Résumé de la campagne

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Re: Résumé de la campagne

02 juin 2023, 19:17

Résumé de la séance du 07/04/23 par JhonCompagny

A moi de poser ma plume, certes plus barbare, mais moi Emïr fils de Rémïr, je vais vous conter une partie de notre histoire.
Nous étions au millieud de ces eaux sombres, inquiets par ce qui pourrait nous arriver. Soudains mon frere d'arme et moi nous sommes retrouvé entravé par des tentacules. Cinq autres ont emergé. Icareth commença a sauter dans ma barque et effraya une des tentacule, dianach donna une coup de hache dans une autre. Laslo quand a lui joua au air épée. Siam trancha le tentacule bléssé. Dostrumir, après s'etre dégagé, explosa un tentacule avec son bigot. Quand a moi je me dégage avec peine du tentacule qui me retient.Deux autres tentacules font leur apparation. Koran en tranche un net. J'esquive l'attaque d'un tentacule mais un autre tentacule m'attrape avec Icareth, un autre attrape Siam. Notre haut elfe se dégage. Dianach toujours avec la même férocité entaille un tentacule. Malgré cela Laslo tombe dans les pommes, les emotions aussi fortes lui son monté a la tête. Dostrumir tente tant bien que mal de me sauvé en sautant surr le tentacule qui me tiens et en l'entaillant, mais le tentacule ne demords et ne me lache pas. Siam en se liberant du sien le fait fuir. Moi ,énervé, je libere ma rage sur le tentacule qui me tiens et l'arrche avec férocité. Koran lui s'occupe de notre hobbit en le tirant dans sa barque. D'autres tentacules sortent et ensere notre barque. Icareth rejoins sa barque. Dianach elle éloigne sa barque. Siam continue ase battre et tranche un tentacule. Dostrumir me prend pour un nain de cirque et me lance dans la barque d'Icareth. Koran s'éloigne avec le blessé. A ce moment la créature montre sa guele pour détruire la barque dont je viens de m'échapper. Dostrumir, mon frère resté la bas se dégage en se jetant a l'eau. Je lui lance donc une corde pour le récuperer le plsu vite possible.
Dès qye je le hisse dans la barque un vortex apparaît. Nous arrivons a nous en sortir. Puis le lac redeviens d'huile dans un silence de soulagement. Le leger courant nous porte Le calme et la verdure qui reignent ici nous apaisent apres nos efforts. Icareth en profite pour sortir sa lyre (un jour je vais la casser en deux je vous le jure). Nous nettoyons le sang que la creature a "partagé" avec nous. Le début de l'après midi sonne et koran nous pressent. Le trajet devrait duré 8 jours. Au bout du 8eme jour Icareth redouble de vigilance et nous parle d'une "escorte" qui aurait disparue (encore un truc d'elfe). Les jours 4 et 5 sont plus sombre et humide, notre moral empatie. Mais apres ca les 2 jours suivant le soleil revient de plus belle mais la riviere semble chargé en débris. Le dernier jour nous trouvons des arbres arrachés. Apres mon expertise je me sens en danger et sors ma magnifique hache. Après avoir inspecté les lieux nous établissons un camp pour la nuit. C'est la que je remarque le comportant inabituel de mon frere nain. A son tour de garde dans la nuit un bruit nous reveille tous et une fumée blache sors d'une pierre dans le feu. Le reflex de rugby (sport que je vais inventé) me prend et je plaque Dostrumir qui était resté pret du feu. Siam lui met un drop a la pierre. Dianach cours alors pour l'attraper. Père Icareth décide donc de raconte une histoire P A S S I O N A N T E a Dostrumir qui semble hypnotiser par la pierre. Ce mysterieux caillou rend fou notre jeune enfant. Je tente donc d'assomé notre nain avant qu'ils se blessent. Je sors donc mon haume de destruction massif mais je le rate. Je fais un deuxieme éssai avec un tronc, mais la encore... Soudains, Dostrumir (ce con) saute dans la rivère. Je fonce donc le sauver. Mais au moment ou je m'approche de lui un nouveau sentiment traverse mon esprit. Je veux cette pierre. JE LA VEUX!
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Re: Résumé de la campagne

02 juin 2023, 19:18

Résumé de la séance du 05/05/23 par Ximatique

Laissez-moi vous conter, moi Dostrumir fil de Latir, la suite de nos aventures.

Suite à mes… ‘’expérimentations’’ sur la mystérieuse pierre, et l’apparition de cette étrange fumée blanche, le chaos régnait au sein du campement. Les autres voulaient me la voler, alors que cette rassurante voix dans ma tête guidait mes moindres faits et gestes. Je trouvais étrange qu’elle me demande de sauter dans la rivière, alors que le joyau se trouvait à l’opposé, mais j’obéis sans hésiter et -oh miracle !- voilà la pierre qui atterrit à côté de moi. Mais je ne pus pas souffler que Emir et Dianac étaient déjà sur moi. « Ils veulent me la prendre ! Lazlo, Siam, Icareth et Koran ne viennent même pas me prêter main forte. Ces 3 derniers ont même complètement disparu. Et Lazlo continue de préparer sa popote comme si de rien n’était ! » pensais-je. J’entendis du bruit dans les buissons, ils devaient sûrement fomenter une embuscade pour me voler la pierre eux aussi.

Dans l’eau, Dianac s’empara de la pierre suite à un tour de passe-passe et s’enfuit avec. Sitôt sortie de la rivière qu’une flèche vola dans sa direction. Emir et moi nous lançâmes à sa poursuite après avoir réalisé que nous avions été dupés. Des silhouettes jaillirent alors des fourrés et saisirent Dianac. Il s’agissait de Siam, Koran et d’une troisième personne encapuchonnée. Ils plaquèrent au sol la pauvre Dunlending et enfermèrent la pierre dans une sorte d’écrin.

Aussitôt cela fait, la voix se tut et l’atmosphère du camp s’éclaircit, comme si un voile de ténèbres avait été levé. Je repris mes esprits et constatai le triste spectacle qui venait de se dérouler. Le bivouac était sens dessus dessous. La personne souleva son capuchon, révélant le visage de notre amie Tallan. Elle traquait des araignées dans les parages quand l’agitation l’a attirée vers nous. Une rencontre fortuite en somme ! Tallan et Koran nous expliquèrent alors que cette pierre était un vestige très rare d’une époque passée, une gemme pervertie par Morgoth lui-même. Je récupérai tout de même le médaillon où siégeait la pierre, qui se révéla alors être un disque de Mitrhil pur d’une taille impressionnante et d’excellente facture.

Mais pas le temps pour des retrouvailles. Après un bref échange, Tallan repartit promptement dans sa chasse aux arachnides, et nous nous reprîmes la route en direction du Nord. Nous suivîmes le flot du torrent comme prévu jusqu’au virage où le court d’eau continuait vers l’Est. Nous nous enfonçâmes alors dans la forêt toujours plus au Nord. Après quelques jours de marche, nous distinguâmes parmi la végétation ce qui semblait être les vestiges d’une ancienne route pavée. Nous reconnûmes aussitôt la vieille route de la forêt, bâtie par les Nains jadis. Non loin de là se trouvait une halte encore debout. Nous décidâmes d’y mener une reconnaissance. Les environs étaient déserts. Une fois à l’intérieur, rien ne semblait indiquer des traces d’un passage récent. Seule une entrée de registre témoignait de la présence de notre ami Bardur plusieurs saisons auparavant.

Notre visite du lieu tourna court lorsque des cors inconnus résonnèrent à l’extérieur. Nous montâmes nous réfugier à l’étage et nous préparâmes quelques défenses avec des meubles. Un frêle orque s’engouffra dans l’embrasure de l’entrée. Il fut fort surpris de nous trouver là. Il était épuisé et ne tarda pas à être maîtrisé par notre groupe. Alors que nous l’entravions pour l’interroger, une voix menaçante à l’extérieur nous somma de sortir. Une fois dehors, nous nous trouvâmes en mis joue par un groupe de chasseurs hommes des bois. Ils traquaient cet orque depuis un moment et leur chef, un musculeux colosse, exigea que nous leur remettions. Après une âpre négociation, nous parvînmes à le convaincre de nous laisser questionner le prisonnier avant de leur remettre. Je ne compris pas grand-chose à ce qui suivait. D’après les traductions d’Icareth, l’orque proférait des menaces à l’encontre du Roi des Elfes, Thranduil. Je pris un air menaçant et tentai ma chance. L’orque comprenait visiblement très bien le commun, mais je ne compris pas la réponse dans son langage maudit. Icareth me fit une traduction laconique, mais son visage laissait deviner un sens plus noir. Nous aurions eu beau poursuivre, nous n’aurions appris rien de plus, nous remîmes alors le prisonnier au colosse qui se chargea de mettre un terme à son existence.
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Re: Résumé de la campagne

15 oct. 2023, 19:08

Résumé des séances des 2 et 3 juin 2023 par Alexenfeu

Chère communauté,

L’heure est grave !

Les nouvelles ne sont pas réjouissantes. Après l’exécution sommaire de l’orc par Gorbalt, le chef des hommes des bois rencontré auparavant, la troupe armée nous apprit que notre destination, le camp orc du Pic Dentelé, était occupée par une garnison de 400 soldats orcs. D’après les éclaireurs, la garnison est agitée, et un émissaire noir est attendu. Ce dernier est particulièrement craint par les orcs. Il ne doit donc pas s’agir du Garde-Secrets du Nécromancien mais d’un autre, au moins aussi puissant, si ce n’est pas plus ! Cette pensée n’est pas des plus enthousiasmantes !

Les hommes des bois ajoutèrent que ces orcs sont dirigés par un chef de guerre orc, Narug le Mange-Nain, un orc pâle. La nomination d’un nouveau chef de guerre n’est jamais plaisante, mais un orc pâle ?
Je n’en ai croisé qu’un, que j’avais grièvement blessé en protégeant mes compagnons. Il portait moultes pièces d’armures et blasons nains, j'espérais qu’il eut succombé à ses blessures mais le doute m’assaillit. Rien n’est sûr pour le moment !

Quoi qu’il en soit, les hommes de Gorbalt vont sécuriser la vieille route des attaques orques. Forts de cette nouvelle, nous continuâmes notre chemin vers le camp orc.

Sur le chemin, Siam et Dianach repérèrent deux guerriers orcs qui se dissimulaient et tentaient de fuir. Après un plan rapide, Dianach et Siam éliminèrent le premier de manière expéditive, tandis qu’Emir plaqua le second, une dague sous la gorge.

J’arriva promptement et commença à interroger l’orc d’un air presque menaçant, chose inhabituelle pour moi. Il nous apprit qu’ils sont des déserteurs du Mordor, cet endroit sombre, où s'organisent des nominations de nouveaux chefs de guerre en ce moment même et qu’ils se rendent en Ouganda, une terre orque au Nord. L’interrogé, un peu brusqué par Emir, nous apprit également qu’il connaît le Mange-Nain et ses peurs.
Mais refusant de nous en dire plus, Emir perdit son calme et enfonça sa dague dans l’épaule de l’orc de manière gratuite sous nos regards médusés. Sous la douleur, l’orc dit que Narug craint principalement le feu car il a les mains brûlées.

Puis, Emir lâcha l’orc qui resta quelque temps à terre avant de fuir, le temps que chacun partage son avis sur la façon de s’occuper de lui. Tout le monde allait de son idée mais aucune ne me paraissait sans danger quant à de potentielles représailles sur notre groupe, sur ma communauté !

C’est alors que dans un élan sombre mais à but de protection des miens, je fis une action qui me couvrira d’opprobre sur des cycles et des cycles. Quelle ignominie ! Le corps de l’orc gît à terre, une flèche au travers de la gorge ! Quelle infâmie ! Mon arc et mes bras vibrent encore au rythme de la corde ! Quelle disgrâce ! Mes compagnons, notamment Dhostrumir, déçus de mon acte lâche ! Ne comprennent-ils pas que je l’ai fait pour eux, pour nous, pour notre sécurité ? Je détourna les yeux de la scène lugubre et résultat d’un père incompris qui protégera ses enfants et amis coûte que coûte ! Puis je continua le chemin vers le camp tandis que Lazlo se faisait grimer en orc.

Nous arrivâmes sans d’autres encombres au camp orc du Pic Dentelé, où l’enceinte semblait vide, les grandes portes ouvertes. Les orcs semblent être partis à l’ouest.
Je me fis la réflexion que ce n’était pas la première fois que les orcs partaient à l’ouest. Ou en tout cas en direction de la rivière à l’ouest où des tours étaient contrôlées par des orcs au vu des braseros installées à leur sommet pour alerter…

À l’intérieur, un capharnaüm sans nom, des tonneaux de grog éventrés, du grog répandu partout, des râteliers d’armes vides à terre, des caisses disposées ici et là… Au centre, une sorte de grande tour aux portes fermées et non ouvrables de l’extérieur et une porte sur le chemin de ronde semble mener à la tour.

Après avoir monté un escalier de caisses pour gravir la muraille et arriver audit chemin de ronde, nous entrâmes dans une salle sombre, aveugle et une odeur pestilentielle semblait provenir de l'intérieur. Nous nous équipâmes de torches puis descendîmes des escaliers qui menaient à un croisement : deux portes et un couloir. La première porte semblait encastrée dans le mur et impossible à ouvrir. La deuxième semblait être la source de cette odeur infâme ! Il s’agissait de la cuisine, où les orcs “cuisinent” des immondices. Emir y trouva au fond la recette du grog, écrite en COMMUN ! Depuis quand les orcs savent-ils lire et écrire ? En commun qui plus est !

Sur ces interrogations, nous entendîmes un cliquetis et un bruit de coup sourd et étouffé plus loin dans le couloir.
Nous nous résolûmes à aller voir la source du bruit au bout du couloir qui débouchait sur un escalier sur une grande salle, le rez-de chaussée de la tour.

Au fur et à mesure de notre avancée, je sentis Koran se tendre et trembler. Il devait penser à son frère qui subit certainement de la torture actuellement, s’il n’est pas encore mort ! Je tenta de le rassurer mais il semblait être dans ses pensées.

Nous arrivâmes dans la salle, cachés derrière un mur qui nous dissimulait. Emir, Koran et moi pûmes observer la scène qui se jouait.

Nous vîmes le chef de guerre sur son trône au fond de la salle, un uruk noir à ses côtés avec deux lames qui semblaient elfiques. Plus près de nous, un gros orc tenait une forme humanoïde qu’un second orc plus petit bastonnait l’”humain” entravé.

Je reconnus immédiatement l’orc pâle. Il s’agissait bien de l’orc albinos que j’avais grièvement blessé et qui est maintenant chef de guerre. Il va être temps de finir le travail ! L’uruk noir portait 2 lames brillantes, qui après observation, semblait être 2 Orcrist ! Que fait-il avec ça ? Comment peut-il les porter ? Enfin la forme humaine semblait être en fait le frère de Koran !

A sa vue, Koran demanda pardon en elfique. S'exprimait-il à nous ? A son frère ?
Quoi qu’il en soit, il rompit le rang et s’afficha en posture de duel, posture de début de combat elfe. Sentant la situation dégénérer, j’interpella Emir qui était proche de Koran et moi pour qu’il assiste Koran au front. Je me plaça derrière eux, bandant mon arc pour tirer sur le gros orc qui retenait le frère de Koran.

Alors que je décochais ma flèche, le gros orc la para de sa lame malgré la puissance et la vitesse du tir. Le chef de guerre se mit à rire tandis que l’uruk noir commença à dégainer ses lames et que le petit orc traîna son fardeau d’elfe jusqu’à la porte au fond de la salle.

Encore une fois, le combat est inévitable mais notre compagnie est prête à aider Koran à sauver son frère. Les astres s’alignent, nous aurons le fin mot de l’histoire !

Mes compagnons, prouvons nous une nouvelle fois la force et la sagesse de notre communauté !

Ensemble nous écrirons l’Histoire !

Icareth
________________________________________________________________________________________________
Chère communauté,

Le Mal ne l’emportera pas !

Alors que Koran, Emir et moi entamâmes le combat avec le gros orc, suivis de près par Siam, Lazlo courut en direction de l’escalier qui faisait le tour de l’intérieur du bâtiment arrondi jusqu’aux étages supérieurs. En parallèle, Dianach et Dhostrumir s’activèrent immédiatement à ouvrir la grand porte donnant sur l’extérieur de la tour en abaissant son imposant levier en bois.

Rapidement, sous les assauts répétés de mes compagnons, le gros orc succomba et fut tranché en 2 par Siam. Lazlo arrivé en bas de l'escalier commença à le monter, toujours grimé en orc. De l’autre côté, sous les efforts de Dianach et Dhostrumir, le levier cassa. Qu’à cela ne tienne, Dianach utilisa aussitôt sa lance pour faire levier en la coinçant dans le mécanisme. De mon côté, j’enflammai une flèche pour la tirer en direction du chef de guerre Narug, Le Mange-Nain, que le feu terrifie. La flèche en feu passant à côté de lui de peu, il perdit son visage rieur et ordonna à l’uruk noir de s’avancer également. Le combat entre 2 némésis, l’Haut-Elfe et l’Orc Pâle, commença alors !

Malgré mes salves de flèches, le chef de guerre avança à vive allure sur moi et me gratifia sévèrement de plusieurs coups de hache lourde.
Mes forces diminuaient très vite et mes compagnons, pourtant à 3 contre 1 sur l’uruk noir ambidextre, peinaient à l’ocir. Je voyais Emir souffrir malgré son armure imposante. Koran et Siam continuaient leur danse macabre et mortelle et vinrent à bout de l’uruk noir.

Pendant ce temps, Lazlo découvrit un orc à l’arbalète planqué au premier étage, à qui il intima de reculer sous le couvert de son déguisement. Mais l’orc d’abord sceptique, s’aperçut de la supercherie et tira sur Lazlo. Entendant le cri de douleur de son lien le plus cher de la communauté, Siam vola aussitôt au secours de Lazlo.

Voyant Siam quitter le combat vers une destination qui m’était alors inconnue et au vu du combat à dégâts unilatéraux que je subissais, l’espoir qui m’animait commença aussi à diminuer au rythme des coups du Mange-Nain… Puis, soudain, surgirent face au vent, mes 2 héros de tous les temps, Emir et Koran prirent à revers Narug, m’extirpant ainsi de cette situation peu enviable.

Devant cette prise en tenaille mettant en péril son chef de guerre, l’orc tireur sortit une fiole de son dos et la lança aux pieds de Narug. La fiole explosa et libéra une épaisse fumée, une sorte de fumigène.
Le contenant à peine brisé et notre vue obscurcie, le Mange-Nain en profita aussitôt pour couper la corde qui retenait l’énorme lustre au-dessus de mes camarades et moi ! Heureusement, tout le monde esquiva en pressentant le danger imminent. Devant cet échec, Narug se mit à grimper les escaliers vers son allié, l’orc à l’arbalète.

Voyant notre cible s'enfuir, Dianach lâcha sa lance, toujours coincée dans le mécanisme de la porte, et se lança à la poursuite du Mange-Nain dans l’escalier, hache à la main, avec une vitesse fulgurante ! Le chef de guerre n’échappera pas à la colère de Dianach !

Malheureusement, de par son expérience et sa vitesse, Narug monta les escaliers extrêmement vite, esquivant l’épée de Siam et arriva au niveau de l’orc tireur. Orc que Lazlo tenta de faire tomber en lui sautant dessus. Mais, sa précédente blessure le fit souffrir, l’espace d’un instant, l’instant de trop, et l’orc l’esquiva et le fit tomber à l’intérieur de la tour.

Le groupe vit Lazlo tomber dans un silence interminable avant de s’écraser dans un fracas assourdissant !
Sur le coup, tout le monde crut à sa mort. Mais c’était sans compter sur la résilience de notre camarade ! Des récits des plus grands héros antiques aux mensonges les plus honteux délivrés avec une ferveur inégalée, rien ne me parut aussi épique et brave que la lueur pleine de détermination que je découvris dans les yeux de Lazlo, luttant contre la douleur, alors qu’il se relevait. Bien qu’il n’eut encore plus rien à prouver, ce hobbit en avait dans le ventre !

Devant cet espoir sublimé, mes camarades partirent à l’assaut du Mange-Nain de plus belle, qui de peur, lança son acolyte tireur dans l’escalier sur Siam qui l’embrocha le long de sa lame. Emir et Koran commencèrent à monter les escaliers pour en finir. En bas, voyant Lazlo se relever et sans danger imminent, je partis aider Dhostrumir qui continuait de forcer sur le mécanisme de la porte principale. Avec nos efforts combinés, nous ouvrîmes la porte mais je cassai la lance de Dianach. Je me fis alors la promesse de lui en refournir une, quitte à lui donner la mienne. Suite à notre succès, Dhostrumir partit tenter d’ouvrir la porte où avait été traîné Kirin, le frère de Koran, aidé rapidement par Lazlo qui s’était relevé.

En haut, l’issue semblait s’éclaircir pour nous, le Mange-Nain semblait être pris au piège ! Siam et Dianach le coursaient de près, Koran montait les escaliers 4 à 4 tandis que Emir, blessé, peinait un peu à monter.
Il est bon de se rappeler que les nains sont de bons sprinteurs mais sur de courtes distances ! Quoi qu’il en soit, ce lâche de chef de guerre, acculé, fit exploser une autre fiole de fumée aux pieds de mes compagnons. Mais Dianach, aveuglée par la haine, tenta de courir à travers la fumée et faillit tomber à cause de son imprudence, heureusement rattrapée par Siam au vol ! Koran, lui, d’un bond prodigieux, sauta directement aux marches visibles derrière la fumée. De mon côté, refusant de laisser mon Némésis s’échapper, je pris mon arc, le bandai et le visai, une flèche encochée. Puis après avoir analysé son rythme, la distance et le parcours qu’il empruntait, je décochai une flèche qui le toucha au flanc, peu avant d’arriver au sommet de la tour, finissant le trajet à 4 pattes.

Une fois arrivés en haut, mes camarades essuyèrent des tirs de javelines du chef de guerre orc mais qui ne touchèrent aucun d’entre d’eux à cause de son état. Siam, Dianach et Emir assistèrent donc à la mise à mort du Mange-Nain par Koran. Ce dernier, coinça Narug contre le créneau de la tour et le poignarda de sa dague. “Pour mon frère ! “, cria-t-il !

Suite à quoi, Narug tomba de la tour, devant la porte principale, presque à mes pieds, moi qui sortait pour examiner la scène d’en bas.
S'ensuivit alors l’agonie du Mange-Nain, nous maudissant pour ce que nous sommes et représentons, le Bien. Ce à quoi je répondis que le Bien n’avait que faire des malédictions des vaincus. Durant notre conversation, je m’aperçus que le chef de guerre avait un tatouage ressemblant à une main couvrant une partie de son visage.

Pendant ce temps, Dhostrumir et Lazlo, réussirent à ouvrir la porte du fond et découvrirent des geôles où étaient enfermés des marchands nains, un guerrier nain du nom de Severom et un orc encapuchonné immobile. Cherchant Kirin et le petit orc, ils s’aperçurent que Kirin allait bien et avait tué l’orc avec une accroche murale.

Après tout ce désordre, le calme retomba et le groupe alla libérer les nains et Koran retrouva son frère. Je suis allé constater le décès probable de l’orc encapuchonné. Les marchands nains, pour nous remercier de notre aide, nous gratifièrent de leur coffre rempli de trésors, puis partirent vers d’autres contrées.
Quelques temps après, nous décidâmes également de partir vers le palais du roi des elfes afin de terminer la mission de Koran et Kirin.
Alors que nous sortions de la forteresse, nous aperçûmes au loin un cavalier noir qui galopait vers notre direction. Et d’un coup, l’air ambiant se refroidit. Une aura pesante me semblait émaner de lui, d’autant plus qu’à y observer de plus près, il était suivi par la garnison orque de la forteresse !

A peine un regard échangé avec le groupe, nous rebroussâmes chemin dans la tour alors que le cavalier noir descendait de son cheval vers nous et que les flèches se mettaient à pleuvoir sur la façade de la tour. Emir, qui avait étalé des restes de grog devant la tour, enflamma ce liquide immonde qui devint un brasier. Les autres et moi fermâmes la grande porte principale puis nous mirent à monter les escaliers. Quand, soudain, la porte explosa d’un coup de vent, éteignant les flammes au passage ! Le cavalier à pied avait tout simplement envoyé valser la porte ! C’est à ce moment que je compris qu’il s’agissait d’un cavalier nazgul, un des envoyés du Nécromancien, un envoyé de Sauron !

De ces êtres émanent une aura de peur et de désespoir, glaçant le cœur des plus braves et valeureux héros, les plongeant dans les Ténèbres. Nous n’étions, à mon avis, pas prêts à combattre ces monstres, mais si le destin nous y oblige, le cœur de notre communauté ne s'éteindra qu'au prix d’un long et pénible combat !

Une fois au sommet, 3 groupes se formèrent. Emir, Siam et Dianach tentaient de tendre une embuscade au nazgul qui montait les escaliers en se plaçant de part et d'autre de la sortie.
Dhostrumir, Lazlo, les 2 frères elfes et Severom s'étaient placés à l’opposé de la sortie des escaliers et Dhostrumir envoya son corbeau, symbole de la confiance témoignée à notre groupe de Radaghast le Brun, chercher de l’aide auprès des forces du Bien. Quant à moi, voyant la situation dégénérer et étant impuissants seuls, je me mis à solliciter Tauriel, elle qui a toujours su nous indiquer le chemin à suivre dans les difficultés les plus sombres. Je rentrai donc en transe et la scène fut inondée d’un halo d’espérance et de sérénité retrouvée. La dernière scène allait certainement se jouer à ce moment !

Le nazgul arriva en haut des escaliers. Malgré l’espoir transmis à mes camarades par le biais de Tauriel, le courage d’Emir et Siam vacilla et reculèrent d’un pas hésitant, la peur prenant le dessus. Il en fut de même pour Dianach, qui, perchée sur un créneau de la tour, faillit tomber et se rattrapa in extremis du bout des doigts, suspendue à la muraille.

Je me relevai alors immédiatement, prêt à aider ma camarade ! Au même instant, Dhostrumir cria que son corbeau revenait avec des aigles géants du roi des aigles ! L’espoir et le salut étaient proches. Il nous suffisait de sauter et les aigles nous rattraperaient au vol ! Mais Dianach ne semblait pas avoir entendu la consigne, paniquée par sa situation. Je courut donc vers elle pour la sauver, bravant le danger et l’épée du nazgul. Mais par un déséquilibre malheureux en esquivant un coup du nazgul, je trébuchai et fit tomber Dianach !

C’est alors que Tauriel, pour la première fois, m’apparut toute entière et, de son visage enjôleur, me dit que tout espoir n’est pas encore perdu : “Saute Icareth !”.
Rassemblant mon courage et mes dernières forces, je m’exécutai aussitôt et plongea en piqué vers Dianach en même temps que mes camarades sautent pour se faire réceptionner par les aigles géants. Le vent siffla à mes oreilles tandis que je fendais l’air et agrippa Dianach juste à temps pour que le dernier aigle nous attrape tous les deux !

Alors tous en sécurité, les aigles nous amenèrent en volant jusqu’au palais des elfes. Cependant, une surprise se produisit à notre arrivée. Emir, alors songeur mais déterminé, nous annonça quitter la communauté pour rejoindre sa famille au Mont de fer, pour continuer la guerre à sa manière.
Il eut le temps de dire quelques mots avant de s’y faire conduire par un des aigles géants :
“ A toi Icareth, toi haut elfe, malgré nos querelles, tu es devenu mon ami. Guide la compagnie de ta sagesse !”
“ A toi Siam, grand et valeureux rôdeur, partage tes connaissances et ta vigilance afin de protéger cette compagnie !”
“ A toi Lazlo, toi hobbit, tes aventures et tes chants resteront à jamais gravés dans ma mémoire, qu’ils soient vrais ou faux. Tu es devenu un vrai aventurier !”
“ A toi Dianach, jeune dunlending, ta fougue et ta jeunesse sont essentiels pour que le groupe avance. Garde cette cape précieusement !”
“A toi Dhostrumir, mon frère, je m’en vais. Si tu veux me retrouver, je serai au Mont de Fer auprès de ma famille. Fais attention à toi et veille sur nos amis !”
“Je quitte cette compagnie. Je garderais tous ces souvenirs avec moi. Malgré mon départ, je n'arrêterai pas la guerre pour autant ! Mais je dois arrêter de me battre, j’ai perdu trop de camarades, trop d’amis. Je me retire donc dans ma famille afin de forger pour nos soldats. Merci pour toutes ces aventures !”

A la fin de son discours émouvant, Emir s’envola vers sa nouvelle destination.
Il en est ainsi, les Braves ont parfois besoin de repos pour mieux repartir, parfois avec de nouvelles convictions ! Emir a choisi, certainement avec difficulté, de quitter la communauté pour pouvoir aider au mieux les siens. Emir, merci à toi pour nos aventures, ta bonne humeur et ton heaume de destruction massif ! Nous ne t'oublierons pas !

Nous voilà désormais chez le roi des elfes. Nous y séjournerons certainement quelques temps si l’avenir nous le permet !

Chère communauté, merci pour tous ces instants, ces aventures et moments partagés. Je les chéris tous et me conforte dans ma quête et mon choix de vie.

Mes amis,

Merci !

Icareth

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