nous parvînmes à défaire la créature.
Désireux de ne pas commettre la femme erreur qu’avec Malrogan nous souhaitons donc procéder à l’incinération des restes de cette créature quand la sorcière se manifesta à nouveau. Accompagné par les siens elle nous assura de la prise en charge du corps de la bête et du sort du malheureux paria.
Cette dernière mésaventure nous a appris que notre destination abritait un personnage d’importance qui serait en mesure de nous en dire plus les fameux artefacts, litiges entre le clan barbare et les parias de notre caravane. Il est question de manipulation mentale et autre sorcellerie du genre.
Après concertation nous groupe à décider d’enquêter, ne pouvant difficilement réfréner les désirs de connaissance de nos deux mages. D’autant que maitre Bartolom semble connaitre quelques personnalités qui pourrait nous faciliter la tâche.
Pendant le trajet qui nous a conduis vers cette ville, nous apprîmes qu’Elrond était mandaté par un mystérieux commanditaire dont le nom m’ a échappé pour escorter nos 2 mages. Les quêtes de chacun semblant se réunir en un même point tout notre convoi se dirigea vers Fort Chardon.
Notre périple ne faisait que commencer et nous étions loin de nous en douter. A peine arriver en ville que nous rencontrons une jeune femme pourchasser par de sombres individus dont les responsabilités semblaient leur avoir montés à la tête. Imbus de leurs autorités ils s’apprêtaient à juger cette jeune femme sans aitres formes de procès et passèrent donc directement à l’application de la sentence. Iassogoï et moi ne pouvions tolérer cela. Nous fîmes donc barrage aux Manteaux Noirs.
Sans même une sommation ils s’en prirent à nous. Après un âpre affrontement nous parvînmes à les mettre en déroute. Enivré par l’adrénaline du combat Elrond décocha un dernier carreau de son arbalète. Ce carreau de trop allait devenir notre épée de Damoclès car malgré la correction infligé à ces malfrats ce carreau tua sa cible, laissant son corps gire sur les pavés de la rue bondée de badauds curieux et avides de bagarres.
Malgré quelques futiles palabre nous sommes emmenés vers notre juge et interrogés. Il est important de rester souder dans ce genre d’évènement et très vite le groupe semble protégé Elrond, le disculpant de toute volonté de meurtre. Cette ligne de défense fut confiée à Iassogoï qui parvint à amoindrir notre responsabilité. Toutefois l’amender étant trop importante pour qu’aucun de nous puisse l’honorer et marché nous fut proposé. Notre dette sera considérée comme payée si nous parvenons à enquêter sur un mystérieux assassin récidiviste qui sème l’effroi dans la ville et terni la réputation de la garde.
Je prie mes ancêtres d’être en capacité d’exposer à nouveau dans ce journal la finalité de cette quête qui devient mienne à présent.
S'il est mort, c'est qu'il était trop nul pour vivre!
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Mallroy
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Re: Précédemment dans "Le Trône d'Epines"

04 févr. 2021, 22:26

Journal de Nym

Suite à l’échauffourée au cours de laquelle Elrond a tué un des manteaux noirs, nous avons été emprisonnés. Iassogoï a pu s’entretenir avec le Commandant Veillebrume qui est à la tête des forces stationnées à Fort Chardon, et fort heureusement ils se sont d'emblée bien entendus, étant tous deux des vétérans de la grande guerre. Il semblerait que l‘inquisiteur Bomelo ne souhaite pas faire de vagues, le Commandant nous a donc fait libérer.
En contrepartie nous sommes chargés de mener l’enquête pour débusquer le tueur qui sévit ces derniers temps dans Fort Chardon et qu’on surnomme « l’écorcheur ». Nous avons étés présentés au Capitaine Marvello qui est en charge de l’enquête.

De mon côté je me suis enquis de Maître Vernam auprès de qui nous devions, Eltoras et moi, nous présenter dès notre arrivée en ville, et il apparait que le mage bénéficie, disons, d’un statut un peu particulier au sein de l’Ordre. En effet, sa grande connaissance de la forêt de Davokar, et le trop grand intérêt qu’il lui porte aux yeux de certains ont fait de lui une sorte de dissident. Il a donc fondé sa propre académie en marge de la tour de l’Ordre.

C’est donc munis de la recommandation que Maître Déméon nous avait confié, que nous nous sommes tous rendus dans la nouvelle Académie de Maître Vernam en fin de journée.
Il s’agit d’un bâtiment de quatre étages qui regorge de verdure, contrairement au reste de la ville qui est plutôt aride.
Tous les élèves étaient déjà partis et nous avons été accueillis par Esbeta, une jeune servante, qui nous a dit que Maître Vernam était dans son bureau, en haut de l’escalier, et qu’elle ne l’avait pas vu de la journée.

Après avoir frappé et sans réponse de la part du professeur, nous nous sommes décidés à entrer dans le bureau. C’est avec un sentiment de profond malaise que je me remémore la scène que nous avons alors découvert.
Un corps totalement écorché était pendu au plafond de la pièce, et ce qui semblait être la peau du cadavre gisait aux pieds de celui-ci.

Passé la consternation et l’horreur nous nous sommes précipités dans la pièce et alors que mes camarades regardaient par la fenêtre ou dévalaient les escaliers dans le but de trouver d’éventuelles traces du meurtrier, je me suis pour ma part dirigé vers le bureau pour voir si les papiers de celui qui était censé devenir mon mentor avaient été touchés et si l’agresseur avait laissé des traces de son passage.
Malheureusement je n’ai rien trouvé de pertinent sur l’instant, et je dois avouer que je me suis laissé distraire par la quantité d’écrits éparpillés sur la table. C’est mon grand défaut, je le sais bien, j’ai tendance à m’égarer dans mes pensées, même dans les moments les plus inopportuns.
J’ai été tiré de mes rêveries par Elrond qui essayait fastidieusement de forcer l’ouverture des tiroirs du bureau. Il semble qu’il n’ait pas rencontré beaucoup plus de succès que moi, à l’exception de quelque pièces qu’il s’est empressé d’empocher, décrétant qu’il s’agissait de «son salaire ». Peu importe, mon attention s’est très vite redirigée vers le cadavre écorché, et nous avons réalisé que la peau au sol semblait ne pas correspondre au corps. En effet ce dernier était définitivement la dépouille d’un humain de sexe masculin alors que la peau était de toute évidence celle d’une elfe !
Détail pour le moins étonnant…

De leur côté mes camarades n’avaient pas chômé et si je ne me trompe pas sur qui a fait quoi, Barahir a identifié dans l’arbre face à la fenêtre du bureau des traces du passage de l’agresseur présumé. Iassogoï quand à lui a filé prévenir le Capitaine, et nous avons croisé les gardes dans l’escalier en quittant les lieux. Pour ce qui est d’Elrond il s’est avéré qu’en plus de son « salaire » il a finalement mis la main sur deux lettres signées de Maître Vernam.

La première nous est adressée, et il apparaît que le mage avait envisagé l’éventualité de sa mort. Il nous dit que nous lui sommes apparus en vision et que notre destin est lié au sien, ainsi qu’à celui de l’Ecorcheur !
Il y est aussi question d’une expédition en Davokar, menée par un certain Gorak, qui aurait volé la couronne en cuivre d’un roi défunt, et il sembleraient que tous les survivants de l’expédition soient tombés mystérieusement malades.
La deuxième lettre est malheureusement en grande partie illisible, mais j’ai bon espoir, en grattant un peu et en soumettant le papier à un traitement adéquat, de pouvoir en déchiffrer le contenu.

Nous avons également trouvé sur la dépouille une bague portant une inscription dans une langue qui semble être de l’elfique. J’ai également « emprunté » un dictionnaire de cette langue que j’ai trouvé au sommet de l’étagère.
Le soir approchant nous nous sommes rendus dans une auberge. Chez Arkerio est un établissement standard, mais qui demeure assez onéreux au vu de ma maigre fortune.
J’ai commencé à feuilleter le dictionnaire et il s’avère que les inscriptions elfiques de la bague figurent également en première page de l’ouvrage. La traduction en est : « plus jamais ça », et il s’agit, selon l’aubergiste, du symbole du Pacte de Fer.

Une fois installés nous avons décidé de nous rendre dans une auberge plus animée afin de boire un verre, et qui sait, de trouver quelques pistes pour nous éclairer dans notre enquête. Nous avons découvert « la sorcière et le familier », un établissement tenu et majoritairement fréquenté par des barbares, et qui a l’incroyable particularité d’être envahi de végétation, à tel point qu’on se croirait en plein milieu d’une forêt.
Dans un recoin une très vieille femme barbare qui avait tout l’air d’être un sorcière recevait en « entretien » quantité de gens qui venaient la consulter.
Barahir s’est mis dans la file d’attente et a pu parler à la vieille, qui s’avère être la mère du propriétaire des lieux, un gigantesque gaillard qui circulait entre les tables et qui ne dépareillait pas dans le tableau général.
Elle lui a notamment appris que Gorak avait disparu depuis environs quinze jours.

En quittant les lieux pour rentrer nous coucher, j’ai laissé mes compagnons renter devant, pour pouvoir m’attarder dans les ruelles, histoires de me procurer quelques doses de prise onirique.
Les effets du manque commençaient sérieusement à se faire sentir, et je n’ai malheureusement pas pu trouver ce que je cherchais. Je suis donc rentré bredouille et dans un état de nervosité qui ne m’a pas permis de m’endormir avant l’aurore.

La journée du lendemain a été particulièrement difficile pour moi, et Elrond qui connait déjà la ville a eu l’amabilité de me conduire plus tard dans la journée, vers un certain lieu où je pourrais rencontrer certaines personnes pour me procurer d’un certain produit.
En attendant j’ai pu passer la fin de matinée à m’employer, par différents moyens de ma connaissance, à rendre lisible la lettre qui ne l’était pas.
Au final, il s’avère qu’il s’agit d’une lettre adressée à maître Noirenuit, qui a la main sur la ville, et que soit dit en passant personne n’a vu récemment. Maître Vernam y fait allusion à leurs divergences et il affirme savoir de source sûre que Noirenuit a rencontré Gorak depuis son retour de Davokar, et qu’il sait que ce dernier l’a mis en contact avec l’artefact qui de toute évidence soumet tous ceux qui le touchent à une terrible malédiction. Maître Vernam affirme également que tout cela est directement lié avec les meurtres en série de l’écorcheur.
La mention « Plus jamais les ténèbres » précède la signature de Vernam.

L’après midi, nous sommes allés à la rencontre du capitaine, qui nous oriente vers Yantro, un vieux médicus légiste dont le nez rouge trahi l’alcoolisme.
Il nous a appris que l’Ecorcheur a fait cinq victimes :
-Gerek, un trappeur retrouvé mort il y a six ou sept jours près de la place du crapaud
-une chasseur de trésor
-une serveuse d’auberge
-un ramoneur, trouvé mort la veille au matin
-et Maître Vernam, le dernier en date

De mon côté j’ai eu l’honneur de rencontrer la responsable de l’Ordre à Fort Chardon, en la personne de Maitresse Efrine, qui m’a d’ailleurs invité à séjourner parmi eux, jugeant que selon toute logique c’était là qu’était à présent ma place.
Quand j’ai évoqué la mort de Maître Vernam elle a été très surprise, et m’a affirmé qu’il avait pourtant été vu la veille dans le bâtiment où nous nous trouvions, alors qu’il se rendait à la bibliothèque… et ce à un moment où il est avéré qu’il était mort…
Il semblerait donc que quelqu’un ait réussi à se faire passer pour Vernam, de façon particulièrement convaincante… afin d’emprunter l’ouvrage « Le rituel de rupture du lien » à la bibliothéque. Un titre qui fait froid dans le dos si l’on considère les événements récents, et le fait que l’on n’ait pas retrouvé la peau de Maître Vernam au pied de son cadavre écorché…
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Haldrahir
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Re: Précédemment dans "Le Trône d'Epines"

05 févr. 2021, 19:37

Journal de Barahir,

Les aventures que nous entreprenons sont de plus en plus sordides.
Nous sommes confrontés cette fois à un tueur dont la personnalité souffre d'une évident besoin de....chair.
L'impétuosité d'Elrond et sa prompte tendance à décocher ses carreaux avant de poser des questions nous a mis dans l'embarras.
Nous n'évitons que de justesse la prison en contrepartie de cette enquête dont je me serais bien passé.
Maitre Vernam, le contact que mes camarades érudits désiraient tant rencontrer était notre prochain rendez-vous. Du moins ce qu'il en restait....
Je n'ai pas vu de scène aussi violente depuis la chute du Fort Braxton. Le pauvre homme s'est retrouvé écorché, surplombant d'immondices entrailles et une peau qui apparait n'être pas la sienne. Le seul souvenir m'en donne des hauts-le-cœur.
La peau, celle d'une femme Elfe détonne complètement avec la scène et n'a rien à faire ici. Le fameux "écorcheur" semble vouloir y laisser un quelconque message des plus sanglants.
Nym à trouvé des lettres mais la plus importante est tachée de sang. C'est bien notre veine. Toutefois il a l'air confiant quant à sa capacité d'en dévoiler le contenu.

Nym à finalement réussis à nous apprendre le contenu du message sanglant retrouvé dans le bureau de Maitre Vernam. Il y s'agit d'un groupuscule qui se fait appelé le Pacte de Fer et d'un certain Gorak qui à trouvé dans la forêt de Davokar quelque chose qui aurait du y rester!
Désormais notre piste nous amène vers l'ordre de Fort Chardon afin d'y questionner la responsable. Quelle ne fut pas notre surprise quand nous apprîmes que Maitre Vernam lui même avait été aperçu hier soir dans leurs murs! C'est impossible. A moins que.... les légendes d'êtres capables de changer de forme soient vraies. Je n'en ai jamais vu de mes yeux.
Changer de forme, changer de peau, tout cela semble entremêler d'un lien macabre qu'il nous faudra démêler au plus vite avant que la liste des victimes ne s'allonge plus encore.
S'il est mort, c'est qu'il était trop nul pour vivre!
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Re: Précédemment dans "Le Trône d'Epines"

04 mars 2021, 11:09

Adriano

J'ai encore fait ce rêve... je suis dans dans la pénombre, j'ai peur, je suis terrifié même, et une silhouette ce rapproche de moi, il s'agit d'une femme sans conteste mais je ne distingue pas ses traits. Plus elle se rapproche et plus la peur s'estompe pour laisser place à une sensation de soulagement et de joie.

Ce matin je me suis réveillé dans d'excellentes dispositions, reposé, l'esprit clair et rempli de confiance, ce qui est un sentiment assez nouveau pour moi.
Je me suis arrêté devant le miroir de la salle commune de l'auberge et j'ai été surpris par ce que j'y ai vu.Ce n'est plus l'enfant grandi trop vite qui me regardait, mais l'homme en devenir.
Mes traits se sont durcis, et même si je ne suis pas un gaillard comme Iassogoï ou Barahir, j'ai sans conteste pris en assurance durant ces dernières semaines.
Mon corps aussi s'est tonifié et c'est d'un pas décidé que je quitte l'auberge pour attaquer cette nouvelle journée qui s'annonce pleine de promesse, à l'image de ce rayon de soleil qui perce les nuages.
Cette journée sera une bonne journée, et ce n'est que le début.Un destin d'exception m'attend, j'en ai la certitude. Un jour les bardes chanteront les aventures de Nym et ses amis!
Le monde entier saura qui est Anonymo, le sans nom au destin glorieux!

Après ma visite à l'Ordo magica et ma rencontre avec Maîtresse Efrine nous avons décidons mes camarades et moi de nous séparer en groupes de deux et je vais donc retourner chez Maître Vernam en compagnie de Iassogoï tandis que Elrond et Barahir se rendront ensemble sur l'un des scènes crimes qu'on nous a indiqué.Iassogoï est quelqu'un de sympathique, qui met à l'aise, même si nous savons lui comme moi que nous évoluons dans des mondes assez différents.
Avec barahir c'est plus compliqué, j'ai souvent l'impression qu'il me regarde comme un père regarderait un enfant qui le déçoit. Il a ce mélange d'autorité et de dureté qu'on retrouve souvent chez les guerriers issus de la noblesse.
Elrond quant à lui reste un mystère. Il y a quelque chose d'étrange qui émane de lui, je n'ai pas encore réussi à discerner de quoi il s'agit, mais il a l'air... différent de nous.
Esbeta nous accueille et nous invite à entrer dans le salon du rez de chaussée. Il semblerait qu'elle attende quelqu'un.Le pére Cervola ne tarde pas à arriver et nous remarquons assez rapidement que ces deux là ont l'air assez proches. D'une certaine manière la visite du père Cervola tombe plutôt bien, nous pouvons faire, si j'ose dire, d'une pierre deux coups et nous commençons donc à les leur poser des questions sur Maître Vernam.Ils ont l'air tous deux sincèrement affectés par la disparition du vieux mage. ils nous apprennent que ce dernier recevait régulièrement des visites. Elèves, actuels ou anciens, le capitaine Marvello récemment et même Laciflore...Le vieux professeur était aussi connu pour son action en faveur des orphelins et de l'intégration des gobelins. Il n'avait pas d'ennemi connu et il était de toute évidence considéré comme quelqu'un de bon.

De leur côté, Barahir et Elrond n'ont pas chômé. Le chevalier vient à notre rencontre alors que nous sortons de chez maître Vernam, et nous raconte leurs péripéties, tout en nous conduisant à une des scènes de crime.Ils ont d'abord croisé le capitaine Marvello qui les a orientés vers la scène d'un sixième crime: une étable.Ils y ont découvert un corps suspendu la tête en bas, dont seulement la moitié inférieure avait été dépecée.Non loin une garde témoin de la scène avait l'air sous le choc et a tenu des propos incohérents quand ils ont tenté de l'interroger, il semblerait qu'elle ait surpris le meurtrier qui s'est enfui avant d'avoir terminé son œuvre. Barahir a remarqué une trace étrange autour du cou de la victime ainsi que des bleus et des traces de coups.
Il y avait également des traces de sang au sol, comme si un corps avait été traîné... le sans n'était peut être pas celui de la victime.
Alors qu'ils remontaient la piste des traces de sang qui semblait mener vers des arrières cours, nos compagnons ont aperçus un manteau noir qui les suivait en tentant de se cacher.
Arrivés à l'étable, ils ont enfoncé la porte et découvert une créature qui les a attaqués après qu'Elrond lui ait décoché un carreau dans le torse. Étrangement quand ils se sont rués vers l'extérieur de l'étable, l'abomination ne les a pas suivis...

Là dessus nous arrivons sur les lieux et alors que je découvre l'étable, un vieil homme surgit de nulle part, comme tombé des toits et nous attaque. Après un combat assez bref, Iassogoï lui assène le coup de grâce. En expirant le vieil homme change d'apparence... il s'agissait en fait d'un changelin! avant de mourir il bredouille quelque chose que je ne parviens pas à comprendre au milieu de tout le fracas. Je demanderai plus tard à mes compagnons.
J'ai furieusement envie d'entrer dans l'étable et de voir de mes propres yeux cette abomination, mais Barahir m'ordonne d'aller chercher des gardes.Une minute plus tôt j'ai -encore- raté l'exécution d'un sort, et ça n'a visiblement pas échappé au guerrier. Je m'exécute, avec une fois encore, le sentiment de n'être pas pris au sérieux. Je me dépêche de trouver des gardes qui vont chercher du renfort.
Je reviens aussi vite que je peux à l'étable. Entretemps mes camarades ont terrassé le mort vivant et s'apprêtent à descendre par une trappe qu'ils ont découvert au fond du bâtiment.
Je contemple les ténèbres au fond des escaliers, à la fois effrayé et sentant monter en moi l'envie irrépressible de découvrir ce qui se cache là au fond, quand Barahir m'intime une fois de plus de rester en arrière pour surveiller le cadavre du changelin.
J'obtempère une fois de plus, déçu, frustré, mais je me dis qu'il a peut être raison. je me rue vers le corps, décidé à le cacher dans l'étable pour pouvoir vite descendre moi aussi par la trappe.un destin d'exception m'attend, merde quoi! Les bardes ne chanteront pas les aventures de Nym le messager, l'acolyte... je vais m'empresser de cacher cette dépouille, descendre dans cette cave et montrer à mes amis de quelle trempe je suis fait!
Mais alors que je me saisis du corps du changelin, j'entends des chuchotements et j'aperçois avec horreur des manteaux noirs qui m'observent dans l'ombre! Bomelo est avec eux.
Ce sont eux qui nous ont attaqués à notre arrivée à Fort Chardon et Bomélo n'a jamais caché son animosité à notre égard. tout s'accélère je crois discerner un mouvement de mes ennemis, ils m'ont repérés et s'apprêtent à m'attaquer. je ne sais plus. je n'arrive plus à penser; tout se brouille, je lâche le corps et je me rue en direction de l'étable.
Je dois absolument me mettre à l'abri. Comme dans un cauchemar, j'ai l'impression que je n'arrive pas à avancer... comme si je courais au ralenti... 
Soudain je sens une douleur violente en haut de mon dos, et l'instant d'après je sens la fraîcheur de la terre contre ma joue. 
Je suis au sol. Je perds complètement la notion du temps... c'est le noir...
...
Il fait noir, et je suis dans ce qui semble être une grange, je sens l'odeur de la paille partout autour de moi...
...
Il fait noir et j'aperçois à contre jour la silhouette familière de la femme qui vient me réconforter... elle s'approche de moi et je distingue pour la première fois son visage. Ses yeux sont gris tout comme les miens, et son regard est rempli de tristesse mais aussi d'un amour infini. Elle me caresse les cheveux et d'une voix très douce elle me dit:
"N'aie pas peur mon bébé...  mon petit Adriano... ça va aller..."

Elle sourit et à partir de là , plus rien d'autre n'a d'importance...

Il fait noir...

...je crois que...

... la fois où, je crois la... oui la... je stvs... ooosssks...

                     ... (Elrond?....) ...

      ...

            ....  ahbahia behi oitr fssss...

                            ....
                                   
  ....  eh merde!...  

                                                                       
 ......
                                                                                                                                                .








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Re: Précédemment dans "Le Trône d'Epines"

05 mars 2021, 21:45

Encore une fois super résumé de mallroy. :)
Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole.
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Mallroy
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Re: Précédemment dans "Le Trône d'Epines"

02 avr. 2021, 19:00

Le 5 Mars 2021

Journal de Zéphir

j'é trouvé ce journale pa loin du buché ou on brule lé mors
au débu j'ai trouvé ça intérésan mais à force on se ren comte que celui qi a écri tou ça, Nym, étai quan meme un peu du jenre enuillan, pa franchemen un poéte
mai bon mintenan cé mon journale de toute facon

(note du joueur: ce qui suit reflète les pensées du personnage de façon plus neutre, mais le manuscrit donne l'impression générale d'être rédigé par un enfant)

Une petit mendiante gobeline vient à notre rencontre et après une révérence nous remet une lettre qui porte le sceau du pacte de fer
c'est une invitation a nous rendre à la taverne de la fougère

Sur place, l'établissement est désert à l'exception d'une jeune femme en train de se curer les ongles avec un couteau
Elle dit s'appeler Anadea et nous informe que la corruption rôde à Fort Chardon et que le danger est grand
elle a entendu parler de nous et souhaite nous employer
Elrond et moi on essaie de négocier la paye.

Soudain on entend une grande clameur et des cris à l'extérieur
C'est la cohue et les gardes nous apprennent que deux sorcières montées sur des animaux gigantesques sont postées devant les portes de la ville.
Le capitaine de la garde cherche des volontaires pour aller à leur rencontre
comme j'ai des notions de langage barbare, je répond à l'appel, ainsi que mes camarades
Seul Elrond reste à l'intérieur
Je me retrouve donc interprète des deux barbares, qui s'avèrent être deux sorciers (l'un des deux est un homme) envoyés par la Huldra Yeleta.
L'homme, Dedramon nous demande si le puits a parlé.
Alors que nous cherchons à comprendre ce que ça signifie, une énorme explosion retentit à l'intérieur des remparts.

Nous nous ruons dans la ville et croisons Elrond qui a les oreilles en sang. On se retrouve rapidement face à des abominations qui s'en prennent aux villageois, dont plusieurs sont déjà morts ou presque.
Elindra, la jeune prêtresse de Prios invoque une créature de lumière qui se bat à nos côtés. Pendant qu'Elrond attaque à distance avec son arbalète, Barahir et moi sommes en première ligne et le combat qui suit est épique. Nous venons finalement à bout des créatures corrompues.

L'explosion a englouti le quartier de l'auberge où on se trouvait un peu plus tôt.
Dans la foule un homme donne une tape sur l'épaule de Barahir pour le remercier et l'invite à se rendre quand il se souhaitera place des antiquaires, il lui dit de demander Maître Erlabert.

D'autres abominations surgissent alors et un nouveau combat s'engage. Trois templiers de Prios se joignent à nous et nous apportent un soutien appréciable.

Puis nous ressortons de la ville et alors que nous racontons aux deux huldras ce qui vient de se passer; elles nous confirment que le puit "vient de parler".
Il s'agit d'un puissant atrefact de Symbar, une sorte d'alarme qui retentit s'il y a trop de corruption. Ils ont entendu son appel depuis Davokar. C'est pour ça qu'ils sont ici.

On retourne en ville, décidés à faire un compte rendu à Maître Noirenuit, le maire de Fort Chardon. Il est en entretien et malgré notre insistance il nous est impossible de le rencontrer à ce moment-là.

Nous quittons donc le manoir du maire et nous apercevons un peu plus loin un homme aux prises avec cinq abominations. Alors qu'on court à son aide on le reconnait. Il s'agit de Tirex Slato, un ancien chasseur de trésor réputé. On parvient à venir à bout des monstres et Tirex, avec sa mauvaise humeur légendaire nous apprend quand même que tout ça pourrait être dû à l'influence d'un artefact ramené de Davokar...

On se rappelle alors la proposition faite à Barahir par l'homme qui s'est présenté comme l'antiquaire Erlabert et nous décidons de partir à sa rencontre pour, peut être, obtenir des informations sur d'éventuelles reliques ramenées ces derniers temps qui pourraient être à l'origine de cette explosion de corruption.

Alors que nous arrivons à proximité du quartier des antiquaires, on découvre que la zone est totalement engloutie suite à l'explosion...

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