Résumé de la campagne

Modérateur : Haldrahir

Avatar de l’utilisateur
Ximatique
Collecteur d'obole
Localisation : Blagnac
Messages : 63
Inscription : 15 janv. 2017, 18:31

Re: Résumé de la campagne

02 juin 2023, 19:17

Résumé de la séance du 07/04/23 par JhonCompagny

A moi de poser ma plume, certes plus barbare, mais moi Emïr fils de Rémïr, je vais vous conter une partie de notre histoire.
Nous étions au millieud de ces eaux sombres, inquiets par ce qui pourrait nous arriver. Soudains mon frere d'arme et moi nous sommes retrouvé entravé par des tentacules. Cinq autres ont emergé. Icareth commença a sauter dans ma barque et effraya une des tentacule, dianach donna une coup de hache dans une autre. Laslo quand a lui joua au air épée. Siam trancha le tentacule bléssé. Dostrumir, après s'etre dégagé, explosa un tentacule avec son bigot. Quand a moi je me dégage avec peine du tentacule qui me retient.Deux autres tentacules font leur apparation. Koran en tranche un net. J'esquive l'attaque d'un tentacule mais un autre tentacule m'attrape avec Icareth, un autre attrape Siam. Notre haut elfe se dégage. Dianach toujours avec la même férocité entaille un tentacule. Malgré cela Laslo tombe dans les pommes, les emotions aussi fortes lui son monté a la tête. Dostrumir tente tant bien que mal de me sauvé en sautant surr le tentacule qui me tiens et en l'entaillant, mais le tentacule ne demords et ne me lache pas. Siam en se liberant du sien le fait fuir. Moi ,énervé, je libere ma rage sur le tentacule qui me tiens et l'arrche avec férocité. Koran lui s'occupe de notre hobbit en le tirant dans sa barque. D'autres tentacules sortent et ensere notre barque. Icareth rejoins sa barque. Dianach elle éloigne sa barque. Siam continue ase battre et tranche un tentacule. Dostrumir me prend pour un nain de cirque et me lance dans la barque d'Icareth. Koran s'éloigne avec le blessé. A ce moment la créature montre sa guele pour détruire la barque dont je viens de m'échapper. Dostrumir, mon frère resté la bas se dégage en se jetant a l'eau. Je lui lance donc une corde pour le récuperer le plsu vite possible.
Dès qye je le hisse dans la barque un vortex apparaît. Nous arrivons a nous en sortir. Puis le lac redeviens d'huile dans un silence de soulagement. Le leger courant nous porte Le calme et la verdure qui reignent ici nous apaisent apres nos efforts. Icareth en profite pour sortir sa lyre (un jour je vais la casser en deux je vous le jure). Nous nettoyons le sang que la creature a "partagé" avec nous. Le début de l'après midi sonne et koran nous pressent. Le trajet devrait duré 8 jours. Au bout du 8eme jour Icareth redouble de vigilance et nous parle d'une "escorte" qui aurait disparue (encore un truc d'elfe). Les jours 4 et 5 sont plus sombre et humide, notre moral empatie. Mais apres ca les 2 jours suivant le soleil revient de plus belle mais la riviere semble chargé en débris. Le dernier jour nous trouvons des arbres arrachés. Apres mon expertise je me sens en danger et sors ma magnifique hache. Après avoir inspecté les lieux nous établissons un camp pour la nuit. C'est la que je remarque le comportant inabituel de mon frere nain. A son tour de garde dans la nuit un bruit nous reveille tous et une fumée blache sors d'une pierre dans le feu. Le reflex de rugby (sport que je vais inventé) me prend et je plaque Dostrumir qui était resté pret du feu. Siam lui met un drop a la pierre. Dianach cours alors pour l'attraper. Père Icareth décide donc de raconte une histoire P A S S I O N A N T E a Dostrumir qui semble hypnotiser par la pierre. Ce mysterieux caillou rend fou notre jeune enfant. Je tente donc d'assomé notre nain avant qu'ils se blessent. Je sors donc mon haume de destruction massif mais je le rate. Je fais un deuxieme éssai avec un tronc, mais la encore... Soudains, Dostrumir (ce con) saute dans la rivère. Je fonce donc le sauver. Mais au moment ou je m'approche de lui un nouveau sentiment traverse mon esprit. Je veux cette pierre. JE LA VEUX!
Avatar de l’utilisateur
Ximatique
Collecteur d'obole
Localisation : Blagnac
Messages : 63
Inscription : 15 janv. 2017, 18:31

Re: Résumé de la campagne

02 juin 2023, 19:18

Résumé de la séance du 05/05/23 par Ximatique

Laissez-moi vous conter, moi Dostrumir fil de Latir, la suite de nos aventures.

Suite à mes… ‘’expérimentations’’ sur la mystérieuse pierre, et l’apparition de cette étrange fumée blanche, le chaos régnait au sein du campement. Les autres voulaient me la voler, alors que cette rassurante voix dans ma tête guidait mes moindres faits et gestes. Je trouvais étrange qu’elle me demande de sauter dans la rivière, alors que le joyau se trouvait à l’opposé, mais j’obéis sans hésiter et -oh miracle !- voilà la pierre qui atterrit à côté de moi. Mais je ne pus pas souffler que Emir et Dianac étaient déjà sur moi. « Ils veulent me la prendre ! Lazlo, Siam, Icareth et Koran ne viennent même pas me prêter main forte. Ces 3 derniers ont même complètement disparu. Et Lazlo continue de préparer sa popote comme si de rien n’était ! » pensais-je. J’entendis du bruit dans les buissons, ils devaient sûrement fomenter une embuscade pour me voler la pierre eux aussi.

Dans l’eau, Dianac s’empara de la pierre suite à un tour de passe-passe et s’enfuit avec. Sitôt sortie de la rivière qu’une flèche vola dans sa direction. Emir et moi nous lançâmes à sa poursuite après avoir réalisé que nous avions été dupés. Des silhouettes jaillirent alors des fourrés et saisirent Dianac. Il s’agissait de Siam, Koran et d’une troisième personne encapuchonnée. Ils plaquèrent au sol la pauvre Dunlending et enfermèrent la pierre dans une sorte d’écrin.

Aussitôt cela fait, la voix se tut et l’atmosphère du camp s’éclaircit, comme si un voile de ténèbres avait été levé. Je repris mes esprits et constatai le triste spectacle qui venait de se dérouler. Le bivouac était sens dessus dessous. La personne souleva son capuchon, révélant le visage de notre amie Tallan. Elle traquait des araignées dans les parages quand l’agitation l’a attirée vers nous. Une rencontre fortuite en somme ! Tallan et Koran nous expliquèrent alors que cette pierre était un vestige très rare d’une époque passée, une gemme pervertie par Morgoth lui-même. Je récupérai tout de même le médaillon où siégeait la pierre, qui se révéla alors être un disque de Mitrhil pur d’une taille impressionnante et d’excellente facture.

Mais pas le temps pour des retrouvailles. Après un bref échange, Tallan repartit promptement dans sa chasse aux arachnides, et nous nous reprîmes la route en direction du Nord. Nous suivîmes le flot du torrent comme prévu jusqu’au virage où le court d’eau continuait vers l’Est. Nous nous enfonçâmes alors dans la forêt toujours plus au Nord. Après quelques jours de marche, nous distinguâmes parmi la végétation ce qui semblait être les vestiges d’une ancienne route pavée. Nous reconnûmes aussitôt la vieille route de la forêt, bâtie par les Nains jadis. Non loin de là se trouvait une halte encore debout. Nous décidâmes d’y mener une reconnaissance. Les environs étaient déserts. Une fois à l’intérieur, rien ne semblait indiquer des traces d’un passage récent. Seule une entrée de registre témoignait de la présence de notre ami Bardur plusieurs saisons auparavant.

Notre visite du lieu tourna court lorsque des cors inconnus résonnèrent à l’extérieur. Nous montâmes nous réfugier à l’étage et nous préparâmes quelques défenses avec des meubles. Un frêle orque s’engouffra dans l’embrasure de l’entrée. Il fut fort surpris de nous trouver là. Il était épuisé et ne tarda pas à être maîtrisé par notre groupe. Alors que nous l’entravions pour l’interroger, une voix menaçante à l’extérieur nous somma de sortir. Une fois dehors, nous nous trouvâmes en mis joue par un groupe de chasseurs hommes des bois. Ils traquaient cet orque depuis un moment et leur chef, un musculeux colosse, exigea que nous leur remettions. Après une âpre négociation, nous parvînmes à le convaincre de nous laisser questionner le prisonnier avant de leur remettre. Je ne compris pas grand-chose à ce qui suivait. D’après les traductions d’Icareth, l’orque proférait des menaces à l’encontre du Roi des Elfes, Thranduil. Je pris un air menaçant et tentai ma chance. L’orque comprenait visiblement très bien le commun, mais je ne compris pas la réponse dans son langage maudit. Icareth me fit une traduction laconique, mais son visage laissait deviner un sens plus noir. Nous aurions eu beau poursuivre, nous n’aurions appris rien de plus, nous remîmes alors le prisonnier au colosse qui se chargea de mettre un terme à son existence.
Avatar de l’utilisateur
Ximatique
Collecteur d'obole
Localisation : Blagnac
Messages : 63
Inscription : 15 janv. 2017, 18:31

Re: Résumé de la campagne

15 oct. 2023, 19:08

Résumé des séances des 2 et 3 juin 2023 par Alexenfeu

Chère communauté,

L’heure est grave !

Les nouvelles ne sont pas réjouissantes. Après l’exécution sommaire de l’orc par Gorbalt, le chef des hommes des bois rencontré auparavant, la troupe armée nous apprit que notre destination, le camp orc du Pic Dentelé, était occupée par une garnison de 400 soldats orcs. D’après les éclaireurs, la garnison est agitée, et un émissaire noir est attendu. Ce dernier est particulièrement craint par les orcs. Il ne doit donc pas s’agir du Garde-Secrets du Nécromancien mais d’un autre, au moins aussi puissant, si ce n’est pas plus ! Cette pensée n’est pas des plus enthousiasmantes !

Les hommes des bois ajoutèrent que ces orcs sont dirigés par un chef de guerre orc, Narug le Mange-Nain, un orc pâle. La nomination d’un nouveau chef de guerre n’est jamais plaisante, mais un orc pâle ?
Je n’en ai croisé qu’un, que j’avais grièvement blessé en protégeant mes compagnons. Il portait moultes pièces d’armures et blasons nains, j'espérais qu’il eut succombé à ses blessures mais le doute m’assaillit. Rien n’est sûr pour le moment !

Quoi qu’il en soit, les hommes de Gorbalt vont sécuriser la vieille route des attaques orques. Forts de cette nouvelle, nous continuâmes notre chemin vers le camp orc.

Sur le chemin, Siam et Dianach repérèrent deux guerriers orcs qui se dissimulaient et tentaient de fuir. Après un plan rapide, Dianach et Siam éliminèrent le premier de manière expéditive, tandis qu’Emir plaqua le second, une dague sous la gorge.

J’arriva promptement et commença à interroger l’orc d’un air presque menaçant, chose inhabituelle pour moi. Il nous apprit qu’ils sont des déserteurs du Mordor, cet endroit sombre, où s'organisent des nominations de nouveaux chefs de guerre en ce moment même et qu’ils se rendent en Ouganda, une terre orque au Nord. L’interrogé, un peu brusqué par Emir, nous apprit également qu’il connaît le Mange-Nain et ses peurs.
Mais refusant de nous en dire plus, Emir perdit son calme et enfonça sa dague dans l’épaule de l’orc de manière gratuite sous nos regards médusés. Sous la douleur, l’orc dit que Narug craint principalement le feu car il a les mains brûlées.

Puis, Emir lâcha l’orc qui resta quelque temps à terre avant de fuir, le temps que chacun partage son avis sur la façon de s’occuper de lui. Tout le monde allait de son idée mais aucune ne me paraissait sans danger quant à de potentielles représailles sur notre groupe, sur ma communauté !

C’est alors que dans un élan sombre mais à but de protection des miens, je fis une action qui me couvrira d’opprobre sur des cycles et des cycles. Quelle ignominie ! Le corps de l’orc gît à terre, une flèche au travers de la gorge ! Quelle infâmie ! Mon arc et mes bras vibrent encore au rythme de la corde ! Quelle disgrâce ! Mes compagnons, notamment Dhostrumir, déçus de mon acte lâche ! Ne comprennent-ils pas que je l’ai fait pour eux, pour nous, pour notre sécurité ? Je détourna les yeux de la scène lugubre et résultat d’un père incompris qui protégera ses enfants et amis coûte que coûte ! Puis je continua le chemin vers le camp tandis que Lazlo se faisait grimer en orc.

Nous arrivâmes sans d’autres encombres au camp orc du Pic Dentelé, où l’enceinte semblait vide, les grandes portes ouvertes. Les orcs semblent être partis à l’ouest.
Je me fis la réflexion que ce n’était pas la première fois que les orcs partaient à l’ouest. Ou en tout cas en direction de la rivière à l’ouest où des tours étaient contrôlées par des orcs au vu des braseros installées à leur sommet pour alerter…

À l’intérieur, un capharnaüm sans nom, des tonneaux de grog éventrés, du grog répandu partout, des râteliers d’armes vides à terre, des caisses disposées ici et là… Au centre, une sorte de grande tour aux portes fermées et non ouvrables de l’extérieur et une porte sur le chemin de ronde semble mener à la tour.

Après avoir monté un escalier de caisses pour gravir la muraille et arriver audit chemin de ronde, nous entrâmes dans une salle sombre, aveugle et une odeur pestilentielle semblait provenir de l'intérieur. Nous nous équipâmes de torches puis descendîmes des escaliers qui menaient à un croisement : deux portes et un couloir. La première porte semblait encastrée dans le mur et impossible à ouvrir. La deuxième semblait être la source de cette odeur infâme ! Il s’agissait de la cuisine, où les orcs “cuisinent” des immondices. Emir y trouva au fond la recette du grog, écrite en COMMUN ! Depuis quand les orcs savent-ils lire et écrire ? En commun qui plus est !

Sur ces interrogations, nous entendîmes un cliquetis et un bruit de coup sourd et étouffé plus loin dans le couloir.
Nous nous résolûmes à aller voir la source du bruit au bout du couloir qui débouchait sur un escalier sur une grande salle, le rez-de chaussée de la tour.

Au fur et à mesure de notre avancée, je sentis Koran se tendre et trembler. Il devait penser à son frère qui subit certainement de la torture actuellement, s’il n’est pas encore mort ! Je tenta de le rassurer mais il semblait être dans ses pensées.

Nous arrivâmes dans la salle, cachés derrière un mur qui nous dissimulait. Emir, Koran et moi pûmes observer la scène qui se jouait.

Nous vîmes le chef de guerre sur son trône au fond de la salle, un uruk noir à ses côtés avec deux lames qui semblaient elfiques. Plus près de nous, un gros orc tenait une forme humanoïde qu’un second orc plus petit bastonnait l’”humain” entravé.

Je reconnus immédiatement l’orc pâle. Il s’agissait bien de l’orc albinos que j’avais grièvement blessé et qui est maintenant chef de guerre. Il va être temps de finir le travail ! L’uruk noir portait 2 lames brillantes, qui après observation, semblait être 2 Orcrist ! Que fait-il avec ça ? Comment peut-il les porter ? Enfin la forme humaine semblait être en fait le frère de Koran !

A sa vue, Koran demanda pardon en elfique. S'exprimait-il à nous ? A son frère ?
Quoi qu’il en soit, il rompit le rang et s’afficha en posture de duel, posture de début de combat elfe. Sentant la situation dégénérer, j’interpella Emir qui était proche de Koran et moi pour qu’il assiste Koran au front. Je me plaça derrière eux, bandant mon arc pour tirer sur le gros orc qui retenait le frère de Koran.

Alors que je décochais ma flèche, le gros orc la para de sa lame malgré la puissance et la vitesse du tir. Le chef de guerre se mit à rire tandis que l’uruk noir commença à dégainer ses lames et que le petit orc traîna son fardeau d’elfe jusqu’à la porte au fond de la salle.

Encore une fois, le combat est inévitable mais notre compagnie est prête à aider Koran à sauver son frère. Les astres s’alignent, nous aurons le fin mot de l’histoire !

Mes compagnons, prouvons nous une nouvelle fois la force et la sagesse de notre communauté !

Ensemble nous écrirons l’Histoire !

Icareth
________________________________________________________________________________________________
Chère communauté,

Le Mal ne l’emportera pas !

Alors que Koran, Emir et moi entamâmes le combat avec le gros orc, suivis de près par Siam, Lazlo courut en direction de l’escalier qui faisait le tour de l’intérieur du bâtiment arrondi jusqu’aux étages supérieurs. En parallèle, Dianach et Dhostrumir s’activèrent immédiatement à ouvrir la grand porte donnant sur l’extérieur de la tour en abaissant son imposant levier en bois.

Rapidement, sous les assauts répétés de mes compagnons, le gros orc succomba et fut tranché en 2 par Siam. Lazlo arrivé en bas de l'escalier commença à le monter, toujours grimé en orc. De l’autre côté, sous les efforts de Dianach et Dhostrumir, le levier cassa. Qu’à cela ne tienne, Dianach utilisa aussitôt sa lance pour faire levier en la coinçant dans le mécanisme. De mon côté, j’enflammai une flèche pour la tirer en direction du chef de guerre Narug, Le Mange-Nain, que le feu terrifie. La flèche en feu passant à côté de lui de peu, il perdit son visage rieur et ordonna à l’uruk noir de s’avancer également. Le combat entre 2 némésis, l’Haut-Elfe et l’Orc Pâle, commença alors !

Malgré mes salves de flèches, le chef de guerre avança à vive allure sur moi et me gratifia sévèrement de plusieurs coups de hache lourde.
Mes forces diminuaient très vite et mes compagnons, pourtant à 3 contre 1 sur l’uruk noir ambidextre, peinaient à l’ocir. Je voyais Emir souffrir malgré son armure imposante. Koran et Siam continuaient leur danse macabre et mortelle et vinrent à bout de l’uruk noir.

Pendant ce temps, Lazlo découvrit un orc à l’arbalète planqué au premier étage, à qui il intima de reculer sous le couvert de son déguisement. Mais l’orc d’abord sceptique, s’aperçut de la supercherie et tira sur Lazlo. Entendant le cri de douleur de son lien le plus cher de la communauté, Siam vola aussitôt au secours de Lazlo.

Voyant Siam quitter le combat vers une destination qui m’était alors inconnue et au vu du combat à dégâts unilatéraux que je subissais, l’espoir qui m’animait commença aussi à diminuer au rythme des coups du Mange-Nain… Puis, soudain, surgirent face au vent, mes 2 héros de tous les temps, Emir et Koran prirent à revers Narug, m’extirpant ainsi de cette situation peu enviable.

Devant cette prise en tenaille mettant en péril son chef de guerre, l’orc tireur sortit une fiole de son dos et la lança aux pieds de Narug. La fiole explosa et libéra une épaisse fumée, une sorte de fumigène.
Le contenant à peine brisé et notre vue obscurcie, le Mange-Nain en profita aussitôt pour couper la corde qui retenait l’énorme lustre au-dessus de mes camarades et moi ! Heureusement, tout le monde esquiva en pressentant le danger imminent. Devant cet échec, Narug se mit à grimper les escaliers vers son allié, l’orc à l’arbalète.

Voyant notre cible s'enfuir, Dianach lâcha sa lance, toujours coincée dans le mécanisme de la porte, et se lança à la poursuite du Mange-Nain dans l’escalier, hache à la main, avec une vitesse fulgurante ! Le chef de guerre n’échappera pas à la colère de Dianach !

Malheureusement, de par son expérience et sa vitesse, Narug monta les escaliers extrêmement vite, esquivant l’épée de Siam et arriva au niveau de l’orc tireur. Orc que Lazlo tenta de faire tomber en lui sautant dessus. Mais, sa précédente blessure le fit souffrir, l’espace d’un instant, l’instant de trop, et l’orc l’esquiva et le fit tomber à l’intérieur de la tour.

Le groupe vit Lazlo tomber dans un silence interminable avant de s’écraser dans un fracas assourdissant !
Sur le coup, tout le monde crut à sa mort. Mais c’était sans compter sur la résilience de notre camarade ! Des récits des plus grands héros antiques aux mensonges les plus honteux délivrés avec une ferveur inégalée, rien ne me parut aussi épique et brave que la lueur pleine de détermination que je découvris dans les yeux de Lazlo, luttant contre la douleur, alors qu’il se relevait. Bien qu’il n’eut encore plus rien à prouver, ce hobbit en avait dans le ventre !

Devant cet espoir sublimé, mes camarades partirent à l’assaut du Mange-Nain de plus belle, qui de peur, lança son acolyte tireur dans l’escalier sur Siam qui l’embrocha le long de sa lame. Emir et Koran commencèrent à monter les escaliers pour en finir. En bas, voyant Lazlo se relever et sans danger imminent, je partis aider Dhostrumir qui continuait de forcer sur le mécanisme de la porte principale. Avec nos efforts combinés, nous ouvrîmes la porte mais je cassai la lance de Dianach. Je me fis alors la promesse de lui en refournir une, quitte à lui donner la mienne. Suite à notre succès, Dhostrumir partit tenter d’ouvrir la porte où avait été traîné Kirin, le frère de Koran, aidé rapidement par Lazlo qui s’était relevé.

En haut, l’issue semblait s’éclaircir pour nous, le Mange-Nain semblait être pris au piège ! Siam et Dianach le coursaient de près, Koran montait les escaliers 4 à 4 tandis que Emir, blessé, peinait un peu à monter.
Il est bon de se rappeler que les nains sont de bons sprinteurs mais sur de courtes distances ! Quoi qu’il en soit, ce lâche de chef de guerre, acculé, fit exploser une autre fiole de fumée aux pieds de mes compagnons. Mais Dianach, aveuglée par la haine, tenta de courir à travers la fumée et faillit tomber à cause de son imprudence, heureusement rattrapée par Siam au vol ! Koran, lui, d’un bond prodigieux, sauta directement aux marches visibles derrière la fumée. De mon côté, refusant de laisser mon Némésis s’échapper, je pris mon arc, le bandai et le visai, une flèche encochée. Puis après avoir analysé son rythme, la distance et le parcours qu’il empruntait, je décochai une flèche qui le toucha au flanc, peu avant d’arriver au sommet de la tour, finissant le trajet à 4 pattes.

Une fois arrivés en haut, mes camarades essuyèrent des tirs de javelines du chef de guerre orc mais qui ne touchèrent aucun d’entre d’eux à cause de son état. Siam, Dianach et Emir assistèrent donc à la mise à mort du Mange-Nain par Koran. Ce dernier, coinça Narug contre le créneau de la tour et le poignarda de sa dague. “Pour mon frère ! “, cria-t-il !

Suite à quoi, Narug tomba de la tour, devant la porte principale, presque à mes pieds, moi qui sortait pour examiner la scène d’en bas.
S'ensuivit alors l’agonie du Mange-Nain, nous maudissant pour ce que nous sommes et représentons, le Bien. Ce à quoi je répondis que le Bien n’avait que faire des malédictions des vaincus. Durant notre conversation, je m’aperçus que le chef de guerre avait un tatouage ressemblant à une main couvrant une partie de son visage.

Pendant ce temps, Dhostrumir et Lazlo, réussirent à ouvrir la porte du fond et découvrirent des geôles où étaient enfermés des marchands nains, un guerrier nain du nom de Severom et un orc encapuchonné immobile. Cherchant Kirin et le petit orc, ils s’aperçurent que Kirin allait bien et avait tué l’orc avec une accroche murale.

Après tout ce désordre, le calme retomba et le groupe alla libérer les nains et Koran retrouva son frère. Je suis allé constater le décès probable de l’orc encapuchonné. Les marchands nains, pour nous remercier de notre aide, nous gratifièrent de leur coffre rempli de trésors, puis partirent vers d’autres contrées.
Quelques temps après, nous décidâmes également de partir vers le palais du roi des elfes afin de terminer la mission de Koran et Kirin.
Alors que nous sortions de la forteresse, nous aperçûmes au loin un cavalier noir qui galopait vers notre direction. Et d’un coup, l’air ambiant se refroidit. Une aura pesante me semblait émaner de lui, d’autant plus qu’à y observer de plus près, il était suivi par la garnison orque de la forteresse !

A peine un regard échangé avec le groupe, nous rebroussâmes chemin dans la tour alors que le cavalier noir descendait de son cheval vers nous et que les flèches se mettaient à pleuvoir sur la façade de la tour. Emir, qui avait étalé des restes de grog devant la tour, enflamma ce liquide immonde qui devint un brasier. Les autres et moi fermâmes la grande porte principale puis nous mirent à monter les escaliers. Quand, soudain, la porte explosa d’un coup de vent, éteignant les flammes au passage ! Le cavalier à pied avait tout simplement envoyé valser la porte ! C’est à ce moment que je compris qu’il s’agissait d’un cavalier nazgul, un des envoyés du Nécromancien, un envoyé de Sauron !

De ces êtres émanent une aura de peur et de désespoir, glaçant le cœur des plus braves et valeureux héros, les plongeant dans les Ténèbres. Nous n’étions, à mon avis, pas prêts à combattre ces monstres, mais si le destin nous y oblige, le cœur de notre communauté ne s'éteindra qu'au prix d’un long et pénible combat !

Une fois au sommet, 3 groupes se formèrent. Emir, Siam et Dianach tentaient de tendre une embuscade au nazgul qui montait les escaliers en se plaçant de part et d'autre de la sortie.
Dhostrumir, Lazlo, les 2 frères elfes et Severom s'étaient placés à l’opposé de la sortie des escaliers et Dhostrumir envoya son corbeau, symbole de la confiance témoignée à notre groupe de Radaghast le Brun, chercher de l’aide auprès des forces du Bien. Quant à moi, voyant la situation dégénérer et étant impuissants seuls, je me mis à solliciter Tauriel, elle qui a toujours su nous indiquer le chemin à suivre dans les difficultés les plus sombres. Je rentrai donc en transe et la scène fut inondée d’un halo d’espérance et de sérénité retrouvée. La dernière scène allait certainement se jouer à ce moment !

Le nazgul arriva en haut des escaliers. Malgré l’espoir transmis à mes camarades par le biais de Tauriel, le courage d’Emir et Siam vacilla et reculèrent d’un pas hésitant, la peur prenant le dessus. Il en fut de même pour Dianach, qui, perchée sur un créneau de la tour, faillit tomber et se rattrapa in extremis du bout des doigts, suspendue à la muraille.

Je me relevai alors immédiatement, prêt à aider ma camarade ! Au même instant, Dhostrumir cria que son corbeau revenait avec des aigles géants du roi des aigles ! L’espoir et le salut étaient proches. Il nous suffisait de sauter et les aigles nous rattraperaient au vol ! Mais Dianach ne semblait pas avoir entendu la consigne, paniquée par sa situation. Je courut donc vers elle pour la sauver, bravant le danger et l’épée du nazgul. Mais par un déséquilibre malheureux en esquivant un coup du nazgul, je trébuchai et fit tomber Dianach !

C’est alors que Tauriel, pour la première fois, m’apparut toute entière et, de son visage enjôleur, me dit que tout espoir n’est pas encore perdu : “Saute Icareth !”.
Rassemblant mon courage et mes dernières forces, je m’exécutai aussitôt et plongea en piqué vers Dianach en même temps que mes camarades sautent pour se faire réceptionner par les aigles géants. Le vent siffla à mes oreilles tandis que je fendais l’air et agrippa Dianach juste à temps pour que le dernier aigle nous attrape tous les deux !

Alors tous en sécurité, les aigles nous amenèrent en volant jusqu’au palais des elfes. Cependant, une surprise se produisit à notre arrivée. Emir, alors songeur mais déterminé, nous annonça quitter la communauté pour rejoindre sa famille au Mont de fer, pour continuer la guerre à sa manière.
Il eut le temps de dire quelques mots avant de s’y faire conduire par un des aigles géants :
“ A toi Icareth, toi haut elfe, malgré nos querelles, tu es devenu mon ami. Guide la compagnie de ta sagesse !”
“ A toi Siam, grand et valeureux rôdeur, partage tes connaissances et ta vigilance afin de protéger cette compagnie !”
“ A toi Lazlo, toi hobbit, tes aventures et tes chants resteront à jamais gravés dans ma mémoire, qu’ils soient vrais ou faux. Tu es devenu un vrai aventurier !”
“ A toi Dianach, jeune dunlending, ta fougue et ta jeunesse sont essentiels pour que le groupe avance. Garde cette cape précieusement !”
“A toi Dhostrumir, mon frère, je m’en vais. Si tu veux me retrouver, je serai au Mont de Fer auprès de ma famille. Fais attention à toi et veille sur nos amis !”
“Je quitte cette compagnie. Je garderais tous ces souvenirs avec moi. Malgré mon départ, je n'arrêterai pas la guerre pour autant ! Mais je dois arrêter de me battre, j’ai perdu trop de camarades, trop d’amis. Je me retire donc dans ma famille afin de forger pour nos soldats. Merci pour toutes ces aventures !”

A la fin de son discours émouvant, Emir s’envola vers sa nouvelle destination.
Il en est ainsi, les Braves ont parfois besoin de repos pour mieux repartir, parfois avec de nouvelles convictions ! Emir a choisi, certainement avec difficulté, de quitter la communauté pour pouvoir aider au mieux les siens. Emir, merci à toi pour nos aventures, ta bonne humeur et ton heaume de destruction massif ! Nous ne t'oublierons pas !

Nous voilà désormais chez le roi des elfes. Nous y séjournerons certainement quelques temps si l’avenir nous le permet !

Chère communauté, merci pour tous ces instants, ces aventures et moments partagés. Je les chéris tous et me conforte dans ma quête et mon choix de vie.

Mes amis,

Merci !

Icareth
Avatar de l’utilisateur
Ximatique
Collecteur d'obole
Localisation : Blagnac
Messages : 63
Inscription : 15 janv. 2017, 18:31

Re: Résumé de la campagne

12 juil. 2024, 17:41

Par Macnair

Nous étions à la fin aout de l’an 2965.

J’étais assis à une table de la taverne du Poney Fringant à Bree, où Rouge, Amdir et moi même avions rejoint le groupe de Dhostrumir, composé d’un autre Nain, Grim-Niirh, d’une hobbit, Umaia, et d’un homme Egill. Nous préparions notre plan de route afin de trouver au plus vite Gilraen qui était censée se trouver à l’Est.

Tout en mangeant, je m’aperçus que deux personnes assis de chaque côté de l’auberge nous jetaient des coups d’oeil insistants. D’autres hommes entrèrent à leur tour eux aussi en nous dévisageant. La suite nous apprendra que ma méfiance naturelle envers les inconnus a bien failli nous jouer des tours.

La suite des évènements de l’auberge est assez floue pour moi, pendant que Dhostrumir et moi cherchions à l’étage un moyen de nous échapper discrètement, il semble que nos autres compagnons organisèrent un concours de bras de fer et un pauvre habitant local voulant se confronter à Egill y perdit l’usage de son bras.
Passées ces quelques péripéties, nous avons quitté l’auberge selon notre plan et découvrîmes Poirdebeurré assommé à quelques pas de l’établissement. En le réveillant, il nous parla de Lise, une enfant qui l’aidait en cuisine, qui venait de se faire kidnapper par des orques.

Amdir alla prévenir le shérif dans la taverne et il revint avec celui ci, et les hommes qui nous dévisageaient plus tôt. Ces personnes nous cherchaient en fait pour nous remettre une missive émanant du seigneur Elrond nous demandant de le rejoindre à 4 jours de marche de Bree. Alors que nous nous demandions si nous devions partir à l’instant ou bien le lendemain matin, nous entendimes une femme crier que son enfant venait de se faire enlever et au même moment un cavalier détala. Essayant de le poursuivre, nous arrivâmes à la porte Est où nous la découvrîmes grande ouverte et le garde égorgé.

En regardant de plus près les environs, nous découvrîmes un grappin contre la palissade, à un endroit stratégique, preuve probable d'une attaque planifiée contre le village.
De nouveau, un cavalier détala à toute allure vers nous, et j’eus à cet instant un aperçu de la bravoure (mais peut être aussi de la folie) des deux autres nains de la compagnie qui essayèrent de l’arrêter en se mettant sur son chemin. Malheureusement le destrier fut trop puissant et força le barrage puis galopa hors de notre vue.
Avatar de l’utilisateur
Ximatique
Collecteur d'obole
Localisation : Blagnac
Messages : 63
Inscription : 15 janv. 2017, 18:31

Re: Résumé de la campagne

12 juil. 2024, 17:41

Par Matt_Keynes

Après avoir échoué malgré nos meilleurs efforts à arrêter le cavalier sombre, submergés par la puissance de sa monture de Morgul, un rapide conciliabule eut lieu, pesant le pour et le contre de démarrer notre voyage séance tenante, dans le mince espoir de pouvoir traquer le kidnappeur. Mais quelques instants de réflexion suffirent à nous rendre compte qu’outre la difficulté à voyager et traquer en partant de nuit, la vitesse du destrier nous condamnait à l’échec.

Ce fut donc au petit matin, après une courte nuit et un rapide debriefing avec le Shiriff, que nous nous sommes lancés sur les routes. Les premières difficultés ne mirent pas longtemps à arriver, alors que ce qui devait être un raccourci à travers une zone humide contournée par la route se transforma en une course d’orientation particulièrement frustrante à travers un véritable marécage particulièrement fourni en diptères, lesquels virent en nous un véritable buffet à sang chaud.

Reprenant notre progression après une nuit particulièrement pénible, nous parvînmes finalement à retrouver la route, mais le mal était fait : tout le temps perdu nous ferait arriver en retard à notre rendez-vous, aussi mystérieux qu’important, au Dernier Pont.

Ce fut dans ce contexte que nous repérâmes le mont venteux, et surtout la colonne de fumée caractéristique à un bon feu de camp. Alors que le gros du groupe restait sur la route, soucieux de ne pas perdre plus de temps, deux éclaireurs allèrent en reconnaissance. Il s’en suivit une rencontre avec un groupe de trois voyageurs, qui apprenant notre objectif de traquer les kidnappeurs, nous remit un morceau de tissu taché de sang, provenant d’un vêtement d’enfant, correspondant sans nul doute à l’un des petits enlevés. Professant notre volonté de continuer malgré leurs avertissements et ce sombre présage, et choisissant sagement de demeurer silencieux quant à notre deuxième objectif, nos éclaireurs retournêrent à leur poste et la longue marche se poursuivit.
Longue marche, et éreintante ! Car pour compenser le retard pris dans les marais, notre guide et nos éclaireurs nous imposèrent un rythme infernal, mais avec un franc succès : après quelques jours de ce régime, Rouge nous annonça fièrement qu’à ce rythme, nous avions presque rattrapé le temps perdu et que nous serions dans les temps !

Cependant, Amdir, faisant (pour une fois?) preuve de la légendaire perception des elfes, repéra bientôt un groupe de poursuivants. Ou plutôt, de suivants, et de plus n’étaient-ils pas des inconnus : il s’agissait du trio recontré au mont Venteux. Et compte tenu du rythme des derniers jours, l’effort fourni pour coller au groupe était bien trop important pour relever de la coincidence. Conclusion évidente : intentions délétères. La présence très régulière, trop régulière, de Crébins semblant observer l’hétéroclite compagnie ne faisant que la renforcer.

L’information, lancée l’air de rien au dîner autour du feu de camp, mit le groupe dans un émoi rapidement transformé en réflexion assidue quant à un plan pour déjouer les projets de l’Ennemi.
Tablant sur la présence d’adversaires au Dernier Pont, il fut décider d’intercepter nos poursuivants en utilisant… la Ruse ! (Dans un univers distinct, Crôm éternue.)

Remplacés au moment opportun par deux mannequins de fortune, fabriqués nuitamment pour tromper la supposée (et avérée) surveillance aviaire de l’Ennemi, l’Elfe et la Hobbit, membres les plus discrets du groupe, s’eclipsèrent dans les fourrés et attendirent le passage des poursuivants, alertant à ce moment le reste de la compagnie grâce au familer emplumé de notre marchand nanesque assermenté.
Convergeant dès lors vers notre objectif interrogation option baston, nous les tenions ! Que nous croyions… Car sitôt la confrontation initiée, et bien que le binôme elfico-hobbistesque ne soit pas encore repéré, il devint évident que nous avions sous-estimé l’Ennemi, qui, à notre émoi, était en nombre dans les sous-bois !

Non seulement passés de piégeurs à presque piégés, le combat eut à peine le temps de s’engager (avec un certain succès, faut-il avouer) que du Dernier Pont, enfin à proximité, retentit un bruit à faire se vider nos tripes ! Un groupe de trolls du Mordor, chargeant dans notre direction, entraîna notre fui… retraite, par principe : toutes fiertés personelles mises à part, la lutte aurait été sans espoir.

Réfugiés in extremis dans une caverne miraculeuse car inaccessible aux énormes trolls, nous nous retrouvâmes en compagnie du corps d’un homme (Rôdeur ou Elfe ? La mémoire me fait défaut…) visiblement décédé de ses blessures après avoir été piégé comme nous, assiégés par ces monstres quasiment invulnérables.

Alors que nous tentions d’entretenir un fragile espoir en réfléchissant à comment se sortir de ce mauvais pas, une corne retentit… Totalement inconnue pour certains, familière pour d’autre, Amdir l’identifia avec certitude et soulagement : Fondcombe ! Fondcombe chargeait !
Avatar de l’utilisateur
Ximatique
Collecteur d'obole
Localisation : Blagnac
Messages : 63
Inscription : 15 janv. 2017, 18:31

Re: Résumé de la campagne

12 juil. 2024, 17:42

Journal de voyage de Dhostrumir, An 2945

Piégés ! Les trolls étaient partout. Nous ne devions notre salut qu’à la présence fortuite de cette étroite caverne. L’esprit de Durin était avec nous. Mais plus pour longtemps. Nous ne pouvions plus sortir. Ces monstruosités géantes nous attendaient à l’extérieur. Allions-nous mourir ici ? Je ne pouvais m’y résoudre.
J’empoignai notre prisonnier et lui intimai de nous révéler ce qu’il avait fait des enfants. Ce fut vain car ce dernier se terrait dans un mutisme moqueur. Il se riait de nous. Je sentis une rage monter en moi, à tel point que je voulu séparer sa tête de son corps médiocre. Mais je recouvris rapidement mes sens lorsque je vis son corps tressaillir de douleur. Umaïa se tenait derrière lui, une lame plantée dans sa main. Quelle ne fut ma surprise devant une telle vision. Mais ce qui m’effraya le plus fut sans doute l’expression sur son visage, un mélange de satisfaction et de colère que je n’avais jamais vu chez elle.

Egill, dans son impatience habituelle, courut vers la sortie de la grotte pour combattre. Sa silhouette disparut rapidement dans l’ouverture rocheuse. Nous entendîmes alors un grondement sourd, suivi de tintements de lames qui s’entrechoquent. Amdir qui surveillait l’entrée nous informa qu’un groupe de cavaliers approchait. Nous étions peut-être sauvés.

Les parois rugueuses de notre abri de fortune se mirent à trembler. La stabilité de l’édifice semblait compromise. Nous nous précipitâmes vers la sortie mais une dépouille de troll nous barrait le chemin. Amdir l’enjamba le premier et aida Umaïa à passer. Balor était devant moi et m’aidait à porter le prisonnier alors inconscient. Il nous restait peu de temps. Approchant de la sortie, il fit rouler le brigand sur le côté et se tourna pour m’assister. Mais il était trop précieux. Il savait pour les enfants et il devait parler. D’un coin de l’œil, j’entraperçus un signe elfique tracé sur un mur. Il n’était pas là par hasard.
N’écoutant que mon instinct, je déclinai la main tendue de Balor et me jetai en direction du signe. Une partie de l’édifice s’effondra et de lourdes pierres barraient alors la sortie.

Alors seul ne pouvant compter que sur moi-même, j’examinai plus en détail la pièce. La dépouille d’un infortuné se trouvait là. Il semblait avoir succombé de blessures. Avait-il subi le même sort que nous ? Il ne portait sur lui qu’un médaillon et une dague de Rodeur que je récupérais, dans l’espoir que Rouge puisse identifier le malheureux
De l’autre côté un mur me semblait bien étrange. Des pierres étaient mobiles et réagissaient à la pression. Une genre de combinaison, pensais-je. Mais je n’eu pas le temps d’y réfléchir plus avant que je ressentis une vive douleur derrière la tête. Mon invité était réveillé et m’attaqua en traître avec un grosse pierre. Hors de moi, je fis usage de mon bigot pour le neutraliser.

Quelques essais plus tard, le mur orné de pierres révéla un long et étroit tunnel qui s’enfonçait sous terre. Je m’y engouffrai, trainant l’importun avec moi.
Après avoir rampé un temps qui parut une éternité, j’arrivai dans une pièce creusée dans la pierre. L’endroit était aménagé de quelques meubles disposés ça et là, mais le lieu semblait abandonné depuis un moment. La poussière accumulée et les restes de légumes desséchés en témoignaient. Je n’eu pas le temps de poursuivre ma visite qu’une odeur nauséabonde envahit la pièce, suivi d’une lueur. J’entendis alors la voix de Rouge et mes compagnons. La pièce communiquait avec une autre similaire via un petit conduit. Dans celle-ci l’ambiance était radicalement différente. Le lieu avait été occupé récemment, et une dépouille d’orque était étendue au sol dans un linge. D’un vif coup d’œil, je remarquai une marque distinctive de brulure formant une main sur le visage de cet orque.
Mes compagnons alors retrouvés m’expliquèrent qu’ils furent sauvés par une charge de cavalerie d’Elfes venant de Fondcombes. Ils étaient menés par 2 elfes jumeaux qui dégageaient une puissante aura de respect au sein du groupe. Rouge de son côté avait tenter de découvrir le point d’origine de la charge des trolls, et remarqua un groupe d’orque qui s’enfonçaient dans la forêt avoisinante.

Nous proposâmes de passer la nuit dans l’abri qui semblait sûr, mais Umaïa refusa catégoriquement. Elle paraissait choquée, effrayée à l’idée de passer la nuit sous terre. Nous sortîmes du souterrain au niveau d’un passage dissimulé dans un arbre creusé, en bordure de la forêt. L’arbre était orné du même symbole que la pierre plus tôt.
La nuit était tombée. Nous organisâmes des tours de gardes et nous montâmes rapidement un petit campement. Nous espérions prendre un repos maigre mais nécessaire. Mais des bruits d’ailes inquiétants se faisaient entendre dans le bois…
Avatar de l’utilisateur
Ximatique
Collecteur d'obole
Localisation : Blagnac
Messages : 63
Inscription : 15 janv. 2017, 18:31

Re: Résumé de la campagne

12 juil. 2024, 17:42

Résumé de la séance du 9 Février 2024 par Umaia

La nuit n’était pas encore finie quand Balor nous réveilla. Il nous raconta que durant sa garde, alors que la nuit était tranquille, il entendit soudain un gros bruissement, ce bruit ressemblait à un battement d’ailes gigantesques.
Nous décidâmes donc qu’il était temps de se lever et de reprendre notre route. Tout le monde se mit à la tâche pour que l’on soit prêt à partir rapidement. Egill et Balor s'occupaient du ravitaillement de l’eau, ils remplirent nos gourdes grâce à la source qui se trouvait dans la grotte. Cette grotte me terrifiait, je n’aurais, pour rien au monde, pu y rentrer et cela même si elle avait été un trou de hobbit. Je me chargeait donc de préparer un petit déjeuner pour toute notre compagnie. Dostromir partit chercher sa mule, qui avait disparue depuis notre combat face au quatre trolls, Rouge l’accompagna pour rendre les recherches plus efficaces mais ils revinrent bredouille.

Pendant que notre compagnie mangeait tranquillement en parlant du chemin à suivre pour la suite de notre quête, Amdir se mit à nous avertir qu’une bande de cavaliers arrivaient et nous ordonna de nous cacher. Egill, Rouge et moi avons avancé discrètement pour essayer de voir ce qu’il se passait. Nous vîmes alors une dizaine de cavaliers se diriger vers Bree mais ils étaient encore loin de notre refuge. Alors que les cavaliers s'approchaient de nous, des cages se dessinèrent de plus en plus distinctement à l’arrière des chevaux.

Le corbeau de Dostromir se mit à paniquer soudainement et partit. Écoutant le sol, les traits du visage d’Amdir se tendirent et il nous fit part qu’il entendait des pas lourds. Nous devions partir tout de suite pour Fondcombe! Balor recommença à faire les paquetages. Les bruit des sabots se rapprochaient de plus en plus, dans la panique nous vimes un destrier noir, après un petit laspe de temps, nous reconnumes la mule de Dostromir qui fuyait quelque chose.
Un énorme battement d’ailes se fit entendre, à l’horizon se dessina alors une gigantesque créature, elle avait une peau grisâtre, un long cou et la membrane de ses ailes était percée à différent endroit. Un orc à la peau claire était sur son dos et montait ce monstre. L’orc portait une lance avec un ruban rouge, ressemblant étrangement à la lance de notre compagne rôdeuse.
L’énorme créature nous repéra, deux autres créatures la suivaient mais elles se dirigèrent vers le nord. Des cors orc se mirent à retentir dans la direction où les deux créatures s’étaient dirigées.

Fuyant notre promontoire, nous allions direction Fondcombe à toutes allures, on me fit monter sur la mule car j’aurais retardé le groupe avec mes petites jambes de hobbit. Notre groupe, devenu une cible, esquiva les flèches lancées par les ennemis.
En moitié moins de temps qu’il le faut, nous arrivâmes au pont. Une pause s'imposait mais nous perçumes du mouvement sous le pont. Des orcs y avaient pris quartier.
Notre plan était simple, séparation en deux groupes et nous les prenions en tenaille. Cependant des orcs à cheval s’enfuirent avant qu’on puisse les prendre par surprise, ils avaient à l’arrière de leur chevaux des enfants de 5 ou 6 ans, certainement enlevés comme ceux que nous cherchions,et se dirigèrent vers le nord. Nous en avions assez de voir des enfants prisonniers, Rouge envoya sa javeline sur l’un des cavaliers et le toucha, mais l’enfant le fût également et gravement. Rouge eu du mal à se remettre de son erreur.
J’entrepris de fouiller le camp et je trouvais une tâche de sang, je décidais de garder cette information pour moi, le groupe étant déjà très impacté par l’enlèvement et les blessures des enfants.
Malgré le lien qui unit Dostromir à son corbeau, celui-ci est introuvable. Dostromir ne cesse de l’appeler mais rien jusqu’au moment ou un cri rauque et guttural répond. Une bête ailée apparaît depuis les buissons environnant, l’orc, qui la monte, décide de provoquer Rouge avec un ruban rouge, le même que celui de sa lance. Cette provocation nous permet de voir derrière lui une cage avec un enfant. Rouge s’emporte pour le plus grand amusement de l’orc.

Le combat commence lorsque la bête essaye de s’envoler, Amdir vise l’orc et le touche mais il encaisse, Balor perfore l’aile de la créature, elle retombe sur le sol. Egill, avec une violente attaque, arrive à achever l’orc. “ Cela ne changera rien au destin des marchombres et des enfants qui résident au nord” souffle l’orc dans un dernier soupir. La créature ne tarde pas à rejoindre son cavalier.
Balor arrive à ouvrir la cage et prend l’enfant dans ses bras, un lien fort se crée alors entre eux, plus rien ne peut lui arriver tant que le nain veille sur lui. Egill récupère une dent de la créature, terrasser un ennemi pareil mérite bien un petit souvenir.
Avatar de l’utilisateur
Ximatique
Collecteur d'obole
Localisation : Blagnac
Messages : 63
Inscription : 15 janv. 2017, 18:31

Re: Résumé de la campagne

12 juil. 2024, 17:43

Petit extrait du journal d'Egil

C’était une bataille glorieuse mais mal commencé, sans le complexe de supériorité de l’ennemis nous aurions sans doute été écrasé tel des fourmis. Heureusement cette idiot c’est posé, au final j’ai récupéré un beau trophée, une dent dl’à bestiole volante. Balor lui a sauvé le ptiot, j’espère qu’il ira bien il a l’air terrorisé.

Après le combat nous avons repris notre chemin, Dhostrumir a dit qu’on devait s’e rendre directement à Foncombe, le territoire des elfe, j’espère que Siam sera la bas.

On est arrivé hier, on a été accueillis à Foncombe par le chef, Elronde et son fils. Après leur proposition nous somme restés quelques jours :
• Rouge a discuté avec un vielle dame et lui a donné les affaires du Rodeur que nous avons trouver dans la caverne. Ensuite elle a passé son temp a médité, j’aime pas la méditation, a chaque fois que Siam en faisait je m’ennuyais.
• Dhostrumir semble embêté par la disparition de Rasgor, à mon avis on le reverra. Pour s’occuper il a passé son temp a préparé notre prochain voyage, je m’demande ou on va.
• Umaïa c’est pas mal baladé et m’a rejoint sur le terrain d’entrainement, j’aime bien avoir des partenaires d’entrainement, j’espère juste qu’elle est moins fragile que le mec à Bri.
• Amdin semble embêté par quelque chose mais il vient aussi s’entrainer avec nous.
• Balor aussi est venu s’entrainer il a même amené Levendil, le ptio, avec lui.
• Grim-Niirh lui a disparu, je paris qu’il est retourné ce planqué dans ses cavernes.
• Moi j’ai profité de l’occasion pour visiter un peut Foncombe, cherché si Siam est ici, et m’entrainer. J’ai pas trouvé Siam.
On a assisté à un conseil de guerre, j’ai pas tous compris, apparament il y aurait une guerre secrète en Angmar. Comment une guerre peut être secrète ? Ça fait du bruit une guerre. Je les est quand même entendu parler d’un chef de guerre, ça veut dire que je vais pouvoir faire comme Siam et tué des chefs de guerre, chic ! Apparament pleins d’enfants on été enlevé pour servir d’esclave pour construire un truc en Angmar, j’aime pas qu’on touche au enfant Balor non plus d’ailleurs.

La vieille dame avec qui Rouge parlait l’autre jour faisais partis du conseil de guerre et nous a donné des ordres, ce rendre en Angmar et tuer le chef là-bas, moi je ferais ce que Dhostrumir me dit de faire, jusqu'à ce que Siam me dise autre chose. Ensuite Elronde nous appris que la voie entre nous et l’Angmar était contrôlé par des hommes alliés aux orques, quand j’ai appris ça j’ai eu envie de jurer et de lâché un crachat par terre, je me suis retenu ceci dit Elronde n’apprécierais probablement pas, Dhostrumir m’engueulerais surement aussi.

D’après c’que j’ai compris la mission ce comporte en 3 point :
• Sauver les gosses
• Défonce le chef de guerre
• Trouver des renseignements
Avant de partir chacun d’entre nous a reçu des cadeaux, j’ai eu une épée elfique et ils m’on aussi dit ce qu’est mon épée. On a aussi reçu des tenues elfiques.

Alors que nous allions partir un messager est venu voir Elronde qui nous demanda d’attendre quelques minutes pour un invité de dernières minutes. Après quelques minutes un grand elfe arriva avec un oiseau sur son épaule, c’était Rasgor et l’elfe nous dit « J’ai trouvé celui la dans la plaine sachant que son maitre était ici je suis venu pour le ramener », Dhostrumir s’exclama avec le sourire « Ah ! Icareth merci de me ramener ce truand ». Icareth ! Le Icareth qui a accompagné Siam et Dhostrumir dans leurs périples. J’ai besoin de son autographe… J’est pas eu son autographe.

Après leur départ la communauté, sauf moi, était très gay. Au deuxième jour de trajet Dhostrumir trouva des rune indiquant une cache de Namorne. La cache renfermait un inventaire d’arme et d’équipement de voyage en plus ou moins bon état. Rouge a trouvé d’autres runes menant probablement vers une autre cache, ou a un sac, rempli de pièce d’or et d’une gemme. Je me rappel juste m’être dit que ça me rappelais quelque chose avant de voir Umaïa ce jeté sur la pierre.

---- Extrait du carnet de voyage d'Égill
Avatar de l’utilisateur
Ximatique
Collecteur d'obole
Localisation : Blagnac
Messages : 63
Inscription : 15 janv. 2017, 18:31

Re: Résumé de la campagne

12 juil. 2024, 17:43

Par Macnair

Umaia s'est emparée de la pierre, c'est fou ce qu'elle peut être rapide.
Il me la faut absolument, c'est d'une importance capitale, je le sais, une voix me l'a dit, une voix si imposante, si persuasive...
Je m'apprête à me jeter sur Umaia quand du coin de l'oeil je vois une rune apparaître sur la lame d'Egill. Je me sens menacé d'un coup et j'hésite... Dois je d'abord m'occuper de cette lame ou récupérer la pierre ?
Dostromir en profite pour pousser Umaia et en criant "la pierre est à moi, venez la chercher si vous l'osez !" Mais je me rends vite compte qu'il s'agit d'une supercherie. Tant mieux, Egill et Amdir ont l'air d'y croire ! Et Rouge, elle, ne prête pas attention à nous, elle semble concentrée. Je pourrais donc m'occuper seul de la hobbit, et récupérer la pierre, ça sera un jeu d'enfant.
J'attends avant de m'elancer que mes rivaux courent après Dostromir mais a mon grand étonnement seul Amdir y va, Egill reste immobile, les deux mains sur la garde de son épée.
Tant pis je poursuis Umaia qui a déjà pris une bonne avance et qui s'est réfugiée dans un bosquet, je prends mon temps.
Avant de pénétrer dans le bosquet, je jette un regard en arrière juste à temps pour voir Egill bondir à une vitesse inimaginable et rattraper Amdir, qui finit projeté au sol, et Dostromir alors qu'ils avaient une belle avance. Rouge de son côté est inconsciente au sol alors que son visage semble trempé de sueur comme sous l'effort.
Je rattrape enfin Umaia qui est accroupie au sol en train de creuser, je commence à me jeter sur elle mais j'aperçois une cage... Comme celle où était enfermé Levendil... La pierre quitte enfin mon esprit mais pris d'une rage incontrôlable, je prends la cage, la plie entre mes mains et la lance au loin en hurlant.
A l'extérieur du bosquet je vois un enfant courir, apeuré, poursuivi par deux orcs. Mon sang ne fait qu'un tour, je me jette a leur rencontre et quand ils sont a ma portée je frappe avec ma hache. Deux têtes tombent. Mais je n'ai pas le temps de savourer ma victoire, je vois en contrebas de la colline sur laquelle nous sommes, un convoi de 6 Uruks conduire une charrette remplie de cage et d'enfants.
Je regarde derrière moi pour appeler mes compagnons a la rescousse mais Umaia de son côté essaye de rassurer l'enfant et Amdir, Dostromir et Egill, qui étaient prêts à en découdre sont interrompus par le bruit d'une seconde charrette conduite par un Uruk. Amdir, rapide comme l'éclair décoche une flèche et traverse le conducteur. Mais a peine l'Uruk cesse de respirer que 4 archers orcs et un troll de pierre émergent a sa suite.
Je suis donc seul entre les Uruks et cet enfant protégé par Umaia. Je les provoque en sonnant du cor et en leur montrant la tête de l'un de leurs congénères
Deux viennent à ma rencontre, je les attends afin de profiter de l'avantage du terrain mais des javelines sont lancés dans ma direction et m'atteignent pendant que le second réalise un bond impossible pour arriver a ma portée. Entre ces deux adversaires, je prends des mauvais coups, j'arrive a me débarrasser de celui a ma portée mais je sens que je faiblis, ma hache se fait de plus en plus lourde dans mes mains.
Heureusement mes compagnons viennent me prêter main forte après avoir terrassé leurs ennemis...
Avatar de l’utilisateur
Ximatique
Collecteur d'obole
Localisation : Blagnac
Messages : 63
Inscription : 15 janv. 2017, 18:31

Re: Résumé de la campagne

12 juil. 2024, 17:44

Par Alexenfeu

“Vous ne pouvez contrôler tous les événements qui vous arrivent, mais vous pouvez décider de ne pas être réduits à eux.“ - Auteur inconnu

Je souffre… Où suis-je ? Je vois rien… J’entends des bruits de combat autour de moi… Je dois lutter ! Ma communauté sait qu’elle peut compter sur moi ! Qu’elle peut compter sur Rouge March’Ombre !

Alors que je combats intérieurement pour retrouver mes esprits et lutter contre un Mal inconnu qui m’assaillit, je sens une présence. Une présence sombre, froide et maléfique. Cherchant dans mon subconscient la provenance de cette aura, je l’aperçus. Toute ma vie je me souviendrai du sentiment de malaise et d’effroi que m’inspira cette vision. Un œil géant en haut d’une tour loin, très loin d’ici, semble me regarder… Nous regarder ! Je sens émaner de cette entité l’aura du Nécromancien… Il nous observe.

Puis la vision cessa et je repris difficilement mes esprits. Je suis faible, mes forces peinent à revenir. Je me tiens debout avec la hampe de ma lance, puis je vois arriver Umaia, Balor et un enfant que je connais pas. Ils me racontèrent le combat qui s’était déroulé durant ma perte de connaissance ainsi que la course poursuite engendrée par le reste du groupe envers ces fuyards d’orcs. Je les sens tendus mais déterminés à sauver les enfants enlevés par les orcs et protéger celui qui se tient près d’eux.
Nous décidâmes de suivre les traces des chariots pour rejoindre le reste de la troupe en courant péniblement, pour ma part avec l’enfant sur le dos, Umaia et Balor en faisant ce qu’ils peuvent avec leurs jambes courtes.

Du côté d’Egill, Dhostrumir et Amdir : Dhostrumir continue de conduire le chariot plein d'enfants à vive allure tandis qu’Egill tente de protéger les enfants des chocs dus à la vitesse. Amdir, lui, vise le conducteur orc de l’autre chariot avec son arc et, d’un tir d’une précision propre aux elfes, transperça le cocher. La victoire ne fut que de courte durée… En effet, sans conducteur, le chariot continua de rouler précipitamment jusqu’à tomber dans un ravin…

Horrifiée par cette vision du chariot qui tombe, la troupe stoppa la charrette et s'enquiert rapidement de l’état des enfants. Amdir fut le premier à observer la scène macabre. Un amoncellement de cages et d’enfants morts et malmenés s’étend au bas du précipice et inonda l’esprit d’Amdir, puis de Dhostrumir quand celui rejoindra la scène, d’une rage et d’une haine profonde envers les orcs. Il ferma et serra sa mâchoire avec force, jurant de faire regretter au centuple aux orcs tout le mal qu’ils ont fait et font à leurs victimes !
Puis Amdir vit au milieu des cages un bras d’enfant bouger ! Il sauta aussitôt à sa rescousse, suivi de près par Dhostrumir, laissant Egill protéger le chariot d’enfants en haut du ravin.

Au bout de quelque temps, notre petite troupe de courts sur pattes arriva près du chariot protégé par Egill et comprîmes vite l’état de la situation. Je dépose l’enfant et aperçois mes compagnons en bas en train d’essayer de sauver un enfant. Puis nous vîmes, Amdir, Dhostrumir et moi, un orc en pagne qui parle et semble vouloir aider à sauver l’enfant.
Après quelques péripéties dues à la méfiance légitime mais toutefois exagérée de mes compères, on entendit une voix humaine appeler l’orc en pagne. Je reconnais un rôdeur lorsque ce dernier arrive ! Quel bonheur de trouver un allié en ces lieux et temps troublés ! Il est suivi de près par un autre rôdeur qui l’accompagne. Mais Dhostrumir et Amdir, qui ont réussi à extraire l’enfant entre-temps, sont extrêmement méfiants envers eux car ils sont accompagnés de l’orc en pagne. Ils expliquent qu’il est inoffensif et même est utile pour retrouver les enfants enlevés.
Mais la situation s’envenime et je peine à calmer les esprits de tout le monde. Néanmoins, une fois la scène apaisée, les rôdeurs nous intimèrent de les suivre à l’abri.

Nous suivons les rôdeurs avec le chariot d’enfants tandis que d’autres rôdeurs fourniront une sépulture décente aux enfants morts. Ils nous amenèrent jusqu’à leur quartier général local. Ils nous demandèrent de leur laisser les enfants pour les soigner et les renvoyer chez eux. Malgré quelques réticences pour certains, tous les enfants seront confiés aux rôdeurs.
Ils nous expliquèrent que leur mission est d’entourer les routes menant à Angmar pour intercepter ce genre de convois d’enfants menés par les orcs pour les réduire en esclavage dans leur bastion. Ils peinaient beaucoup au début, puis ils découvrirent l’orc en pagne, une sorte de rebelle orc inoffensif pour les rôdeurs et leurs alliés qui semble sentir ou savoir où passent ces chariots ! Une aubaine !
Malheureusement, dû à leurs faibles effectifs, ils ne peuvent lancer un assaut frontal envers Angmar tout en interceptant les convois…

Forts de ces nouvelles informations, nous décidâmes de nous reposer pour ce soir chez les rôdeurs.

Nous préparerons bientôt une mission de sauvetage d’enfants à Angmar tout en essayant de couper la tête de leur commandement, leur chef de guerre !

Nous viendrons à bout de cette histoire et nous sauverons les enfants et le destin des miens ! Le destin des March’Ombre !

Compagnons ! Aux armes ! Le Mal n’aura pas raison de nous !

Rouge March’Ombre
Avatar de l’utilisateur
Ximatique
Collecteur d'obole
Localisation : Blagnac
Messages : 63
Inscription : 15 janv. 2017, 18:31

Re: Résumé de la campagne

12 juil. 2024, 17:45

La tour des Rodeurs

Le groupe passe quelques jours de repos bien mérité dans le repaire des rodeurs, une ancienne tour partiellement effondrée. Arvind, le chef du groupe, explique que de nombreux convois convergent vers le Nord et que l’ennemi est à l’œuvre pour ce qui semble être un gros projet. Ses forces ont pu intercepter quelques convois et libérer quelques dizaines d’enfants. Mais c’est bien peu en comparaison des centaines qui auraient été amenés au Nord. Parmi les jeunes survivants, Umaïa reconnait la petite Lise de Bree. Elle fait parti d’un groupe qui joue avec Grishnak, l’étrange orque chétif croisé quelques jours auparavant sur le lieu de l’accident. Sa présence ne semble déranger aucunement les personnes présentes et les enfants lui témoignent une certaine affection. Les rodeurs expliquèrent à la compagnie que cet orque avait fuit le Nord et était devenu leur allié.

Après ce récit peu croyable, la communauté et les rodeurs s’emploient à mettre au point un plan d’attaque pour libérer les enfants de l’Agmar. La discussion est animée. L’entreprise parait désespérée, voire suicidaire. La communauté se porte volontaire pour former un petit groupe qui infiltrera les lignes ennemis en profondeur, se frayera un chemin jusqu’à la forteresse et tentera d’atteindre le chef de guerre qui s’y trouve. Dhostrumir propose un subterfuge pour franchir les patrouilles : Grishnak conduira un chariot tandis que le groupe sera caché sous des draperies et du matériel divers. Un mot de passe est défini entre les protagonistes en cas d’urgence.

Route vers l’Angmar

Le chariot, piloté par Grishnak, s’élance alors en direction du Nord. La première partie du voyage se passe sans encombre. Après quelques jours, certains membres du groupe remarquent un nuage noir dans le ciel qui semble se mouvoir, qui s’avère être une nuée de créatures volantes inconnues. Le ciel est surveillé.

Plus tard, le convoi croise un chariot conduit par un orque et qui fait route en sens opposé. Celui-ci poursuit sa route, le stratagème ayant fonctionné. Quelques temps après, le groupe croise un deuxième chariot, qui s’arrête cette fois-ci au niveau de Grishnak. 2 Uruks en armure de guerre se trouve à l’intérieur. Plus un bruit, la compagnie pense être démasqué. Des bribes de conversation se font entendre. Les 2 orques mettent en garde le chauffeur d’une nouvelle agitation soudaine à la forteresse. Un haut-gradé serait arrivé sur place. Les 2 orques reprennent leur route, au plus grand soulagement du groupe.

Le chariot arrive enfin à destination. Une cabane de bois sert de poste frontalier au milieu d’une lande désolée. Au loin on peut deviner la forme sombre et menaçante d’une gigantesque forteresse ennemie, ancrée dans le flanc d’une montagne, et surplombant un large campement. Grishnak est pressé de repartir. Amdir et Umaïa sont envoyés en reconnaissance. A la surprise générale, ils trouvent uniquement 2 orques, percés de flèches de facture elfique. Il n’y a aucun mouvement aux environs. Seule une clameur qui se dégage de la forteresse vient rompre le silence. Le groupe décide de sortir et Grishnak s’éloigne en direction du retour.

La traversée

Une plaine décharnée de plusieurs centaines de mètres sépare le poste frontière du bastion. La compagnie décide de se grimer en orque avec du matériel glané çà et là sur des corps. Le groupe traverse le découvert au pas de course, préférant sacrifier la discrétion pour la rapidité. A peine à mi-chemin, une ombre se détache de la plus haute tour. Une immense paire d’ailes noires déchire alors le ciel, plongeant rapidement dans la direction du groupe. Tout le monde se prépare alors au combat autour d’un groupe de rochers, pour chercher un peu d’abri et dans l’espoir de forcer la bête à se poser.

Alors que la situation paraissait mal engagée, Rouge s’avance, entonnant sur sa lyre une mélopée qui vint percer l'obscurité. Soudain, une silhouette féminine apparait, et dans un éclair de lumière silencieux, terrasse la créature qui s’écrase lourdement au sol. Mais le répit n’est que de courte durée. Un nuage noir commence déjà à s’étaler dans le ciel, avalant les quelques rayons de lumières restants. C’est alors qu’apparait un orque pâle au centre du nuage. Dhostrumir reconnait Ugzu le garde-secret, un émissaire noir de Sauron. Il est suivi par une armée de nombreux trolls, orques et gobelins. De la foule émerge un petit groupe qui semble être ses lieutenants, des créatures toutes plus menaçantes les unes que les autres : un troll immense armé d’une colonne, un chevaucheur de Warg, un troll recouvert de pointes de métal, un petit gobelin encapuchonné tenant un sceptre à la forme d’un crâne, …

La fin du voyage

Le groupe perd espoir face au nombre d’ennemis. Le camp du bien semble submergé. Un cor se fait alors entendre venant du col à l’Est. Un régiment de 400 nains apparait, mené par Emir et Ceverom. Depuis la forêt à l’Ouest émergent 200 elfes commandés par Eltiras, Bardur, Silvar, Koran et Icareth. Au Sud, 300 rohirims et rodeurs à cheval galopent derrière Gilraen, son jeune fils Aragorn et Dianach.

L’affrontement final approche. Rouge lance la charge et affronte le chef des chevaucheurs de Wargs. Balor prend le commandement de la troupe naine et organise une phalange contre l'infanterie orque. Egill court vers le plus gros troll dans son champ de vision pour prouver son courage. Dhostrumir et Umaïa tentent de se frayer un chemin sur le champ de bataille vers le garde-secret pour l’éliminer, aidés par Amdir qui couvre leur avancée.

Toutes les forces se jettent dans la bataille…

Image

Revenir à « Anneau unique - Haldrahir »