Rapport de Frihar GeldWin, informateur pour le compte de Kesht Carl Dupont, kim du district de Wolton
Comme convenu, j’ai surveillé les mouvements de votre adversaire de la prochaine élection, kesht Anis Trando. Ce dernier s’est rendu à la Citadelle, il a fait la sortie du Hall des Drenns, afin d’appâter des petits tauthers.
J’ai tendu l’oreille et apparemment l’affaire n’a rien à voir avec l’élection. Trando a réuni un groupe apparemment hétéroclite pour une chasse au trésor en Essanja. Trando leur a présenté une carte, à mon avis frelaté, avec la localisation d’une ruine shantique, en plein cœur du territoire Corastin.
Le groupe est composé de 7 tauthers :
• Suchen, thivin marchand : fils du célèbre joailler Puwsasin Bessonil
• Jhora, boccorde militaire, qui se balade en hache à 2 mains dans Ardoth
• Sorn Getrin, muadra caji, formé au Centre de Purge « Le Talmaron » du district d’Eswother
• Garneth Verish, muadra caji, fils du directeur du Centre de Purge sus-cité
• Soran, ,woffen condrij, vient de Lundere et a servi des compagnies maritimes et l’armée
• Brakan, Bronth dilettante, un dangereux hurluberlu qui fréquente des milieux interlopes et les fous d’Iscin
• Max, Iscin de terrain, le malheureux a passé ses dernières années pour l’armée sur des chantiers de fouille perdus dans la vallée de Gauss, il se balade avec un pibber et un incupod !
Voulant certainement éviter de passer plusieurs années sur les murailles d’Ardoth, ces tauthers ont accepté la mission et ont pris un bateau pour Polpedroth au petit matin. Le navire avait à son bord des militaires, des condrijs (mercenaire) employés par l’armée et également un groupe de jeunes condamnés muadras, certainement des membres de gangs de dyte punks.
Avec votre accord, suspectant une affaire louche que vous pourrez utiliser contre Kesht Trando, je montai à bord et suivit le groupe. A part une altercation entre les jeunes dyte punks et des condrijs que les tauthers ont cherché à désamorcer, rien à signaler pendant le voyage.

Polpedroth est une cité trop grande pour sa population et ses visiteurs sont essentiellement des militaires et mercenaires travaillant pour l’armée. Les tauthers y ont trouvé un guide pour les terres sauvages indiquées sur leur carte et ont vaqué à leurs occupations, en se payant le luxe d’une auberge où descendent les officiers de l’armée.
Les tauthers ont pris le chemin du village de Last avec ce guide autochtone. Pas de bol pour eux, ils ont été attaqués par un duradon. Leurs muadras ont l’air tellement balaises que c’est le woffen qui a réussi à calmer l’ardeur avec une « prise puissante ». L’agressif et monstrueux volatile a fait une belle chute de 20 mètres !
L’accueil qu’ils reçurent à la riante bourgade agricole de Last fut des plus glaciaux. Armés de piques et fourches, les toths du coin s’étaient rassemblés à l’entrée du village, prêts à en découdre. Ils envoyèrent leur chef, Lara, qui en apprenant que les tauthers se rendaient en territoire corastin, se détendit quelque peu. Elle leur vendit quelques fleurs d’atterol et les accompagnèrent jusqu’à la limite de leurs champs où la flore sauvage reprenait ses droits et commençait le territoire des monstres verts.
Les tauthers eurent du courage, ils se rendirent directement vers les Corastins ! Malgré un accueil menaçant, ils parvinrent à les amadouer avec moult bits, de la quincaillerie et les fleurs d’atterol. La présence de Corastins d’Ardoth, Bill et Bob, leur facilita la communication. Ils furent acceptés comme hôte dans un village avec promesse de rencontrer le chef de la région.
Une longue attente parmi les Corastins leur permit de se familiariser avec leurs mœurs mais pas de signe du chef Corastin. Après 6 jours de patience, Bill vint voir les tauthers s’inquiétant de la disparition de Bob. Celui-ci est allé cueillir des fleurs d’Atterol en montagne et n’est pas reparu. Les tauthers décidèrent d’aider Bill qui les mena à la limite du territoire Corastin.

La vallée des Fleurs est une vallée encaissée dans les monts Accapta qui doit son nom à son tapis floral d’une diversité et d’une beauté incomparable en cette saison. Je deviens bucolique ! Ca ne me réussit pas de vivre caché dans la nature ! En tout cas, ils y trouvèrent des traces de luttes dont ils suivirent la piste jusqu’au col qui mène au versant opposé.
Dans un endroit propice à une embuscade, ils rencontrèrent de jeunes muadras portés sur l’éclair lumineux. Un combat s’est engagé, j’ai vu fuser les éclairs de Desti et les coups de hache. Les tauthers se sont récoltés plusieurs brûlures et ont occis plusieurs muadras. Les autres se sont enfuis.
