[Cthulhu 1] S03E01 - Dans le reflet du bourbon

Fg'nui R'lyeh fathgn Iiaa Iiaaaa Cthulhu !!!

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Enormatro
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[Cthulhu 1] S03E01 - Dans le reflet du bourbon

27 oct. 2014, 17:09

Le chant de la ville résonne dans mon crâne comme une ode à la gueule de bois. J'essaie de me concentrer, de focaliser mon attention sur Johnston, le baveux qui débite d'une voix monocorde les détails scabreux de l'arrestation de sa cliente. "Honteux ! Scandaleux ! Intolérable !" Il s'époumone maintenant comme s'il s'échauffait avant le prétoire , comme s'il voulait me convaincre. Le scotch de cette nuit semble enrober les mots et je laisse mon esprit vagabonder.
Cette garce de ville m'a pris mon honneur, mes illusions, comme une épouse trompée qui reprend sa liberté. Je repense a Harry, à la dernière fois ou l'on a partagé un verre, dans ce rade miteux, le Harbinger. Jamais un bouge n'a aussi bien porté son nom : dès qu'Harry est entré dans mon champ de vision, j'ai su qu'il ne finirait pas l'année. Il me parlait d'un gros coup, comme un vulgaire casseur de coffres, un coup qui lui rendrait sa dignité. Il n'avait pas perdu la foi, lui. Il avait les yeux injecté de sang, j'aurai pu le prendre pour un camé, si je ne l'avais pas connu. Cette passion le dévorait, comme un feu de paille, pour ne rien laisser que des cendres et des regrets.

"Vous êtes d'accord, M. Mc Sweeney ?" Le baveux me ramène sur terre.
A vrai dire, j'ai rien écouté de son blabla, et j'ai la gorge sèche. Il me faut un verre, ou deux, pour y voir clair. J'opine vaguement, je serre la main molle qu'il avance vers moi d'un air dégoûté, et j'empoche l'enveloppe trop fine qu'il me désigne du regard, comme s'il avait honte de payer un gars dans mon genre. Bonsoir, monsieur le blafard.

Cette affaire a un goût foireux, celui du salopard qui sait qu'il va s'en tirer parce que la police est trop occupée a chercher un coupable idéal, et a fabriquer les certitudes qui vont avec.

Je sais que cette femme, Grass, n'a rien à voir la dedans. C'est probablement une enflure méprisante, comme tous ces rupins qui toisent le petit peuple, mais c'est pas cette avortone qui a maîtrisé Harry.

Je laisse derrière moi les hurlements des klaxons et l'odeur rassurante de LA, pour rejoindre cette maison de repos ou l'on prétend pratiquer la charité plutôt que le golf.

Au soleil de midi, sous une chaleur étouffante, je m'arrête devant le portail massif qui ceint la propriété de Miss Grass. Comme un présage funeste, un corbeau décolle à mon arrivée dans un croassement ironique, comme un écho aux sombres pensées qui tournent trop vite sous mon crâne trop lourd.

- Puis-je vous aider, monsieur ? Vous êtes attendu ?
Le type qui me fait face est préoccupé, ses mains tremblent nerveusement ; probablement un pauvre gus qui va finir à la soupe populaire si sa patronne part au trou. A la vue de ma carte, et de l'objet de ma visite, il ouvre en grand et me précède, presque en courant, non sans me lancer par dessus son épaule des regards implorants. C'est fou comme le péquin moyen a besoin de sentir que son destin est entre de bonnes mains, au point parfois de s'en remettre à un privé en déveine, aux yeux cernés par l'alcool et le remord, et à l'imper élimé. Ce serait hilarant, finalement, si ce n'était pas si dramatique.

Le hall est richement décoré, la bâtisse a l'air immense, et le silence qui y règne a de faux airs de veillée funèbre. La Dame n'est pas là, paraît-il, elle est à Chinatown, mais va bientôt revenir. Alors en l'attendant, je discute avec un psy, un type dégingandé qui me raconte un peu ce qu'il sait de l'affaire, de ce meurtre étrange imputé à la taulière, qui a eu le mauvais goût de se trouver sur la scène du crime, l'arme à la main ... Drôle d'idée.
Et comme le ci-devant n'a pas grand chose d'utile à m'apprendre, je reste à flâner dans la bibliothèque, qui se trouve être utilement pourvue d'un bar généreusement doté. Le temps passe mieux et plus vite lorsque l'on s'accorde une ou deux bonnes lampées de whiskey, autant pour s'éclaircir les idées, que pour chasser les plus noires d'entre elles.

Miss Grass finit par revenir, accompagnée d'une drôle de brochette d'amis, un lord anglais, une étudiante à moitié chink qui recherche des gamins disparus, et une fille avec des airs d'irlandaise qui semble mal prendre le fait d'être présentée comme la secrétaire du Lord. Les visages sont graves, et personne ne semble à la fête en voyant ma dégaine.
Ne voyant pas trop l'intérêt de me perdre en présentations et discussions mondaines, alors j'attaque directement en interrogeant Miss Grass sur le meurtre et ses circonstances. Et là, j'dois reconnaître que sans mon absolue certitude qu'elle est innocente, je la condamnerais volontiers : elle est incapable d'expliquer précisément qui était la victime, un pauvre type des projects qu'elle aurait pris en pitié et ramené dans son institution, sans même connaître son identité ou son histoire, et apparemment sans avoir trop pris le temps d'en discuter avec la famille. Mieux encore, alors que ce type était amnésique, et qu'elle ne savait pas s'il pouvait-être dangereux, elle a eu l'idée brillante de s'enfermer à clé avec lui, sans poster de garde ou d'infirmier de l'autre côté de la porte. Une tarée voulant faire un carton sur un clodo sans témoins ne s'y serait pas pris autrement. L'affaire pue plus qu'un cadavre de cinq jours.

Son entourage hétéroclite n'est pas plus utile pour la disculper, ce qui n'arrange guère mes affaires. La seule information utile qu'ils consentent à me lâcher, porte sur l'ancien jardinier, démissionnaire du jour au lendemain, qui vient des'acheter une maison. Ils le soupçonnent fortement d'avoir dénoncé Frida, en échange d'une coquette somme d'argent versée par une raclure de promoteur véreux qui lorgne sur la propriété de Grass. C'est maigre, mais c'est toujours un début

A ce stade, y'a plus rien d'utile à faire ici pour l'instant, je me barre pour reprendre l'affaire au début, comme à l'école : premier arrêt, le police precinct, où j'extrais ce que je peux comme données. Le rapport du légiste, une photo de l'arme du crime (une aiguille aux motifs chinois, peut être un accessoire de coiffure), et quelques infos sur ce fameux jardinier qui bosse maintenant pour le promoteur véreux, et se trouve fort utilement être un clando. J'en profite pour fouiner dans le dossier des autres victimes, histoire de trouver un fil conducteur. L'un d'entre eux seulement est lié au promoteur, un administrateur du service des eaux, Barry Gitten. Sa veuve accepte de me laisser fouiner dans ses affaires, mais je ne trouve pas grand chose, hormis les plans de ce qui semble être un futur barrage, avec des parcelles à exproprier dont certaines sont entourées en rouge. M'est avis que ça fleure bon la spéculation crapuleuse.
Tant qu'à y être, je rends une petite visite de courtoisie à la piaule de Coltrane, pour y dégotter de quoi justifier sa mort. Et là, pas de doutes, il était sur une piste, il avait presque rassemblé assez de preuves pour faire tomber un parrain de la pègre chinoise, sévissant à Chinatown.
Cette ville ne rate jamais une occasion de faire étalage de sa pourriture, et toujours de la manière la plus abjecte.

De retour à la maison de repos de Grass, je suis accueilli par un feu roulant de questions. Apparemment, au lieu de sortir leur patronne du trou, ses "amis" ont préféré enquêter sur moi, et on découvert mon lien avec Harry. Ma foi, y'a pas grand chose à dire, sauf quand il s'en trouve un assez niais pour me demander de garantir que ma vengeance ne compromettra pas la situation de sa patronne, et que je ne ferai rien d'illégal pour identifier le coupable. Pauvre type. S'il y avait un seul moyen légal d'obtenir justice dans cette marmite de pus nommée L.A., y'aurait pas besoin de mecs comme moi. Les flics feraient leur boulot, les politicards protègeraient les plus vulnérables, et on se baladerait tous en tutu rose.
Mais voilà, la réalité est plus sombre, buddy. Lorsqu'on partage nos infos, mes nouveaux amis semblent focalisés sur un restaurant des triades, la Rivière de Jade ou quelque chose d'approchant. Je crois avoir lu ce nom dans les dossiers d'Harry.
Le contenu du dossier du légiste apporte quelques éléments, comme la présence d'un schéma répété sur les victimes : la chinoise y décèle une sombre histoire d'acupuncture, je crois, mais le fait est que ces meurtres sont ritualisés, sous une apparence de boucherie.

Ils semblent aussi très intéressés par la piste de Vito Gamboni, et par des histoires de fantômes à dormir debout. Tellement partis dans leurs idées, d'ailleurs, qu'ils veulent organiser une séance d'hypnose, pour essayer de rendre la mémoire à Frida Grass, sur ce qui s'est passé juste avant qu'elle ne se réveille dans un bain de sang.
Je ne sais pas trop ce qui a pu se passer pendant cette séance, mais elle revient toute chamboulée, et soliloque à propos d'un fantôme. Et le plus beau, c'est qu'elle a suffisamment d'influence sur ses sbires, pour les convaincre d'aller de nuit au cimetière de Little Italy, déterrer ce brave Vito Gamboni, pour vérifier qu'il est bien couché là où il devrait être.

Pour moi, c'est rideau. Déjà embrumé par l'alcool, je n'en suis pas encore à profaner des sépultures à la recherche de fantômes; très peu pour moi, merci madame.
Dernière modification par Enormatro le 07 nov. 2014, 08:46, modifié 2 fois.
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
[---]
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Re: Dans le reflet du bourbon

27 oct. 2014, 17:35

Superbe résumé et point de vue :D
Mais faudra quand même que je le relise avec en musique de fond une piste de jazz qui fait la part belle à un saxophone "mélancoholique" :grin:
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Enormatro
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Re: Dans le reflet du bourbon

27 oct. 2014, 17:43

- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
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Re: Dans le reflet du bourbon

27 oct. 2014, 17:58

Excellent !!! Merci Quentin !

C'était exactement comme ça que j'avais imaginé la partie en écrivant le scénario.
Votez Cthulhu !
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Re: Dans le reflet du bourbon

27 oct. 2014, 19:41

Je ne peux que me joindre au concert de louanges: beau récit!
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Re: Dans le reflet du bourbon

27 oct. 2014, 21:43

Merci merci, z'êtes trop aimables ! :oops:
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
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Re: Dans le reflet du bourbon

07 nov. 2014, 08:28

Image

https://www.youtube.com/watch?v=hC8nqj5 ... iboune1982

(JML, possible d'intégrer des iframes?)
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Enormatro
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Re: Dans le reflet du bourbon

07 nov. 2014, 08:36

:lol: :lol: :lol:
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
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Re: [Cthulhu 1] Dans le reflet du bourbon

17 déc. 2014, 10:27

Comme vous avez été sage, voilà le compte rendu intégral du scénario !



Los Angeles, juin 1936 : Frida Grass croupit dans une cellule en attendant d'être jugée pour le meurtre de 4 hommes. De l'autre côté de l'Atlantique, Jonathan Stevens et Lord Victor Paddington apprennent tous les deux la nouvelle et décident qu'il faut porter secours à leur vieille amie. Stevens ne peut intervenir ouvertement au nom de la Loge, puisque celle-ci cherche à tout prix à échapper aux espions nazi. Toutefois, il charge la jeune Ainsley Turnbull, nouvelle recrue de la Loge d'Argent, d'accompagner le Lord pour lui porter assistance. Il lui confie les documents nécessaires pour payer la caution de miss Grass, si besoin est.
Arrivés en Californie après un voyage en Zeppelin jusqu'à Lakehurst, New Jersey, puis un vol sur l'un des avions de la Pan Am, Victor et Ainsley s'installent au Royal Palace pour prendre un peu de repos. Ils se rendent ensuite au poste de police de LA pour voir Frida, accompagnés de son avocat, Maître Johnston.
Frida leur explique qu'elle ne connaissait pas la victime, c'était un pauvre amnésique qu'elle avait ramassé dans la rue. Elle ne comprend pas ce qui a pu se passer, elle ne se souvient de rien.
Victor décide de se rendre au Centre, afin d'en étudier les comptes... Suite au conseil de sa voyante et de son comptable, réveillés en plein milieu de la nuit à Londres, il décide d'acheter la moitié des parts de l'établissement, ce qui fournit à Frida le cash nécessaire pour payer sa caution.
Enfin libre, elle retrouve le confort du Centre et prend une bonne nuit de repos.

Ainsley, afin de réduire au maximum les liens entre la Loge et Frida, décide de laisser faire le Lord et de ne pas utiliser les moyens financiers que Stevens lui a confié.

Frida a reçu un appel de l’une de ses fidèles pensionnaires, l'actrice Caroline Ferguson. Elle lui parle d’un groupe de sataniste qui sévirait à Hollywood !

Ils mènent ensuite leur petite enquête et découvrent qu'un employé du centre, Carlos Esposito, manque à l'appel depuis l'arrestation de Frida. Ils retrouvent sa trace à Hooverville, où ils apprennent qu'Esposito a gagné récemment une belle somme d'argent puisqu'il a quitté le bidonville et s'est installé dans une petite villa récente avec sa famille. Sur place, ils ne trouvent que son épouse qui leur dit que son mari travaille sur un chantier de Felton... Felton, ce même entrepreneur qui cherche depuis des mois à acheter le terrain du Centre pour en faire un vaste programme immobilier... et qui a d'ailleurs appelé Frida à sa sortie de prison pour la sonder un peu et comprendre d'où venaient ces fonds inespérés pour sa caution.
Ils obtiennent également, par l'avocat de Frida, une copie des rapports d'autopsie des victimes. Ils apprennent que :
- le premier cadavre (Harry Coltrane) a reçu une quinzaine de coup d’aiguille, quelques petits hématomes
- le second (Lu Peng) a reçu une trentaine de coup, nombreux petits hématomes.
- le troisième (Barry Gitten) a reçu un énorme hématome à l’arrière de la tête, et des coup d’aiguilles, une quinzaine.
- le quatrième (John Doe) a reçu une bonne trentaine de coup, quelques petits hématomes aussi. Il avait également une importante blessure à la tempe, déjà un peu cicatrisée – blessure confirmée par des témoins qui l'avaient recueilli à Hooverville avant que Frida ne le récupère.

Au même endroit, Frida a d'ailleurs une petite blessure à la tempe, mais bien moins grave.

Le 12 au matin, Frida fait une conférence de presse, pour apaiser les craintes de ses amis, et présenter au public une image digne, contrastant avec les portraits peu flatteurs qu'ont diffusés certains journaux.
Ils se rendent ensuite à Chinatown pour apprendre deux ou trois choses sur les victimes mais s'arrêtent tout d'abord dans une boutique d’antiquité où ils achètent des vases anciens, et obtiennent quelques vagues informations sur un fantôme chinois. Ils cherchent ensuite la maison de Lu Peng, la première victime chinoise. Selon l'antiquaire qu'ils ont croisé, il était quelque peu versé dans les arts occultes, mais chez lui, ils ne trouvent rien que des babioles pour remèdes de grands mères chinoises... ainsi qu’une boîte d’allumette du restaurant «La rizière de Jade», établissement reconnu pour sa succulente cuisine chinoise.

Là, Victor pressent que l’établissement dissimule un réseau de jeux clandestins, mais il ne trouve pas le moyen d’être introduit à ces tables. Une fois leur repas terminé, ils sont abordés par Bryone Shenzha Arden, jeune femme d’origine asiatique qui leur explique qu’elle effectue des recherches sur la disparition de deux nourrissons. Ces enlèvements se seraient déroulés 2 jours avant le premier meurtre, ici, à Chinatown, et il est fort à parier que les Triades sont derrières tout ça... Triades dirigées par un certain Lao Ming, dont le QG n’est autre que le restaurant où ils viennent de déjeuner !
Ils décident de faire cause commune, mais préfèrent parler de tout ça au Centre de Frida. Là, le docteur House leur présente Herbert McSweeney, alias Smokie, détective privé engagé par Jonhston. Le détective interroge Frida pour appréhender plus en détail les événements, ainsi que sa cliente.
Pendant ce temps, Ainsley et Bryone repartent à Chinatown, pour interroger le père de cette dernière, qui a travaillé pour le LAPD. Il leur explique qu’il ne faut faire confiance à personne là-bas, la corruption ayant gangrené les rangs des forces de l’ordre. Il n’y avait bien que Coltrane pour être encore honnête. Il leur apprend que Coltrane a fait équipe avec McSweeney à une époque. Les deux investigatrices rendent ensuite une petite visite aux deux familles ayant perdu leur enfant. Terrorisées par les triades, elles ne parlent pas beaucoup et les supplient plutôt d’oublier tout ça, et de ne pas leur apporter plus de problèmes encore.
De son côté, le détective privé ne chôme pas et rencontre la veuve de Gitten, qui lui explique que son mari se comportait bizarrement ces derniers temps, qu’il passait beaucoup de temps sur le dossier du prochain barrage. Gitten a laissé derrière lui certaines notes et des plans... sur les parcelles irriguées par le profond barrage, il y trouve des noms, des dates... mais ne sait les interpréter. Il se rend également au LAPD et discute un peu avec d’anciens collègues pour glaner quelques informations sur l’enquête. Il apprend que la police avait tout d’abord suspecté un certain Vito Gamboni, petit mafieux sans envergure de la famille Carbone... car ils avaient trouvé une empreinte d’un de ses doigts sur un couvercle de poubelle, sur les lieux du crime. Malheureusement, ce Vito Gamboni est mort il y a deux ans.
Il consulte les rapports des légistes et découvre que :
- il n’y avait pas de sang sur les lieux du crime de Gitten, il a sans doute été tué ailleurs
- Gitten portait une hématome à la nuque, du genre de celle qu’aurait fait un bon coup de crosse pour l’assommer
- certaines blessures sur les autres victimes respectent un même schéma au niveau du tronc.
Il en conclut que Gitten n’a pas été tué de la même manière que les autres victimes. Il fait quelques photos des épingles/aiguilles trouvées sur les lieux du crime/
Fort de tous ces indices, il se rend chez Coltrane, et farfouille les lieux. Connaissant par coeur son vieux partenaire, il déniche sans trop de difficulté la planque où Coltrane dissimulait ses notes... notes sur une enquête de grande envergure visant Lao Ming directement, lui et ses trafics en tous genres. Visiblement, Coltrane était sur une piste suffisamment sérieuse pour le faire enfin tomber.
Restés au centre, House hypnotise Frida, sous la surveillance de Victor Paddington. Sous l’influence d’une étrange substance psychotrope, que Victor goûte frénétiquement afin d’être sûr que Frida ne risque rien, celle-ci commence à se souvenir du drame qui s’est déroulé... elle interrogeait son patient, qui ne semblait pas encore montrer de troubles graves... lorsqu’une étrange fumée est entrée dans la pièce... et au milieu de laquelle une silhouette s’est matérialisé, prenant l’allure d’une chinois traditionnel au regard effrayant. Il lui a asséné un coup d’épingle tiré de son chapeau, puis s’est violemment abattu sur le patient, qui s’est vite transformé en tas de chaires déchiqueté de toutes parts.
Ainsley, toujours à Chinatown, appelle Frida qui lui demande de rechercher des éléments sur une éventuelle créature de ce genre...
Le début de soirée arrive, nos investigateurs avaient prévus de se rendre à nouveau à la Rizière de Jade, mais ils souhaitent d’abord discuter de leurs avancées respectives. La discussion s’éternise, l’heure du dîner passe... Bryone et Ainsley leur parle du Jiangshi, créature issue d’un cadavre animé... pouvant se transformant en brouillard épais... pièce classique des vieilles histoires de fantômes chinois.
Certains émettent alors l’hypothèse que Vito Gamboni a été rappelé d’entre les morts, pour tuer les 4 victimes... Mais dans quel but ? La piste d’une manœuvre immobilière, avec des magouilles au niveau du barrage semble être la piste de prédilection de Smokie... qui ne veut rien entendre sur ces absurdités de cadavres relevés.
Ainsley rentre à son hôtel, et Smokie part siffler une dernière bouteille pour la soirée.
Frida décide de se montrer en public, pour affirmer son innocence à qui voudra l’écouter, et montrer une image d’honnête femme, qui n’a rien à cacher.
Quant aux trois autres, ils partent vérifier que Vito Gamboni est bien toujours dans sa tombe. Ils commencent leur recherche au cimetière de Sainte Marie des Oliviers, réservée à la population d’origine italienne. Ils y trouvent d’abord le vieux Gafney, le gardien du cimetière, qui n’hésite pas à décharger son fusil sur Victor qui venait pour la troisième fois de trébucher sur une pierre tombale. Le pauvre Gafney est terrifié... il pensait avoir affaire à un monstre, celui qu'il a déjà vu rôder dans le coin les nuits précédentes. Il amène Victor à l’hôpital sans même s’apercevoir de la présence de ces deux complices, qui ont alors le champ libre pour dénicher la tombe de Vito, ouvrir son cercueil, et découvrir qu’il n’y a plus de cadavres...
À l'hôpital, Victor use de son bagout légendaire et de sa classe naturelle pour embobiner les autorités et leur faire oublier ce petit incident.

Au matin, il est libre de quitter l'hôpital St John, le bras en écharpe, et une vilaine douleur lancinante dans le dos qui risque de ne pas le quitter de si tôt...
À l'hôtel, miss Turnbull se réveille sans avoir l'ombre d'une idée des tragiques événements qui se sont déroulés dans la nuit. Tout d'abord, Victor manque à l'appel... mais pire encore, les journaux du matin titrent en première page "La tricoteuse berlinoise tue encore !" "Nouveau tricot sanglant à Chinatown !" "La bouchère prussienne récidive !!".
Elle s'empresse d’appeler au Centre, et le docteur House lui raconte l'expédition nocturne au cimetière, mais surtout l'informe que Frida s'est faite arrêter, alors qu'elle rentrait à l'aube d'une nuit sans doute mouvementée.
House se charge de prévenir Mc Sweeney, qui émerge doucement d'une nouvelle nuit alcoolisée, tandis qu'Ainsley va chercher Victor à l'hôpital.
Victor, Mc Sweeney et Ainsley se retrouvent peu de temps après à l'hôtel, pour faire le point.
L'information du matin est confirmée : un nouveau meurtre a été perpétré, devant la rizière de Jade. La victime ? Un certain Ping Xiaoming. La suspecte numéro 1 ? Frida ! Elle a bien été arrêtée à l’aube ce matin, devant les grilles de son centre.

Convaincu que toute l'embrouille part de la Rizière de Jade, Mc Sweeney rend une petite visite au vieux Phong, un trafiquant d’animaux exotique qui lui doit un service. Phong lui fournit le mot de passe pour entrer à la salle de jeux clandestins abrités par Ming dans son restaurant... il lui dit également de se méfier de Ming, qui fricoterait de près avec la sorcellerie...
Prenant en compte ce nouvel élément, Smokie reprend les notes de son défunt camarade Coltrane, et découvre des indices nouveaux ! Il remonte la trace d'un intriguant fournisseur de robe de cérémonie, un tailleur du quartier dénommé Fu Mang Shu. Il s'y rend, grimé en producteur hollywoodien, assisté d'Ainsley et de Victor. Ils arrivent à convaincre le tailleur de leur vendre 3 robes, pour une somme faramineuse... mais peu importe, l'argent n'est pas un problème pour Victor Paddington... surtout quand la vie de Frida est en jeu !
Bien décidé à fouiller les lieux à un moment donné, les trois investigateurs décident de déjeuner à la Rizière de Jade, puis d’aller faire un tour aux tables de jeux, pour repérer les lieux.
Le restaurant est déserté par ses clients habituels, à croire que les meurtres sanguinaires font fuir la clientèle... Juste devant, ils retrouvent Bryone qui enquêtait de son côté sur les sanglants événements de la nuit. Elle leur apprend que des bruits terribles ont été entendus autour du restaurant, et qu'une silhouette semait la terreur dans le quartier... jusqu'à ce que les hommes de Ming lui jettent en pâture la pauvre victime : Ping Xiaoming, un de ses lieutenants...
Au tripot, ils croisent le commissaire de Police, mais ne lui adressent pas la parole. Ils apprennent par contre, par 3 vieux chinois adeptes du Mah Jong, que le restaurant est un endroit sûr, et que la chose ou le tueur qui a sévi hier soir, ne peut rien contre eux, tant qu’ils restent à l’intérieur.
Miss Turnbull, quant à elle, avait décidé de faire bande à part et envoie un message anonyme à Lao Ming, parlant du Jiangshi, histoire de sonder sa réaction et d’ainsi vérifier ses hypothèses...
A l'extérieur du bâtiment, ils se retrouvent tous les quatre, et découvrent ce qui pourrait être le secret de la sécurité offerte par le restaurant : sur tous ses murs extérieurs, à intervalle régulier, un étrange idéogramme semble avoir été gravé dans le bois, à la va vite...
Se sentant malgré tout toujours dans le brouillard, nos téméraires enquêteurs décident d'investir la rizière de Jade en pleine nuit, pour fouiner incognito, grâce à leur super et subtile déguisement de sorcier maléfique chinois !

En attendant la nuit, Mc Swinney intercepte Esposito à la sortie des chantiers, pour lui mettre un peu la pression en lui faisant croire qu’il va l’expulser du pays. Esposito balance tout et raconte qu’il avait été envoyé par Felton pour espionner Frida et trouver un quelconque scandale. Ils ne s’attendaient pas à découvrir qu’elle était une tueuse sanguinaire.

Ainsley et Bryone vont chez la grand mère de celle-ci. Elle leur confirme que le symbole est un puissant protecteur de monstre, qu’elle l’avait vu dans le village de sa grand mère, au pays.

Victor passe voir Frida au poste. Elle lui explique à demi mots qu’elle a passé la fin de la nuit avec des relations d’Hollywood dont son amie lui avait parlé. Elle pensait y trouver un cercle de sorcier dangereux, mais elle n’a découvert que quelques imbéciles cherchant les sensations fortes et des plaisirs décadents.
Bien entendu, ils refusent de témoigner qu’elle était avec eux dans cette nuit orgiaque...
Victor se charge alors de jouer de son influence et des quelques ragots qu’il a pu dénicher grâce au personnel de Frida au centre, tout cela pour «persuader» les «amis» de Frida de témoigner pour elle, lui offrant ainsi un alibi pour le meurtre de Ping Xiaoming.

Le soir, suivant les plans trouvés par Mc Sweeney aux registres municipaux, ils s’engouffrent dans les égouts de LA... N'écoutant que leur courage, faisant fi des odeurs nauséabondes et des hurlements inhumains qui semblent provenir des rues entourant le restaurant... ils progressent dans l'obscurité et aboutisssent dans une section inutilisée du réseau, ce qui les amène rapidement à une échelle et surtout, à une trappe.
Ils entrent, et pénètrent dans une sorte de remise, faiblement éclairée par la lumière venant d’une autre pièce voisine, se glissant là par l’entrebâillement d’une porte.
Ils comprennent vite que la panique régne dans le repère de Lao Ming. Ses hommes de mains paniquent en entendant la créature rôder autour du bâtiment. Bien sûr, les inscriptions les protégent pour l’instant, mais cela suffira-t-il ??
Après avoir capturé un garde, et l’avoir fait parler, nos héros ont la confirmation de leur soupçon. Les 3 sorciers et Lao Ming ont invoqué ce monstre, vraisemblablement en lui offrant les deux nouveaux né kidnappés... mais ils ont perdu le contrôle de la créature ! Elle cherche maintenant à se venger de son invocation, et il ne lui manque plus que sa dernière victime : Lao Ming, qui l’attend, tremblant derrière ses symboles de protection.
La troisième victime du monstre, Liu Phong, a été abandonné par l'organisation, suite à l'invocation qui semble-t-il l'avait rendu amnésique !

Victor propose de laisser la trappe ouverte, pour offrir un passage à la créature, afin qu’elle règle son compte à l’ignoble Lao Ming. Le groupe approuve son idée, et très vite, le monstre sème la panique à l’intérieur du restaurant. Désireux d'assister à la fin du véritable responsable de la mort de son coéquipier, Smokie suit la créature, faisant tous les efforts du monde pour ne pas admettre qu'il s'agit d'une créature surnaturelle qui flotte à 10 centimètres du sol dans un épais brouillard... Ne pouvant s'empêcher de farfouiller dans le bureau de Ming, il n'assiste finalement pas au massacre, mais entendu simplement les hurlements de douleur du sorcier chinois.
Sweeney est vite rejoint par les autres, qui l’aident à fouiller la pièce, qui finalement ne leur apporte pas grand chose, si ce n’est une preuve faisant le lien entre lui et Liu Phong. Mais, rien sur Frida, rien sur Coltrane et son enquête...
Entendant au loin les sirènes de la police, ils filent sans demander leur reste... mais en prenant soin quand même de prendre une belle photo du cadavre de Lao Ming... gisant à côté du corps de Vito Gamboni, habillé en chinois traditionnel, et armé de 2 aiguilles bien coupantes.

Une semaine après, le procès de Frida Grass débute, mais la défense a quelques arguments solides :
- elle était en prison lors du dernier meurtre
- elle a un alibi pour l’avant dernier
- elle n’a aucun mobile
- on a retrouvé le corps de Vito Gamboni, au passé déjà chargé, sur les lieux du dernier crime, portant les vêtements qu’ont reconnu plusieurs témoins (la mort de Lao Ming ayant délié de nombreuses langues), avec les armes du crime à la main
- les empreintes de Vito Gamboni avait été trouvé sur les lieux du premier crime
- cette preuve avait été presque étouffé par les services de police, dont la qualité de l’enquête a pu ainsi être remise en cause
- le docteur House n’eut aucun mal à expliquer que Frida avait subi une amnésie temporaire suite à l’agression de Vito Gamboni qui s’était introduit dans la chambre de Phong, pour le tuer. Sans nul doute, avait-il volé un double des clefs de ce petit bâtiment : « C’est la seule explication rationnelle, votre honneur... nous n’allons pas non plus envisager qu’il pouvait traverser les murs en se transformant en nuage de gaz... allons voyons !»

Ainsi, grâce aux talents de son avocat et de ses compagnons, Frida a toute les chance d'être déclarée non coupable des nombreux crimes dont elle est accusée... Cela dit, sa réputation en a pris un sacré coup, et son établissement risque d'être totalement déserté.

Au dernier jour du procès, Frida a le plaisir de voir arriver Mickael St Claar, un vieil ami semble-t-il, revenant d'un long voyage pour lui apporter son soutien indéfectible.



Pour résumer
Coltrane, flic au LAPD, enquêtait de trop prêt à Chinatown. Pour s'en débarrasser, Lao Ming, patron des triades locales, a invoqué une sorte de zombie chinois... le Jiangshi, qui est un esprit puissant dans un cadavre (celui de Vito Gamboni... pas de bol, c'est tombé sur lui...). Lors du sort de maîtrise de l'esprit, il y a eu un léger problème et le Jiangshi a blessé Phong à la tête, le rendant amnésique. Après avoir repris le dessus, les autres ordonnent au Jiangshi de tuer Coltrane.... et jettent leur pote à la rue. Frida le récupérera à Hooverville pour "tenter de le soigner et poursuivre ses travaux de recherches". Coltrane se fait tuer. Le démon, nourri de l'énergie vitale de Coltrane, se libère de ses entraves psychiques et décide de se venger en éliminant tous les sorciers. Il commencera par Lu Peng. On commence à parler de tueur en série. Profitant de l'occasion, quelqu'un assassine Gitten et maquille le crime pour que l'on croit qu'il s'agit toujours du même tueur.
Le vrai monstre rôde dans la ville, tourne autour de la tombe de Gamboni (lien psychique banal) et finit par remonter une piste qui l'amène au centre de Frida pour Phong. Ne voulant aucun mal à Frida, il la blesse juste assez pour occulter ses souvenirs de l'attaque.
Esposito, missionné par Felton pour fouiner dans les affaires de Frida afin de trouver un levier pour la forcer à vendre ses terrains, voit par hasard la scène du crime... il appelle immédiatement la police, et sera récompensé le soir même par Felton qui lui offre une belle prime et un travail honnête.
Le monstre n'a plus que 2 victimes à éliminer, mais ils se terrent dans le restaurant, protégés par les puissants symboles d'exorcismes. A force de leur faire peur, et de les empêcher de dormir... Ming lui jette en pature Xiaoming... ce qui apaise l'esprit pour la nuit seulement, et le lendemain soir, alors que les PJ s'infiltrent dans le restaurant, le monstre réclame sa dernière victime... qui lui est offerte justement par les PJ.
Vengé, le Jiangshi finit par libérer le corps de Gamboni, et retourne dans son plan astral.


Que magouille la pègre ? Que cache l’évêque O Brian ? Avec qui exactement trafique le commissaire Hamilton ? Pourquoi Gitten a-t-il été assassiné ? Par qui ?
Que va devenir Frida ? Victor ? McSweeney pourra-t-il boire encore plus pour oublier les terribles révélations qui lui ont été faites ? Bryone va-t-elle rester pour tenir la boutique de ses parents à Chinatown... ou partira-t-elle pour parcourir le monde et lutter contre les sorciers kidnappeurs de bébé ? Qui est donc ce St Claar sorti de nul part ???
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Enormatro
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Re: [Cthulhu 1] Dans le reflet du bourbon

17 déc. 2014, 11:58

Génial Beber, merci beaucoup pour ce résumé très exhaustif. :D :D
Je pense que la scène de baratin chez Fu Mang Shu mérite un oscar, mais c'est un point de vue perso.

Et oui, Smokie va devoir encore accroître sa consommation s'il veut réussir à oblitérer les révélations atroces de cette triste histoire.
- Pardon, M'sieur, elle est à vous la hache à deux mains ?
- Oui ?
- Bon, vous voudriez bien l'enlever de mon crâne, parce qu'elle me gêne pour boire ma bière.
[---]
- Merci, trop aimable ...
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DarkBeber
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Re: [Cthulhu 1] Dans le reflet du bourbon

17 déc. 2014, 13:43

Effectivement, le coup du réalisateur hollywoodien, avec cette histoire de dragon qui vole sur la ville, où je ne sais plus quelle fadaise, c'était du grand art ! (;,;)
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Mickey
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Re: [Cthulhu 1] Dans le reflet du bourbon

18 déc. 2014, 07:35

Super résumé, merci beaucoup!
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Re: [Cthulhu 1] Dans le reflet du bourbon

18 déc. 2014, 11:31

Merci à vous, brillants investigateurs que vous êtes :kiss:
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Celsiane
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Re: [Cthulhu 1] Dans le reflet du bourbon

23 déc. 2014, 15:55

Un grand Merci Beber pour ce résumé magistral!

Comme pour Yggdrasill, j'ai un peu honte de ne pas avoir écrit le point de vue de mon personnage :oops: Aussi je tenterai de mettre à profit mes quelques jours de vacances pour laisser Bryone donner sa version (ou à défaut poster une recette de nem de Noël :nanana: )

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