Petits résumé

[Aline]

Ma coloc' a disparu. C'est pas la première fois mais là ça fait plus d'un mois. On est pas mal différentes, elle est moi. Pas du même monde comme on dit. Sur elle, je dirai que c'est une fille à papa qui aime les plaisirs simples. De ceux qui font perdre l'objectif de vue, trembler la main et louper sa cible. L'alcool, la drogue et bien sûr, les petits amis infréquentables ; elle fait payer à son père des années d'absence. En fait, à la réflexion, on est pareilles : deux gamines en désaccord avec leurs pères, c'est peut-être pour ça que je me suis attachée à elle et pas à d'autres personnes.
Bref, ça fait un mois et demi qu'elle est pas rentrée et je commence à m'inquiéter. Un coup d’œil sur Facebook et un ami m'apprend qu'elle traîne avec un certain Joe, un biker. Impossible de tirer quoi que ce soit de la photo de Facebook. Je me mets donc à chercher dans chaque bar de bikers de la ville.
Pas dans le premier, ni dans le deuxième. J'ai l'impression qu'on me prend pas au sérieux ... Au troisième, je sors mon arme. Le barman me prend pas au sérieux et ça commence à m'exaspérer. Je repose ma question, une fois, deux fois. Alors qu'il dit bien connaître un Joe, il refuse de me dire où il est. Je lui colle une balle dans le genou. Il connaît toujours pas de petite copine à Joe. Hum, bon, c'était peut-être pas le bon Joe .... Qu'importe, je retourne chercher Ashley dans un autre bar.

[Momo]

Très bonne initiative Aline.
Un résumé avec le point de vue du personnage. Ça me va très bien. Si tout le monde pouvait faire pareil, la campagne Fengshui2 n'en sera que meilleure.

Côte ouest des Etats Unis, année 2015... Amber Mattews, une magnifique blonde au yeux bleus, fille d'un riche PDG de société qui réussit dans la haute technologie, a disparu depuis un bon mois. C'est une jeune femme gâté pourrie qui a passé sont adolescence à faire payer le manque de présence de son père en faisant tout pour le mettre en colère : cigarettes, alcool, fiestas, véhicules haut de gamme ruinés, petit-amis pas très nets, ... Elle s'est déjà évanouie dans la nature à plusieurs reprises mais jamais aussi longtemps et son père commence à s'inquiéter sérieusement...
Ce qu'on sait pour l'instant, grâce aux tribulations des différents personnages impliqués dans cette histoire, c'est qu'elle a énervé un oyabun yakuza et qu'elle traîne avec un motard membre du gang des Chiens de l'enfer....

[Enormatro]

Comment j'en suis arrivé là ? C'est simple : les kamis ont décidé de se foutre copieusement de ma gueule.

Mon maître, le daimyo Satsuki Nobuyama, inféodé à la Province des Trois-Rivières, gouvernée par Okujin Tetsuya, a été empoisonné. Ce crime s'est déroulé de la plus ignoble des manières, puisque son thé a été coupé à la perle de lune, cette toxine mortelle et indétectable, par son invité, Okujin Ayao, le fils du gouverneur, venu officiellement pour inspecter le domaine. Dans la foulée, ce chien a fait main basse sur les terres de mon maître, ce qui était certainement son objectif initial. Lorsque le médecin du clan m'a révélé la traîtrise sacrilège de notre hôte, j'ai renoncé à mon honneur, en décidant de venger mon maître. J'ai pourchassé, avec d'autres guerriers du clan, le parjure et sa troupe, et me suis retrouvé séparé de mon escorte, dans les bois, à quelques coudées derrière ma proie.

Ce dernier s'est précipité dans une caverne, mais plutôt que de lui suivre tête baissée, j'ai pris mon temps, pensant qu'il n'avait plus d'issue. C'est en rentrant à sa suite que je me suis rendu compte que quelque chose clochait : l'intérieur était trop grand, démesuré même, et la roche des murs n'était pas la même que celle de l'entrée extérieure. J'ai néanmoins suivi ses traces, pendant des heures, alors que mon environnement semblait changer régulièrement. Au bout d'une demie-journée, j'ai senti le vent frais de l'extérieur devant moi, chargé d'une odeur pestilentielle, et inconnue. Au détour d'un coude, je me suis retrouvé dans un couloir, aux murs faits d'une roche inconnue, s'achevant par une porte métallique étrange. J'ai l'ouverte, et me suis jeté en avant dans l'espoir de surprendre mon ennemi.
Hélas, c'était la porte des enfers : je me suis d'un coup retrouvé sur le cul, au fond d'une ruelle nauséabonde, entouré de bâtisses immenses, sombres, surplombant un sol noir parsemé de déchets, au milieu d'une cacophonie insupportable.
J'ai repris péniblement mes esprits, et ai remonté la ruelle, sabre en main, prêt à affronter les démons. Au lieu de ça, je me suis retrouvé entouré d'hommes blafards, ou au contraire noirs comme la nuit, accoutrés de la plus étrange des manières. Autour de nous, dans l'allée centrale, un flot ininterrompu de chariots mus par quelque force magique, dégageant cette pestilence intolérable qui me faisait monter les larmes aux yeux.
J'ai passé plusieurs jours à essayer de comprendre ce qui m'arrivait, et où je me trouvais, avant de tomber presque par hasard sur d'autres japonais prêts à m'accueillir et à m'aider à comprendre. Comble du déshonneur, ces hommes, certes de la même race que moi, n'étaient rien d'autre qu'une vulgaire bande de criminels, des Yakuza.
Passée ma première répugnance, j'ai bien du admettre que j'avais besoin d'eux, et que mon honneur avait disparu le jour où j'avais décidé de lever ma lame contre le fils du gouverneur.
Mes nouveaux compagnons ne sont pas des plus reluisants, c'est vrai, mais ils partagent ma langue et ma culture. ils ont pu m'aider à comprendre que par un maléfice inexplicable, j'ai été projeté cinq siècles après mon époque dans un pays loin à l'est de chez moi. Et bien sûr, je n'ai pas la moindre idée de la manière de revenir, ni l'intention de le faire avant d'avoir exercé ma vengeance sur Ayao.
En attendant de retrouver ce fils de chienne vérolée, j'ai mis mon bras au service de l'Oyabun, qui a vu dans mes talents un moyen de faire respecter sa loi. J'étais Hatamoto autrefois, en un sens, je le suis redevenu.
La dernière mission qu'il m'a confiée, c'est de remettre la main sur une gaijin qui a profité du sommeil post coïtal de son fils pour lui dérober une valise bourrée de drogue. J'ai l'intime conviction qu'il s'agit d'une ruse d'un de ses lieutenants visant à prendre sa place, et cela me rappelle de pénibles souvenirs.
Je suis donc allé trouver ce lieutenant, pour lui arracher la valise, la fille, et peut être un os ou deux. Il officie à l'arrière d'un restaurant miteux, dont j'étais occupé à alléger le garde manger, lorsqu'un individu massif, au visage couvert d'une capuche, est entré pour poser des questions. Un malentendu quelconque nous a trouvés en train d'échanger des politesses à cinq phalanges dans les gencives. Pour un gringalet, il encaisse remarquablement bien, et se montre étrangement costaud. Son bras métallique semble rivé à son corps, et sa tête est elle aussi partiellement métallique, comme une armure posée à même la peau. Après quelques beignes, nous convenons que nous n'arriverons pas à grand chose, et décidons d'aller discuter en mangeant, de nos différents et de ce qui nous rapproche.
En l'occurrence, on cherche la même fille blanche, pas pour les mêmes raisons. Je lui propose donc de m'emboîter le pas, et nous allons secouer un peu mon lieutenant, qui nie avec conviction toute implication. Comme il a l'air sincère, je lui ordonne de me retrouver la fille sous 24 heures, s'il tient à ses doigts, et m'en retourne avec mon compagnon bizarre vers mon quartier.
L'immeuble est en effervescence, apparemment un fantôme hante les lieux, et fait fuir les filles de joie et leur clientèle. Repoussant sans ménagement les lâches qui se terrent sur le trottoir, je rentre dans le bâtiments exorciser ce fantôme à l'aide des prières rituelles. Lorsqu'il m'apparaît, je suis quelque peu surpris : c'est un gaijin, habillé d'une tenue de combat moderne, qui se prétend ancien policier décédé dans l'exercice de ses fonctions. Pour finir de me surprendre, il n'est pas hostile, et cherche juste la même fille que nous, ce qui semble une bien improbable coïncidence. Nous décidons tous trois de faire cause commune, la présence d'un enquêteur chevronné semblant utile à l'enquête, à condition bien sûr qu'il arrête de flotter dix pouces au dessus du sol, et qu'il essaie de cacher son côté transparent.

[Momo]

Bien !
J'ai bien rigolé quand même. Quelle histoire ! Voilà comment un homme de main des yakuza venu du passé, un cyborg cobaye d'une entreprise de haute technologie et une spectre se retrouve impliqués dans la même histoire... Sans compter la colloc de la disparue qui fait la tournée de bars de bikers de son côté et qui pose des questions à coup de balles dans les genoux...

[Aline]

Mon père me disait toujours : 'Sert toi de ta tête gamine, ça t'évitera de sortir ton flingue ! ' Alors bon, certes, les flingues c'est vachement plus fun, mais je vais pas me taper au hasard tous les bars de L.A ... Je jette un coup d’œil rapide sur la photo Facebook et je remarque qu’il y a un nom de bar : L'enfer. Mouai c'est original et tout j'en suis convaincus ... Bof, je regarde sur Google map où ce bar se situe. Pas loin de chez moi, enfin pas trop, j'irais pour 22-23h.

En attendant, je rentre chez moi. La piaule est petite mais j'y suis chez moi, loin de la famille. Tout ici me rappelle combien la famille a pu me formater : lit au carré, fringues repassés, pas de photos, pas de poster, les flingues caché prêt à l’emploi, bref rien de superflus. Le côté de Ashley est tellement différent, photos des copine sur son miroir, celle de son père sur la table de chevet, posters du dernier groupe à la mode aux murs et fringue, maquillage et chaussures, relique de la dernière sortie, étalé sur le lit. Je me détourne de son bordel pour me concentrer sur la préparation de mon étui à guitare porte-flingue. Je viens de finir quand ça sonne à la porte. J'ouvre en engueulant Ashley, certaine que c'est elle, et me retrouve nez à nez avec une meuf, que je connais pas, qui dit être la cousine de Ashley. N'empêche que si c'est bien sa cousine, je suis la sœur de Mickey Mouse !

Elle aussi cherche Ashley. Elle est pas trop au courant de qui est sa cousine. Je lui explique que si elle a toujours pas eut de MST, c'est qu'elle prend trop de drogue pour que ce genre de maladie veuille d'elle. La nana à l'aire surprise. Je lui explique que j'ai peut-être une piste. Elle fouille dans les fringue de Ashley et tombe sur cette immonde lapin en peluche qu'elle appel son doudou. Elle en retire un sachet de poudre qui illustre à la perfection ce que je viens de dire. La cousine à l'aire d'une cruche à côté de ses pompes mais bon, ça devrait aller quand même au bar ... J'espère ...

Le bar est glauque et en plus y a pas un chat. Je me dirige vers le comptoir et pose ma question de la journée : ' Il est où Joé ? ' Et putain, revoilà que je me fait appeler gamine !! Non mais sérieux, y a que mon père qui m'appelle gamine et ça m'énervé déjà venant de lui. Je sors mon gun et pose encore et encore ma question. Pas de réponse et le videur intervient, la cousine aussi. Énerve et fatiguer d'avoir cherché toute la journée, j'ai la gâchette qui me démange. Mais peu importe, faut vraiment que je me calme là parce que, si je laisse des blessés partout derrière moi, je risque de me faire débusquer par la famille et de me faire descendre ... J'abaisse mon flingue, le barman à raison, on va commander et après il sera plus enclin à répondre.

Je prends une bière, ça me semble adéquat. La cousine prend une bière aussi mais à la paille avec du sirop !! Et le barman nous dit que les chien de l'enfer sont pas là et que y que un gars qui arrive vers minuit qui sais ou se passe le rassemblement de biker. Donc on attend.

Vers 23h30, trois gars bizarre entre dans le bar ... et ils demandent où est Ashley !!! Ils sont rejoints par un quatrième gars. On va leur parler, après tout, on cherche tous Ashley. Une dernière personne se joint à nous pour la même raison. Donc nous voilà, une ado de 17 ans avec un étui à guitare, une métisse chinoise aussi cruche qu’Ashley, une armoire normande à l'appétit débordant, un flic en long impaire à la tête fantomatique, un mec encapuchonné, un petit chinois et un japonais sortie d'un autre temps en train de parler avec le barman quand un mec fait une entrée fracassante. Il est minuit, c'est notre homme. Il accepte non sans résistance, de nous amener au lieu du rendez-vous.

Quelque part dans le désert, deux gangs de motards sont en pleine fiesta. On aperçoit Joé, bien entouré, l’œil marron, mais pas de Ashley ... Tout le monde parle, ça mène à rien, je vais pour sortir mon gun quand je sens la pression sur mon poignet. Je lève les yeux vers celui qui m'empêche de dégainer. Le japonais me regarde, pas d'accord avec moi de toute évidence. J'attends qu'il regarde ailleurs, et je réessaye. Pas de bol, il appuis un peu plus fort. Un coup de mou de ça part et voilà mon gun sorti mais le japonais s'interpose. Y commence à me courir sévère lui !! Je lâche l'affaire, un baiser sur mon flingue et je le range. Le gros et Joé échange quelque coup bien placés et Joé finit au tapis. Le meilleur, c'est qu'on a fait tout ça pour rien ! Ce connard a perdu Ashley !!!

[Momo]

Ce n'est pas Ashley, c'est Amber !
Sinon, merci pour ce petit résumé de gamine

[Aline]

Ah ouai tiens. Faudra que je revérifie sur la porte ou sur la boîte aux lettres^^.

[Enormatro]

Wow, belle réplique Aline ! Et très bon résumé. Manque plus qu'à se mettre à l'orthographe, et ce sera nickel.

Continue comme ça et t'iras loin, gamine !

[Aline]

J'ai fait corriger par word mais j'ai laissée Ashley à la place de Amber, je corrigerai sur les prochains résumés

[J. Blackmore]

Vois-tu, otome, si je t'ais empêché de dégainer c'est que je n'avais pas choisi de mourir ce soir là et je pense que c'est un avis partagé par nos autres compagnons d'un soir. Médite cela...

[Enormatro]

Après notre petite discussion avec Joey, qui s'est conclue par de vilains craquements au niveau de ses côtes, mon interlocuteur nous avoue avoir perdu Amber dans un combat cladestin organisé par un certain Ken Mokandu, ou Mukando. Il ne reste plus qu'à trouver ce gus et récupérer la mallette de Sanjiro-sama.

Apparemment, pour pouvoir l'atteindre il faut s'inscrire à un de ces combats organisés. Mon statut m'interdit de m'adonner à ce genre de pratiques, mais parmi mes compagnons, trois veulent tenter leur chance. A en croire Kayu, le bookmaker, outre les droits d'entrée exorbitants, il faudra pour attirer l'attention de notre cible, se faire une réputation de guerrier. Heureusement, il se charge d'organiser pour Zu, Meilin, et le cyborg, un combat destiné à attirer l'attention sur eux. Meilin affronte une espèce de motard allergique aux dentistes. Deux fois plus lourd qu'elle, il commence par lui attendrir le cuir à grands coups de genoux, et arrange l'affaire de quelques directs. Mais la petite ne se laisse pas faire, et réplique bec et ongles, avec des techniques de combat non conventionnelles : griffures, coups aux parties, fourchettes aux yeux, pour finir sur un remarquable coup de pied arqué. Contre toute attente, elle triomphe de son adversaire, malgré une tentative d'examen rectal pour le moins hétérodoxe.
Le cyborg affronte un boxeur black sur un parking. Un combat tout en finesse, où deux brutes s'échangent des coups de titans, et essaient de se pousser réciproquement dans des tas de pneus enflammés. Malgré quelques vilaines beignes qui l'ont un peu secoué, le cyborg écrase son adversaire et remporte son combat. Pour le boxeur, c'est direction l'hôpital, avec quelques semaines à manger de la soupe.
Pour finir, dans une cave abandonnée, Zu affronte un catcheur mexicain, El Fuliginero. Ce pratiquant de lucha libre n'a visiblement pas eu de sponsor depuis longtemps, mais offre néanmoins un combat très visuel, à défaut d'être équilibré. Le chinois semble plus rapide, plus précis, et redoutablement mieux entraîné. En dépit de quelques belles passes d'armes, le mexicain finit KO, avec le masque de travers.
Nos trois combattants ont remporté leur combat préliminaire, et se sont ouvert les portes su prochain tournoi underground organisé par Mokandu. Seul souci : pour pouvoir rencontrer ce dernier, il faudra l'affronter, ce qui nécessite de remporter 4 combats d'affilée. Personne n'a jamais accompli un tel exploit.

[Harley Quinn]

Contre toute attente, elle triomphe de son adversaire, malgré une tentative d'examen rectal pour le moins hétérodoxe.

C'est une technique ancestrale appelée 1000 ans de souffrance ! You know nothing, Q. !

Sinon, merci pour ce résumé et je voulais dire merci à Momo parce que je m'éclate toujours à ses tables (même si je suis parfois dissipée !), et merci aussi à mes compagnon sde jeux qui me supportent, mouahaha !

[Enormatro]

C'est une technique ancestrale appelée 1000 ans de souffrance !

J'avais cru le comprendre, quand vous l'avez pouffé. Dix huit fois.

merci aussi à mes compagnon sde jeux qui me supportent, mouahaha !

Clarifions les choses : là, on a supporté la crise d'adolescence (enfin, plus ou moins supporté, en fait), mais la prochaine fois, vous vous mettez toutes les deux à une extrémité de la table.
Je crois qu'on ne saisit pas toujours le danger de féminiser les tables de JdR

[Enormatro]

Les choses se compliquent: dans les combats clandestins qui se sont déroulés dans un entrepôt transformé pour l'occasion en arène pour suicidaires précoces, nos combattants ont tenté de tenir leur rang pour pouvoir affronter Ken Mukando au terme de 4 victoires consécutives.

Malheureusement, tout ne s'est pas déroulé comme prévu : l'homme-machine est sorti sur un brancard, et Zhou, notre champion, s'est effondré raide mort après avoir été frappé dans un point vital par l'un des sicaires de Mukando - qui est lui aussi reparti en piteux état, mais vivant.

Lorsque nous avons voulu emporter le corps de notre ami, les hommes de main de l'hôte s'y sont opposés : cela aurait fait prendre trop de risques, moyennant quoi ils préféraient nous l'acheminer sur le lieu de notre choix dans l'un de leurs vans. L'archéologue aux doigts sales devait les accompagner. Pendant ces tractations, Mukando s'est tiré en embarquant Amber avec lui, non sans se prendre vivement la tête avec le responsable de sa sécurité pour un motif inaudible dans le vacarme ambiant. Nous avons chargé le fantôme de le suivre.

Comme nous n'avions qu'une confiance limitée dans les acolytes de Mukando, nous avons volé un véhicule pour les suivre, et bien nous en a pris : lorsque nous nous sommes portés à leur niveau, nous avons vu l'archéologue accrochée à l'arrière du van qui visiblement essayait de filer à la chinoise.
Une course poursuite s'est engagée, brièvement, avant qu'Indiana Jane n'ouvre la porte arrière pour loger une balle dans la tête des deux types qui se tenaient à l'arrière aux côtés de la dépouille de Zhou. Après un bref affrontement avec le conducteur et le passager, nous avons repris notre course, conduits par l'unique survivant de la boucherie à sa destination initiale, une société technologique du nom de Future Path.
Parce qu'il s'y passait vraisemblablement des trucs pas nets, on s'y est introduits, en explosant au passage d'autres barbouzes tout de noir vêtus (ce qui prouve que le noir ne protège pas des coups). A l'intérieur, des infirmeries qui ressemblent à un garage pour char mécanique, et notre homme-machine étendu dans l'une d'entre elles, relié à des appareils par de fragiles chaînes.
Nous avons réussi à le récupérer, mais nous n'en avons pas appris plus sur cette société, avant que la milice ne débarque pour nous arrêter. L'archéologue aux doigts souillés a appelé son oncle, qui serait apparemment le propriétaire de cette compagnie. Dans le doute entre reddition ou baroud d'honneur, nous avons opté pour une charge héroïque, qui s'est finalement bien déroulée.
Nous nous sommes retrouvés un peu plus tard, chez un médecin traditionnel, qui s'est chargé de soigner les blessés, et nous a annoncé que Zhou n'était en fait pas tout à fait mort (j'aurais juré, pourtant), et qu'il serait bientôt sur pied.

Mais alors : comment récupérer cette Amber droguée, et surtout la valise de Sanjiro-sama, et quels sont les liens entre Mukando et la société Future Path qui enlève des cadavres et des hommes machine ?

Cette époque est décidément déconcertante.

[J. Blackmore]

Tout ne c'est pas passé à la perfection Kenji-san car la milice locale a réussi à capturer Meijin et a s'enfuir avec elle en voiture. J'ai tenté de m'interposer mais le grand nombre des miliciens a joué contre moi. Cerné de toutes parts, j'ai dû utiliser toutes mes ressources martiales pour venir à bout de cette douzaine de combattants. Une chose est sûre, leur senseï devrait les punir sévèrement pour ce grand déshonneur....