Résumé Folies Viennoises

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Résumé Folies Viennoises

06 juin 2021, 19:07

Résumé de notre partie du 04/06

Les personnages

Judith Rosenstrauss : jeune infirmière autrichienne de 21 ans, Judith a attrapé la tuberculose dans son métier. Son père souhaitait avant sa maladie qu’elle consulte le célèbre et décrié Dr Freud. Il s’inquiétait de son comportement depuis le décès de sa mère et notamment de son besoin maladif d’attention.

Rigo Szabon :ce professeur hongrois a été viré de l’éducation impériale. Il est obsédé par la possibilité de contacter l’au-delà et les forces démoniaques. Il a tenté toute de sorte de techniques mais n'est jamais parvenu à établir quelque contact que ce soit. De bons investissements lui ont permis d’éviter toute difficulté financière et de se soigner dans le meilleur sanatorium de l’empire.

Le Sanatorium

Judith et Rigo ont fait connaissance au sanatorium de Purkersberg, un sanatorium ultra moderne, construit à quelques kilomètres de Vienne. Dans un bâtiment typique de la Wiener Werkstätte, nos deux amis ont suivi une longue cure pour guérir de leur tuberculose. Pour Noël 1906, le baryton Wolfgang Schaeffer vient faire un récital au sanatorium. Au repas qui s’ensuit, le baryton et nos amis sympathisent. Il montrer de l’affection et de la compréhension à Judith qui parle de la mort de sa mère. Le baryton parle à Rigo de ses soirées spirites ce qui éveillent l’intérêt du professeur hongrois. Peu de temps après, nos amis reçoivent une invitation pour le Gala de mi-carême de l’Opéra impérial. Wolfgang y interprétera le personnage de Dr Falke dans l’opérette « La Chauve-Souris » de Strauss.

La chauve-souris empalée

Judith et Rigo prennent des chambres au Brofft’s Hôtel où ils arrivent peu après leur sortie du sanatorium le 11 mars. Ils se reposent jusqu’au gala et mettent leur tenue de soirée pour aller à l’Opéra.

Ils sont placés parmi les amis et la famille des musiciens. Ils admirent bientôt Wolfgang Schaeffer dans son costume de Chauve-souris chantant avec force. A un moment où la musique fait une pause, un javelot transperce le baryton. Cette scène n’est pas prévue et le sang qui coule sur la scène fait comprendre au public que ce n’est pas un ajout à la mise en scène. Les gens crient et se ruent vers la sortie.
Rigo parvient à se rendre sur la scène. Wolfgang pousse son dernier soupir la main dans celle du professeur hongrois.

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L’amnésique

Dans les tribunes, Judith voit arriver de l’extérieur une belle jeune femme blonde qui a l’air ahurie. Elle fait tomber sa minaudière dont le contenu se répand sur le sol. La blonde marmonne « Cette fois Docteur, je vous jure, ce n’est pas de ma faute ! ». Judith ramasse ce qui est tombé : un porte-cigare portant le monogramme SF en lettres gothiques, une carte d’abonnement pour la loge 37 et une carte de visite de l’horloger Jacob Goldschmidt à Florisdorf. Elle dit ne pas savoir ce qu’elle fait là, ni même connaître son nom.

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La Police arrive et interroge les personnes présentes. Un premier policier envoie paître Judith. Il lui dit d’aller au Citron. Elle se met à pleurer et l’inspecteur est obligé d’intervenir. Il oriente Judith et l’inconnue vers le Docteur Rogge qui habite à quelques mètres de l’opéra et qui reçoit tard.

Rigo, Judith et l’amnésique s’y rendent. Judith commence par se faire examiner et se fait prescrire du valium. Le docteur examine ensuite l’inconnue qui ne parvient toujours pas à se remémorer son nom. Le docteur conseille, gêné, d’aller voir le Dr Freud, spécialisé dans ce genre de problème.

Nuit à l’hôtel

Judith rentre avec la blonde à qui elle prend une chambre. L’inconnue s’endort rapidement. Dans son sommeil, alors que Judith la borde, elle lui prend la main et dit « Venez Baronne, j’ai envie de vous ! ». Judith se dépêche de retourner dans sa chambre.

De son côté, Rigo est bien tenté de reprendre ses expériences. Il achète un poulet et le sacrifie dans sa baignoire, tout en marmonnant dans un pentacle de bougies. Rien ne se passe et il se couche. Dans son sommeil, il voit le fantôme de Wolfgang qui lui demande de le venger. Rigo fier de lui est bien décidé à répondre à ce premier message de l’au-delà.

Visite chez Sigmund Freud

Nos ex-tuberculeux sont tranquillement assis à la table du petit-déjeuner quand le serveur en s’enquérant de leur boisson matinale leur parle des deux meurtres de la veille. Ils lèvent un sourcil, comment ça deux meurtres. Die Zeit en main, le serveur les renseigne, le deuxième, celui d’un employé de librairie, a eu lieu à Florisdorf. Tiens, tiens, la même adresse que sur la carte de visite !

Judith emmène l’amnésique chez le docteur Freud dont lui a parlé son père. Rigo ne l’accompagne que dans le fiacre. Il poursuit ensuite plein nord vers Florisdorf afin d’aller rencontrer l’horloger et de voir si un lien relie les deux meurtres.

Judith, accompagnée de l’amnésique, frappe le heurtoir d’une belle maison où trône une plaque indiquant « Sigmund Freud, psycho-analytiker ». Une soubrette les fait entrer et patienter dans une salle d’attente. Un home sévère qui d’après son costume doit être magistrat y est assis. Sigmund Freud le fait entrer dans son cabinet. Il ressort 30 minutes plus tard et demande où se trouve la Baronne. Judith explique la situation. Quand elle montre les objets retrouvés sur l’amnésique, Freud se réjouit de retrouver son porte-cigare. Sigmund informe Judith que l’amnésique est une de ses patientes, Lotte Elster. La Baronne Rakovak lui a amené pour soigner sa kleptomanie.

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Après l’avoir examiné, Freud propose de la loger à son domicile pour la surveiller et de tenter une séance d’hypnose si l’amnésie ne se dissipe pas. Judith parle également d’elle. Le fondateur de la psychanalyse lui propose un rendez-vous le mercredi avec à la suite la séance d’hypnose pour Lotte. Il conseille à Judith de se renseigner auprès de la Baronne Rakovak quant aux circonstances de l’amnésie de Lotte. La Baronne organise justement une soirée, il glisse qu’il faut surveiller l’édition du soir de Die Zeit pour savoir comment s’y rendre.

Florisdorf

Rigo poursuit au nord jusqu’à Florisdorf. Il s’agit d’une cité ouvrière où des artisans côtoient des appartements modestes et des petites usines. L’atelier de Jacob Goldsmith se situe dans une cour, il semble fermé. Il y a de nombreux policiers, la scène de crime se trouve dans l’appartement juste au-dessus. Rigo apprend d’un policier que l’employé de librairie a pris un coup de couteau dans la gorge. Le policier a vu quelqu’un rentrer dans l’atelier de l’horloger.

Rigo voit d’ailleurs un ouvrier en sortir. Il l’interpelle, ce dernier n’est pas causant, il dit être un voisin venu prendre un café. Rigo entre parler avec Goldschmidt, l’horloger affirme ne pas voir qui peut être la femme blonde. Il est désagréable et se débarrasse rapidement de Rigo. Le professeur hongrois remarque qu’il y a deux postes de travail sur l’établis de l’horloger.

Le libraire

Rigo retourne en fiacre chez Sigmund Freud. Il trouve Judith qui allait quitter les lieux. Ils partent ensemble à la Libraire où était employé la victime de Florisdorf.

Ils croisent des policiers qui en sortent. Rigo affirme être un ami du baryton Schaeffer et s’interroger si un lien existe entre les deux meurtres. L’employeur de Strauss ne voit pas le rapport, il dit qu’il avait déconseillé à son employé de vivre à Florisdorf, un vrai coupe-gorge et voilà le résultat ! Il confie un point eont il n’a pas osé parler aux policiers. Strauss était paranoïaque et pensait que ses voisins et notamment l’horloger Goldsmith étaient des terroristes moraves. Un juif nationaliste, ça n’existe pas enfin !

Soirée Rouge

Rigo et Judith attendent à l’hôtel et, comme conseillé par Freud, se procure l’édition du soir de Die Zeit. Ils y apprennent que toute personne vêtue de rouge pourra entrée à la soirée de la Baronne Rakovak. Il leur reste peu de temps pour s’en procurer. Rigo trouve un costume de Dracula chez un marchand de déguisement et Judith trouve un robe rouge carmin mettant en valeur sa poitrine.

Dans un bel hôtel particulier, un orchestre joue une valse virevoltante. Partout, tournoient les danseurs de rouge vêtus. Judith est très rapidement invitée à danser. On bouscule Rigo, il sent qu’on glisse un papier dans sa poche. C’est un morceau chiffonné où est griffonné « Attention ! Gare au citron la prochaine fois ! Signé Paganini». Un autre homme tente de lui arracher des mains mais Rigo est plus prompt. L’homme se faufile pour échapper au regard de Rigo. Rigo fait mine de ne pas le suivre puis se rend dans la pièce où l’homme est entré. Il le surprend en pleine conversation avec un petit homme frisé, doté de gros lorgnons.

L’homme qui l’a bousculé en le voyant s’éclipse. Cette fois-ci Rigo le suit franchement et l’homme s’échappe par les cuisines. Rigo renonce à le poursuivre et se dirige vers l’homme aux lorgnons. Ce dernier lui dit que le fuyard lui a adressé la parole uniquement pour lui dire les pires banalités.

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Du côté de Judith, le danseur qui l’a invitée est un alsacien prénommé Fernand. Il connaît la baronne et la lui présente. Cette dernière est tout d’abord amicale mais dès que Judith parle de Lotte Elster, la baronne se ferme. Elle affirme ne pas la connaître et demande à Otto son maître d’hôtel de raccompagner Judith à la porte de l’hôtel Rakovak. Otto s’exécute, Judith est outrée. Otto lui dit que Lotte est un sujet sensible pour la baronne. Fernand propose à Judith de l’emmener à une après-soirée, une amie propose une séance de spiritisme. Rigo se joint à eux.

After

Dans un bel appartement, Inge les reçoit. Ils boivent quelques coupes avant que la médium n’arrive. Ils s’installent autour d’une table et la pièce n’est bientôt plus éclairée que par quelques bougies. L’esprit se manifeste par des coups sur la table. Il prédit à Judith qu’elle va bientôt connaître l’amour. Fernand propose à Judith de la raccompagner. Judith accepte et ils passent la nuit ensemble. Rigo tente d’ouvrir la discussion avec la médium et cette dernière prend son argent et quitte les lieux.

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