Retours sur Coeur de Poupée
Publié : 17 févr. 2018, 23:19
Voici mon retour sur Cœur de Poupée, le jeu du pote de Ginkoko
Cœur de Poupée propose de jouer des créatures artificielles, les Aenimae, dans un complexe industriel abandonné. Parmi les références citées, je ne connaissais que Silent Hill, et encore… Nous avions le choix entre jouer un automate monté sur patte ou sur tricycle, un homoncule de 30 cm de haut, un hybride mi-insecte mi-artificiel ou une poupée. J'ai joué Vroum-vroum l'automate sur tricycle, et notre petit groupe était également composé d'Emos la poupée de chiffon (Maelwyne) , de Cici (sylvaint), pattes de mante et corps en tissu vert et de Hercule, l'homoncule à l'accent allemand (Besticole).
L’univers
Après notre éveil, nous retrouvons plongés dans un univers de salles glauques illuminées de néons blafards ou plongées dans l'obscurité, avec des machineries quelque fois fonctionnelles et bruyantes, souvent en ruine. On y rencontre d'autres Aenimae ou des créatures bien plus inquiétantes : visage dans une colonne (cortex), créature de latex prenant son pied à désosser des aenimae., … Les aenimae transmettent leur émotions les plus fortes aux autres aenimae, on peut presque parler de contagion.
+ J'ai aimé les noms évocateurs des créatures et leur étrangeté : cafard, cortex, fétichiste, grumeux… Le rendu général est à la fois inquiétant et cohérent.
- il faudrait vraiment des visuels pleine page pour certaines créatures
- je n'ai finalement pas accroché plus que ça au concept, question de goût, d'humeur de la soirée, mais jouer un automate dans cet univers, j'ai finalement trouvé ça terne et peu impliquant.
Le système
Le personnage est défini par 6 émotions (Joie, tristesse, dégoût, peur, colère et surprise) qui démarrent à 1 sauf pour une à 2, 3 compétences (physique, savoir-faire et sensoriel) dans lequel on repartit neuf points et deux spécialités (pour moi, c’était Rouler et Force dans Physique). Pour une épreuve, on ajoute un D12 à une émotion et une compétence, il faut surpasser la difficulté ou le jet de l’adversaire. La difficulté moyenne est de 10.
+ Décidément en tant que joueur, j’apprécie ces systèmes simples, liés à l’ambiance, qu’on saisit rapidement. Vraiment top !
- Je comprends le principe d’avoir des émotions basses au départ et en tant que créature artificielle de devoir les développer presque les apprendre. Mais ludiquement, j’ai trouvé que ça tombait à plat et que ça rendait les personnages très uniformes.
- 2 spécialités au départ, ce n’est peut-être pas suffisants pour personnaliser le personnage.
Le scénario
Le scénario s’est décomposé en deux parties : une première partie d’éveil et de découverte de l’environnement et une seconde où il fallait soigner la tristesse d’un cortex en récupérant un piano des mains d’un fétichiste.
+ quelques bons moments à combattre le fétichiste
- Bon disons-le tout de suite, je n’ai pas aimé le scénario et en particulier la première partie. On se réveille et on visite des salles sans intérêt. Il n’y a pas d’enjeu ludique, pas d’enjeu pour les personnages, aucun défi ; en tant que joueur, je ne sais pas quoi faire et je m’ennuie ferme. Je ne suis pas forcément partisan de l’action à tout crin, mais il est nécessaire qu’un enjeu quel qu’il soit vienne pimenter cette première partie : une question de survie, un danger, des pièces manquantes, j’en sais rien , mais un but, un intérêt ! Celui de la découverte n’en est pas un à mon sens.
C’est difficile de juger un jeu sur une partie que je n’ai pas beaucoup apprécié. En essayant de faire abstraction de mes goûts et du scénario, je dirais que le jeu est vraiment intéressant : un univers certes limité mais bien barré et un système sympa. Il mériterait peut-être de plus personnaliser les personnages et leurs capacités à l’image de leurs apparences physiques si dissemblables.
Cœur de Poupée propose de jouer des créatures artificielles, les Aenimae, dans un complexe industriel abandonné. Parmi les références citées, je ne connaissais que Silent Hill, et encore… Nous avions le choix entre jouer un automate monté sur patte ou sur tricycle, un homoncule de 30 cm de haut, un hybride mi-insecte mi-artificiel ou une poupée. J'ai joué Vroum-vroum l'automate sur tricycle, et notre petit groupe était également composé d'Emos la poupée de chiffon (Maelwyne) , de Cici (sylvaint), pattes de mante et corps en tissu vert et de Hercule, l'homoncule à l'accent allemand (Besticole).
L’univers
Après notre éveil, nous retrouvons plongés dans un univers de salles glauques illuminées de néons blafards ou plongées dans l'obscurité, avec des machineries quelque fois fonctionnelles et bruyantes, souvent en ruine. On y rencontre d'autres Aenimae ou des créatures bien plus inquiétantes : visage dans une colonne (cortex), créature de latex prenant son pied à désosser des aenimae., … Les aenimae transmettent leur émotions les plus fortes aux autres aenimae, on peut presque parler de contagion.
+ J'ai aimé les noms évocateurs des créatures et leur étrangeté : cafard, cortex, fétichiste, grumeux… Le rendu général est à la fois inquiétant et cohérent.
- il faudrait vraiment des visuels pleine page pour certaines créatures
- je n'ai finalement pas accroché plus que ça au concept, question de goût, d'humeur de la soirée, mais jouer un automate dans cet univers, j'ai finalement trouvé ça terne et peu impliquant.
Le système
Le personnage est défini par 6 émotions (Joie, tristesse, dégoût, peur, colère et surprise) qui démarrent à 1 sauf pour une à 2, 3 compétences (physique, savoir-faire et sensoriel) dans lequel on repartit neuf points et deux spécialités (pour moi, c’était Rouler et Force dans Physique). Pour une épreuve, on ajoute un D12 à une émotion et une compétence, il faut surpasser la difficulté ou le jet de l’adversaire. La difficulté moyenne est de 10.
+ Décidément en tant que joueur, j’apprécie ces systèmes simples, liés à l’ambiance, qu’on saisit rapidement. Vraiment top !
- Je comprends le principe d’avoir des émotions basses au départ et en tant que créature artificielle de devoir les développer presque les apprendre. Mais ludiquement, j’ai trouvé que ça tombait à plat et que ça rendait les personnages très uniformes.
- 2 spécialités au départ, ce n’est peut-être pas suffisants pour personnaliser le personnage.
Le scénario
Le scénario s’est décomposé en deux parties : une première partie d’éveil et de découverte de l’environnement et une seconde où il fallait soigner la tristesse d’un cortex en récupérant un piano des mains d’un fétichiste.
+ quelques bons moments à combattre le fétichiste
- Bon disons-le tout de suite, je n’ai pas aimé le scénario et en particulier la première partie. On se réveille et on visite des salles sans intérêt. Il n’y a pas d’enjeu ludique, pas d’enjeu pour les personnages, aucun défi ; en tant que joueur, je ne sais pas quoi faire et je m’ennuie ferme. Je ne suis pas forcément partisan de l’action à tout crin, mais il est nécessaire qu’un enjeu quel qu’il soit vienne pimenter cette première partie : une question de survie, un danger, des pièces manquantes, j’en sais rien , mais un but, un intérêt ! Celui de la découverte n’en est pas un à mon sens.
C’est difficile de juger un jeu sur une partie que je n’ai pas beaucoup apprécié. En essayant de faire abstraction de mes goûts et du scénario, je dirais que le jeu est vraiment intéressant : un univers certes limité mais bien barré et un système sympa. Il mériterait peut-être de plus personnaliser les personnages et leurs capacités à l’image de leurs apparences physiques si dissemblables.