Résumé de la campagnounette en cours
Publié : 15 févr. 2013, 14:22
Journal intime D'Obi-Wan Kenobi, dit le vieux Ben
Je profite d'un moment de répit au sein du village des Hommes-Fourmis pour commencer ce journal. Les autres se sont moqués de moi quand je me suis jeté sur le papier vierge et le crayon un peu plus tôt, mais ils ne réalisent pas l'importance et la rareté de ces objets de nos jours. Nous devons laisser une trace de ce que nous faisons et apporter notre expérience à ceux qui viendront après si nous voulons avoir une chance de reconstruire ce qui a été perdu.
C'est important.
Notre groupe s'étant installé près d'une station service abandonnée, nous avons suivi le protocole habituel afin de repérer les lieux et de trouver de la nourriture. Alors que certains sont partis chasser, j'ai décidé que ma place serait auprès de ceux chargés de la reconnaissance. Mes vieux os ne me permettent plus de courir comme à mes vingt ans, mais mon expérience peut s'avérer utile.
Notre groupe, composé de Flam, d'Œil de Renard, de Juliana et de moi-même est donc parti en direction du sud-ouest.
Nous avons trouvé en chemin des traces de vermine de type scarabée et moustique, une forêt peu dense, un fleuve et au-delà les restes d'une ville. Après avoir pris note de la présence de fumée, indicatrice d'une activité humaine, nous décidâmes de retourner au campement.
A notre retour nous fûmes mis au courant des mésaventures du groupe de chasseurs. A la poursuite de gibier, ils s'enfoncèrent plus profondément que nous dans l'inconnu vers la ville. Arrivés dans un col dans la muraille entourant la cité, ils subirent l'attaque de fourmis et revinrent avec un blessé : le médecin du groupe. Aussitôt je fus dépêché auprès de lui.
Mon maigre savoir médical ne put apporter de soutien au malade. La morsure qu'il subit lors de l'escarmouche l'empoisonna et après lui avoir assuré que nous trouverions un moyen de le sauver auprès des locaux je pris congé. La nuit fut atroce pour lui et quasiment blanche pour le reste du groupe, dans l'impossibilité de faire abstraction de ses plaintes.
Nous partîmes au matin, accompagnés d'un des chasseurs de la veille. Il connaissait le chemin pour traverser le fleuve et atteindre les lieux de la bataille jusqu'aux limites de la muraille, et c'est après une rude traversée et une pénible escalade que nous y arrivâmes. Là, c'est avec grand étonnement que nous vîmes une flore originaire de contrées autrement plus chaudes que celles à l'ouest du Jura. Un micro climat semble être en place en ces lieux, une douce chaleur rayonnant du sol.
Nous poussâmes notre exploration vers les restes de la ville et tombâmes sur un autre être humain, le premier des Hommes-Fourmis. Celui-ci nous amena à son village, où les gens vouent un culte à des fourmis géantes qu'ils appellent Dieux-Fourmis. Les Hommes-Fourmis, bien que primitifs, sont très accueillants et nous ont donné des informations sur leurs coutumes tout en nous offrant un mystérieux et délicieux repas.
Nous leurs avons parlé de notre problème et de suite un émissaire fut dépêché auprès de l'autorité locale connue sous l'appellation de Reine-Fourmi. Nous attendons à l'heure ou je couche ces mots sur le papier son retour, tout en nous interrogeant sur la présence de panneaux solaires dont l'éclat nous parvient en direction de la colonie des Dieux-Fourmis.
Je profite d'un moment de répit au sein du village des Hommes-Fourmis pour commencer ce journal. Les autres se sont moqués de moi quand je me suis jeté sur le papier vierge et le crayon un peu plus tôt, mais ils ne réalisent pas l'importance et la rareté de ces objets de nos jours. Nous devons laisser une trace de ce que nous faisons et apporter notre expérience à ceux qui viendront après si nous voulons avoir une chance de reconstruire ce qui a été perdu.
C'est important.
Notre groupe s'étant installé près d'une station service abandonnée, nous avons suivi le protocole habituel afin de repérer les lieux et de trouver de la nourriture. Alors que certains sont partis chasser, j'ai décidé que ma place serait auprès de ceux chargés de la reconnaissance. Mes vieux os ne me permettent plus de courir comme à mes vingt ans, mais mon expérience peut s'avérer utile.
Notre groupe, composé de Flam, d'Œil de Renard, de Juliana et de moi-même est donc parti en direction du sud-ouest.
Nous avons trouvé en chemin des traces de vermine de type scarabée et moustique, une forêt peu dense, un fleuve et au-delà les restes d'une ville. Après avoir pris note de la présence de fumée, indicatrice d'une activité humaine, nous décidâmes de retourner au campement.
A notre retour nous fûmes mis au courant des mésaventures du groupe de chasseurs. A la poursuite de gibier, ils s'enfoncèrent plus profondément que nous dans l'inconnu vers la ville. Arrivés dans un col dans la muraille entourant la cité, ils subirent l'attaque de fourmis et revinrent avec un blessé : le médecin du groupe. Aussitôt je fus dépêché auprès de lui.
Mon maigre savoir médical ne put apporter de soutien au malade. La morsure qu'il subit lors de l'escarmouche l'empoisonna et après lui avoir assuré que nous trouverions un moyen de le sauver auprès des locaux je pris congé. La nuit fut atroce pour lui et quasiment blanche pour le reste du groupe, dans l'impossibilité de faire abstraction de ses plaintes.
Nous partîmes au matin, accompagnés d'un des chasseurs de la veille. Il connaissait le chemin pour traverser le fleuve et atteindre les lieux de la bataille jusqu'aux limites de la muraille, et c'est après une rude traversée et une pénible escalade que nous y arrivâmes. Là, c'est avec grand étonnement que nous vîmes une flore originaire de contrées autrement plus chaudes que celles à l'ouest du Jura. Un micro climat semble être en place en ces lieux, une douce chaleur rayonnant du sol.
Nous poussâmes notre exploration vers les restes de la ville et tombâmes sur un autre être humain, le premier des Hommes-Fourmis. Celui-ci nous amena à son village, où les gens vouent un culte à des fourmis géantes qu'ils appellent Dieux-Fourmis. Les Hommes-Fourmis, bien que primitifs, sont très accueillants et nous ont donné des informations sur leurs coutumes tout en nous offrant un mystérieux et délicieux repas.
Nous leurs avons parlé de notre problème et de suite un émissaire fut dépêché auprès de l'autorité locale connue sous l'appellation de Reine-Fourmi. Nous attendons à l'heure ou je couche ces mots sur le papier son retour, tout en nous interrogeant sur la présence de panneaux solaires dont l'éclat nous parvient en direction de la colonie des Dieux-Fourmis.