Résumé Saison 2

Modérateur : Momo

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Re: Résumé Saison 2

17 août 2012, 08:48

Je ne te voyais pas aussi grossier, en effet... mais c'est comme ça que doit te voir Line...

Pour une dernière partie, ce fut plutôt douloureux pour Nikolae (dont personne ne sait correctement épeler le prénom, même pas moi... mais peu importe, appelons le 518) qui a bien failli rester au fond de l'eau, mis à aml par une misérable plante aquatique...

Un conseil pour Chibi ou Nayla si elles reviennent à la table pour faire un perso : c'est bourrin d'être mono tâche, mais c'est réellement ingérable quand on ne peut plus utiliser ses pouvoirs...
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Momo
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Re: Résumé Saison 2

17 août 2012, 10:24

En fait, le côté grossier, c'est de ma faute, mea culpa. J'ai dû reprendre complètement le résumé de Line qui l'a fait à 5h du mat... Donc un gros boulot de remise en forme qui m'a pris beaucoup de temps...
Dans l'action, je me suis aperçu que la partie Otto ne faisait pas très virile. De plus, sa frustration ainsi que son "amour" pour Seth ne ressortaient pas assez à mon goût.
Otto a une très bonne éducation et il n'est pas grossier mais dans sa tête c'est autre chose, il se lâche sûrement plus... Après rien ne t'empêche d'éditer ça pour que ça corresponde plus à ta vision.
Ceci dit, en ce qui te concerne Quentin, il faut gérer ce qu'il s'est passé au fond quand tu 'es retrouvé face à l'attente bienveillante de l'entité. A toi de me dire par mail.
La pêche aux méduse, ce n'est pas aussi simple qu'on ne l'aurait crû, d'où la rareté de celles-ci. Allez vous passer tout votre temps et vos ressources à tenter d'en récupérer une pour chaque utilisateur de pouvoir avec le risque d'y rester ? Si c'était si facile tout le monde à Olivion en aurait une.
Pour répondre à Beber, c'est vrai que le mono-tâche dans ce cas bien particulier c'est compliqué. La campagne ne se passe pas toujours à Oblivion et elle est encore longue. Les pouvoirs ne sont pas interdit, ils sont juste dangereux ce qui oblige à les utiliser parcimonieusement et à bon escient. Même avec les méduse, ça peut foirer. Mais il reste quand même, dans tous les cas, pas mal de chance qu'ils passent. D'ailleurs jusqu'à présent, j'avais prévu que Derek puisse être géré par un membre du groupe pour permettre à certains de ne pas s'ennuyer lors des scènes d'action...
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Re: Résumé Saison 2

17 août 2012, 16:58

Dit-toi Otto que cette épreuve nous aura fait grandir.
Dis, t'as pas 100 pex?
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Enormatro
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Re: Résumé Saison 2

17 août 2012, 18:40

Ah bon ? On a été écartelés par les racines alors ?
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
[---]
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Re: Résumé Saison 2

17 août 2012, 18:47

@ Momo : pas d'édition de votre oeuvre. Habituellement, c'est rédigé façon journal, pour la postérité, mais là, ce sont des pensées, qui nécessairement, sont un peu plus brutales.
Ca me va très bien, et merci pour ce travail de reformulation qui transcrit bien la bonne humeur générale d'Otto.
Pour le reste, si tu veux, on en parle ce soir en off après la partie.
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
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Re: Résumé Saison 2

17 août 2012, 18:58

aie! je sens que je vais amèrement regretté d’être parti bosser à 03h00 du mat' ;)
Dans quelle pétrin va encore se retrouver Seth ? ;)
Enfin, heureusement j'ai plus besoin de respirer, au pire je me laisse couler au fond ;)

à ce soir!
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Momo
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Re: Résumé Saison 2

08 oct. 2012, 16:07

Allez voici le résumé de Romke. Bonne lecture !

Nous étions revenus à l’auberge de Clive au cœur de ce lac magnifique et si dangereux… Seth, que nous avions laissé seul à la recherche d'une méduse plus mature que celle qu'il avait déjà récupérée, nous y rejoint un peu plus tard.
Nous envisageons de quitter les lieux…
L’aubergiste, à qui nous confions les visions d’Otto et de Patronus, a reconnu la tour des horreurs vers laquelle nous devons aller pour poursuivre notre périple et la mission que nous avait confiée Regulus l'un des quatre Incarnats.
Sommes-nous dans l’erreur quant à cette mission ? Cette question revient régulièrement, faisant pencher la balance d’un côté ou de l’autre au fur et à mesure de notre périple…
Clive nous confie qu'il y a un moyen peut-être moins dangereux ou tout au moins plus court, qui permettrait d’augmenter nos chances de survie jusqu'à à notre destination. Les airs… Oui, c’est ça… Il nous propose les airs afin d’éviter les dangers très nombreux qui agrémenteraient toute randonnée pédestre.
Oblivion est apparemment un monde complexe qui fourmille de factions indépendantes ou inféodées à l'un des Incarnats et qui peuvent rendre notre voyage très périlleux avant même d'avoir affronté les dangers promis par cette tour où nous devons nous rendre.
Oui, les airs peuvent augmenter notre vitesse et peut-être y ferons-nous moins de rencontres mortelles…
C'est sur cette pensée rassurante et ô combien erronée que nous nous endormons sur des paillasses de luxe fournies par Clive. Dans la nuit, Otto s'absente sans que nous l'ayons noté. Ce n'est qu'à son retour que je me réveille. Cessant de respirer, j'écoute sa respiration, qui, de prononcée, finit par se faire régulière, puis se fond dans l'orchestre organisé par notre groupe en train de prendre un repos bien mérité. Rassurée, je le suis dans le sommeil.
Le lendemain matin, enfin, il faut le dire vite car il fait toujours nuit dans ce monde qui est censé être celui de nos ancêtres, nous voilà prêts à utiliser le moyen miraculeux dont nous a parlé Clive.
Il semble que tout un réseau de câbles parcouru par des nacelles soit tendu au-dessus de nos têtes. C'est la voie désignée par Clive. Nous allons emprunter ce système de déplacement histoire de survoler les dangers et les pièges d'Oblivion.
Clive nous guide et nous traversons le lac pour rejoindre le mont au centre du lac où nous attend un ponton naturel de pierre. Nous grimpons ensuite presque jusqu'au sommet de ce mont, là où se trouve la première station des nacelles que nous allons utiliser.
Après nous être concerté, nous sommes enfin prêts : Patronus, Huan, Derek et Senzo seront dans la seconde nacelle, pendant qu'Otto, Seth, le petit diablotin dont le nom m'échappe régulièrement ainsi que moi-même, Romkje, monterons dans la première.
Niculae, pour sa part, est bien trop blessé pour pouvoir nous suivre. Le combat contre la plante carnivore de la veille l'a rendu incapable de nous suivre. Par prudence, nous préférons le convaincre de rester dans le village des ogres bleus, aux bons soins de Clive. Son état parle de lui-même et il n’y a rien à y redire…
L'ogre pousse donc les nacelles sur le câble incliné et nous prenons rapidement de la vitesse.
Combien de temps s’écoula durant cette première partie de notre voyage ? Je ne saurais le dire, mais je regarde à la dérobée Seth, bien installé dans son fauteuil, la sécurité faite de mains griffues lui entourant la taille. L'image est effrayante, mais j'espère que nous n'avons pas quitté le village trop tard… Si j'ai bien saisi les regards que lui coule régulièrement Senzo, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez lui depuis que nous sommes arrivés au lac. Pourtant je ne me souviens pas que la veille il ait insisté pour quitter au plus vite l’endroit…
Je ne peux m'empêcher de repenser à ce que Seth a pu me dire il y a maintenant longtemps. Ma première réaction avait été de l'ignorer, en espérant secrètement que ses révélations ne soient que fadaises. Mais il y a trop de similitudes entre nous pour que je continue de l'ignorer.
Que se serait-il passé si je l'avais rencontré en premier... ? Ou que mes rêves me l'aient désigné au lieu d'Otto ou de Senzo ?
Je sais qu'Otto est pour l'instant la personne la plus importante pour moi. Parfois il peut m'agacer, parfois m'effrayer, mais toujours je me laisse captiver. Malgré cette indépendance qu'il montre sans cesse, je ne peux m'empêcher d'espérer ne pas me fourvoyer, ni avoir été aveuglée par sa stature et sa personne en général. C'est vrai qu'il est beau ce fier guerrier. Seth ne l'est pas moins, mais si le premier est plutôt direct, le second fait trop de cachotteries. Durant ce voyage, je ne peux m'empêcher de les observer, les jaugeant l'un après l'autre. Si le premier me fait beaucoup d’effet, je ne peux nier que le second m'attire pour d'autres raisons…
J'en suis là de mes réflexions et observations quand brusquement je réalise que nous fonçons vers une véritable horreur... La première station relais... Clive nous a informé que nous en emprunterions deux... Nous nous dirigeons directement dans les pattes griffues d'un démon ricanant.
Je ne peux m'empêcher de me redresser les armes à la main, inconsciente du fait que si nous heurtons cette créature géante qui se tient au sommet du premier bâtiment que nous atteignons, je serais alors propulsée hors de la nacelle vers le sol qui se trouve loin en bas, à une distance inimaginable…
Otto est déjà prêt lui aussi, mais ce n'est guère pratique, nous allons nous gêner dans l’étroite nacelle. Il va être difficile de se battre correctement dans un espace aussi réduit…
La voix de Seth pris me parvient sans que je comprenne le sens de ces paroles : "Ce n'est qu'un mendiant, que faites-vous ?"
Mon cœur bat la chamade, faisant bouillir mon sang, prélude au combat qui ne saurait tarder...
Nous nous préparons à l'impact lorsque plusieurs événements se déroulent presque simultanément. La nacelle ralentit et au moment où je m'apprête à frapper le monstre qui veut nous saisir, il disparaît laissant la place à une simple plateforme, en fait la première station, où se tient devant une tente défoncée un vieil homme dépenaillé avec des yeux d’affamé. Puis je vois du coin de l’œil un éclair rouge passer au-dessus de notre nacelle puis disparaitre dans le vide juste avant le bâtiment.
J'ai à peine eu le temps de jeter un regard atterré vers Otto que nous avions déjà compris et sautions hors de la nacelle à peine stabilisée sur la plateforme. Ignorant le vieil homme, nous nous élançons vers le rebord du bâtiment afin de regarder en bas. Il s'agissait de Senzo qu’une quelconque acrobatie avait précipité dans le vide. Accroché à un aplomb bienvenu, il essayait de remonter à la force des bras. Otto fait un geste tandis que je reste concentrée sur le chemin que doit emprunter Senzo, frémissant pour lui, espérant qu'il ait de bonnes prises. C'est à ce moment-là qu'il dérape. Je pousse un cri et le temps semble s’arrêter. Son corps se retrouve figé dans les airs et je vois l'effort mental fourni par Otto qui commence le faire remonter tout doucement grâce à son pouvoir… Hélas, son visage pâlit et sa prise mentale se desserre laissant Senzo retomber dans le vide… Pourtant, contre toute attente, grâce à ses capacités physiques exceptionnelles, ce dernier réussit de nouveau à s'accrocher à un surplomb. Je peux enfin reprendre mon souffle quand je le vois quelques minutes plus tard se stabiliser à notre niveau après une escalade assez éprouvante. Le soulagement doit se lire sur mon visage crispé jusqu'à maintenant.
Enfin, nous étions tous saufs. Les autres passagers de la seconde nacelle étaient déjà en train de discuter avec le vieil homme que nous avions dépassé en allant porter secours à Senzo.
L'individu est plutôt étrange. Au travers de ses paroles parfois décousues, qui me sont assez incompréhensibles je dois dire, il nous trace les dangers que nous risquons pour la suite du voyage pendant qu’il dévore les quelques rations que nous lui fournissons. On dirait qu’il ne s’est pas nourri depuis des lustres. Rien d’étonnant au vu de sa maigreur. Il semble humain, mais j'avoue en douter. N'aurait-il pas dû périr en ces lieux inhospitaliers ? Certes, peut-être d'autres que nous ont utilisé les nacelles et sont passés par ici, mais bon... Vous y croyez, vous ?
Après quelques échanges avec lui, qui agacent fortement Otto, nous finissons par reprendre notre périple.
Repartant dans les nacelles que le vieil homme pousse pour nous aider à prendre notre élan, nous glissons à nouveau sur le câble jusqu'à ce qu'un nouvel obstacle se dresse devant nous. Une statue gigantesque qui tient une torche enflammé au bout de son bras. En fait, plus nous approchons, plus nous réalisons que la nacelle va passer au centre de la torche. Vous me direz, et alors ? C'est juste la déco sophistiquée imaginée par une bande de dingues ? Oui, oui, bien sûr... Mais avez-vous vu les flammes qui y rougeoient ?
Un instant de stupeur pour nous. Je ne veux pas mourir ainsi brûlée alors que j'ai échappé aux inquisiteurs pendant que mon père périssait en leurs mains. D’abord tétanisée, je me précipite vers Otto, incapable de lever vers lui mon regard voilé par les larmes. Je tire sur sa cape pour l'inciter à la passer sur sa tête et je fais de même avec la mienne. Nous n'avons guère d’autre solution pour nous protéger du feu.
Et si la nacelle s'arrêtait au milieu de ce feu ? Des pensées atroces me traversent l'esprit et les hurlements de douleur du passé me reviennent aux oreilles. Serrée contre Otto, le visage contre son torse, je ferme les yeux me concentrant sur les battements de nos cœurs. Je ne veux pas voir ma mort, je ne veux pas voir notre mort et tant qu'à mourir autant être dans les bras de celui qu'on aime. Dans cet instant d'angoisse j'en ai oublié Seth et même quiconque ne partage pas nos respirations et nos battements de cœurs.
Je hurle lorsque le feu nous entoure. La nacelle traverse lentement la torche géante. Heureusement, une fois hors des flammes, force est de constater que nos capes fumantes et souillées nous ont protégé du pire. Miraculeusement, elles n'ont pas pris feu. La mienne glisse au sol puis je regarde autour de moi. Seth, assis dans son fauteuil, n'a pas changé de position et ne semble pas avoir souffert de la traversée. C’est assez incroyable d'ailleurs, comme s'il n'avait nullement été affecté, que ce soit physiquement ou mentalement, par ce piège dressé sur notre trajet. Je jette un regard vers l'arrière après m'être assurée qu'Otto va bien. Je ne peux m'empêcher de vérifier de la main son visage ou ce que je peux en atteindre.
La seconde nacelle est, elle aussi, passée dans le feu, je pousse un soupir de soulagement, tout le monde est sauf.
Fichu voyage, est-ce vraiment moins mortel que le trajet à pieds ?
Je n'ai pas fini de tourner cette idée funeste dans ma tête que nous apercevons de gros oiseaux se diriger vers nous. Plus loin, derrière eux se dessine enfin notre destination.
Hélas ! Les créatures s'avèrent être des gargouilles et il s'ensuit un combat acharné pour notre survie. Ce n'est que grâce à notre persistance et la conviction des plus assurés d'entre nous que nous finissons par nous débarrasser des monstres... Euh… Disons que nos nacelles ont sagement continué leur descente pour s'engouffrer dans une construction dont les portes se sont ouvertes à notre arrivée laissant les gargouilles dehors.
Il est à noter que si les nacelles sont entrées l'une derrière l'autre, Patronus, lui, a surgi en dernier monté sur une... libellule géante mécanique. Vraiment, je me demande comment s’est passé notre voyage pour les passagers de la seconde nacelle…
Nous sommes épuisés et blessés alors que nous n'avons pas encore attaqué le but de notre voyage. Les choses s'annoncent vraiment difficile pour la suite...
Un sourd battement régulier rugit tout autour de nous et j’en sens les vibrations sur le sol et les murs de la construction fermée.
Pour tout dire... l'impression confuse d'être à l'intérieur d'un corps n'est pas pour me rassurer.
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Re: Résumé Saison 2

08 oct. 2012, 17:56

une précision pour le passage dans les flammes:

le Seth dont il est question n'est pas resté impassible du tout, mais s'est montré très inquiet durant toute l'approche et la traversé de la "flamme".
Il a d'ailleurs lancé de manière visible un sort apparament très puissant (et qui a engendré des modifications physiques apparentes, meme si pour ne pas ralentir l'action, on a fait le choix avec momo de ne se concentrer que sur la partie la plus utile du sort, l'immunité aux dégats), et une fois ce sort lancé il est resté très concentré et inquiet jusqu'à ce que la nacelle ai dépassé les flammes, ce n'est qu'alors qu'il s'est "relaché" et a repris son apparence normale. Mais en effet, faute de description, cette situation a pu échapper à la narratrice.

Il est à noter aussi qu'à l'arrivée Seth est ressorti très grièvement blessé de son court combat contre une des gargouilles, mais je suppose qu'il est loin d'être le seul dans ce cas là
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Momo
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Re: Résumé Saison 2

08 oct. 2012, 19:32

En fait, elle n'a rien vu de ce qu'il s'est passé dans la nacelle lors de la traversée de la torche car elle était sous sa cape.
Quant au combat contre les gargouille, ça a été tellement intense, rapide et confus, qu'elle n'a pas encore eu le temps de parler des blessés surtout vu où vous avez atterris...
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Re: Résumé Saison 2

08 oct. 2012, 22:42

Je vais essayer de faire mon résumé demain, pour compléter celui de Line, qui est déjà très bien !
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
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Re: Résumé Saison 2

09 oct. 2012, 22:42

Vacherie !

Après toutes ces épopées, ces risques, et cette stupide plongée dans les Abysses, je suis toujours bredouille.
Naturellement, la rencontre que j'ai faite au fond du Lac, ce contact avec une entité d'une puissance telle que son essence ne peut être que divine, m'a bouleversé. Et je sais que la réponse qu'elle a apporté à ma question est celle que j'attendais. C'est comme si elle avait su para avance de quel service j'avais désespérément besoin; il n'en reste pas moins qu'une fois à la surface, je reste dépourvu de ces satanées méduses, sans lesquelles les pouvoirs de mon esprit son un danger pour moi, mais aussi pour mes compagnons.

Nous revenons clopin-clopant, vers l'auberge de Clyve, où j'espère trouver un peu de repos avant que de retenter ma chance. Mes frères d'armes semblent aussi dépités que moi. Et plus particulièrement Nicolae, dont les blessures, malgré les soins du petit Huan, ce drôle de shivati en haillons, restent sérieuses. D'ailleurs, à peine a-t-il repris conscience qu'il esquisse un geste en direction de la méduse de Patronus. Mais il stoppe son geste aussitôt, comme terrassé par une force inconnue, qui le renvoie presque instantanément dans les limbes de l'inconscience.

C'est à ce moment là, d'ailleurs, que nous prenons conscience de l'absence de ce bon à rien de stygien. Où a-t-il bien pu disparaître ?
Tudieu, il est resté dans le lac, nous ne l'avons pas remonté ! Le temps que nous finissions notre bière de Lotus, et réalisions que nous sommes trop faibles pour revenir le chercher, le voilà qui franchit la porte de l'auberge, amoché, mais vivant, l'air chafouin. il a perdu son armure, son casque, mais semble plus vif que mort - du moins compte tenu de ses pratiques occultes qui le mettent à mi chemin entre les deux états.

Pour notre part, nous réalisons à présent que c'est la seule chance qui nous a maintenant en vie, et conduits, pour deux d'entre nous, jusqu'au 6e palier. Nous pourrions certes retenter notre chance, mais à quel prix ? Ces créatures en valent elles vraiment la peine ?

Pour ma part, je sais qu'une rencontre importante m'attend, et je n'ai que faire d'une bouche inutile, aussi je me désintéresse de son cas, tandis que Clyve nous amène un copieux dîner. Peu après la ripaille, nous convenons collectivement de la nécessité d'un temps de repos, quoique la notion de cycle jour/nuit soit inconsistante en ces lieux où la pénombre ne cesse jamais.
Et pour notre confort, les bleus ne semblent reculer devant aucun effort, nous amenant qui un épais matelas de plume, qui une couverture de laine, qui un oreiller dodu pour reposer nos membres endoloris par l'effort. Pendant ce manège, Clyve ne cesse de louer notre chance, et notre opiniâtreté pour être parvenus au 6e palier, celui de la déesse du Lac, à l'en croire.

Notre campement "de fortune" étant installé, et malgré les plaintes de Seth qui semble fort pressé de nous voir quitter ces lieux, nous nous apprêtons à prendre une "nuit" de repos. Tous mes compagnons s'assoupissent bien vite, et j'attends d'entendre leur souffle s'apaiser, pour m'éclipser pour mon rendez-vous.
Inutile de m'étendre sur ce dernier, dont l'intensité me laisse exsangue. La déesse n'avait pas menti, et la nuit fut à la hauteur de mes espérances, et bien au delà.

Je retourne me coucher, titubant, et ne manque pas de buter par maladresse dans une des chaises poussés près du mur de l'auberge, éveillant quelques uns de mes compagnons dans le vacarme subit. Ils ne tardent pas à retourner à leurs rêves bienheureux, tandis que je pose ma tête sur l'oreiller de plumes. J'entends derrière moi la respiration hachée de Romkje. Elle ne dort pas, et s'inquiète probablement. Tout cela est tellement futile.

Le sommeil me saisit presque instantanément, un sommeil de plomb, sans rêves. Je flotte inerte dans la paix et la félicité. Demain, je le sais ma Lame fendra l'ennemi.

Au réveil, je suis envahi par une énergie nouvelle, que l'attrait de du jour rend inextinguible. Nous devisons avec Clyve, autour d'une bonne assiette de ragout de mouton (ou d'un autre animal local) relevé d'une solide tranche de bacon, des prochaines étapes. Au cheminement à travers la ville, celui ci nous conseille de préférer la Voie des Airs. Une telle perspective ne peut que nous enchanter, Romkje et moi. Clyve nous expose en effet que les rues sont en proie à une lutte territoriale sans merci, entres des factions sanguinaires, et impitoyables avec les intrus. Autant la perspective de quelques bonnes batailles ne m'effraie en rien, autant je me doute que nous aurons besoin de toutes nos forces pour affronter les sbires de l'Ecorcheuse dans la Galerie des Suppliciés. Nous décidons de suivre le conseil de notre hôte, qui consiste à utiliser un système de nacelles reliées à des câbles surplombant la ville.
Certes, ce n'est pas ce que j'attendais. j'espérais en effet une chevauchée aérienne, mais il faudra se contenter ce pis aller.

Nous partons donc, avec notre guide, à l'assaut du Mont Noir, recouvert d'une sorte de basalte, au sommet duquel se trouve une sorte de bâtiment abritant des nacelles, finement ouvragées, semblables à des chaises à porteurs. De petite tailles, elles sont suspendues à un câble métallique qui plonge vers le toit d'un immeuble en contrebas. Clyve nous précises que deux permutations de câble seront nécessaires pour parvenir à notre but.

L'intérieur des nacelles est surprenant : tout aussi délicat, il est incontestablement morbide. Nous devons nous asseoir dans une sorte de crane, et à peine installés, deux mains squelettiques se referment sur notre abdomen, pour nous empêcher de basculer, probablement.
Je me libère aussitôt de leur emprise, et vais me poster à la fenêtre,; tandis que Romkje et Seth prennent place à mes côtés, les autres occupant l'autre nacelle. L'insupportable Grisou rentre donc en voletant avec nous, tandis que Clyve nous propulse vers les toits d'Oblivion.

La nacelle prend de la vitesse, et ma prudence me commande de préparer mon arme en vue d'un affrontement que j'imagine inévitable. Las, à l'approche du premier relais, une gigantesque créature incontestablement démoniaque surgit et nous toise, l'air mauvais. J'arme mon bras, prêt à frapper dans l'instant qui vient, lorsque le monstre disparaît, laissant la place à un toit nu, à l'exception d'une tente miteuse d'où est sorti une espèce de manant dépenaillé.

Au moment où je m'interroge sur l’intérêt d'occire cet individu, par précaution, je vois en un éclair la silhouette de Senzo tomber le long de la paroi de l'immeuble. Nous sautons, Romkje et moi, de la nacelle et nous précipitons vers le parapet. C'est en me penchant que je le vois, raccroché comme il le peut à quelque gargouille obscène, le visage distendu par l'effort. Qu'a-t-i bien pu penser en se jetant dans le vide l? Sûrement une coutume de chez lui.

Tandis qu'il entreprend l'ascension, je le vois, presque au ralenti, manquer une prise et basculer dans le vide. Au diable les risques, j'appelle mes forces mentales pour projeter mes matrices vers lui. Sa chut stoppe net, et il commence à s'élever, lorsque je sens mes matrices m échapper ! Le flux d'Oblivion en perturbe le schéma, et voilà Senzo rattrapé par la gravité ! Heureusement, ces quelques instants lui ont permis de se rattraper à la paroi, et il est déjà su le point de rejoindre le toit.

Une fois qu'il est revenu sur kle plancher des vaches, nous revenons vers les nacelles, pour nous trouver nez à nez avec le vagabond pestilentiel, dont le dernier repas semble remonter à loin, encore qu'une bonne partie de celui-ci soit resté accroché à ses vêtements crasseux.
L’individu semble disposé à nous propulser vers notre second relais, une étrange statue porteuse d'un flambeau, mais il émaille ses offres d'aide de suppliques mendigotes, et de clins d'oeils libidineux à l'attention de Romkje.
Et si ce chien échappe finalement à mon courroux, c'est autant pour l'inanité de sa mort, que par respect pour ma Dame que je ne plongerai pas dans une créature si indigne.

Nous voilà repartis vers notre deuxième arrêt. A son approche, nous constatons d'ailleurs qu'il ne s'agit que d'une étape, aucune plate forme ne nous attendant. Et pour cause, notre chemin nous conduit au beau milieu du flambeau, qui se met pour l'occasion à chauffer de manière funeste.

Arrivés à proximité, la suite ne fait plus aucun doute, nous allons devoir rôtir quelque peu. N'écoutant que son courage, Seth invoque quelque sorcellerie destinée, sans doute à le protéger des flammes, tandis que Romkje se blottit dans mes bras et se couvre de sa cape. J'en fais autant, quoi que je reste persuadé que notre chemin en s'arrêtera pas ici, pas ainsi.

Le passage st rude, il faut l'avouer : malgré mon armure, je sens les flammes me roussir, et mes sourcils se racornir. La chaleur colle mes habits à ma peau, et flétrit cette dernière par endroit, mais la souffrance est de courte durée ; très vite, nous avons dépassé le flambeau, pour reprendre de la vitesse en direction du dernier immeuble, celui là même qui abrite notre but ultime. La délivrance est proche.
Ou du moins le croyais-je, lorsque de lourds battements d'ile attirent mon attention : cinq gargouilles gigantesques fondent sur nous !

Je bondis de mon siège, arme en main, prêt à défendre ma vie, tandis que Romkje fait de même de son côté, Seth restant prostré en pleine incantation.

A la vue de ces lourdes créatures étrangement habiles malgré leur lourde apparence, je tente une action désespérée : appelant mes matrices, je projette l'une d'entre elle contre ses compagnes. Cette fois ci, mon pouvoir ne me fuit pas, et le fracs de ces deux masses pétrifiées qui s'entrechoquent me fait grincer des dents. pourtant, loin d'être détruites par l'impact, elles semblent chuter un moment, avant de reprendre leur vol dans notre direction, retardées, mais nullement mutilées. A ce moment, la bataille s'engage. L’exiguïté de la cabine rend mes mouvements lents, et malhabiles. Les trois créatures de tête se jettent sur chacun de nous, Grisou ayant entre temps mystérieusement disparu, comme à l'accoutumée.
Les garces sont rapides, et adroites, et je sais qu'elles frapperont avant moi. Aussi j’abandonne toute prudence, me jetant à l'assaut sans souci de leurs coups. j'en suis pour quelques solides morsures et coups de griffes, qui me blessent mais ralentissent à peine mes mouvements; Celle qui a eu le malheur de m'attaquer comprend alors ce qu'il en coûte d'encourir le courroux de la Dame d'Ombre : j'abats mon bras avec vigueur, contemplant complaisamment la bête infernale reculer sous l'impact, qui laisse mon poignet tremblant. Une pierre large comme mon bras a volé au premier impact, et le monstre hurle. Redoublant mes assauts, je lui assène un revers vengeur, finissant d'une pointe rageuse qui lui fracasse le crâne.
Ses débris chutent brutalement, s'éparpillant en une pluie rocailleuse.

Pendant ce temps, Romkje semble aux prises avec son adversaire, qui recule face à la virulence des piques de ma compagne pleine de bravoure. Las, le bête ne semblent nullement affectée, tout au plus gênée par les moulinets de la rapière, trop faibles pour entamer sa peau de pierre.

Seth, pendant ce temps, est roué de coups de grioffes, de dents, et semble fort mal en point. iol ne cesse pourtant de marmonner, pour finir par relâcher son sort, qui fait fuir la gargouille. C'est du moins ce que je crois, avant de la voir piquer droit sur l'adversaire de Romkje. Profitant d'un instant de flottement, je jette sur ce dernier une décharge d'énergie qui, une fois en core, ne m’échappe pas. L"impact est butal, violent, et repousse le monstre à quelques mètres de nous, là où il est cueilli avec fouge par l'assaut d'une de ses compagnes, prisonnière semble-t-il de l'étau mental du stygien. La créature possédée et sa soeur tournoient, virevoltent, jusqu'à emmêler leurs ailes pétrifiées, perdant ainsi toute flottabilité, de sorte que l’attraction fait son oeuvre, les entrainant irrémédiablement vers le sol.

Nous sommes toujours prisonniers de notre nacelle, qui nous expose aux assauts aériens, mais sommes pour l'heure sans adversaire. un coup d'oeil vers nos compagnons me montrent Senzo aux prises avec l'une des gargouilles, tandis que Derek affronte la dernière. l'un comme l'autre semblent peiner à se débarrasser de leur adversaire, dont la redoutable armure résiste sans peine à leurs assauts.

Subitement, alors même que ses blessures ruissellent de sang, Senzo semble entouré d'un halo et le voilà qui déchaîne sa furie sur son adversaire. un craquement effrayant résonne, tandis que sa gargouille s'éloigne brutalement, lourdement blessée. Pendant ce temps, je vois avec surprise Patronus s’extraire de la nacelle, pour chevaucher une étrange libellule géante. Sur cette dernière vision qui me rend perplexe, je réalise que nous sommes arrivés à destination : mais au lieu de nous arrêter sur le toit, voilà que nous nous engouffrons dans une sorte de surélévation sur le toit de l'immeuble, et en pénétrons l'intimité. les portes se referment derrière nous dans un claquement sinistre, et tout à coup, le silence se fait. Ou plutôt, le brouhaha du vent, des combats se tait, pour laisser la place à un battement sordide, comme une sorte de coeur géant qui frapperait les entrailles mêmes de l'immeuble.

il fait très sombre, et la nacelle s'arrête, ses portes s'ouvrent sur cet inconnu que l'on imagine sans peine d'une hostilité inhumaine.
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
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Momo
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Re: Résumé Saison 2

10 oct. 2012, 10:56

Excellent !
Cela permettra à chacun de bien visualiser ce qu'il s'est passé et permettra un rafraîchissement de la mémoire avant la prochaine partie.
Merci au deux chroniqueurs. :D
“Empty your mind, be formless… shapeless, like water... Water can flow, or it can crash. Be water, my friend…”

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Enormatro
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Re: Résumé Saison 2

03 nov. 2012, 12:36

" Les portes de la cabine s'ouvrent, et nous commençons à prendre la mesure de cet environnement étrange : les battements de coeur n'en sont que la première des incongruités. Tout d'abord le sol, spongieux, qui évoque une sorte de substance visqueuse, vaguement organique. Puis les murs, organiques aussi, qui pulsent en rythme avec les battements. Et pour finir un escalier, tout en muscles, qui ondule et tangue comme le pont d'un navire fou. Mais le pire, je rois, c'est que cet escalier monte ! Alors même que nous étions au sommet de cette damnée tour, cet escalier monte, et aucune issue ne descend dans le bâtiment. C'est à n'y rien comprendre.
Nous décidons, fort prudemment, de profiter de l'apparente accalmie dans les attaques de gargouilles pour soigner nos blessures. Hélas, à peine commençons nous à numéroter nos abattis, qu'un sifflement inquiétant s'échappe des murs et du sol, comme quelque vieille baudruche qui relâcherait son air. Notre réaction, affutée par nos précédentes mésaventures, ne se fait pas attendre, nous nous précipitons vers l'escalier, environnés de cette brume verdâtre dont les miasmes nauséabonds font déjà sentir leurs soporifiques effets sur Patronus, qui chancelle, choit, mais reprend son ascension; Seuls Senzo et Romkje ont réussi atteindre l'étage, nous autres restons agglutinés devant l'escalier mouvant, qui semble bien trop animé pour que nous puissions le gravir. Du reste, cet environnement qui ressemble de plus en plus à un estomac fait montre d'une nouvelle manifestation d'hostilité, en nous envoyant des pseudopodes chargés, je suppose, d'attendrir la nourriture. Mais la nourriture semble décidée à se défendre : de nos lames acérées, Darek et moi repoussons les les tentacules, tranchant dans le vif de ces créatures, qui se replient sous nos assauts.
Haletants, nous sommes dos à dos, face à ces créatures toujours plus nombreuses, et dans un regain de courage, nous nous jetons à l'assaut, pou être stoppés net. dans u chuintement écoeurant, la voute qui nous surplombe diffuse une pluie acide, semblable à un suc digestif, qui commence à dévorer nos armures, et lisse aux pseudopodes le temps de se regrouper.
Alors que tout semble perdu, l'univers explose. ou plutôt, la bouche dans laquelle nous nous trouvions, et qui commençait à nous digérer, s'éparpille en petits morceaux sanguinolents qui glissent paresseusement le long des parois de la tour. il semble que Romkje et Senzo, en haut, aient trouvé le centre névralgique de l'horreur, et en aient fait leur affaire.

Tout semble si calme, dans la sempiternelle pénombre d'Oblivion. La Bouche a laissé place à une simple écoutille, visiblement piégée qui conduit aux tréfonds de la galerie des Suppliciés. Pour l"heure, nous pansons nos blessures : les soins mystérieux pratiqués par Huan, combinés à ceux, tout autant déroutants, de l'araignée cliquetante de Patronus, nous remettent d'aplomb, à l'exception de Seth sont l'arachnophobie le imite aux soins pratiqués par le ki.

J'en suis à contempler mes blessures, heureux de m'en tirer à si bon compte après de telles épreuves, lorsque Romkje surgit d'on ne sait-où, tenant par l'épaule une petite chose, une espèce de paysanne apeurée. Ah, ce regard vide et paniqué, pour commun qu'il soit chez les gens de basse extraction, révèle la nature de cette fille. Une descendante d'Oblivion, comme nous, arrachée de son monde pendant son sommeil pour être propulsée dans ce cauchemar. Et de façon finalement peu surprenante, la vue de notre troupe, blessée, dépenaillée sous l'effet de l'acide, n'est pas pour rassurer cette malheureuse créature probablement plus habituée à cueillir des baies en chantant on ne sait quelle niaiserie infantile. Elle se révèle de surcroit incapable de répondre à la seule question ayant une importance : à quoi pourrait elle nous être utile. Et nous voilà affublés d'un nouveau fardeau inutile à supporter.
Pendant que je contemple ce pauvre rossignol effarouché, Seth semble avoir fait son affaire du piège entourant l'écoutille. Senzo manifeste depuis quelques secondes un agacement manifeste quant à ces atermoiements, et décide, bille en tête, de s"lancer dans l'orifice.
L'horreur absolu l'attend plus bas : une salle qui est recouverte, emplie de cadavres démembrés, mutilés, et pris dans unesorte de gangue de résine. Il s'en échappe d'atroces hurlements de souffrance, comme si les âmes de ces pauvres créatures étaient emprisonnées dans leur enveloppe corporelle, condamnées à souffrir le martyr pour l'éternité.
Je m'élance à sa suite, mais d'une façon moins agile moins, gracieuse, et manque ma réception, chutant lourdement au sol, sans que la blessure occasionnée ne soit incapacitante, dieu merci.

Nous voilà bientôt tous en bas, avec plus ou moins de bleus, à chercher une escalier descendant au milieu de cet enfer sanguinolent et putride. Cette tâche, ma foi, est grandement facilitée par les étranges perceptions de Senzo, qui décèle les marches d'obsidienne nous conduisant à l'étage inférieur, conforme à ma vision. Une salle entière remplie du sol au plafond d'un fatras d'instruments de torture tous plus cruels les uns que les autres. Leur empilement instable semble occuper, de façon chaotique, presque tout le volume de la pièce, et nous sommes contraints de nous déplacer, en file indienne dans un labyrinthe au reflet d'acier et aux promesses de souffrances infinies., ces pérégrinations nous conduisent vers la seule issu possible, un étroit passage barré d'une espèce de chambranle, qui n'augure rien de bon. Huan, le pisteur, nous arrête avant que nous le franchissions : d'une main, il tient un objet quelconque, qu'il présente au travers de ce drôle de cadre de bois. Un sifflement, un éclair d'acier, et une lourde lame de guillotine s'abat sur le malheureux objet, pour remonter aussitôt dans son logement. L'affaire s'annonce corsée, à tout le moins !

Nous débattons de la meilleure façon de franchir cet obstacle, que l'on ne peut ni contourner, ni désamorcer, et Senzo en l'observant de plus près, remarque un objet situé juste sous la lame. Patronus et lui extraient une relique macabre : un bout d'oreille tranchée, racornie, séchée, et pourvue d'une boucle d'oreille qui semblent dégager une certaine aura, quoi que nous n'ayons pour l'heure pas le temps de l'analyser.

Est maintenant venu l'instant de vérité : comment traverser cette guillotine, sans connaître le même sort, voire pire, que l'ancien propriétaire de l'oreille ? Senzo et Patronus se fient à leur agilité, et franchissent sans dommage la guillotine, qui s'abat juste derrière eux. Seth se fie une fois de plus à sa magie des morts, se transformant pour l'occasion en spectre pour échapper à la lame. mon tour est venu, et je sais d'avance qu'il n'y a aucune chance que je parvienne à franchir la porte avant le couperet. La meilleure solution, malgré les risques, reste de me concentrer pour faire surgir les matrices, et les modeler en une armure qui m'évitera le pire. Je sens le pouvoir m'envahir, comme une décharge d'énergie qui crépiterait au bout de mes doigts, derrière mes yeux, le long de ma colonne vertébral et je libère brutalement cette énergie, dont hélas le pouvoir m'échappe pour devenir autre chose. Je sais que l'énergie concentrée par mon appel était puissante, très puissante, et que les effets pourraient être dévastateurs.Lorsque je rouvre les yeux, préparé à découvrir un carnage, je réalise que les matrices, se sont emparées de la guillotine, que je fixais de toute mon âme, pour l'expédier ailleurs, loin, me permettant ainsi de franchir sans encombre le passage, de même que mes compagnons, qui semblent soulagés de cet heureux dénouement.

Nous reprenons notre route, pour arriver à un dernier escalier, très profond, à côté duquel se trouve une alcôve abritant sous une cloche une plume d'onirium dont l'embout semble avoir baigné dans le sang. Ma Dame me murmure que cet objet puissant, dangereux, a quelque chose à voir avec le Pacte. Son aspect effrayant est suffisant pour nous décourager de nous en emparer, et je doute que son pouvoir, quel qu'il soit, puisse nous aider à affronter ce qui nous attend en bas.

Arrivés au bas des marches, nous contemplons la salle, remarquablement normale après tout ce chaos dans laquelle nous nous trouvons : une sorte de gigantesque cave, parcourue d'arches gothiques en plein cintre, conduisant à un espace central surmonté d'une clef de voûte. et sous cette clef de voûte, un énorme monticule métallique, semblable à de l'onirium, qui selon Senzo pulse d'une forte énergie. Bizarrement, nous savons à quoi nous attendre, nous nous approchons, armes au clair, lorsque le monticule s'anime, sans surprise, pour exploser, révélant en son centre une créature vaguement humanoïde, haute de près de 4 mètres, faite de lames d'acier enchevêtrées enserrant en son centre une masse d'énergie prodigieuse : la Matrice !
Reste que pour la prendre, nous devons nous débarrasser de la créature qui la digère et semble peu disposée à nous la céder gracieusement."
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
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Akina
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Résumé Saison 2 - Romkje

03 nov. 2012, 23:05

La galerie des suppliciés, la tour de l'horreur... je ne sais plus de quel autre nom synonyme de lui-même ce lieu peut porter... mais enfin, nous y sommes arrivés.

*Soupirs * ... oui nous y sommes... qu'est-ce que je regrette. Ce qui sonnait comme une victoire après avoir esquivé les dernières gargouilles qui croisaient autour de la tour, s'avère être un danger plus grand encore.

C'est tout simplement horrible, je n'ai presque pas de mots pour décrire le désarroi qui m'a atteint en plein cœur. Maintenant, les sons de l'extérieur par les murs de la bâtisse, je prends toute l'ampleur de ce qui nous environne. Murs vivants, respirant presque, le sol ne vaut guère mieux.

J'ai l'impression de me déplacer sur un sol mouvant prêt à m'avaler à la moindre velléités de m'effondrer au sol. Enfin je vois un escalier pendant que mes compagnons, pour rappel : Otto, Senzo, Patronus, Seth, Darek et Huan, discutent pour certains et cherchent dans la semi-pénombre un passage.

Après leur avoir signalé je m'y dirige d'un pas circonspect ce qui n'est pas vraiment mon habitude, mais j'ai été déstabilisée par l'atmosphère malsaine de cet endroit.

Les nacelles ne semblent plus guère utilisables, elles ne sont même plus accrochées au câble qui pendent inutiles. Avant même de commencer à entrevoir notre avancée, un pincement de cœur me signale que pour repartir cela risque d'être complexe, si ce n'est impossible. Je me tais, inutile d'en rajouter à nos problèmes immédiats.

J'ai à peine poser le pied au bas de l'escalier qui monte d'un niveau. Quelqu'un, je ne sais qui dans notre groupe, a fait une remarque pertinente. Comme nous sommes arrivés au sommet de la tour avec les nacelles, comment se fait-il que nous trouvions un escalier qui monte, ne devrait-il pas descendre ?

Oui, oui, encore un problème et ce n'est pas moi qui le résoudrait. Un son se fait entendre et aussitôt du sol émane des volutes de fumée ? De vapeur ? De je ne sais quoi... d'ailleurs je ne veux même pas le savoir et je pars en courant, sur le sol glissant et mouvant pour me précipiter aux premières marches de l'escalier qui me semble salvateur sur le coup. Je grimpe quatre à quatre et je ne vais pas assez vite, Senzo me double dans son escalade. Je ne réalise même pas que le reste de nos camarades n'a pu nous suivre, restant à l'étage d'où émane ce gaz probablement dangereux.

Alors que stupéfaits de nous trouver dans une autre salle, après que la remarque pertinente que je n'ai pas oubliée a fait son petit bonhomme de chemin, nous découvrons une salle vide comme la précédente avec les mêmes caractéristiques organiques, par contre, en son centre un monticule. En plissant les yeux, cela semble s'agiter doucement.

Ai-je oublié de dire que si nous avons des vues un peu abjectes de l'architecture local, les sons les accompagnant ne valent guère mieux, battement d'un cœur au timbre sourd et constant, vibrations des murs et du sol.

Alors il est presque normal qu'une première pensée me vienne ... cette tour va nous bouffer tout cru, parce qu'elle est vivante. Petite élancée lyrique paralysée par la peur, bientôt la panique m'entraîne à penser que nous devons nous intéresser à comprendre pourquoi nos compagnons ne nous ont pas suivi. J'entends des sons étouffés provenir de l'étage du dessous.

Puis je sens la main de Senzo se posant sur mon épaule, sa voix me parvient dans un murmure audible de moi seule.

"Quoique ce soit, c'est le centre d'un tout !"

L'amalgame est aussi fait dans mon esprit. Les battements que nous entendons, serait-ce le cœur d'une créature tout aussi étrange qu'Oblivion elle-même, que nous venons de trouver ? Il semble de plus en plus évident que nos compagnons sont dans la peine. Je ne réfléchis plus, cette créature doit cesser ses activités, quoi de plus simple, détruire son coeur est la seule solution.

J'ai déjà tiré ma rapière et ma main gauche et fait le geste précis de le transpercer en son centre.

Qui a dit qu'une rapière était l'arme parfaite ? Pourtant elle ne me trahit que rarement, mais là je n'ai aucune chance, autour de ma cible une gangue transparente la protège de mes assauts. Je réfléchissais à comment ouvrir le couvercle de cette saloperie avec un couteau quand j'entends des sons qui m'éveillent aussitôt.

Tournant la tête vers mon compagnon d'infortune je le trouve à se défendre contre une espèce de tentacule qui semble surgir du mur. Je ne peux rien faire contre ce que je voulais détruire. D'un accord quasi muet, Senzo échange sa place avec la mienne et tout de suite je me retrouve à piquer et trancher le tentacule qui après quelques soubresauts gît au sol, inerte.

Je regarde de nouveau Senzo et je vois quelque chose d'extraordinaire, j'en reste bouche bée. Senzo enfle, sa taille semble se modifier, ses muscles se parfaire, son haut se déchire sous toute cette musculature nouvelle. Après un instant de concentration intense il pousse un cri tout en abattant son poing à l'endroit que j'avais vainement tenté de transpercer.

Dans un son écœurant de chair qui explose toute la salle bascule pour nous descendre un niveau plus bas. Nous étions en effet au sommet de la tour, avant même de grimper ce fichu escalier. Maintenant détruire la créature se répand dans les airs et tapisse allègrement notre petit groupe. C'est vraiment répugnant, mais au moins, les attaques ont cessé.
J'ai entendu quelqu'un dire : "Et maintenant les gargouilles vont de nouveau nous attaquer !"

Mais rien ne vient et nous constatons qu'elles ont fui. Patronus a fait appel à son araignée mécanique pour nous soigner. C'était la première fois que je la voyais vraiment en action. C'était trop bizarre, mais bon, elle avait le mérite d'être utile.

Faisant un tour d'horizon, j'aperçois une silhouette allongée un peu plus loin, elle s'agite doucement comme semblant émerger d'un somme. Cette pensée n'a fait que m'effleurer que déjà mes pas se sont portés à sa rencontre.

Il y a là une jeune fille, toute menue, une poupée au visage d'ange et au regard incertain.

"C'est un cauchemar."

Je la pince, autant la mettre au courant tout de suite, nous sommes dans un cauchemar que nous ne pouvons chasser. Je reconnais en elle une oubliée, c'est forcément ça, les symptômes ne trompent pas. Elle est comme nous, mais nous nous avons eu plusieurs mois pour nous y habituer. Elle, la pauvrette, découvre ce monde, ne sachant comment l'appréhender.

"Comment t'appelles-tu ?"

"Célia ! Et je vais me réveiller."

Tu parles... Je ferme un instant les yeux, si cela pouvait être vrai. Puis les rouvre, je lui saisis le poignet et l'entraîne vers le reste du groupe.

"Ce n'est pas un rêve, sans doute un cauchemar, mais tu es vraiment là et tu peux mourir, alors restes près de nous si tu veux avoir une chance de vivre."

Elle l'amène au reste du groupe pour la présenter. Tout comme moi ils semblent mi-surpris, mi-fataliste.

Mais quelque part sa présence me rassure. Le fait de rencontrer cette jeune fille qui semble si fragile dans ce monde d'horreurs hurlantes désamorce le stress qui me gagne.

Elle raconte son histoire à mots entrecoupés et incertains, elle ressemble aux nôtres, une oubliée, tout comme nous.

Pendant que nous discutons, Seth s'est légèrement éloigné pour observer une espèce d'écoutille plantée au sol. Circonspect, en faisant le tour, il est bientôt rejoint pas Senzo.

De fil en aiguille tout le monde finit par s'intéresser au seul passage disponible pour nous permettre de descendre dans la tour. La créature que nous venions de faire disparaître avait dû la dissimuler.

Je ne sais pas trop ce que Seth a fait, mais il a fait quelque chose, c'est certain, parce que quelques minutes plus tard, alors qu'il a saisi la poignée de l'écoutile pour l'ouvrir, il est parcouru d'arcs électriques qui me fait me reculer assez. Pourtant il ne semble pas en être affecté. L'écoutille s'ouvre. Senzo se penche et nous informe qu'il y a un autre étage en dessous. Puis il saute. J'entends de faibles gémissements entrecoupés de silence. Dans quoi a-t-il mis les pieds au juste ?

Ce n'est qu'au moment de descendre moi-même que je le découvris.

Otto ayant sauté dans la pièce du dessous dont le sol se trouve à plus d'une demi-douzaine de mètres de là où nous nous trouvons, je tiens Célia pour qu'il la réceptionne, les autres suivent, puis je saute à mon tour, celui qui ferme la marche, Darek, atterrit comme si de rien était dans un bruit de ferraille maltraitée, l'inconvénient d'avoir une armure probablement.

Otto a subi quelques dégâts lui aussi, je m'assure rapidement que ce n'est pas si grave, il me rassure rapidement.

Seulement il nous faut affronter les abominations recélées par cette pièce, sol, murs, plafond portent la marque de l'infamie. Des corps jonchent le sol, forment des tableaux obscènes sur les murs et pendent du plafond, désarticulés, écorchés, éventrés... je ne trouve plus les mots qui ne feraient que me rendre encore plus insupportable tout cela. Je ne voudrais qu'une chose quitter les lieux au plus vite. Nous devions descendre, qu'à cela ne tienne, il est où le passage suivant ?

C'est Senzo, grâce aux particularités de sa perception qui nous guide entre les enchevêtrements de corps qui gémissent sous nos pas, se plaignent, pleurent et gargouillent ou je ne sais quoi. Il est très difficile pour moi de ne pas partir en hurlant. Je ne me savais pas si poltronne, mais tout ceci est vraiment trop horrible pour être supportable.

En plus de ça je manque chuter à l'étage en dessous, je sens une main salvatrice me tirer de ce mauvais pas, échange de regards, soupir de soulagement, nous pouvons continuer.

Senzo repère un escalier s'enfonçant dans le sol, pendant que nous l'empruntons, enfin les cris et hurlements des suppliciés que nous quittons s'atténuent pour disparaître tout à fait.

Bien heureux de ne plus les entendre, maintenant après notre ouie maltraitée c'est notre vue qui l'est.

Nous venons de parvenir dans une salle, un musée peut être ? D'autres suppliciés figés dans l'horreur qu'ils subissent, leurs tortionnaires dans des postures ne laissant aucun doute sur leurs actes, tout aussi immobiles. Un arsenal terrifiant d'outils et de machines de torture. Il y a rassemblé dans cette salle la plus grosse collection, si ce n'est la seule me souffle mon esprit perturbé, d'objets liés à la torture et au mal que l'on peut infliger à toute créature vivante.

En regardant plus avant je constate que lorsqu'à l'étage au-dessus j'ai manqué tomber dans un trou, cela m'aurait aussitôt enfermé dans cette vierge de fer peut être, ou alors empalé sur ce pieu acéré. J'en oublie d'avaler ma salive et c'est Célia qui m'a suivie tout du long qui me réveille de ma torpeur lorsqu'elle arrive dans mon dos.

Senzo a trouvé un passage après des colonnes de chair torturée vitrifiées pour former cet aréopage macabre.

Il est devant une porte et hésite à passer.

Il faut quelques instants pour constater que le chambranle de la porte est piégé, en effet, une guillotine attend le malheureux qui souhaiterait passer. Pendant que Huan cherche un mécanisme ou tout au moins à comprendre comment le tout fonctionne, Senzo nous lance à la volée qu'il y a quelque chose, au sol, juste sous la guillotine.

Quelqu'un finit par s'y intéresser et vient la récupérer. C'est Patronus qui s'en saisit. J'ai entendu dire qu'il s'agissait d'une oreille. Ah tiens, quelqu'un d'autre que nous est parvenu jusqu'à ce niveau ?

Puis tout le monde retourne le problème du passage de la porte. Si nous souhaitons continuer, nous n'avons guère le choix. Toutes les tentatives d'en interrompre le mécanisme mortel s'avérant inutile, quelques uns comme Senzo ou Seth réussisse à traverser.

Je demande à Célia si elle se sent de traverser rapidement la porte, sa réponse n'est guère encourageante.

Puis Otto annonce, qu'il a l'intention de tenter quelque chose. Nous comprenons rapidement qu'il va utiliser ses pouvoirs. Ce qui signifie, vu qu'il a échoué à trouver une des méduses du lac qu'il va y avoir un contrecoup.

J'entraîne Célia derrière une colonne de tripes, je crois, mais là je m'en moque un peu, j'ai peur pour Otto et si c'était lui sur qui le malheur arrivait ? C'est dangereux, je serre les dents attendant le coup fatal, puis j'entends une exclamation, surprise.

"Et bien, je crois que nous pouvons passer maintenant."

Je sors de mon abri ainsi que mes compagnons. La porte a été nettoyée, comment dire... la guillotine a tout simplement disparu.

Senzo a le regard fixé dans la direction d'Otto, un sourcil légèrement froncé.

Il semble mécontent si ce n'est inquiet de la démonstration de puissante qu'Otto vient de montrer. Cela nous rend service, certes... mais qu'est ce que cela cache ?

Nous continuons notre chemin dans le même ordre de marche. Un peu plus loin une alcôve contient une espèce de cloche transparente. A l'intérieur une plume est posée, pas n'importe quelle plume, faite d'argent, d'ivoire et d'onirium, sa pointe recèle une traînée de sang séché comme si elle avait gravé dans la chair quelque maléfice aux conséquences encore inconnu.
Quelques uns d'entre nous s'y intéresse, Seth ou Otto, avant de convenir de la laisser où elle est.

Plus loin nous trouvons un autre escalier d'obsidienne et descendons à l'étage au dessous qui abrite la pièce la plus majestueuse qu'il m'ait été donné de voir.

L'impression qu'elle donne est que nous nous trouvons dans une cathédrale. Sous la clef de voûte nous distinguons un amas... un amas de quelque chose de noir.

Je lance une pièce dans sa direction, celle-ci est aussitôt engloutie et son tintement résonne jusqu'à s'éteindre. Mal m'en a pris, le tas bouge, c'est vivant, c'est noir, c'est tranchant et c'est moi qui l'ait réveillé. Nous sommes dans le trouble.

La créature se redresse, elle est très grande, une espèce de démon fait de lames. Il va nous hacher menu, c'est une évidence, autant se carapater, mais, hélas nous voyons tous, au centre de cette créature ce que nous sommes descendus chercher... LA MATRICE !
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DarkBeber
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Re: Résumé Saison 2

03 nov. 2012, 23:29

Line ? Ah ben... T'avais déjà un compte sur le forum tu sais !? Enfin.... re bienvenue !! ;)
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