Ténèbres sur la Forêt Noire - Résumé

[Arii Stef]

Résumé de notre séance du 20/05

La Compagnie du Lac s’est formée récemment à Esgaroth.
Elle est composée de :
- Sviar, un nain d’Erebor, bien décidé à faire sa part pour débarrasser la Terre du Milieu de la race orque, lié à sa compatriote Dis
- Dis, une naine d’Erebor, issue d’une famille marchande, elle a l’habitude de voyager et rêve de rouvrir la Vieille Route des Nains, elle est liée à Sviar
- Elladan, un elfe de la forêt noire, son rêve est de libérer Vert-Bois-le-Grand de l’Ombre, lié à Varinn par les récits de la Bataille des 5 Armées
- Idhoriel, une elfe de la forêt noire, batelière, vivant à Esgaroth, élevée dans les chants et la musique, elle aime vivre parmi les hommes et s’est installée dans le quartier elfique d’Esgaroth, elle aime chanter avec Dora Touque
- Varinn, fils de Varik, bardide, élevé dans les traditions de Dale et de sa garde, il souhaite combattre l’Ombre où elle se trouve
- Dora Touque, hobbite de la Comté, bien décidée à marcher sur les pas de Bilbon, à Idhoriel, qui l’a sauvée de la noyade
Ils se sont rencontrés au marché d’Esgaroth et partage du temps dans les auberges du lieu. Ils chantent et jouent de la musique, discutent de la Bataille des 5 Armées

Chez Gloin

Dis et Sviar apprennent par un corbeau que le représentant d’Erebor dans la ville du lac, le célèbre Gloin, cherchent des aventuriers. La compagnie se présente donc dans la belle bâtisse, en face du palais du Maître d’Esgaroth, qu’occupe le vieux nain de l’expédition qui a libéré le Royaume sous la Montagne. Il les reçoit bientôt. Malgré la présence des elfes, la Compagnie fait bonne impression. Gloin leur apprend que Balin et Oin ont quitté Esgaroth avec une mission confiée par le Roi sous la Montagne. Ils ont emprunté une embarcation et descendu la Rivière Courante afin de trouver l’ancienne route des nains qui traverse la Forêt Noire.



Un corbeau faisait la liaison entre les voyageurs et lui. Le corbeau est arrivé hier et a rapporté qu’il n’a pu trouver Balin et Oin, c’est comme s’ils s’étaient volatilisés.

Nos amis comprennent que Gloin est particulièrement inquiet. Il a eu un présage annonçant la mort de son frère Oin.
Gloin et la compagnie se mettent d’accord et la Compagnie décide de partir à la recherche des deux nains sans tarder.

Départ

La Compagnie constitue les paquetages et quitte la Ville du Lac en-début d’après-midi à bord de l’élégante barque à proue de cygne d’Idhoriel. En ce bel après-midi de printemps, ils passent au-dessus des ossements de Smaug que certains remarquent puis arrivent aux chutes qui marquent l’extrémité sud du Long Lac.



Des hommes leur font signe depuis la rive faite de roches. Leur accueil est chaleureux et ils invitent la compagnie à partager leurs huttes et à discuter autour du feu de camp. Les chants et la musique retentissent bientôt.

Les hommes confirment qu’ils ont porté en aval la barque de Balin et d’Oin en aval. Durant la nuit, un vieux s’approche d’Idhoriel qui en train de méditer devant les étoiles. Il lui dit de se méfier des marais maléfiques et surtout de « l’herbe folle des potences ».

Le lendemain matin, les hommes portent leur embarcation par « L’escalier de Girion » qui mène en aval des chutes. La compagnie quitte bientôt les hommes du lac et vogue sur le Celduin gonflé par la fonte des neiges. Les marais apparaissent bientôt alors que le courant diminue. La Compagnie décide de naviguer une nuit sur deux, malgré le risque et la fatigue engendrée. Varinn tue un héron noir mais son goût s’avère désastreux. Le marais semble hostile à leur présence. Certains d’entre eux sentent une présence sur la rive droite.

Les Elfes de Galion

Le troisième jour de navigation, Elladan remarque que des elfes les observent et les suivent depuis la rive occidentale boisée. Il les hèle courtoisement et pénètre dans le marais avec la barque. Ils sont bientôt entourés de 6 elfes menés par l’ancien échanson du roi, Galion. Il est connu pour ne pas apprécier les nains et les hobbits depuis qu’il a été remercié par le Roi Thranduil à cause de Bilbon. La rencontre se déroule cordialement et ils apprennent que les elfes ont vu Oin et Balin. Ces derniers se sont volatilisés dans les marais. Ils acceptent de les mener au dernier lieu où ils les ont vus.



La Compagnie questionne Galion sur « L’herbe folle des Potences ». Galion indique qu’il ne sait pas à quoi cette expression fait référence mais il leur conseille de faire attention à la végétation du Marais. Cette zone est corrompue par l’Ombre qui envahit les Monts de la Forêt Noire.

Le campement

Les elfes guident la Compagnie dans le marais. L’embarcation d’Idhoriel est bien utile pour traverser la Rivière pourrissante un affluent du Celduin qui porte bien son nom. Galion laisse la Compagnie sur une zone sèche où effectivement ils trouvent les traces d’un campement. Svior trouve une souche qui porte une rune naine de secrets. Il découvre un magnifique coffret en ivoire sculpté d’aigles. A l’intérieur, il trouve un parchemin avec le sceau du Roi Dain et une magnifique gemme laiteuse monté sur une fin chaîne en or. Son désir s’enflamme et tente d’escamoter la gemme en l’enveloppant dans un linge pour la placer dans sa poche. Mais Dora le voit et fait tomber le linge. A la lumière du jour, la gemme scintille brièvement mais intensément.

Mais cette lumière n’est pas purificatrice, tous sauf Dis la regardent avec eux, ravalant ensuite avec honte ce sentiment de cupidité qui assombrit leur cœur. Ils reprennent leur recherche avec la barque et découvrent bientôt sous l’eau l’embarcation des nains. Elle a coulé, le fond est lacéré. A plusieurs endroits, ils trouvent des traces de pas qu’ils n’arrivent pas à attribuer à une créature connue. En suivant les traces de bottes des nains, ils parviennent bientôt à une zone où de vieilles ruines surnagent des eaux fétides. Les elfes et les nains pensent qu’il s’agit de l’agglomération qui dans les temps anciens accueillaient les voyageurs qui entraient et sortaient de la Forêt Noire par la Route des Nains.

La nuit tombe alors qu’ils arrivent dans une zone du marais où l’eau est particulièrement noire et les ruines nombreuses. Ils dressent un campement et Elladan fait un grand feu. Ils voient les lianes se recroqueviller et quitter les lieux.

Le Troll

La compagnie aperçoit un autre feu dans les ruines. Plusieurs d’entre eux pensent qu’il s’agit d’un phénomène naturel : lucioles ou feu follets. Ils décident de s’y rendre l’endroit étant accessible à pied ferme. Il s’agit bien de lucioles. A côté, une étendue d’eau beaucoup plus claire et pure que l’eau fétide du marais. Alors qu’ils observent la scène, un énorme de trolls de pierre sort de l’eau et les attaque en criant « Naaain ! ». Il s’attaque en priorité à Svior. Tous participeront à ce violent combat, Varinn finira par étendre le monstre d’une flèche dans la tête.

La nuit est courte et pleine de cauchemars.

La Cloche du marais

A la lumière du jour tamisé par la brume matinale qui baigne les ruines et le marais, la Compagnie du Lac cherche les traces des Nains. Une cloche sinistre retentit. Plusieurs des membres de la Compagnie ressentent une compulsion pour descendre vers une porte inondée. Les traces des nains se dirigent également dans cette direction. Idhoriel bonne nageuse explore les lieux. L’entrée inondée donne dans une cave à sec où trônent deux lits mortuaires en pierre. Les murs maçonnés sont couverts de mousses et de lichens moisissant. Une lumière verdâtre irréelle baigne les lieux. Une issue permet d’accéder à une pièce baignée dans le noir.



Idhoriel va chercher le reste de la compagnie qui entreprend la petite nage, rendue difficile par leur équipement et leurs armes. Elladan parvient à trouver des bouts de bois et faire des torches de fortune. La cave a six accès en sus de celle où ils sont entrés. Idhoriel fait le tour de toute tendant l’oreille. Dans l’une d’elle qui descend vers une porte, il entend des voix. Dora vient et regarde par des trous de la porte lacérée et voit 2 nains : Balin et Oin. Ce dernier est mal en point et peine à se tenir debout.



Mais dans la pièce en contrehaut, les autres membres de la compagnie ont la surprise de voir d’étranges et immondes créatures se presser dans 4 des issues. Malgré leur lenteur, leur intention malveillante ne fait aucun doute. Les nains et Dora arrivent, Elladan les accompagnent vers la sortie pendant que les 4 autres bloquent les issues et frappent les créatures. Leur nombre semble illimité mais elles semblent de faibles combattantes malgré leurs énormes griffes.



Les deux nains, Elladan et Dora ayant atteint l’eau, les autres fuient le combat et les rejoignent. Mais les créatures les poursuivent. Elles nagent bien et Sviar est retenu par le pied. Idhoriel l’aide à se débarrasser de la créature. Ils sont les derniers à atteindre la barque. Dora et Elladan prennent les rames. Ils ne parviendront à semer définitivement les créatures qu’en fin de journée.

[Arii Stef]

Séance 2 du 17/06/22

Passage par Le Vieux Gué et retour

La nef d’Idhoriel à proue de cygne parvient sur la Rivière Courante. Oin est toujours mal en point. Balin explique qu’ils cherchaient l’entrée de la route des nains quand ils ont été entourés par les créatures et qu’ils ont entendu la cloche. Il s’inquiète de la santé de son ami Corbeau. Il saute de joie quand la compagnie lui rend le joyau et la lettre. Ils étaient destinés à Thorondor, le roi des Aigles ! Balin renonce à trouver la vieille route des nains et souhaite rentrer à Erebor.

La Compagnie décide de descendre la rivière et trouver la localité du Vieux Gué où passe la route des marchands. Ils y parviennent rapidement. Ils y laissent la nef d’Idhoriel à un type qui organise des convois pour ramener les bateaux au long lac. Idhoriel est méfiante mais elle n’a pas le choix. Le bourg est minuscule mais comprend 4 auberges. Leur présence attire tous les marchands et les locaux dans leur auberge. Dora s’entend bien avec des marchands du Dorwinion et se fait offrir un tonnelet de leur meilleur vin.

Dis et Svior achètent deux poneys, Caillou et Onze, pour transporter le tonnelet et Oin. Dans un paysage très sauvage parsemé de quelques fermes neuves, ils cheminent jusqu’au Long Lac par la route des marchands qui évite le Long Marais.

A Esgaroth, Balin, particulièrement heureux de retrouver son frère, leur fait bon accueil et leur offre de l’argent. Un joyeux repas s’ensuit. Les elfes sont quand même placés en bout de table.

Phase de communauté

La compagnie décide de séjourner à Esgaroth. Ils y resteront 3 mois, Nothron, Nórui et Cerveth 2946 du Troisième Âge.

Varinn et Elladan décident de parcourir le Long Marais pour trouver des informations sur les créatures rencontrées. Elladan ne trouve rien mais Varin tombe sur une cave où il découvre un récit gravé. La cité des marais s’appelait Bourg Nain et fut prise et maudite par le Nécromancien. Il trouve un petit trésor en pièces.

Svior se consacre à la forge et se lave le cœur en produisant outils et pièces de gréement utiles aux marins du Lac.

Dora tente de nouer des contacts avec les marchands du cru et du Dorwinion. Mais elle passe surtout son temps avec Idhoriel à herboriser. Elles trouvent l’une des Quenouilles d’eau et l’autre des Nénuphars Blancs.

Rencontre au lac

Idhoriel et Dora ont réussi à traîner les autres sur les bords du lac pour une récolte de plantes médicinales. Ils sont venus avec l’embarcation de l’elfe et ramassent à proximité de la route qui menait à l’ancienne Ville du Lac. Ils sont interrompus par les cris d’un enfant de 10 ans environ. « A l’aide A l’aide, ils vont tuer mon papa ! ».

Varinn en tête, ils se précipitent et découvrent bientôt un homme d’un certain âge un bâton en main entourés de trois hommes armés et menaçants. Varin et Elladan reconnaissent Kelmund, Finnar et Jonar, des hommes de mauvaise réputation qui servaient l’ancien Maître de la Ville du Lac.



Varinn leur hurle de déguerpir ou de goûter à son épée. Les malandrins commencent par dire à la Compagnie de s’occuper de ses affaires. Mais voyant leur nombre et leur détermination, ils fuient.

L’homme s’appelle Baldor et son fils s’appelle Belgo. C’est un marchand de Dale qui a décidé de traverser la Forêt Noire par le Sentier des Elfes pour vendre aux Hommes des Bois une cargaison de jouets et d’ustensiles. Il a recruté des gardes du corps à La Ville du Lac. Il se plaint que son appréciation des gens n’est plus ce qu’elle était. L’urgence est de rassembler les poneys qui portent sa cargaison. Les membres de la Compagnie les retrouvent très vite. Baldor leur propose de les accompagner et de remplacer ses gardes du corps. Dis repart à la Ville du Lac prévenir l’aubergiste et les autres accompagnent le marchand.

Le Palais des Elfes

Le Marchand, son fils, les 4 poneys et la compagnie marchent une journée jusqu’à l’orée de la Forêt Noire. Des elfes les y attendent menés par Lindar. Les échanges avec Idhoriel, Elladan et les autres sont courtois. Belgo attire la curiosité et l’amusement des elfes. Les elfes chargent les poneys sur des embarcations après les avoir calmés.



Après une bonne journée de transport, ils parviennent aux gorges qui permettent d’entrer dans les caves du Palais de Thranduil. Ils sont reçus par le Maître des hôtes et réceptions. Baldor semble très apprécié ici. La Compagnie fait bonne impression et tout le monde, même Svior et Dora, est accepté dans le logis des hôtes et à un repas pris en commun avec des elfes. C’est la dernière nuit dans de beaux draps et une chambre confortable.

La Forêt Noire

Les elfes accompagnent Baldor, son fils et la Compagnie jusqu’au sentier des elfes. Les voyageurs s’engagent dans le tunnel végétal pour un long voyage.

Très rapidement, la forêt devient très dense et le sentier étroit, à tel point que la Compagnie a des difficultés à distinguer le jour de la nuit.

A un moment, Elladan qui fait office d’éclaireur remarque que de nombreuses et lourdes branches mortes sont prêtes à tomber sur le sentier. Il monte les dégager mais glisse. Il se prend une branche sur le coin de la tête.



Les jours passent. La tension monte entre les membres de la Compagnie. Baldor parle souvent de la nuit où le Dragon a enflammé ses possessions et où son épouse Halla est morte. Les voyageurs ont soif.

Le Château des Araignées

Ils sont depuis 12 jours dans Mirkwood quand le Sentier des Elfes et la forêt environnante changent brusquement. Le sentier s’élargit et la forêt s’aère. On perçoit des clairières et des mares d’eau. Elladan trouve une cascade d’eau pure et potable et une clairière où faire un vrai bivouac. La Compagnie s’autorise même un petit feu et mange chaud pour la première fois depuis le départ du Palais de Thranduil.

Dora est de garde quand elle s’aperçoit que Baldor n’est plus là. Elle réveille Idhoriel mais Baldor revient de la forêt. Il n’a pas l’air en forme, il a les yeux exorbités et a l’air affolé. « Ces imbéciles ont réveillé le Dragon, Où est Halla ? Qui êtes-vous ? Pourquoi m’avez-vous enlevé ? Je dois retrouver mon fils ? Rendez-moi mon fils ! ». Il semble totalement inaccessible à la raison et ne semble pas reconnaître son propre fils, complètement désemparé. Baldor s’enfuit dans la forêt.

Idhoriel, Elladan et Svior s’élancent à sa poursuite. La pénombre sous le couvert de la forêt est totale et le marchand est déjà presqu’invisible. Elladan parvient au contact et le plaque dans la boue, mais Idhoriel et Svior ont pris une mauvaise piste et se retrouvent bientôt isolés, seuls dans la forêt. Elladan tente de rassénérer Baldor mais rien n’y fait, il est obligé de l’intimider pour qu’il le suive. Malheureusement, Elladan ne parvient pas à retrouver le camp.

Svior tombe sur des toiles d’araignées. Il les examine mais un dard s’enfonce bientôt dans son corps et il perd connaissance.

Idhoriel tombe également sur des toiles d’araignées. Elle entend distinctement des claquements de mandibules. Elle se retrouve devant les ruines d’un château. C’est de là que venaient les bruits. Elle se cache derrière un tronc.



Dora et Varinn, restés au camp avec le petit Belgo, commencent à s’inquiéter de ne pas voir revenir leurs amis. Ils entrent dans la forêt avec l’enfant. Varinn parvient à suivre la trace d’Elladan et Belgo et les rejoint. Baldor ne reconnaît toujours pas son fils. Les traces de Svior s’évaporent mais ils trouvent Idhoriel « cachée » à proximité des ruines.

Ils aperçoivent en haut d’une tour carrée à moitié effondrée les proies des araignées dans des cocons. Une autre tour de forme arrondie paraît en meilleur état et est reliée à la première par un pont de toiles d’araignées. Elladan et Idhoriel entrent dans la tour saine, ils empruntent un escalier en bon état. Ils aperçoivent çà et là dans des anfractuosités des araignées géantes qui semblent sommeiller. Il va falloir être très discrets ! Ils arrivent en haut et s’engagent sur le pont de toile. Ils parviennent au garde – manger des araignées où ils voient un cocon d’où sort le Bigot de Svior. Ils parviennent à le découper et à réveiller le nain sans le blesser. Il retrouve vite tous ses esprits et s’engage dans la descente de la tour carrée en rappel. Il choisit la manière la plus rapide d’arriver en bas, la chute ! Il s’écrase comme une fiente de troll, sans aucun bruit ! Idhoriel et Elladan descendent de façon plus conventionnelle.

La compagnie, Belgo et son père sont réunis et rejoignent le camp. Baldor n’a pas retrouvé ses esprits, Dora prépare une décoction de sa grand-mère pour remettre les idées en place. Le pauvre marchand en attrape une bonne diarrhée, mais aucune amélioration n’est visible quant à son état mental.

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 9/9

Les retrouvailles

La Compagnie se remet de cette nuit difficile et se prépare à repartir. Baldor a l’air toujours perdu et semble prévenant avec Belgo. Belgo tripote son pendentif. Un bruit inquiétant provient de la route des elfes. C’est Dis et son poney qui arrivent. Pour rassénérer tout le monde, Idhoriel improvise quelques notes sur sa cithare et chante quelques paroles qui réconfortent la Compagnie.

L’ermite

Le voyage reprend. Les jours passent, l’élargissement du chemin n’a pas perduré et il devient de nouveau difficile à la Compagnie de distinguer le jour de la nuit. Elladan sent que le temps change et redoute un orage. La frondaison les protège au début de l’orage mais une fois qu’elle est gorgée d’eau, la Compagnie se retrouve douchée.

Ils perçoivent à travers les arbres de la fumée qui s’échappe d’un gros arbre mort. Dora quitte le sentier pour le plus discrètement possible y jeter un œil. Un abri que dis-je une maisonnette est aménagée dans le tronc de l’arbre. Un âtre sommaire produit un feu. Des restes d’écureuils et de faisans sont pendus à proximité du feu. L’abri semble vide.

Elfes, nains, hommes et poneys s’approchent. Elladan, Varinn et les poneys restent à l’extérieur pendant que les autres s’introduisent dans le logis. Alors qu’il se réchauffent autour du feu, ils perçoivent que les parois du tronc ont été sculptés de visages grimaçants et inquiétants. On reconnaît parmi eux ceux d’orques ou de gobelins.

Dora fouille les lieux. Elle trouve un fer de hache amoché, mais il est finement ciselé et possède une aura étrange. Elle remarque également une lance.



A l’extérieur, Elladan et Varinn entendent des grommellements. Un homme s’approche, il parle tout seul. Ce dernier s’arrête, interloqué, quand il voit les poneys, puis l’elfe et le bardide qui le menacent. Il est vieux, sale, dépenaillé et semble partagé entre effroi et colère. La Compagnie lui promet de partir dès que la pluie aura cessé.

Il accepte finalement de rentrer chez lui et une discussion s’engage. Il prétend ne pas avoir de nom et au fur à mesure de la discussion se rapproche de sa lance. Dora se lance dans des énigmes et Idhoriel chante. Il n’est réellement calmé que quand Elladan lui procure du pain de route. Il se goinfre. Il finit par prendre le fer de hache que Dora avait replacé et demande à la Compagnie de l’emporter. Il prétend qu’il est mauvais. Idhoriel et Varinn finissent par reconnaître la Hache Légendaire des Hommes de Bois, Mâcheloup ! Elle était portée par le meilleur guerrier de Fort Bois avant d’être perdue il y a 20-30 ans.

La pluie cesse enfin et la Compagnie quitte l’ermite fou sans regret.

Le Puits

Le voyage reprend. Au bout de quelques jours, le sentier s’élargit. Des ruines anciennes, recouvertes de végétations, apparaissent ça et là. L’alternance des jours et des nuits est désormais clairement visible. Ce soir-là, le bivouac est installé et tout le monde semble absorbé dans ses pensées. Dora trouve que sans ses compagnons et cette mission, elle pourrait explorer ces ruines. Idhoriel se dit que s’il n’était accompagné que d’elfe la traversée serait moins longue et qu’il pourrait profiter des bois. Dis pense aux richesses qui doivent se cacher dans ces vestiges du passé.

Elladan voit Belgo et Varinn se lever et se rendre dans la forêt. Il intercepte Belgo et crie pour sortir les autres de leur rêverie. Ils attachent Belgo qui prétend entendre la voix de sa mère.

Varinn semble insensible aux cris d’Elladan et poursuit sa marche rapide… Pour monter plus haut, il a besoin d’argent et il en est persuadé, il y en a dans ces ruines. Il s’y rend et voit un puits ouvragé. De l’or miroite au fond du puits et il s’y engage avec la corde. Elle disparaît sous ses doigts et il chute dans le puits. Il se retrouve sur un amoncellement de racines et de lianes putrides : ça bouge !
Alors que la plante tente de le frapper et de l’étrangler, les autres membres de la Compagnie accourent pour le secourir. Idhoriel plonge dans ce qui est plus un trou qu’un puits, lance pointée vers l’amas végétal, elle ne touche que la pierre. Les lianes se projettent hors du puits et tentent de se saisir des membres de la Compagnie. Elladan enflamme une torche et s'en sert pour porter préjudice à la plante. Dis attache une corde à un arbre pour aider Varinn à remonter. Dora tente de frapper la chose végétale. Cette dernière attrape Idhoriel pour la projeter contre une paroi du puits mais la relâche sur le bord. Elle en profite pour aider Varinn à remonter. La créature frappe dans tous les sens, la Compagnie parvient à fuir et à retourner sur le sentier.



La Compagnie reprend la route mais s’arrête bientôt 1 journée complète pour bivouaquer et reprendre des forces. Le voyage reprend et ils débouchent après quelques jours hors de la forêt dans une verdoyante prairie. On peut apercevoir à l’ouest un fleuve majestueux et d’impressionnantes montagnes couvertes de brumes. La Compagnie bifurque vers le sud, Baldor et Belgo se rendant à Fort Bois.

L’auberge orientale

Ils ne tardent pas à remarquer une construction. Elle est étrange car elle ne semble pas avoir de vocation agricole. Dora s’approche : elle aperçoit stupéfaite deux enfants hobbits qui courent avec un gros chien autour d’un bâtiment neuf qui sent encore le bois coupé et la colle. C’est une auberge ! Elle est tenue par sa cousine Agatha Touque et son mari Dodinas Brandebouc. Des hommes frustres et barbus déjeunent une serviette à carreau autour du cou. Des nains trinquent dans un coin.



Dora fait venir le reste de la compagnie. Ils se retrouvent bientôt autour d’une table à déguster une bière et un ragoût, écoutant Dodinas raconter comment il a eu l’idée d’ouvrir cette auberge après avoir dîné avec Bilbon Sacquet. Les nains racontent que les orques des monts brumeux s’agitent de nouveau et qu’il y a eu des attaques sur le Haut Col. Dodinas blêmit. Son frère est retourné à La Comté au début du Printemps et aurait dû arriver. Dora lui propose de prendre la route de l’ouest à sa rencontre. Dodinas l’en remercie vivement.

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 7 novembre 2022

Le départ

La Compagnie se repose deux jours à l’Auberge Orientale puis prend la route avec les salutations reconnaissantes de Doddy, Agatha et des enfants. Leurs fontes de Bigadin sont pleines de victuailles hobbites. Leur gros chien les accompagne pendant une lieue. La compagnie va longer l’Anduin jusqu’au Vieux Gué puis prendre la route du Haut Col.

La Rive orientale

Le premier soir, la Compagnie arrive à proximité d’une ferme possédant une grande grange. Les béornides qui y vivent n’ont pas l’air commode. Varinn et Dora s’adressent à la maîtresse des lieux qui semble peu encline à les accueillir, les traitant même de vagabonds et de mendiants. Elle est finalement sensible à leur courtoisie et à la perspective d’entendre de belles histoires.

Ils se retrouvent autour d’une belle flambée mais les habitants de la ferme sont méfiants. Idhoriel produit quelques notes et chante des histoires du 1er âge. Les béornides sont captivés et oublient toute leur méfiance. Dora raconte également quelques histoires de leur traversée. Ils repartent le lendemain avec de nouvelles provisions, du miel et des brioches.

La quatrième nuit, il bivouaque avec des Hommes des Bois qui s’intéressent à l’Auberge Orientale. Dora sent que leur intérêt est malsain et qu’il pourrait s’agir de brigands. A l’étonnement de ses compagnons, elle décrit une affaire qui débute avec de gros problèmes de sécurité du fait d’une forte présence gobeline. Les Hommes des Bois décident de retourner vers le sud.

Durant la 5ème journée, ils parviennent au Vieux Gué, paient le péage des béornide et passent. Les collecteurs confirment qu’ils ont entendu des histoires de raids gobelins mais cela ne semblent pas les émouvoir plus que ça.

Les Ruines

Le lendemain, la Compagnie installe son bivouac dans les ruines d’une ancienne cité. Ils s’installent sur l’ancienne place centrale de la cité qui longe un torrent. Elladan et Idhoriel sentant un malaise, ils mettent en place un tour de garde. Alors que Varinn, scrute la nuit, il s’aperçoit qu’Elladan a disparu. Ils réveillent les autres. Dora voit l’elfe qui se dirige vers le lit de la rivière. Dis voit une présence fantomatique autour d’eux.

Les amis se précipitent vers Elladan. Ils le découvrent en train de s’enfoncer dans la vase des berges du torrent. Dis le prend par le pied et le tire. Mais elle est attaquée par l’esprit de la nuit qui plonge vers elle lance en main. Idhoriel a les plus grandes difficultés à apercevoir le spectre et le combat s’éternise. Elladan ne revient pas à lui, il est prisonnier dans un cauchemar où il se place lui-même dans un tombeau. Dora, voyant que le spectre redoute sa torche, enflamme plusieurs buissons autour d’eux. L’esprit de la nuit finit par fuir mais Varinn est blessé et la Compagnie est épuisée. Dis fouille quand même les rives et trouvent des momies qui portent des belles pierreries. La compagnie décide de brûler les corps afin de purifier l’endroit.

Ils repartent, la route devient plus difficile, le relief devenant plus accidenté. Au bivouac du soir, ils rencontrent un vagabond qui dit s’appeler Jarret d’Acier. Il sort une pipe et un tonneau de tabac de la Comté. Il affirme l’avoir acheté à un hobbit accompagné de 4 hommes la veille. Il dit que, vu le nombre de gobelins dans le coin, ils risquent bien de ne jamais arriver. Lui a pris des petits chemins mais avec leurs chariots et leurs mules, le hobbit et ses hommes sont obligés d’emprunter la route du haut col pour redescendre.

La Montagne

Dès le petit matin, la Compagnie accélère malgré la pente qui se raidit. Ils sont désormais dans un paysage de montagne. Ils perçoivent bientôt un poney qui se cache dans un bois. Il a l’air apeuré, ses fontes sont vides et il a une flèche orque plantée dans le postérieur.

Dora parvient à le soigner et la troupe l’emmène. Le jour commence à céder la place à la nuit quand ils remarquent une présence sur une colline escarpée, surplombée d’un vieux fort. Un raidillon y monte et un feu y est bientôt allumée. Dis appelle son ami corbeau qui part en éclaireur : il s’agit d’un hobbit et de 4 hommes. La compagnie les rejoint. Dindy les accueille avec soulagement mais prévient qu’ils seront probablement bientôt assaillis par les gobelins qui les ont attaqués la veille. Iwgar, un béornide, leur guide, est blessé.



Dans le crépuscule, le hurlement des loups retentit dans la montagne et bientôt des tambours se font entendre. Le vieux fort n’est qu’une simple palissade de pierre mais il oblige les assaillants à passer par deux étroits passages pour y accéder. En fouillant les lieux, ils trouvent un souterrain que seul un hobbit ou un petit gobelin pourrait emprunter. Ils le bouchent et demandent à Dindy de le surveiller. La Compagnie s’occupe d’une entrée, Iwgar et les Hommes de Bree de l’autre.

Orques et gobelins se rassemblent au pied de la colline. Ils hurlent : « du sang ! du sang ! ». Ubhurz, un énorme orque, s’avance et leur propose de se rendre, certains seront peut – être laissés en vie. Tom l’un des hommes de Bree est prêt à enjamber la palissade de pierre mai il est rabroué par Andy, la jeune femme de Staddle. Les premières flèches sont échangées.

La Baston

Le premier assaut est brutal. Sous une pluie de flèches, la Compagnie résiste aux gobelins et aux orques. Idhoriel avec sa grande lance puis Dis avec son bigot font de grand moulinets pour gêner les assaillants et empêcher qu’ils ne pénètrent dans l’enceinte du Vieux Fort. Dora attire des assaillants vers une partie du mur d’enceinte dont elle a remarqué la fragilité. Deux gobelins et un orque se précipite sur elle et alors qu’ils prennent pied sur une grosse pierre du mur, celle-ci bascule entraînant les créatures qui s’écrasent cent mètres plus bas.



Dindy crie et Dora part à sa rescousse. Deux gobelins qui se sont infiltrés tentent de le maintenir alors que le passage du souterrain semble dégagé. Dora abat les deux gobelins mais elle ne peut empêcher Dindy d’être enlevés par les créatures qui sortent du souterrain.
Alors que Varinn et Dis sont blessés et qu’Idhoriel et Elladan sont épuisés, proches de l’inconscience, orques et gobelins finissent par se retirer.

De l’autre côté, Iwgar et ses hommes ont tenu mais ils sont dans le même état que la compagnie.

La reconnaissance

La compagnie panse ses plaies dans le vieux fort. Mais Dora pense à Dindy et décide de suivre les gobelins qui se retirent. Elle emprunte le souterrain et débouche en contrebas sur les pentes de la colline. Les gobelins se sont regroupés et quittent les lieux assez joyeux. Ils se réjouissent dans leur chant de bientôt manger du Hobbit. Dora parvient à les suivre sans se faire repérer. Ils parviennent au bout d’une heure à une caverne dont lequel ils pénètrent.

Le reste de la compagnie commence à s’inquiéter de l’absence de Dora.

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 4 novembre 2022

Arrivée de Svior

Svior était resté à l’auberge. Le venin d’araignée le handicapait encore. Au bout de deux jours, rétabli et mû par sa haine de la gente gobeline, il décide de rejoindre ses comparses. Son voyage est plus tranquille que le leur et il les retrouvent au petit matin au fort.

Dora revient parmi les siens

Dora ne s’est pas engagée dans les tunnels. Elle retourne à travers la montagne au fort. Elle remarque le corbeau de Dis et lui fait signe. Celui-ci va rapporter à son amie que Dora arrive. Dora fait un compte-rendu. La compagnie n’est pas enthousiaste à l’idée de tenter de sauver Dindy en se jetant dans la gueule du loup. Elle décide finalement de tenter sa chance. Elle demande à Iwhgar et sa bande de les accompagner pour surveiller l’entrée de la grotte afin de pas être pris à revers à l’intérieur. Seule Andy de Staddle accepte, les autres préfèrent rassembler les affaires et tenter de retrouver une partie de la cargaison et des poneys. Iwghar attendra la compagnie jusqu’en milieu d’après-midi.

Les cavernes

La compagnie s’enfonce dans la caverne laissant Andy surveiller leurs arrières. Les talents de Dis pour se repérer dans les grottes et ceux de pisteurs de Varin font merveille. Malgré les odeurs et les bruits lointains et inquiétants, ils avancent rapidement et dans la bonne direction dans le complexe troglodyte. Varin est emporté par son enthousiasme et rate un coude du chemin alors qu’il borde un abîme. Il glisse et tombe. Dis se précipite et lui tend son bigot. Les deux manquent d’être emportés mais plus de peur que de mal.
Les cris, les chants et les rires gutturaux des gobelins se font plus proches. Bientôt, une lumière diffuse apparaît. Deux grands orques gardent l’entrée du refuge des gobelins.



Les sentinelles

Les deux sentinelles sirotent un flacon d’un excellent cru du quartier sud. Les deux orques se lamentent d’être là plutôt qu’au banquet.

La Compagnie décide de les attaquer par surprise en s’approchant le près possible. Ils lancent l’attaque simultanément et de façon coordonnée. Les orques sont coriaces et bien protégés. Après une avalanche de flèches et de coup de bigot, l’un sombre dans l’inconscience et l’autre cherche à fuir en donnant l’alerte. Il est rattrapé et exécuté avant que les fêtards n’entendent quoi que ce soit.

Dindy cuisinier

Dans la pièce suivante, d’étranges bruits de métal et de vapeur se font entendre. Dora y jette un œil et voit son congénère Dindy s’affairer en cuisine. Régulièrement un gobelin vient chercher des plats.

Une énorme chaîne scellée dans la caverne est accrochée au pied de Dindy. Une serrure complexe et solide ferme l’anneau qui enserre le pied du hobbit. Dindy leur dit que leur quête est inutile, les orques ont prévu qu’il soit servi en dessert. La clé est détenue par Ubhurz lui-même. Dis inspecte la serrure et la chaîne, il lui faudrait plusieurs heures de travail pour détacher Dindy. Avec ces gobelins qui viennent chercher des plats toutes les 10 minutes, cela semble impossible. Quand Elladan évoque la possibilité de couper le pied de Dindy, celui-ci manque de défaillir.

Reconnaissance

Dora met les vêtements de l’un des deux gardes et un casque. Elle ne ressemble à rien. Elle suit discrètement l’un des gobelins venus chercher un plat. Quelques dizaines de mètres plus loin, à une intersection de plusieurs tunnels, deux sentinelles jouent aux dés.

Elle dit aux orques que le cuisinier réclame plus d’alcool pour faire les cuisines et qu’Ubhurz leur permettra d’ne avoir un peu s’ils aident au transport. Ils ramènent des tonneaux et des eaux de vie.

Alcool

La compagnie demande à Dindy de cuisiner les mets à l’alcool sans le faire évaporer. Les plats repartent et au son des éclats de voix, on peut imaginer qu’orques et gobelins apprécient ces nouveaux plats. Il faudra 3 heures avant que les voix s’éteignent et soient remplacées par des ronflements gutturaux.

Dora, Svior et Dis se griment et chargés de plats avancent dans le complexe. Ils passent les deux sentinelles : l’une dort et l’autre continue à lancer les dés machinalement. Ils traversent une forge désertée puis parviennent à la salle de banquet.

La chambre d’Ubhurz

La salle est un immense dépotoir. De nombreux orques et gobelins dorment ou somnolent sur les restes du repas, leur serviette encore autour du cou. Les odeurs de nourriture, d’alcool, de fiente et de vomi se mélangent. Les 3 compagnons grimés passent inaperçus.
Un des accès à la salle des banquets est sculpté comme il s’agissait de la gueule d’un loup. Les 2 nains et la hobbite décident d’y jeter un œil. Deux gardes très costauds sont assis devant un rideau brodé de ce qui semble un blason primitif.



Les deux nains grimés leur servent des plats et de l’alcool. Ils sont suspicieux mais finalement acceptent. Pendant qu’ils se baffrent, Dora se faufile sous le rideau. Dans un énorme lit, Ubhurz dort, à ses côtés un petit gobelin de sexe indéterminé. Pendant que Dora fouine et repère le trousseau de clé, le gobelin se réveille. Dora file en-dessous du lit, le gobelin saute du lit et pisse dans un coin de la chambre. L’urine coule jusque sous le lit. Dora attend sagement que le gobelin retourne se coucher et subtilise le trousseau de clé. Elle quitte les lieux sans se faire remarquer ni du petit gobelin ni des deux gardes orques.

De retour en cuisine, ils ouvrent l’énorme chaîne qui retenait Dindy. La compagnie ne demande pas son reste. L’habitude troglodytique de Dis fait merveille. Ils ressortent à l’air libre en moins d’une heure sans encombre.

Le retour

La compagnie arrive à la route du Haut Col alors qu’Iwghar et ses hommes allaient partir. C’est le milieu de l’après-midi et la troupe accélère afin d’être le plus loin possible quand la nuit tombera. Dora change entièrement ses vêtements et à la première occasion Dis se lave de fond en comble pour faire partir tout odeur des cavernes gobelines.

La compagnie parvient à l’Auberge Orientale sans difficulté marquante et Dodinas est fou de joie de retrouver son frère. Les membres de la compagnie sont reçus comme des rois, il faudra raconter trois fois par jour aux enfants leurs aventures dans les cavernes.

L’attaque des Wargs

Au bout d’une semaine, ils décident de partir vers Fort Bois pour remettre le fer de hache « Mâcheloup » aux hommes des bois. Svior mène la compagnie dans la vallée de l’Anduin. Le temps a déjà changé depuis leur dernier voyage. Ils tombent bientôt dans une tempête, ils galèrent dans la pluie battante qui a rendu boueuse la prairie vide de toute habitation. La nuit les surprend alors qu’ils comptaient rejoindre une colline surplombée des ruines d’une forteresse. Des hurlements lupins se font entendre : Dis est formelle, il s’agit de wargs. Ils finissent par atteindre la colline, les ruines sont occupées, un feu y brûle. Il s’agit d’hommes des bois qui les reçoivent avec suspicion.

Il est temps néanmoins de se relayer pour alimenter le feu et repousser les wargs qui encerclent la forteresse. Le groupe d’hommes des bois et la compagnie parviennent à tenir les immenses loups à distance. Ils semblent sauvages : aucun gobelin ne les accompagne.

Au lever du jour, les Hommes des Bois annoncent qu’ils vont prévenir leur clan à Bourg-les-Bois. La compagnie se rend compte qu’elle a beaucoup trop avancé dans le sud de la vallée. Ils décident d’accompagner les Hommes des Bois.

Ils entrent dans la lisière ouest de Mirkwood où se situe le territoire des hommes des bois. La forêt ne ressemble pas à celle qu’ils ont traversé : la forêt est ici une grande futaie aérée et plutôt accueillante. La nouvelle de la présence de wargs dans la vallée émeut à Bourg-les-Bois et leur présence passe plutôt inaperçue. On leur conseille de remonter la rivière des Eaux Noires pour parvenir aisément à Fort-Bois. Dora prétend avoir vu une ondine dans la rivière. Svior, Dis et Varinn se moquent d’elle.

Passage à Fort Bois

La compagnie arrive à Fort-Bois. La ville comprend de nombreuses habitations arboricoles dans ses faubourgs. La cité elle-même comprend deux enceintes, des haies très touffues, la plus petite enserrant le Grande Maison ou Wuduseld, où siège le Grand Conseil des Anciens qui dirige Fort-Bois.

La compagnie annonce tout de go qu’ils ont trouvé Mâcheloup et qu’ils viennent le ramener. On leur arrange rapidement une audience à Wuduseld avec le Grand Conseil. En attendant, on les dirige vers la Maison des Hôtes où ils retrouvent Baldor et Belgo. Le vieux marchand leur apprend que des bribes de souvenir lui revient comme leur rencontre mais que ses souvenirs sont encore parcellaires.



La compagnie entre ensuite dans le grand bâtiment en bois du Wuduseld. L’intérieur est entièrement décoré de fresque qui raconte l’histoire des hommes des bois. Le Conseil des Anciens est impressionné de la découverte des compagnons. Ingomer qui semble être le plus écouté des anciens, leur raconte que bien avant la Guerre des 5 Armées, un corps expéditionnaire d’Homme des Bois a été envoyé dans le Sud pour contrer une armée rassemblée par le Nécromancien de Dol Guldur. Peu sont revenus mais l’armée n’a pas déferlé sur les forêts des Hommes des Bois. Le Chef de Guerre de Fort-Bois portait la célèbre Mâcheloup. Il n’a jamais été revu.

Phase de Communauté

La Compagnie établit l’Auberge Orientale comme leur nouveau sanctuaire. Elle s’y repose pendant l’Automne tout en aidant Agatha, Dodinas et Dindonas à tenir l’auberge.

Dis et Svior se rendent à Fort-Bois pendant l’hiver. Ils aident à reforger Mâcheloup et établissent des liens avec les Hommes des Bois.

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 2 décembre 2022

Evénements à l’auberge orientale

Nos amis ne sont pas les seuls à rester à l’Auberge Orientale, Andy Noirépine et Tom Beausourire renoncent à retraverser le haut col pour retourner à Bree. Durant l’automne, quelques voyageurs s’arrêtent encore à l’auberge. Un groupe de nains arrive un jour, exténués. Ils sont partis au début de l’été mais ont quitté le sentier, ils errent depuis plusieurs mois dans la forêt. Ils racontent qu’ils ont entendu un hurlement lupin à glacer le sang. Les locaux murmurent que le Loup – garou de la Forêt Noire serait de retour ! Les nains refusent d’entendre les propositions de rester à l’auberge pour l’hiver et partent pour rejoindre les lointaines Montagnes Bleues. Dora leur confie des courriers pour sa famille.



Durant l’hiver, la vallée est couverte de neige et les voyageurs ont complètement disparu. C’est donc avec joie que Dindonas et Dodinas voient arriver 3 hommes, même s’ils sont armés. Mais ils prennent vite à part le propriétaire de l’auberge. Ce dernier les éconduit et raconte ensuite à la Compagnie qu’ils ont réclamé de l’argent contre la protection d’un certain Viglund. Ils menacent de revenir. Après conciliabule, les deux frères hobbits escortés d’Andy et Tom se rendent chez Beorn qui a autorisé l’établissement de l’auberge. Elladan, Idhoriel, Dora et Varinn restent sur place pour surveiller l’auberge et s’occuper des enfants.

Dora remarque l’étrange manège du chien qui part tous les matins et revient le soir. En le filant, les membres de la Compagnie s’aperçoivent qu’il s’installe sur une éminence qui permet de jouir d’une vue sur les allers et venues dans la vallée au nord de l’auberge. Ils décident d’y guetter d’éventuelles venues suspectes.

Après le retour de Dodinas, un béornide du nom de Greif vient quotidiennement à l’auberge. Il n’est pas très sympathique. Ils arrivent à lui arracher que Viglund est un chef qui vit au nord des territoires de Beorn qui a refusé d’entrer de se placer sous la protection de Beorn. Greif le déteste.

Voyageurs à Fort-Bois

A Fort-Bois, Dis et Svior sont installés à la maison des hôtes à Fort – Bois. Malgré l’hiver, ils voient passer quelques voyageurs. Le premier est un homme qui prétend être un représentant de la Brèche Est en mission diplomatique. Il reste très discret avec les deux nains, un peu directs dans leurs questions. Ils apprennent néanmoins plus tard d’Ingomer que le peuple de la Brèche Est a demandé à faire partie de la confédération des Hommes des Bois. Des ambassades seront échangées et une assemblée des Hommes des Bois sera réunie à l’été 2947 pour juger du bien-fondé de la demande. Les Hommes des Bois restent très prudents quant aux manœuvres de l’Ennemi.

D’autres voyageurs arrivent de Rhosgobel, un village du sud qui s’est formé autour de la demeure du Magicien Radagast le brun. L’un d’eux, Thorvald, venu vendre ses confitures de myrtille, discute avec les nains et se montre très intéressé par leurs compétences de forge. Le vieux forgeron de Rhosgobel est décédé l’été dernier et son apprenti n’est pas au niveau. Il les supplie de venir au village au printemps. Svior et Dis lui indiquent qu’ils acceptent sous réserve de l’accord du reste de leur Compagnie.

Le voyage vers Rhosgobel

Le printemps venu, les membres de la Compagnie restés à l’auberge orientale quittent leurs hôtes et rejoignent Svior et Dis à Fort-Bois. Ils décident d’accepter la proposition faite par Thorvald et se mettent en route pour la demeure du magicien brun. Ils longent d’abord la rivière aux eaux-noires puis décident de sortir de la forêt pour cheminer dans la vallée. Ils sont inquiets car bien qu’étant dans des futaies bien éclairées, ils ont repéré des toiles d’araignées géantes à plusieurs reprises. Alors qu’ils estiment qu’il leur reste une demi-journée de voyage avant de sortir de Mirkwood, ils croisent un homme titubant. A son teint, pas de doute, il a été empoisonné par des araignées. Il baragouine des phrases inaudibles. Dora se pose pour le soigner. Ces remèdes font miracle : l’homme des bois parvient à se tenir debout et ses phrases deviennent intelligibles. Il s’appelle Beran et était en mission pour Radagast pour vérifier des rumeurs de réoccupation du Château de Pont au Marais. Il y repéré des orques (entre 20 et 40) qu’on avait plus vus en Forêt Noire depuis 5 ans. Il a tout consigné dans une carte qu’il ramenait à Radagast. Mais un groupe de guerriers lui a cherché des noises et l’a même capturé. Il a réussi à leur fausser compagnie mais est tombé sur une de ces satanées araignées. Les guerriers le cherchent toujours.



D’ailleurs, les aventuriers entendent des aboiements. Svior et Dis vont voir où se trouvent leurs poursuivants pendant que Varinn dissimule Beran et que Dora prépare une petite décoction pour brouiller les sens des chiens. Svior et Dis découvrent que les guerriers sont assez proches : ils sont bien armés, accompagnés par des molosses et dirigés par une femme. Dis envie son corbeau prévenir Dora.
Les guerriers déboulent devant Elladan, Varinn et Dora. Ils sont stupéfaits mais reprennent rapidement contenance. C’est leur cheffe qui s’adresse à eux. Elle s’appelle Dagmar, vierge de fer de la Colline et elle recherche un voleur particulièrement fourbe. Elle reste vague sur ce qu’il a volé. Elle est agressive et méprisante envers Dora. Les guerriers poursuivent leur traque et disparaissent bientôt sous la canopée.



Varinn fouille Beran sans rien trouver d’autres que la carte. Dis subtilise discrètement la carte, l’observe et la rend à Beran. Ils se remettent en route sur leur garde en installant Beran sur un poney. Ils parviennent enfin dans la vallée et ses immenses prairies. Ils trouvent pour leur campement un grand chêne isolé.

L’attaque nocturne

Ils instaurent un tour de garde. Les armes sont prêtes à l’utilisation. Les guerriers profitent de la brume des dernières heures de la nuit pour attaquer. Ils envoient une pluie de flèches puis chargent en compagnie de leurs molosses. Svior les insulte et leur promet du sang et des larmes. Le combat fait rage quand Dora décoche un trait sur Dagmar qui se retrouve salement blessée. Elle ordonne la retraite. Les guerriers se replient vers la forêt.

Rencontre avec un magicien

La Compagnie parvient enfin à Rhosgobel. Une haie touffue enserre un village où les deux lieux notables sont une longue maison et un bosquet sauvage dominé par un arbre immense. Il y a des oiseaux partout, le corbeau de Dis les trouve malpolis.

Ils sont accueillis par Thorvald qui est fou de joie. Il rencontre Radagast qui semble surpris et inquiet du retour des orques et invite la Compagnie à s’installer dans le village. Il les quitte rapidement, des œufs de corneilles doivent éclore. Un festin est donné par les villageois en honneur de leurs hôtes.



La compagnie décide de rester un mois avant de retourner à l’auberge orientale. Dis et Svior s’occupent de la forge qui a en a bien besoin. Les autres récoltent des informations sur le Loup – Garou de la forêt noire mais ils n’apprennent rien de plus qu’Idhoriel ne sache déjà : c'est un esprit du 1er âge incarné dans un corps lupin que même le Nécromancien avait du mal à maîtriser.

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 27/01

Passage à Fort Bois

La Compagnie quittte Rhosgobel au bout d’un mois passé dans le village qui s’est développé autour de la demeure de Radagast. Ils se dirigent vers Fort Bois dans l’objectif de faire part au Conseil de Fort Bois de leurs découvertes quant à Pont-au- marais et aux étranges hommes des bois de la Colline. Le voyage se déroule sans difficulté. Ingomer et les autres anciens les reçoivent à Wuduseld. Les anciens n’avaient aucune information sur ces événements mais ils indiquent qu’ils ont entendu que d’anciens esclaves du Nécromancien se sont installés à la Colline du Tyran. Pont-au-Marais est une ancienne forteresse de l’ancien maître du sud de la forêt. Le Conseil décide d’envoyer le Chef de Guerre, Iglund, le fils d’Ingomer, accompagné de ses deux compagnons pour voir ce qu’il se passe. Les membres de la Compagnie remarque qu’Iglund a récupéré Mâcheloup.

Retour difficile

La Compagnie du Lac décide de retourner à l’Auberge Orientale. En ce printemps 2947, le temps pluvieux. Alors que la Compagnie suit le cours de l’Anduin, chaque traversée d’affluent devient un cauchemar. Dis décide de faire un détour pour éviter de traverser les affluents à leur cour le plus large. Elle s’égare et fait perdre deux jours à la Compagnie pour finalement revenir aux berges de l’Anduin.

Les corps

Svior parti en éclaireur détecte des corbeaux volant en cercle au-dessus de l’Anduin. Le corbeau de Dis, Karamarou, se plaint à la naine que les corbeaux sauvages sont agressifs. Ils ont repéré une proie. Svior remarque une barque abandonnée sur le fleuve, un sinistre clapotis en provient. Deux corps criblés de flèches gisent à l’intérieur. Ce sont deux béornides, à la broche à tête d’ours caractéristique qui tient leur cape, ils identifient des proches de Beorn. Elladan sent l’Ombre : ces flèches sont de conception orque à n’en point douter ! Ils remarquent également plusieurs indices : une épée a disparu, des liens tranchés traînent au fond de la barque et les flèches viennent indubitablement de l’autre rive. Ils en concluent que les deux guerriers béornides devaient transporter un prisonnier.



Varin et Svior décident de traverser le fleuve à la nage : ils tombent sur les traces des orques. Ils trouvent même deux orques transpercés par le même javelot. D’après les empreintes, les orques viennent de l’ouest, probablement de Gobelinville, et se dirigent vers le sud. Ils estiment que les orques étaient une vingtaine.

Dis chargent les corps sur Bigadin et Onze. La compagnie décide de ramener les corps à la maison de Beorn distante de quelques heures de marche.

La rencontre avec Beorn

Les portes du domaine de Beorn s’ouvrent devant eux. Du corps de bâtiment principal, de gros chiens, ressemblant étrangement à celui de l’auberge orientale, courent vers eux en jappant. Ils reniflent les corps et commencent à hurler à la mort. Un homme barbu immense sort de la maison, portant une fourrure d’ours au-dessus de ses vêtements. C’est Beorn. Il reconnaît immédiatement les corps : il s’agit de Mérovée son bras droit et son compagnon Odo. La voix pleine de colère, il demande ce qu’il s’est passé. Varin lui explique leur découverte des corps et leurs conclusions quant aux orques et au prisonnier. Beorn demande où se trouve l’épée de Mérovée et la bourse. Il regarde suspicieusement les nains et les elfes du groupe. La Compagnie raconte ce qu’elle a vu dans le sud de la forêt noire et les histoires qui court sur le Loup-Garou.



Il les invite néanmoins à dîner. Des moutons étranges portent des plats à table et ils sont servis par des chiens autour de l’âtre. Idhoriel entonne des chants funèbres en l’honneur des défunts alors que des personnes du clan arrivent dans la grande salle. La fiancée d’Odo, une vierge guerrière nommée Avila, leur demande d’assister aux funérailles le lendemain. Beorn semble satisfait : il autorise la Compagnie à dormir dans sa demeure, un honneur rare. Il pose une condition cependant : il leur interdit de sortir de sa demeure pendant la nuit.
Alors que les invités sont partis, Beorn quitte la maison. Bientôt des grattements et des grognements se font entendre. Ils ne durent pas longtemps, laissant la place au silence.



Le lendemain matin, Beorn a dressé la table du petit-déjeuner. 10 casques d’orques trônent sur la table à l’autre bout des victuailles. Beorn explique que ses guerriers et lui ont traqué les orques et en ont tué une bonne partie. Mérovée et Odo ne seront vengés que quand ils en auront tué 1000. Beorn affirme que les bêtes de la vallée lui ont bien parlé d’un fugitif qui s’est dirigé vers le sud. Cela n’a en soit rien d’étonnant : Mérovée était chargé de rendre visite à tous les villages ayant porté allégeance à Beorn. Quand un crime a été commis, c’est Beorn lui-même qui rend justice sur l’île sacrée du clan, le Carrock.

Beorn leur demande de trouver le fugitif. Il a fort à faire dans sa demeure et pour traquer les orques. La compagnie accepte. Elladan demande un signe distinctif montrant qu’ils agissent en son nom. Il leur donne un médaillon avec une tête d’ours. Dora demande à ce que Croc, l’un des chiens avec qui elle a sympathisé, les accompagne. Beorn demande à Croc qui accepte d’un signe de la tête et quelques coups de langue sur le visage de Dora. L’épée volée à Mérovée était nommée Tranche-crâne, la vierge guerrière de la maison de Beorn, Ennalda, leur montre un modèle proche au pommeau en forme d’ours. Dis inspecte : une forge de qualité, simple mais efficace !



A la recherche du prisonnier

A l’issue des funérailles, la Compagnie passe une dernière nuit à la Maison de Beorn et part vers le lieu où ils ont trouvé la barque. Ils pistent la trace. Le premier jour, il tombe sur le corps d’un orque décapité, poussé dans une ravine. Le deuxième jour, ils parviennent à une ferme. Le fermier qui appartient au clan de Beorn affirme avoir reçu un aventurier il y a 4-5 jours. C’était un jeune homme bien élevé, il a même laissé une pièce d’argent. Elladan prévient le fermier que le jeune homme a probablement volé cette pièce à Beorn. Le fermier leur demande de reprendre la monnaie.

Le lendemain, la Compagnie bivouaque à quelques lieues du gué de l’Anduin. Ils repèrent un groupe qui a installé son camp sans faire de feu. Elladan s’approche, ce sont des hommes des bois de Bourg les Bois, qui l’accueillent avec chaleur. Ils racontent qu’ils ont traversé récemment le village béornide de Pierregué où un meurtre a été commis. Un certain Rathfic a surpris un jeune homme nommé Oderic au lit avec sa femme. Oderic l’a tué. Des hommes de Beorn sont venus le chercher pour être jugé. La Compagnie en conclue qu’Odéric est leur fugitif.

[Arii Stef]

Résumé de la partie du 24/02

Arrivée à Pierregué

La Compagnie met encore deux jours pour se rendre au village de Pierregué où ils arrivent en fin d’après-midi. Le village est entouré d’une part par un remblai surmonté d’une palissade en bois et d’autre part par l’Anduin. La porte du village est ouverte, deux guerriers montent la garde nonchalamment. La Compagnie se présente comme des voyageurs. Les gardes les envoient balader : on ne reçoit pas les voyageurs au village. Dora montre alors l’insigne de Beorn. Le soldat lui arrache des mains lui criant : « où as-tu volé ça ?». Il va vers le village, l’insigne en main. Il revient avec un groupe de guerriers et une femme. Elle se présente, elle est Ava, la porte-parole de Pierregué. Le chef de guerre, le jeune Williferd, l’accompagne. La compagnie les informe que des orques ont attaqué des hommes de Béorn. Ce dernier les a envoyés prévenir les villages et voir si tout va bien, pendant qu’il chasse les orques. Ils ne parlent pas d’Odéric. Ils réclament de nouveau l’hospitalité pour la nuit. Ava leur accorde de mauvais gré.



Elle leur désigne une maison inoccupée qu’ils pourront occuper pour la nuit. Elle les recevra chez son père, l’Ancien du village, Hartwulf. La maison semble celle d’un guerrier célibataire : elle n’est pas très propre et il y a des outils pour affûter les armes partout. Svior se renseigne sur la méfiance et la tristesse des villageois auprès du forgeron. Il parle vite du meurtre de Rathfic, le chef de guerre, par Odéric, son beau-frère. Le meurtrier est un jeune guerrier. Ses parents sont décédés quand il était bébé et a été adopté par un parent, le guerrier Helmgut. Ce dernier avait une fille, Brunhild, avec qui Odéric a grandi. Odéric est devenu un bon guerrier mais c’était un sale gosse, colérique et asocial. Il est devenu pire quand Rathfic est arrivé des montagnes. Rathfic était un puissant guerrier, les Anciens l’ont nommé chef de guerre et il a demandé Brunhild pour épouse. Odéric était fou de jalousie pour le poste de chef de guerre et certains prétendent pour Brunhild. Certains chuchotent qu’il avait une relation incestueuse avec sa sœur et que Rathfic les aurait surpris au lit chez lui.
Dora accompagnée de Croc se renseigne auprès de femmes du village. Elle obtient à peu près les mêmes ragots mais on lui confie que Rathfic battait probablement Brunhild. Cette dernière passe sa journée au cimetière. Dora s’y rend et y rencontre la veuve. Brunhild affirme qu’Odéric était venu lui faire ses adieux quand Rathfic est rentré et lui a cherché des noises. Odéric s’est emparé du couteau que porté Rathfic… c’était un accident ! Elle finit également par avouer qu’Odéric est revenu il y a 3 jours. Son intention est de saisir sa chance et de fuir le pays pour tenter sa chance comme aventurier. Il avait pour projet de rejoindre la rive ouest de l’Anduin et de descendre vers le sud pour rejoindre le Rohan.



Idhoriel, Elladan et Dis vont se présenter chez l’ancien, Hartwulf, le père d’Ava, ils l’entendent se plaindre de devoir leur faire la cuisine. Son père, Hartwulf, semble un peu gâteux et critique leur présence et même Beorn. C’était mieux avant. Ils leur parlent d’Odéric. Ava explique qu’Odéric a toujours été un asocial, colérique, inutile. Son meurtre prive le village d’un chef de guerre compétent. La compagnie dîne ensuite chez Ava.

A la poursuite d’Odéric

Le lendemain matin, la Compagnie cherche des traces d’Odéric depuis le cimetière. Ils ne trouvent rien mais tombent au bord de l’Anduin sur un groupe de barques et un homme en train d’entretenir l’étanchéité de l’une d’elles. Il a retrouvé il y a trois jours une barque de l’autre côté. Jamais un gars du village n’aurait fait ça. Il accepte de les accompagner à l’endroit où il l’a trouvé quelques kilomètres en aval.
De ce point, la Compagnie suit la piste d’Odéric depuis la berge. Ils traversent une zone très sauvage pendant deux jours. Mais ils perdent la trace en voulant rattraper leur retard. Ils décident de retrouver des traces plutôt que de continuer à filer droit vers le sud. Ils tombent sur une zone où un combat semble avoir lieu. Ils trouvent un poignard béornide et 8 traces qui se dirigent vers le sud, droit vers la forêt qui s’y étend. Ils dressent le camp à l’orée de la forêt. Pendant le tour de garde d’Idhoriel, cette dernière entend des voix et remarque 3 hommes et une femme qui ont vu leur feu et s’approchent. Elle réveille promptement le groupe. Les deux nains restent hache en main près du camp. Dora et les elfes se cachent, arc en main. Les hommes battent en retrait. Idhoriel les entend dire qu’ils vont prévenir Valther. La femme prénommée Bonnie ne peut s’empêcher d’essayer d’embrocher d’une flèche Idhoriel qu’elle a repérée. Elladan l’intimide en décochant une flèche juste devant elle. Elle est ensuite rattrapée par Caramaru et Idhoriel. L’elfe maîtrise l’archère. Elle affirme être au service de Valther le véritable roi de Dale. Ce dernier a réuni un groupe de fiers guerriers pour reprendre son trône. Ils sont une centaine à camper dans la forêt. Elle affirme que 4 « espions » ont été capturés par le groupe dans les derniers jours.
Karamaru, le corbeau de Dis, revient à tire d’aile pour prévenir la naine que 15 hommes arrivent. Alors que leurs éclaireurs sont à portée de flèche, Elladan tente de les impressionner en affirmant qu’ils ont combattu et vaincu 30 orques et qu’ils ne cherchent pas les ennuis. Des flèches volent. Dis est touchée. Ils décident la retraite. Ils parviennent tous à semer la troupe de Valther, excepté Dora qui se retrouve bien cachée dans la végétation au milieu d’eux. Elle voit le charismatique Valther et un énorme guerrier. Les guerriers pensent que les « espions » ont tué Bonnie et cherchent son corps. Ils parlent d’une prochaine attaque. Dora finit par rejoindre discrètement le reste de la Compagnie.



Idhoriel laisse le choix à Bonnie de les suivre. Elle semble tiraillée entre sa loyauté (ou sa peur) envers Valther et sa fascination pour l’elfe. Elle décide de suivre la compagnie. Elle leur révèle que la troupe de Valther a bien intercepté un jeune homme appelé Odéric. Alors que les brigands voulaient l’écorcher vif, Valther l’a écouté et lui a proposé de rejoindre le groupe. Odéric a accepté. Il est libre de ses mouvements mais surveillé par l’assassin le plus furtif du groupe, Faron. Valther a promis au groupe que très prochainement débuterait la conquête d’un royaume.

La Compagnie conclue qu’en échange de sa vie, Odéric donnerait des renseignements pour attaquer Pierregué. Ils décident de retourner au village. Dis envoie Karamaru prévenir Beorn.

La préparation de Pierregué

La Compagnie arrive à Pierregué et sont reçus avec beaucoup de scepticisme. Williferd semble toujours aussi peu sûr de lui. Ils finissent par convaincre Ava qu’une attaque est imminente. Ils apprennent qu’un gué secret mais difficile existe à 2h de marche au sud de Pierregué. Ils pensent que c’est là que les hommes de Valther vont traverser pour attaquer le village. Brunhild rend visite à Dora pour la convaincre de faire confiance à Odéric et de tenter quelque chose pour le libérer de l’emprise des brigands, sans succès. Williferd suit les conseils de Svior pour tenter d’être à la hauteur de sa fonction de chef de guerre.

Svior et Dis dirigent l’amélioration des défenses du village et notamment la fortification de la berge. Elladan prépare des endroits à enflammer. Dora entraînent les non-combattants du village. Idhoriel organise la défense du gué pour y tendre une embuscade. Karamaru tarde à rentrer provoquant l’inquiétude de Dis. Il finit par apporter la nouvelle que Beorn réunit une troupe pour venir à l’aide de Pierregué.

Idhoriel et Elladan traversent le gué secret en quête d’informations sur deux éclaireurs dont Ava est sans nouvelle et sur l’arrivée des troupes de Valther. Ils tombent sur les deux éclaireurs sur l’autre rive : la troupe de Valther devrait arriver au gué le lendemain dans l’après-midi. Un dernier conseil de guerre se tient chez Ava.

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 24/03/2023

Il manque 2 gars !

Elladan et Varin doivent diriger l’embuscade à proximité du gué secret et partir du village au petit matin. Au moment du départ, 2 gars manquent à l’appel. Ils sont dans leur lit, un ami de la compagnie leur a dit que le départ était annulé. Cet ami ressemble comme deux gouttes d’eau à la description que Bonnie fait de Faron, l’assassin en charge de surveiller Odéric. Une barque manque à l’appel.
Varin et Elladan, accompagnés d’une dizaine de villageois, se rendent au gué secret pour prendre position sur le lieu d’embuscade. Dis envoie Karamaru qui rapporte en fin de matinée que la barque est sur la rive ouest au sud du gué secret et des hommes sont rassemblés dans le bois des pendus.

Au Gué secret, nos amis repèrent un espion. Varin le capture après un bref combat, c’est Clyde. En tentant de le soigner, Elladan le plonge dans le coma. Varin le ramène au village où il arrive alors que la nuit est tombée. Ada la guérisseuse parvient à le sortir de l’inconscience. Il affirme que Valther a fait construire des radeaux pour traverser l’Anduin et qu’ils arrivent pour prendre le village. Bonnie propose de le démembrer et de le jeter dans le fleuve. Il est maintenu prisonnier à Pierregué.

L’attente

Au village, l’attente commence. La tension monte. Certains mettent toujours en cause la parole de la Compagnie et du prisonnier.
Au gué, en pleine nuit, des hommes arrivent de la rive ouest et d’autres par l’est. Elladan renvoie les béornides vers Pierregué et restent seul. Ils allument les différents feux prévus pour aveugler les assaillants. Une flèche le frôle mais grâce au poney, il parvient à fuir dans la nuit vers Pierregué.

Là-bas, un peu plus tard, sur le rempart, Svior surprend des cris d’oiseau qui n’en sont pas. L’assaut se prépare à l’est. Un feu s’allume au sud mais ce n’est qu’un leurre. Un groupe sur une barque est également repéré sur l’Anduin. L’assaut des troupes de Valther commence et la défense du village également.

Baston !

Idhoriel, Varin et Svior (accompagné de Williferd le chef de guerre) sont sur les remparts et affrontent le gros des troupes à l’est du village. Dis et Dora se postent côté fleuve. Elladan arrive sur le champ de bataille alors que les combats ont déjà commencé.



Svior fait des moulinets en hurlant sur le haut des remparts. Il impressionne mais attire apparemment les meilleurs guerriers. Il prend flèches et coups de hache lors de l’assaut. Varin se bat vaillamment mais est blessé par un assaillant à la hache. Dora doit envoyer 4 flèches pour abattre un assaillant. Dis détruit avec son bigot deux combattants adverses qui sont renvoyés vers le fleuve.



Ils sont aidés par Elladan qui allume un immense feu elfique à proximité du cimetière qui détourne l’attention des assaillants.
Elladan finit par repérer Valther qui donne des ordres depuis l’arrière. Il le transperce d’une flèche. Celui qui voulait devenir roi de Dale est blessé gravement et ordonne la retraite.

Dora et Dis coulent la barque dans laquelle fuit les derniers combattants ennemis du fleuve.
Les villageois de Pierregué fêtent la victoire.

Beorn arrive

Elladan suit le lendemain la piste de la troupe. Il tombe sur les cadavres de 5 hommes des bois assassinés et dépouillés dans une ruine. Ils rencontrent des guerriers de Bourg les bois et dissipent tout quiproquo. Valther se serait refugié à la tour du cavalier elfe, une tour de garde imprenable du royaume elfique de Vert-Bois quand il était plus étendu.

Beorn et une cinquantaine de ses guerriers et vierges de fer arrivent à Pierregué le lendemain matin. Il reste peu et avec quelques hommes, il se rend au Carrock pour juger Clyde et entendre le témoignage de Brunnhild. Varin, Elladan et Dora assistent au procès et témoignent. Clyde est exilé sans arme dans les Monts Brumeux.

Une ambassade est envoyée à Bourg-les-bois. Elle comprend Idhoriel, Svior et Dis et un homme de Beorn, Gerald. Ils sont reçus par le Conseil des Anciens de Bourg-les-Bois dans la maison de la lampe. Les hommes des Bois sont hésitants, ils n’aiment pas guerroyer à découvert dans la vallée. Idhoriel finit par les convaincre et tout le monde se donne rendez-vous pour assiéger la Tour du cavalier elfe pour l’assiéger.

Siège

Beorn prévenu par Karamaru arrivent avec ses guerriers. Les hommes des bois encerclent la Tour. Dans la tente de commandement sont réunis Beorn, Farin (le chef de guerre de Bourg les Bois), Williferd et Varin. Beorn veut savoir s’il y a des femmes et des enfants, il pense que dans la fureur du combat, il ne fera pas de quartier. Il est décidé d’aller négocier. C’est Varin et idhoriel qui représente la Compagnie pour discuter avec les envoyés de Valther. C’est un échec, d’autant plus qu’ils apprennent que le camp de Valther comprend bien esclaves, femmes et enfants.



L’assaut commence, la Compagnie se concentre sur le sauvetage des « innocents ». Ils parviennent à évacuer tous les innocents avant que les ours géants accompagnés des béornides et des hommes des bois ne massacrent les hommes de Valther. La tête de Valther est arrachée par Beorn lui-même et Williferd abat l’impressionnant Colosse. Idhoriel se souciant trop peu de sa protection manque d’être embrochée alors qu’elle libère les esclaves. L’un d’eux la sauve en ramassant un épieu et en embrochant l’assaillant qui allait la transpercer par l’arrière. Cet esclave, un suderon nommé Abdul, attache à l’elfe, provoquant la jalousie de Bonnie. Svior capture Oderic qui avait refusé de se rendre.

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 21 avril 2023

Prisonniers et affranchis

Les vainqueurs se réunissent après la bataille. Une question se fait jour rapidement : que faire des prisonniers et des esclaves des brigands ? Les membres de la Compagnie commencent à interroger les affranchis. Ils ont des profils divers : anciens prisonniers du Nécromancien, fermiers du sud de la vallée, quelques rohirrims et orientaux… La moitié souhaite rentrer chez eux, l’autre moitié n’a nulle part où aller. Elladan sent que l’Ombre pèse sur leur cœur (y compris chez Abdul). Beorn refuse de les héberger ou de leur donner des terres. Farin l’homme des bois indique qu’en tant que chef de guerre, il n’a pas compétence sur le sujet mais ne voit pas pourquoi le Conseil des Anciens de Bourg les Bois s’opposerait à ce que les affanchis s’installent dans la vallée. Comme les affranchis réclament des armes et des outils, la Compagnie propose de les installer à Pierregué. Beorn affirme qu’il ne s’y opposera pas si Ava est d’accord. Ils rejoignent le bourg attaqué par les brigands. Malgré l’opposition de son père, Ava accepte de recueillir les Affranchis.

Carrock

La troupe se rend ensuite au Carrock avec les prisonniers, y compris Odéric. On demande à Abdul et Bonnie de distinguer parmi les prisonniers les leaders des suiveurs. Les leaders sont exécutés, les suiveurs bannis des terres de Beorn. Varin se fait l’avocat d’Oderic et pointe qu’il n’a fait de mal à personne. Il est éloquent mais il est interrompu par un habitant de Pierregué qui rappelle que seul Odéric a pu conduire les brigands au gué secret. Mais il est confus, plein de ressentiment et ne peut s’empêcher de répéter les rumeurs d’inceste entre Odéric et sa sœur, ce qui semble le décrédibiliser aux yeux de Beorn et ses thegns. Odéric est condamné à servir loyalement pendan t10 ans un fermier du clan. Un nommé Gundahl dont la ferme est située non loin de l’auberge orientale accepte de le prendre. Un grand festin est donné au cours duquel Beorn remercie les membres de la Compagnie et leur annonce qu’il leur octroiera une faveur de leur choix. Puis tous se séparent.



Phase de Communauté

Idhoriel demande à Beorn en tant que faveur l’autorisation d’ouvrir un comptoir à proximité du Vieux Gué. Elle construit avec l’aide d’Abdul et de Bonnie ainsi que de quelques béornides, une échoppe. Elle passe ensuite l’année à lancer son affaire. Le suderon et Bonnie gardent des relations très tendues empreintes de jalousie.

Idhoriel a la surprise un beau matin de voir entrer Gandalf le Gris dans son établissement. Il rend visite aux différentes communautés des Terres Sauvages avant un Conseil Blanc. Il semble enchanté qu’une représentante du peuple sylvestre se mélange aux mortels et quitte la protection du Vert-bois. Il s’étonne que Thranduil ait donné son autorisation. Devant l’air gêné de la jeune elfe, il comprend qu’il n’en est rien.

Varin retourne à Dale en compagnie de Dis. Il fait don de l’épée de Valther le sanguinaire à la Garde Royale de Dale. Les érudits confirment qu’elle a dû appartenir à un garde royal avant l’arrivée de Smaug. Il fait aussi d’autres dons pour se faire connaître dans la ville. Il retourne ensuite dans la vallée de l’Anduin. Il se fait recevoir à Bourg les Bois par le Conseil des Anciens, rappelle son action contre les brigands de Walther et demande à pouvoir devenir un ami des Hommes des Bois. Les Anciens acceptent et lui octroient une maison dans les arbres. Alors qu’il y réside, il entend de nouvelles rumeurs concernant le Loup Garou de la Forêt Noire. Un visiteur prétend l’avoir vu à la lisière du territoire des hommes des bois. Il s’y rend avec quelques chasseurs. Ils trouvent ses traces et le traquent. Ils l’aperçoivent enfin dans le lit d’un ruisseau, à plusieurs centaines de mètres en contrebas. Il se tient debout, immense, deux à trois fois la taille d’un homme, avec des yeux rougeoyants. Varin et ses compagnons sont pétrifiés de peur. La bête s’échappe. La pluie efface ensuite ses traces.

Dis se rend à Erebor, elle y rend hommage au Roi des Corbeaux renforçant son lien avec Karamaru. Elle retourne dans le Val d’Anduin et y apprend auprès de Beorn le langage des chevaux. Elle croise dans sa demeure Gandalf le Gris venant rendre visite au changeur de forme. Karamaru intègrera la Communauté lors de sa réunion à l’été suivant.

Elladan reste l’été et une partie de l’automne à l’auberge orientale. Il réfléchit, chante et observe les enfants hobbits pour soigner la tristesse qui avait commencé à obscurcir son humeur et son cœur. Il se rend ensuite à Rhosgobel et demande à Radagast de devenir garant de la Compagnie. Le magicien accepte et l’elfe passe la première moitié de l’année 2948 à courir les bois avec l’ami des animaux.



Svior apprend le langage des loups avec Beorn. L’expérience n’est pas de tout repos. Il se rend ensuite à Rhosgobel et prend en main la forge que son apprenti a du mal à faire florir. Il en devient le propriétaire. Les débuts sont difficiles, le mot qu’un nain la dirige ne s’étant pas encore propagé parmi les Hommes des Bois.

Svior et Elladan peuvent discuter à la fin du printemps 2948 avec Gandalf venu rendre visite à son ami Radagast. Il leur dit qu’une haute dame du royaume sylvestre, Irimë, est lasse des Terres du Milieu et envisage de rejoindre les Havres Gris. Il serait plus tranquille si une Compagnie connaissant bien le Val d’Anduin l’accompagne plutôt que des elfes sylvains qui ne sont pas sortis de leur forêt depuis des siècles.

L’Assemblée de Rhosgobel

La Compagnie se retrouve au début de l’été 2948 à l’occasion de l’Assemblé des Hommes des Bois qui doit notamment statuer sur la demande de Ceawin le Généreux que son peuple, celui de la Brèche Est, soit accepté dans la Confédération des Hommes des Bois. Les 4 maisons des Hommes des Bois sont présentes :
• Fort-Bois représenté par le porte-parole du Conseil des Anciens, Ingomer
• Bourg-les-Bois représenté par le porte-parole du Conseil des Anciens, Fridwald le messager
• Castelpic, un bourg situé de l’autre côté de l’Anduin au pied des Monts Brumeux, représenté par leur chef Hartfast
• Rhosgobel, représenté par Radagast

L’assemblée va également se décider quant à une autre demande, celle d’Amaleoda qui a fondé un établissement au sud, au Lac aux Eaux-Noires, dans une zone couverte par l’Ombre de Dol Guldur dans le passé. Une des filles de la Rivière les a assurés de son amité. Ameolada demande désormais que le bourg aux eaux noires puisse construire sa maison longue et être accepté comme Maison des Hommes des Bois.

Alors que Ceawin finit son discours et que les éminents membres de la confédération débattent, Radagast fait danser des souris pour faire rire les enfants. Mais un oiseau se pose sur son bras et piaille bruyamment. Une rumeur vient aussi de l’entrée du village. Des hommes en arme s’approchent. Une troupe nombreuse approche et entre dans le village. Les membres de la Compagnie reconnaissent leur blason et une femme qui accompagne leur chef casqué. Ce sont les gens de la Colline du Tyran. Ingomer les interpellent : « seuls les Hommes de Bois et leurs amis sont autorisés à l’Assemblée. Qui êtes-vous ? ». Leur chef s’approche et retire son casque. Je suis un Homme des Bois, je suis même Ingold ton fils. Ingomer et une bonne partie de l’assistance sont stupéfaits.

« Je me nomme désormais Mogdred, j’ai été prisonnier de longues années du Nécromancien et désormais je dirige la Communauté de La Colline du Tyran. Mes guerriers y combattent le mal et je protège Le Bourg aux Eaux Noires et votre frontière sud des orques de Pont au Marais depuis plusieurs années »
« Que veux-tu ? »
« Je veux rejoindre la Confédération des Hommes des Bois. Je veux un tribut de Bourg aux Eaux Noires. Je veux des femmes pour mes guerriers. Je veux de l’or et du fer de la montagne. »
Devant l’hostilité de l’assemblée et le brouha, Mogdred crie :
« Ceawin vous amène du miel et des babioles. Ameolada quémande. Moi, je vous apporte des choses bien plus concrète ».
Ses hommes arrivent avec une grande toile. Il la déroule et tombe à terre ce qu’elle enveloppait : une vingtaine de tête d’orques.



Les hommes des bois éminents se retirent pour délibérer. La Compagnie est invitée. Les membres ont même le droit de donner leur avis sur les trois sujets principaux.

Concernant la demande d’Amaleoda de pouvoir fonder une nouvelle maison à Bourg-aux-Eaux-Noires, le conseil accepte la requête.
Pour la demande de Ceawin, le Conseil est un peu plus indécis. La Compagnie argue que cela permettra de développer le commerce. Au final, le oui l’emporte.

Quant aux exigences de Ceawin, le débat est plus passionné. Varin conseille d’abord de refuser la requête du fils d’Ingomer. Ses sbires ont essayé de le tuer ainsi que Beran, l’homme de Radagast, ils abriteraient lui-même des orques à la Colline du Tyran. Svior et Elladan sont plus mesurés et proposent au Conseil d’imposer à Mogdred la même procédure qu’à Ceawin : échange d’ambassade et visites respectives jusqu’au prochain conseil.
A l’annonce de la délibération, Mogdred fait la gueule mais quitte les lieux sans faire d’esclandre.

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 19 mai 2023

La Compagnie est rejointe par un envoyé de Béorn, un jeune guerrier et chasseur nommé Marathory. Il se met au service de Svior dans sa forge de Rhosgobel. Idhoriel retourne à son comptoir ayant eu vent d’une violente dispute entre Abdul et Bonnie.

Préparation de la traque

La Compagnie se rend à Bourg-les-Bois à proximité duquel Varin avait vu le loup-garou au printemps. Elle a l’intention de le traquer dans la Forêt noire et elle demande l’aide au Conseil des Anciens de Bourg-les-Bois. Varin prend la parole, il est convaincant. Le Conseil lui laisse prendre le nombre de chasseurs et de chiens qu’il souhaite. Il recrute 12 chasseurs et 3 chiens. En revanche, il est clair que la lampe de Balthi reste à sa place. Elle est réputée protéger Bourg les Bois voire toute la lisère est.



Un si long voyage

Le groupe composé de la Compagnie, de Marathory et du groupe d’hommes des bois s’enfoncent dans la Forêt Noire. Dora reste à Bourg les Bois pour s'occuper des poneys. Ils trouvent le lit du ruisseau où Varin avait vu le Loup-Garou. Ce dernier parvient non sans mal à suivre sa trace malgré les mois passés. La progression est très lente. Des tensions commencent à apparaître dans le groupe : une chasseuse nommée Ama et un chasseur nommé Siegfried prennent en grippe Marathory lui reprochant de mettre en danger le groupe.

Alors qu’Ama et lui sont de tour de garde pendant que le groupe dort, un nuage de gros papillons violets arrivent sur eux. Marathory s’endort presque instantanément, Ama lutte un peu et plonge aussi dans le sommeil. L’expédition est bientôt recouverte d’un voile incarnat. Il faut que Dis en ait dans la bouche pour qu’elle se réveille. Elle sort du sommeil les autres et agite une torche pour faire partir les papillons. Elladan prend sa part avec son feu elfique.

Cela n’arrange pas le moral des troupes.

Les loups

A la demande de Svior, le groupe cherche des traces de loup. Marathory trouve une belle crotte qui mène Svior à un couple de loup rachitique. Il parvient à établir le contact. Ils disent que le loup-garou a sa tanière dans les montagnes. Ils acceptent de les mener si Svior les nourrit et s’ils tuent le loup-garou qui fait fuir le gibier.

Le groupe se met à suivre les deux loups pendant 6 jours. Les loups parlent d’une lune pour rejoindre le loup-garou. Les hommes des bois commencent à se décourager. La Compagnie décide de se séparer de la plupart d’entre eux, confiant à Karamaru le soin de les conduire vers la rivière aux eaux noires.



Attaque des araignées

Ils passent un dernier bivouac ensemble quand Svior remarque deux araignées géantes tissant des toiles dans les arbres à quelques encablures du campement. Elladan observe, elles tendent un piège, le gros des araignées devraient arriver dans le sens inverse pour les rabattre vers les toiles. C’est effectivement ce qui se passe mais la Compagnie et les hommes des bois déjouent le plan des araignées en les affrontant directement. Le combat est long et intense. La plupart des membres de la Compagnie se trouve empoisonnée, Marathory est blessé. Le béornide trouve une araignée blessée vivante qui peine à quitter les lieux. Elle baragouine le commun. Il lui promet la vie sauve si elle répond à ses questions. Il apprend que le Loup – Garou sévit à deux jours d’Araignée d’ici vers l’est. Elladan achève l'araignée, Marathory ne bronche pas.

3 hommes des bois sont décédés. La troupe se cache sous une énorme racine, le temps que chacun retrouve ses esprits et se rétablisse. Le Loup-Garou étant localisé, les hommes des bois décident d’accompagner le groupe.

Le Loup-garou

Le groupe s’enfonce de nouveau dans la Forêt impénétrable. Les loups ont disparu. Svior craint que les araignées les aient boulottés. Varin trouve des traces du passage du loup. Au bout de quelques jours dans l’obscurité presque totale, ils tombent sur une étrange clairière toute en longueur. Sous la végétation se laisse voir un pavage. C’est le crépuscule. A l’autre bout de la clairière, le Loup Garou ! Il fusille du regard la Compagnie de ses yeux de braise, la plupart des membres se retrouve tétanisée de terreur. Les hommes des bois fuient exceptée Ama. L’énorme bête attaque. Svior est le seul qui n’est pas gêné par la terreur inspirée par la Bête mais Elladan, Varin et Elladan frappent sporadiquement. Les morsures et les coups de griffes de la bête sont dévastateurs mais c’est elle qui finit par être terrassée. Elladan utilise son feu elfique pour exorciser son esprit qu’ils pensent voir quitter les lieux sans demander son reste.

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 16 juin 2023

Retour chez les Hommes de Bois

La Compagnie prélève une dent et une oreille au Loup-Garou. La dépouille est trop emplie de ténèbres, il préfère la brûler. Ils retrouvent tous les hommes des bois et repartent vers l’ouest. Ils parviennent après une semaine à Fort-Bois. Après un court repos, ils retournent à Bourg-les-Bois où ils présentent leurs trophées et racontent leur expédition sous la lumière de la Lampe de Balthi. Fridwald le coureur et les autres anciens sont impressionnés. On leur propose de les récompenser. Au grand désarroi de Dis, Varinn refuse. Ce dernier gagne du prestige au sein de sa nouvelle demeure.

Passage par Bourg aux Eaux Noires

La compagnie décide de se faire une idée de ces rapports d’orques à Pont-Marais et à la Colline au Tyran. Elle laisse Elladan s’occuper des poneys à Bourg-les-Bois mais Dora et Idhoriel la rejoignent. Ils empruntent aux Hommes des Bois une barque conduite par Idhoriel et descendent les Eaux Noires vers Bourg-aux-Eaux-Noires et le lac.



Ils parviennent au village en quelques jours. Ils y trouvent Amaleoda et les villageois occupés à divers travaux : construction d’une enceinte et d’une maison commune. Elle leur présente deux témoins de leurs sujets d’intérêt. Keldon le chasseur qui a vu des gens de la Colline au tyran avec un orque. Ce dernier avait l’air d’être leur serviteur. Ferdoun le pêcheur indique avoir chaviré sur le lac et avoir été sauvé par une des sœurs de la Rivière. Elle était d’une beauté infinie.

Ils aident pendant toute une journée aux travaux et Idhoriel chante pour le village. Dora se fait apprécier par sa convivialité. Keldon les accompagnera jusqu’à la colline au tyran pour qu’ils observent Mogdred et ses hommes.

La forêt noire méridionale

Ils décident de passer par la forêt plutôt que par la lisière. Keldon sait qu’elle est surveillée par les hommes de Mogdred. Ils traversent le lac en barque puis continuent dans l’Obscurité de la Forêt Noire. Au bout de trois jours, ils débarquent dans une clairière récemment défrichée. Ils sont aveuglés par le soleil estival. Un vieux château à moitié en ruine trône sur une colline au milieu de la clairière. Une palissade entoure le château. De tentatives d’agriculture forment des petits champs.



Dora repère des orques avec un humain dans un de ces champs. Elle profite de sa furtivité pour s’approcher. Les orques, des gobelins rachitiques à la peau gris verdâtre, sont enchaînés et maltraités. Ils travaillent apparemment en esclaves pour Mogdred.

La Brume

Alors qu’elle revient à l’orée de la forêt raconter ce qu’elle a vu et que la Compagnie débat sur la marche à suivre, un cor retentit sur la colline au tyran. Ils voient un groupe de guerriers parti dans la forêt quelques dizaines de minutes plus tôt se hâter de rentrer au château. Des brumes grises et noires se répandent bientôt, venues du sud. La compagnie décide d’y échapper en montant dans un arbre. Ils y parviennent tous, mais Varinn panique et monte trop haut. La branche sur laquelle il s’était réfugié se révèle trop frêle, il chute. Idhoriel tente de le rattraper mais chute avec lui. Ils remontent dans l’arbre malgré l’épaisse brume qui les aveugle quasiment.



La Capture

Ils doivent attendre 12 heures qu’elle se dissipe. Il fait désormais nuit noire dans la clairière. Karamaru voit que 6 orques sont lâchés de la colline. L’un d’entre eux fonce droit dans leur direction. Ils lui tendent un piège dans la forêt. Il est rapidement maîtrisé par Svior et Varinn.
L’orque s’est évanoui et s’est déféqué dessus. Et dès qu’ils le menacent, il s’évanouit et défèque à nouveau. Il s’appelle Guz. Il explique qu’il est un serviteur de Mogdred. Ce dernier le traite bien, il n’est frappé que deux fois par jour et a le droit de manger des entrailles de lapins. Les orques de Pont-Marais voulait le découper pour le manger avant qu’il ne réussisse à s’échapper. Il prétend que Mogdred n’était pas esclave du Nécromancien avant que le méchant magicien gris ne vienne. C’était même un des serviteurs les plus gradés. C’est le cas aussi de Maghaz, l’orque qui tient Pont-Marais. Maintenant Maghaz et Mogdred se disputent. Il confirme que Mogdred a des dizaines de serviteurs orques.

Le retour

Ils décident de ramener Guz devant le conseil des Anciens de Fort les bois afin de ruiner toute possibilité pour Mogdred de rejoindre la confédération des hommes des bois. Ils s’enfoncent à nouveau dans la forêt mais ils entendent bientôt les molosses de Mogdred. Une course-poursuite à distance s’engage. 3 molosses rejoignent la compagnie alors qu’ils s’approchent du lac. Keldon, Varinn et Dis parviennent à la barque mais Svior, Dora et Idhoriel sont rejoints par les énormes chiens. Idhoriel en embroche un, Dora en cloue un d’une flèche, mais il parvient à la mordre salement, Svior décide de continuer à courir. Ils finissent par se débarrasser des chiens et s’éloignent de la rive. Des hommes de Mogdred apparaissent sur la rive, impuissants.

La compagnie rejoint Bourg-aux-Eaux-noires. Un homme et une femme de Mogdred s’y présentent également réclamant le retour de leur bien, volé par la Compagnie. Varinn parle haut et fort et Amaleoda repousse la demande des sbires de Mogdred et les rejette du village.
La compagnie remonte la rivière et se présente à Bourg-les-Bois. Guz est interrogé devant le Conseil des Anciens. Tous en viennent à la conclusion que toute alliance avec Mogdred est impossible. Ils suggèrent au groupe d’exécuter proprement le petit orque. La compagnie refuse. Ils emmènent Guz à plusieurs jours vers le centre de la forêt et le relâchent.

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 6 octobre 2023

Grauin, fils de Bröllin

La colonie dispose désormais d’un nouveau membre, Grauin fils de Bröllin. Grouin est un jeune nain d’Erebor, né dans une famille d’exilés de la colonie de Grisefosse, une cité naine des montagnes grises conquise par les orques. Il s’est spécialisé dans le commerce des plantes et des herbes médicinales. Sa soif d’aventures est plutôt dictée par son envie de vengeance bien instillée dans son esprit vis-à-vis des orques et des dragons. Mais à l’Auberge Orientale, il fit la connaissance de Dora qui venait de décider d’ouvrir un commerce d’herboristerie dans l’auberge de ses cousins. Elle avait besoin d’un assistant et Grauin s’est proposé.

Phase de Communauté

Après leur passage à la Colline du Tyran, la compagnie se sépara. Varin revint à la Bourg les Bois. Il transforma sa cabane en pavillon de chasse où il réunit les chasseurs. Elladan vint le rejoindre pour participer aux chasses.

Dora, on en a parlé, ouvrit son commerce et les affaires fonctionnèrent. Grouin trouva d’ailleurs quelques quenouilles d’eau pour lui.

Le comptoir d’Idhoriel prospéra et de nouveaux bâtiments furent érigés : une écurie et une remise. Idhoriel manipula également Bonnie et Abdul pour qu’ils s’accouplent dans l’espoir qu’ils arrêtent de se disputer. Ils s’accouplèrent bien mais ils se disputent toujours autant.

Dis se mit en tête de forger un bigot d’exception. Il lui faut d’abord trouver de Mithril. Elle fit le tour des établissements nains de la Région pendant la saison et finit par conclure son achat à Erebor.

Lindir

Un elfe se présente bientôt à l’Auberge Orientale. Il est richement vêtu et se nomme Lindir. Il est porteur d’un courrier du roi Thranduil pour Idhoriel et ses compagnons. Ils sont tous invités à une chasse royale que le roi tient à la fin de l’hiver. Dora fait envoyer des courriers à ses amis par des messagers béornides.

Les elfes expliquent qu’une chasse royale est convoquée quand un cerf blanc a été repéré, une occurrence rare et annonciatrice de changement.

Voyage vers le Palais du Roi des Elfes

Dora, Elladan, Svior, Idhoriel, Varin et Grouin empruntent la route du nord. Varin rend visite à sa mère et au roi Bard. Ils ont la surprise d’être chassés d’une ferme de Bardides qui ne semblent pas porter le roi Bard dans leur cœur et encore moins les elfes qu’ils accusent de différents méfaits. Il apprend que le Roi va épouser Una de Dorwinion au printemps. Le Roi invite la Compagnie.

La Chasse

La Compagnie se rejoint au départ de la Rivière des Elfes et parvient ensemble au Palais de Thranduil où une grande quantité d’elfes est réunie. Le Roi Thranduil leur donne audience. Il indique que Gandalf lui a parlé d’Idhoriel et de ses amis. Ils représentent bien la coopération entre peuples libres et c’est à ce titre qu’il les a invités. Dame Irimë, une haute elfe, dont Gandalf leur a parlé est également présente. C’est elle que le magicien gris voulait qu’ils escortent vers Fondcombe.



Ils sont également présentés à Legolas, le fils du roi, à Galion, garde des frontières, qui ne porte pas les hobbits dans son couer et qu’ils ont déjà rencontré ainsi qu’à Ruithel, la grande veneuse, récemment nommée à ce poste avec son insigne, l’arc légendaire Penbregol. Cette dernière ne leur prête que peu d’attention.

Sur son destrier qui semble écarter la végétation, Thranduil s’enfonce dans la forêt : la chasse est lancée.

Les cerfs blancs

Des traces sont aperçues et la traque dure une semaine.

Idhoriel se lie à un « jeune » elfe Aedros qui l’emmène dans des soirées de « jeunes ». Ils ne semblent pas porter Thranduil dans leur cœur et se moquent des mortels. Ils se plaignent des mortels qui attaquent les arbres.

Grouin et Dis cherchent des moyens de se rendre utiles. Peu d’elfes leur adressent la parole.

Varin se lie avec Aredhel et Meriel, deux elfes, dont les compétences cynégétiques semblent prometteuses. Alors qu’ils s’approchent d’une grande clairière, les trois chasseurs repèrent le grand cerf blanc. Ils arment et tirent. La flèche de Varin tue le cerf sur le coup. Il devient une légende parmi les elfes sylvains.

Les nains de Grisefosse

Elladan qui se trouve à un autre bout de la chasse avec les autres aperçoit un autre cerf blanc. Celui-ci s’arrête à un endroit, baisse la tête et disparaît. Elladan y trouve une fosse de chasse bien dissimulée mais écroulée. A l’intérieur, il y a Penbregol. Aucune trace de sa propriétaire, la grande veneuse Ruithel.



Dora voit le tronc d’un arbre mort qui s’écarte. Deux nains en sortent. Ils se présentent bientôt Pomin et Pollin. Il s’avère qu’ils connaissent bien le père de Grouin, ils sont aussi de Grisefosse. Ils ont capturé Ruithel qui dans le passé a rasé la barbe de leur chef Thrar. Leur discours reste néanmoins confus, notamment quant au genre de Ruithel.

Dora leur propose de la bière, ils acceptent bien volontiers de la partager dans leur repère. Elladan attend et Idhoriel va prévenir Varin. Mais elle ne sait pas encore qu’il est la nouvelle étoile de la forêt.



Ils remarquent que les nains font un geste de la main pour ouvrir le passage dans l’arbre. Ils empruntent un escalier en colimaçon qui mène dans quelques pièces confortables. Ruithel est dans une cellule. Pendant que les nains boivent, Dora parvient à communiquer avec elle. Les 2 nains semblent en vouloir aux elfes non seulement parce que le porteur de Penbregol a humilié leur chef mais surtout parce qu’ils leur reprochent de ne pas les avoir aidés quand Grisefosse est tombée. Dis, Gouin et Dora attendent que Pollin et Pomin s’endorment ce qui finit par arriver. Ils leur empruntent les clés de la cellule et libèrent l’elfe. Il faut maintenant ouvrir le passage, il faudra que Dora prenne le doigt de Dis et lui fasse faire le même geste que Pomin pour y parvenir. Ruithel remercie la compagnie. Elle indique que le roi Thranduil devrait être informée de ce qui s’est passé pour que les 2 nains soient appréhendés et jugés. La Compagnie lui demande de les laisser tranquille pour ne pas envenimer les relations. Ruithel accepte en remerciement de leur aide.

Dame Irimë les rejoint et les remercie vivement d’accompagner son escorte dans sa route vers l’ouest.

[Arii Stef]

Résumé de notre séance du 03/11

Préparatif

Pendant que ses amis s’amusaient à chasser, Svior s’est rendu à Erebor. Ses parents, d’un œil sévère, lui demande ce qu’il a fait pour se venger des créatures de l’Ombre qui ont tué son frère à la Bataille des 5 Armées. Il leur raconte la bataille au haut col et la délivrance de Dodinas. Ses parents sont impressionnés. Svior gagne le droit de rendre hommage à son frère sur sa tombe dans les profondeurs de la cité naine. Svior se rend au Palais de Thranduil où il est reçu avec bienveillance dans l’attente du retour de la Chasse Royale.

Sur le chemin du retour, les membres de la Compagnie sont autorisés à marcher à côté du roi et de sa garde rapprochée. Une des « jeunes » elfes dont Idhoriel avait côtoyé les fêtes se rapppoche de Varinn et l’invite à venir à l’une des fêtes nocturnes du groupe. Idhoriel met en garde Varin qui écoute sa compagnonne. Il fait bien, le groupe projetait d’abandonner Varinn seul au milieu de la Forêt pour montrer qu’il n’était pas un bon chasseur.



Dame Irimë, l'elfe noldo qui souhaite rejoindre les Terres Immortelles, indique à la Compagnie qu’elle fait quelques préparatifs et qu’ensuite ils partiront vers Rivendell où l’attend Elrond. Ce sera une étape pour son voyage vers l’Ouest. Au bout d’un mois passé au Palais de Thranduil, ils prennent enfin la route.

Jusqu’à l’orée de la forêt

L’escorte de Dame Irimë est composée de la Compagnie, de Galion, de Legolas et d’une dizaine d’archers du Royaume Sylvain.
Les premiers jours, alors que le groupe chemine en pleine forêt, tout se passe bien. Les soirées sont l’occasion de délicieux repas et de discussions avec Dame Irimë qui les entretient du lointain passé de la contrée.

Mais les elfes deviennent nerveux. Les membres de la Compagnie repèrent des traces d’orques et même l’un d’eux qui portent un bouclier avec une tête de rat. Au bout de 10 jours alors que la Compagnie s’attendait à un voyage d’au moins 3 semaines, ils arrivent à l’orée de la forêt. Ils débouchent dans la vallée de l’Anduin à deux jours de marche du Vieux Gué. Des loups que rencontre Svior affirment même que ces orques communiquent avec des araignées.

Galion, Legolas et les autres elfes ne peuvent laisser des orques en liberté sur les terres du royaume sylvain. Ils décident de les pourchasser et confient Dame Irimë à la Compagnie pour traverser la Vallée et le Haut Col.

Du renfort à Pierregué

La Compagnie se rend au comptoir d’Idhoriel. Abdul et Bonnie leur préparent un bon repas. Ils leur apprennent que les voyageurs se plaignent de la recrudescence de la présence d’orques sur la rive ouest et dans les Monts Venteux. Ils décident de trouver un peu de renfort à Pierregué. Dans le village béornide, Ava n’est enchantée d’apporter son aide à la Compagnie. Les orques qui rôdent l’incitent à ne pas se départir de ses guerriers. Varinn lui fait valoir qu’ils vont certainement combattre des orques. Il la motive bien et elle lui laisse Winniferd, 2 guerriers et un éclaireur.

Ils traversent l’Anduin avec des barques de Pierregué et se mettent en route pour le Haut Col.

Présence ennemie

La nuit venue, ils aperçoivent des feux de camp dans la nuit. Le moineau de Dame Irimë et Karamaru sont formels, ce sont des orques. Des crebain les survolent bientôt à plusieurs reprises. Karamaru est blessé par les corneilles maléfiques. Svior et Winniferd repèrent pendant leur tour de garde un Warg éclaireur qui rôde autour du campement puis qui fuit après avoir été rappelé par son maître. La Compagnie décide de reprendre en pleine nuit. La Compagnie évite la route et parvient sur le tronçon du Haut Col sans sourciller. Alors qu’ils cherchent un point aisément défendable, ils trouvent une saillie rocheuse et remarquent la proximité de plusieurs troupes d’orques. Ceux-ci les rejoignent au milieu de la nuit. Ils viennent de trois directions différentes et appartiennent à trois groupes : l’un arbore un rat rouge, l’autre une tête de mort et l’autre une tête de loup. Ils sont une centaine. Quelques wargs les accompagnent ainsi que des crebains.



Baston

Un gros orque leur promet la vie sauve s’ils leur livrent la « vieille elfe ». La Compagnie les envoie paître et le combat débute. Les flèches volent, Idhoriel chante, Dame Irimë aussi, les nains prennent des risques, les plus gros orques chargent. Elladan et Dora sont blessés. 16 orques sont abattus mais le combat semble désespéré devant une telle multitude.

Délivrance

Soudain les différents membres de la Compagnie et Dame Irimë sont soulevés du sol. Les Aigles viennent les sauver. Les aigles qui portent Varinn et Svior râlent. Celui qui tient Svior dans ses serres hurlent, une flèche a transpercé son aile.

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 1er décembre 2023

2 jours sur l’aire des aigles

Les membres de la Compagnie sont déposés dans la nuit noire sur une haute aire.

Gwaihir le roi des Aigles s’adresse à eux. Ils reprochent à Svior, Groin et Varinn de se barder de fer. Comment pourront ils apprendre à voler, ferré de la sorte ? Les échanges sont tendus. Groin et Dora se proposent pour soigner Gwaerthor, l’aigle blessé par les orques. Leur proposition est rejetée, la confiance ne règne pas. Dame Irimë explique qu’Elrond a dépêché une escouade à leur rencontre et que rendez-vous est donné dans les ruines de Combefoin.

Groin soigne Karamaru qui, depuis son combat contre les Crebain, est blotti contre Dis. Cela donne confiance aux Aigles et Groin a enfin la possibilité d’examiner la plaie de Gwaerthor. Il est temps d’intervenir, la flèche était empoisonnée et la plaie est mauvaise.
Les Aigles invitent la Compagnie à se reposer pendant deux jours sur l’aire. Ils leurs désignent un endroit bien abrité et duveté entre la roche et le nid royal. Pendant leur séjour, ils apprennent que les Aigles sont particulièrement inquiets de la présence de ces orques. Peu d’entre eux étaient les habituels gobelins de Gobelinville. La blessure de Gwaerthor cicatrise très bien et Gwaihir leur propose de les déposer à leur lieu de rendez-vous.

Ils effectuent cette fois le trajet de jour, leur permettant d’admirer les Mont Venteux, la Vallée de l’Anduin et l’immensité de la Forêt Noire. Ils sont déposés aux portes des ruines de la cité du Haut Col. La Compagnie raconte à Dame Irimë leurs déboires avec un esprit de la nuit. Ils décident de camper à l’extérieur dans un endroit discret avec une vue sur la vieille piste qui mène à Fondcombe.

L’auberge de la Chèvre qui choit

La nuit tombe. Le campement est dressé. Bizarrement, aucun signe de présence orque n’a été remarqué. Quand Dis prend son tour de garde au milieu de la nuit, la nuit est calme mais il fait étonnamment frais en cette nuit estivale. Elle a un mauvais pressentiment qui se confirme quand elle distingue une ombre qui semble s’acharner sur Dame Irimë. Dis la secoue mais la Dame Noldo ne sort pas de sa transe. Elle articule seulement « il faut combattre ou nous serons piégés ». Dis tente de réveiller les autres alors que le sommeil la gagne également.

Groin, Idhoriel, Dora et Varinn se retrouvent dans une cité, entourés de gamins curieux. Près d’eux s’étend une grande place rectangulaire qu’ils reconnaissent comme la place de la cité en ruine, Combefoin. Les gamins leur disent d’aller en face, à l’auberge de « La Chèvre qui Choit », c’est là que vont les étrangers, il y a même une autre elfe qui y séjourne ! Haleth un gamin de 11 ans les y conduit. Il dit fièrement que son père est le capitaine de la garde. Il est parti guerroyer dans le sud avec le Maître de la Cité, l’Alderman.
Dans l’auberge, ils rencontrent Haldor, le vieux tenancier, Geb, un menestrel qui insiste pour chanter avec Idhoriel, et Rodwin, une elfe, qui prétend être une envoyée de Thranduil. Idhoriel connait son nom, elle a disparu il y a 500 ans, elle était connue pour apprécier et rechercher la compagnie des humains.

Dis secoue Idhoriel si fort qu’elle finit par sortir de sa transe nocturne. Elle aperçoit également l’ombre qui s’acharne sur Dame Irimë. Idhoriel tente le feu pour faire fuir l’ombre, mais elle semble insensible. Dis et Idhoriel combattent le sommeil qui alourdissent leur paupière mais la naine et l’elfe finissent par s’endormir. Elles se retrouvent à l’auberge.

Le retour de l’Alderman

Un brouhaha se fait entendre à l’extérieur. Idhoriel va voir. La population est en émoi : l’Alderman est de retour. Son chariot entre en ville accompagné de sa garde et d’étranges guerriers à l’armure rouge. Haleth surexcité de retrouver son père veut sortir mais l’aubergiste lui ordonne de ne pas sortir de l’auberge : qu’il aille à la fenêtre du premier étage, on y voit bien la grand place. Dora emmène l’enfant à l’étage.

L’Alderman se hisse sur le haut de son chariot et s’adresse à son peuple : « Peuple de Combefoin, votre vrai maître est de retour ! ». Les guerriers en rouge commencent à s’attaquer à la foule avec les gardes du Maître. Ceux-ci s’avèrent être des morts-vivants, des spectres aux yeux rouges.

La Compagnie se barricade à l’auberge. Dora et Varinn se postent à l’étage et tirent sur l’Alderman et les assaillants. Dis et Idhoriel protègent l’entrée. Groin interdit le passage par la porte arrière de l’auberge. Dora, Idhoriel et Groin sont blessés mais tiennent l’auberge. Soudain les assaillants se replient : ils ont décidé d’incendier le bâtiment.

Les occupants se précipitent vers le toit. Idhoriel s’écrase dans la rue en tentant l’escalade. Elle est ligotée et frappée par les guerriers en rouge. Les autres parviennent à atteindre le sommet et à sauter sur le toit du bâtiment d’en face, y compris Haleth. Mais les guerriers continuent à les poursuivre et à leur tire dessus. Le bâtiment suivant est encore plus loin. Dis parvient de l’autre côté mais finit par tomber en essayant d’aider les autres. La compagnie et les occupants d el’auberge sont capturés et entravés.

Voyage

Une longue marche éreintante débute sous les coups de fouet des orientaux. Ils traversent l’Anduin au Vieux Gué et marchent le long de la forêt. Ils croisent une troupe d’orques qui les prend en charge. Ils s’enfoncent dans la forêt vers Dol Guldur. La noire forteresse est en plein activité. Ils sont vite conduits dans les sous-sols et jetés dans un cachot humide, sombre et puant.

Les geôles de Dol Guldur

Haldor l’aubergiste est très faible et malade. Groin tente de le soigner avec les besoins du bord. La nourriture est rare et peu nourrissante. Les compagnons sacrifient souvent leur part pour Haldor et Haleth. Idhoriel chante pour remonter le moral de tous. Quand ils ont de la visite, Dis tente de dérober des dagues ou des couteaux. Elle en obtient deux et une bille de fronde en plomb.

Mais Haldor décède la deuxième semaine de leur incarcération. Le gros orque qui vient enlever le corps s’arroge la dégustation de son foie. Il est difficile de conserver le moral.



Un homme prétendant s’appeler Annatar vient leur apporter des victuailles. Il les incite à se soumettre à son maître, le Nécromancien. Ils auront de telles nourritures. Geb le menestrel annonce à la Compagnie son intention d’accepter la proposition : il n’a aucune intention de mourir ici. Personne ne parvient à le dissuader et quand Annatar revient pour connaître leur décision : tous rejettent leur proposition sauf Geb (et les elfes, car la proposition ne les concernait pas).

La semaine suivante, deux orques entrent dans la cellule, l’un d’entre eux inspecte les prisonniers et tend son doigt vers Idhoriel. Ils lui mettent un sac sur la tête et l’emmènent. Elle se retrouve dans une petite arène, des centaines d’orques hurlent de joie en la voyant arriver. Elle entend un bruit sur sa gauche : une herse se lève, libérant un troll des collines. Idhoriel reçoit une épée courte des gradins. Elle se défend mais meurt après quelques passes d’armes. Idhoriel se réveille dans le campement, elle tente de réveiller les autres sans succès.
Les orques reviennent à la cellule ; hilares, ils balancent les chaussures d’Idhoriel à la Compagnie. Ils désignent Haleth comme le prochain combattant.