Les Enfants de R'lyeh

Hier soir, nous avons donc testé Anthéas l'archipel des cimes. Pour formaliser les retours, je propose de "noter" avec des + et des -.

L'univers
+ Un univers original
+ Un univers à la fois simple et suffisamment riche pour y faire des parties intéressantes
- Un côté steampunk avec le médhone plutôt artificiel (sans jeu de mots !) dont on peut aisément faire l'abstraction
- Sans connaître Ecryme, il y a un fort parfum de similitude

Le système
+ Globalement simple, avec un tableau croisé original pour déduire les caractéristiques
- Pas suffisamment relu ou testé par l'auteur. Il y a des bugs dans les noms des compétences, des trous dans les explications du système de combat (cf. faire un test de Défense)...
- Trop de bonus/malus divers qui ne simplifient pas les tests (j'ai été généreux hier pour pas trop en avoir)
- A la création, le joueur gagnerait à disposer d'un pool de points à distribuer à sa convenance dans le tableau de caractéristiques. Cela éviterait certains travers du système actuel.

Le scénario
+ Très bien pour aborder de nombreuses thématiques de l'univers avec un peu d'enquête et de combat, aussi bien dans les airs que sur terre
- Très linéaire. Trop pour un groupe de 6 joueurs.

Hier malgré le coup de fatigue habituel, nous avons passé une bonne soirée.
Je ne peux que te rejoindre sur tous ses points Ginkoko. J'aurai écris la même chose.

Pareil, on a passé un bon moment !!

Pour les points positifs/négatifs, on est d'accord qu'il y a des choses à améliorer; mais l'univers est quand même bien conçu... à approfondir

Je trouve que c'est finalement assez malaisé de juger un jeu sur une partie, mais je vais essayer !

L'univers
+ Un univers plaisant avec un postulat simple, permettant d'en saisir rapidement les enjeux et suffisamment riche pour entrevoir qu'on peut y jouer en campagne sans s'ennuyer
- il manque de saveur, c'est finalement un medfan de plus, avec sa structure médiévale, ses nobles, ses guildes et son culte maléfique qui travaille pour l'ennemi. Ce manque de saveur se sent aussi dans le nom des lieux, des créatures, des gens qui n'ont absolument aucune cohérence : les royaumes ont de jolis noms sonnant l'ancien français mais les gens et les créatures ont des noms débiles de medfan typique : le sauveur de l'humanité s'appelle Ragnar, les créatures trop balaises et trop méchantes, les Stryyxs.

Le système
+ Il a le mérite d'être lisible rapidement et de ne pas peser
- ce système est absolument sans saveur, il pourrait être utilisé pour jouer les années 20 ou dans l'espaaace. Pour certains c'est une qualité, pour moi c'est un énorme défaut, il ne reflète en rien les spécificités du jeu et les problématiques de l'univers. A première vue : inintéressant !

Le scénario
+ On fait un petit tour d'horizon des ambiances du jeu : néfigation et pirates, vie à la capitale, confrontation aux méchants, histoire de ragnarim, sympa et bien vu pour un scénario d'introduction
- Difficile de traiter des problèmes de linéarité quand on est joueur, sans les remarques de notre maître, je n'y aurais pas prêter plus d'attention que ça. Je pense que si nous avions été plus malins, on aurait pu court-circuiter le scénar'.

Sinon, je suis rarement joueur, mais cela m'a plu d'être de l'autre côté de l'écran, merci Ginkoko pour la partie !

Pour l'anecdote, il y a un truc qui m'a paru insupportable en tant que joueur et que je vais éradiquer de ma maîtrise : les PNJs qui se battent entre eux ! Les combats, c'est déjà long d'attendre son tour, surtout quand on est 6, mais quand, en plus, il faut attendre que le MJ fasse ses jets ! Je préférerais largement un système d'aide au PJ (bonus, dé) ou non aléatoire (le plus fort poutre plus ou moins rapidement le plus faible).

A dans quatre semaines alors ...

Arii Stef a écrit : Pour l'anecdote, il y a un truc qui m'a paru insupportable en tant que joueur et que je vais éradiquer de ma maîtrise : les PNJs qui se battent entre eux ! Les combats, c'est déjà long d'attendre son tour, surtout quand on est 6, mais quand, en plus, il faut attendre que le MJ fasse ses jets ! Je préférerais largement un système d'aide au PJ (bonus, dé) ou non aléatoire (le plus fort poutre plus ou moins rapidement le plus faible).

De manière générale, ça me gonfle aussi, mais plus côté MJ en fait. Selon le jeu, on peut se retrouver à gérer des palanquées de techniques diverses et variées, avec tout un tas de modificateurs, et tout ça seulement pour décrire une scène aux joueurs. Les D&D like font ainsi un étalage de techniques tel qu'il faut bien connaître le jeu pour se lancer dans des combats de PNJ, sans compter que le MJ sait qu'il fait attendre tout le monde le temps de résoudre toutes les actions.

Si l'enjeu narratif de la scène est connu à l'avance, je passe alors le plus souvent en narratif (cf. l'assaut de la nef par les pirates en début de partie qui devait voir les pirates avoir le dessus sur Vorod). Sinon, quand l'issue semble plus incertaine, je lance les dés, comme pour les colosses en fin de partie où ils auraient pu se faire démonter, à charge pour les PJ de trouver alors des solutions. Il se trouve que finalement les colosses étaient trop colosses... Si j'avais vu cela plus tôt, je les aurais probablement retirés. C'est aussi à ça que sert de découvrir un jeu

Et de rien pour la partie ! Content de voir qu'en plus la linéarité du scénario ne t'a pas sauté aux yeux tout de suite. Je parle trop parfois... :p

PS : les Stryyxs s'appellent comme ça car c'est leur cri "stryyyyxxx". Ce nom là au moins est logique. Pour le reste, je suis complètement d'accord avec toi.

Les +: le background, l'ambiance, le principe des castes par archipel
Les -: les caractéristiques qui sont déséquilibrées, certaines incohérences du monde (bien que mineures car pardonnables au steampunk)

Concernant les combats entre PNJ, quand ça me gonfle perso j'ai tendance à faire de la résolution simplifiée. Mais pour notre cas, heureusement qu'il y avait les colosses car je pense que sinon ça aurait très mal fini ... en face c'était des brutes aussi.

Au sujet de l'aspect couloir, je pense que c'était imputable au scénario lui-même plus qu'au jeu.