[G]Point de vue d'Ania, guerrière en herbe malchanceuse
Publié : 10 juin 2007, 12:59
Elle était en route depuis des semaines maintenant. Et c'est le hasard, ou peut-être la destinée, comme elle le constata plus tard qui l'amena sur la route d'une hafling à la peau sombre, une véritable pipelette ainsi que d'une elfe, une enfant pour Ania, qui se dissimulait sous un voile. Pour quelle obscure raison, probablement pour échapper à la concupiscence des mâles.
Rien qu'à cette pensée Ania avait senti ses cheveux se hérissait sur sa tête. Elle avait mentalement cracher par terre à cette évocation.
Elle était arrivée sur Mystère, le cheval gris avec lequel elle avait quitté les siens, sur une crête et avait vu avec curiosité, le manège de trois armées. Une armée de barbares répugnants, celle de cette saleté de Michak qui lui avait refusé son avenir et une autre, plus étrange.
Elle ne savait rien des luttes intestines provoquées par l'absence du roi d'Avalon.
Elle décide donc de contourner ce futur champ de bataille qui entoure la forteresse d'Avalon, au milieu de son lac... rouge. Probablement le sang d'autres armées qui se sont affrontées. Les hommes étaient tellement stupides et peu enclins à discuter.
Passant derrière les barbares et comptant sur l'abri de quelques arbres, elle s'était avancée lentement, ne voulant pas attirer l'attention. Et là, encore une coïncidence peut-être ? Mais son cheval trébuche et elle, pourtant si attentive, n'avait pensé qu'à observer cette forteresse qui peut-être devait tomber.
Elle choit et roule en contrebas, presque aux pieds des barbares. Elle réussit à s'arrêter avant d'y parvenir, mais soulève l'intérêt d'une demi-douzaine d'entre eux.
Manquant cruellement de chance la jeune guerrière a bien failli finir aux mains des mâles honnis. Ce n'est qu'après des efforts considérables pour rattraper ses erreurs qu'elle finit par se sortir de cette situation, s'éloignant rapidement de l'armée.
Pendant ce temps la météo s'est terriblement dégradée, mais des choses bien étranges sont survenues, comme par exemple ce lac de sang qui s'est brusquement trouvé vider de tout son liquide et c'est là qu'elle vit pour la première fois la hafling à la peau sombre. Elle s'était jetée dans l'absence de lac et la jeune elfe avait fini par suivre.
Pourquoi avait-elle décidé à ce moment-là de rejoindre la forteresse, elle aurait été bien incapable de le dire, mais c'est la direction qu'elle avait prise. Mystère l'avait amenée jusque sous le pont de pierre, pendant que la tornade menaçait de tout emporter et faisait maintenant reculer les armées trop gourmandes. Les infiltrations d'eau descendaient des collines détruisant le terrain et entraînant une érosion certaines des berges.
La hafling et l'elfe, elles, avaient décidé de prendre le problème dans l'autre sens et au lieu de se rapprocher des berges, elles avaient avancé vers la forteresse elle-même, utilisant leurs maigres forces à grimper pour parvenir jusqu'à la porte fermée.
Dès que le temps se dégage, comme si les dieux eux-mêmes avaient décidé de balayer ces armées illégitimes, elle fait grimper Mystère sur le pont et montant de nouveau sur lui, elle avance à pas lents, consciente que de la forteresse, probablement une belle brochette d'archers l'observaient.
Elle rejoignit l'hafling qui lui donna son nom, un nom qu'elle n'était pas certaine de retenir, Lavininia et elle aida l'elfe à venir les rejoindre sur la pierre ferme.
Elles ont toutes les trois attendu que les forces présentes dans la forteresse jugent de leur non dangerosité pour enfin pénétrer plus avant dans la citadelle.
C'est le seigneur en place lui-même qui les accueillit, leur permettant de grimper jusqu'au palais. L'elfe était agitée, elle semblait avoir reconnu le chevalier qui les avait accueillies et avait un comportement des plus étranges. Encore une de ces femmes incapables de vivre par elle-même. C'est une fois arrivés dans ce qui faisait penser à une salle de conseil peut-être qu'un autre groupe vint les rejoindre. Ils étaient, d'après ce que comprit Ania les compagnons de l'hafling et de l'elfe. Il y avait là que des mâles, un humain à l'air tourmenté et fuyant son regard, un hafling dont elle ne comprit rien et un elfe noir qui l'intrigua suffisamment pour qu'elle l'observe en catimini.
C'est quand elle les vit rassembler qu'elle comprit que sa destinée était en marche. En effet, de les voir tous ensemble, malgré qu'il en manqua fit ressurgir dans sa mémoire les rêves qui la hantaient. Ils étaient présents dans ses rêves. Il était clair pour Ania qu'elle allait maintenant s'attacher à leurs pas.
Rien qu'à cette pensée Ania avait senti ses cheveux se hérissait sur sa tête. Elle avait mentalement cracher par terre à cette évocation.
Elle était arrivée sur Mystère, le cheval gris avec lequel elle avait quitté les siens, sur une crête et avait vu avec curiosité, le manège de trois armées. Une armée de barbares répugnants, celle de cette saleté de Michak qui lui avait refusé son avenir et une autre, plus étrange.
Elle ne savait rien des luttes intestines provoquées par l'absence du roi d'Avalon.
Elle décide donc de contourner ce futur champ de bataille qui entoure la forteresse d'Avalon, au milieu de son lac... rouge. Probablement le sang d'autres armées qui se sont affrontées. Les hommes étaient tellement stupides et peu enclins à discuter.
Passant derrière les barbares et comptant sur l'abri de quelques arbres, elle s'était avancée lentement, ne voulant pas attirer l'attention. Et là, encore une coïncidence peut-être ? Mais son cheval trébuche et elle, pourtant si attentive, n'avait pensé qu'à observer cette forteresse qui peut-être devait tomber.
Elle choit et roule en contrebas, presque aux pieds des barbares. Elle réussit à s'arrêter avant d'y parvenir, mais soulève l'intérêt d'une demi-douzaine d'entre eux.
Manquant cruellement de chance la jeune guerrière a bien failli finir aux mains des mâles honnis. Ce n'est qu'après des efforts considérables pour rattraper ses erreurs qu'elle finit par se sortir de cette situation, s'éloignant rapidement de l'armée.
Pendant ce temps la météo s'est terriblement dégradée, mais des choses bien étranges sont survenues, comme par exemple ce lac de sang qui s'est brusquement trouvé vider de tout son liquide et c'est là qu'elle vit pour la première fois la hafling à la peau sombre. Elle s'était jetée dans l'absence de lac et la jeune elfe avait fini par suivre.
Pourquoi avait-elle décidé à ce moment-là de rejoindre la forteresse, elle aurait été bien incapable de le dire, mais c'est la direction qu'elle avait prise. Mystère l'avait amenée jusque sous le pont de pierre, pendant que la tornade menaçait de tout emporter et faisait maintenant reculer les armées trop gourmandes. Les infiltrations d'eau descendaient des collines détruisant le terrain et entraînant une érosion certaines des berges.
La hafling et l'elfe, elles, avaient décidé de prendre le problème dans l'autre sens et au lieu de se rapprocher des berges, elles avaient avancé vers la forteresse elle-même, utilisant leurs maigres forces à grimper pour parvenir jusqu'à la porte fermée.
Dès que le temps se dégage, comme si les dieux eux-mêmes avaient décidé de balayer ces armées illégitimes, elle fait grimper Mystère sur le pont et montant de nouveau sur lui, elle avance à pas lents, consciente que de la forteresse, probablement une belle brochette d'archers l'observaient.
Elle rejoignit l'hafling qui lui donna son nom, un nom qu'elle n'était pas certaine de retenir, Lavininia et elle aida l'elfe à venir les rejoindre sur la pierre ferme.
Elles ont toutes les trois attendu que les forces présentes dans la forteresse jugent de leur non dangerosité pour enfin pénétrer plus avant dans la citadelle.
C'est le seigneur en place lui-même qui les accueillit, leur permettant de grimper jusqu'au palais. L'elfe était agitée, elle semblait avoir reconnu le chevalier qui les avait accueillies et avait un comportement des plus étranges. Encore une de ces femmes incapables de vivre par elle-même. C'est une fois arrivés dans ce qui faisait penser à une salle de conseil peut-être qu'un autre groupe vint les rejoindre. Ils étaient, d'après ce que comprit Ania les compagnons de l'hafling et de l'elfe. Il y avait là que des mâles, un humain à l'air tourmenté et fuyant son regard, un hafling dont elle ne comprit rien et un elfe noir qui l'intrigua suffisamment pour qu'elle l'observe en catimini.
C'est quand elle les vit rassembler qu'elle comprit que sa destinée était en marche. En effet, de les voir tous ensemble, malgré qu'il en manqua fit ressurgir dans sa mémoire les rêves qui la hantaient. Ils étaient présents dans ses rêves. Il était clair pour Ania qu'elle allait maintenant s'attacher à leurs pas.