- Archibald Mountbatten (Q)
- Thomas Brown (Denis)
- Lord Blackney Persival (Pat)
- Aisleen O'Learny (Coleen)
- Hugo Darjeling (Orushaa)
- John Neil (Steph)
Lundi 15 janvier 1923
Information du majordome de Persival : Le train part le jeudi 18/01 à 14h30, et arrive à 18h55 à Calais, puis repart à 19h19 en direction de Paris dont l'arrivée est prévue à 22h33.
Nous avons décidé de faire le trajet Train > Ferry > Paris Gare du Nord > Hôtel Bristol et tout s'est passé sans encombre. Nous sommes arrivés le 19 janvier à 00h.
Vendredi 19 janvier 1923
Informations obtenues dans les journaux :
- Chute du Deutsche Mark
- Comité de l'indemnité de guerre (l'Allemagne doit payer)
- Yankee quittent l'Allemagne
- Crise de la Ruhr (occupée par les Franco-Belges)
- Mort d'une tête couronnée (Constantin 1er, roi exilé de Grèce)
- Officier britannique tué à Constantinople
- L'armée française tire sur des socialistes
Pendant ce temps, Lord Blackney et Sir Mountbatten se rendirent fort utile en allant patiner aux jardins du Luxembourg et en visitant la tour Eiffel depuis laquelle ils purent admirer une vue époustouflante de Paris.
En parallèle, Hugo et Thomas ont recherché des informations dans le bottin aux noms de Fénélik, Memeth Makriath, et leur descendances sans grand succès. Revenus bredouilles, ils se sont employés à trouver la meilleure activité nocturne ; ils se sont mis d'accord sur "Le Moulin Rouge", et sont retournés à l'hôtel afin de faire part de leurs travaux à leurs compagnons.
Tout le monde s'est retrouvé à l'hôtel pour se préparer à passer une excellente soirée, en charmante compagnie.
Archibald a profité de ces quelques instants de repos pleinement mérité et d'une agréable lumière pour tester ses talents de photographe en prenant Aisleen comme modèle.
Tout le monde se rendit au Moulin Rouge dans une tenue de soirée élégante, deux groupes se formèrent naturellement et étaient séparés de plusieurs tables l'un de l'autre :
- D'un côté, les aristocrates accompagnés de la charmante Aisleen
- De l'autre côté, les roturiers pour ne pas dire avilissants, Hugo, Thomas et John
Un ou deux verres plus tard, un vigile se présenta à notre table en priant Hugo de bien vouloir le suivre. Ne souhaitant pas perdre une miette du spectacle, Thomas et John haussèrent les épaules et continuèrent de profiter du cabaret jusqu'au retour de leur acolyte.
A son retour, Hugo expliqua qu'on l'a invité à plus de retenu pour se conformer à la politique de l'établissement, bien que surpris et étonné, il se plia malgré tout à cette exigence en se calmant (plus ou moins, car tout est relatif).
John profita d'un moment de répit pour s'éclipser aux toilettes afin d'assouvir son envie devenue de plus en plus pressante (comprendre la consommation de substance illicite).
A son retour, il se rendit compte que les nobliaux se sont eux aussi éclipsés et que l'ambiance de la salle était grandement redescendue.
D'un commun accord, sentant le déclin de la soirée, les trois compagnons décidèrent de quitter l'établissement afin de profiter des folies parisiennes en allant découvrir les rues de Pigalle.
Dans une ruelle particulièrement déserte, Hugo et John riaient aux éclats sans remarquer qu'ils étaient suivis, contrairement à Thomas Brown dont l'instinct du chasseur est toujours en éveil. Il signala le phénomène (au moins 2 poursuivants devant eux, 2 autres sur les côtés puis 2 derrière et qui ne semblaient pas armés) à Hugo et John à voix basse, malheureusement et probablement à cause des substances ingurgitées par l'un et reniflées par l'autre, ils n'en tinrent compte que trop tardivement.
Hugo réagit le premier, probablement plus motivé par l'alcool que par la lucidité, car il fonça sur le premier adversaire en décochant un direct du droit qui termina sa course dans l'épaule de son adversaire qui ne bougea pas d'un pouce. Ce dernier répliqua sans plus de succès car Hugo parvient à esquiver le coup d'un simple mouvement de tête.
Thomas tenta également une ruade avec un direct sur le second adversaire d'en face qui esquiva le coup d'un pas chassé, ce qui déstabilisa complètement Thomas, qui, entrainé par son poids s'effondra de tout son long.
Son adversaire en profita pour lui décocher un coup de pied.
John dégaina son arme, au même instant, les 2 assaillants provenant des côtés se jetèrent sur lui, et tentèrent de le désarmer.
Le premier réussi sans grande difficulté à lui retirer son arme, le deuxième un peu en retard loupa le coche et se heurta (au niveau de sa mâchoire) sur l'épaule du premier assaillant. Le coup l'hébéta un moment.
John en profita pour essayer de reprendre son arme mais sans succès, au lieu de la précieuse arme, c'est un violent coup dans le vendre qu'il récolta.
Hugo boxa contre son adversaire, sans plus de résultat. Il accusa un coup qui lui fit prendre la décision de dégainer son arme, son assaillant le voyant procéder à ce geste tenta de l'en empêcher puis de le désarmer mais en vain, le coup parti et tua l'homme sur-le-champ.
Thomas ayant réussi à se relever tant bien que mal, s'était pris un coup de genoux supplémentaire par son adversaire. De rage, il tira son couteau de son fourreau et l'égorgea.
Au vu de ce spectacle, les deux adversaires qui étaient restés jusque-là en retrait partirent à toutes jambes.
Durant ce temps, John en infériorité, esquiva les assauts de ses assaillants avec une vivacité impressionnante. On ne sût dire si c'est habituel ou si c'était lié aux effets de la fameuse poudre.
Après une profonde respiration, Hugo visa et intima les assaillants de John de lâcher l'arme qu'ils avaient subtilisée, ce qu'il fit immédiatement.
John profita de cette opportunité pour récupérer son arme, le temps qu'il effectue le mouvement les assaillants avaient déjà pris la poudre d'escampette.
Thomas cria à ses compagnons de déguerpir et couru dans la direction opposée à celle des assaillants.
John prit le temps de fouiller les 2 cadavres, dans l'espoir d'identifier les assaillants. Il prit leur argent et trouva également des couteaux mais les laissa sur les cadavres, puis suivit Hugo.
Rentrés à l'hôtel, les 3 compagnons sollicitèrent la blanchisserie de l'hôtel pour un nettoyage urgent de leur tenu, et partirent se reposer avec à l'esprit une inquiétude grandissante sur les motivations douteuses de leur assaillant n'ayant pas utilisé leurs propres armes, ni n'ayant tiré avec celle de John une fois qu'il fut désarmé et en supériorité numérique.
Qui sont-ils ? Que voulaient-ils ? Est-ce vraiment une coïncidence ? Y aura-t-il une suite à ce bain de sang ? ... Tant de questions restent en suspens... la nuit sera probablement encore longue et agitée...