Résumé de la campagne année 3

[Arii Stef]

Voici le résumé de notre partie du 8 octobre 2021

La pièce

La pièce de la réconciliation a lieu sur la place où a eu lieu le massacre. C’est une pièce artnarchiste où le Doge du Masque tient le premier rôle. Des tribunes surélevées ont été disposées pour les VIP sur un côté de la scène et des coulisses sous tente ont été montées sur l’autre côté. Le public s’amasse devant la scène sur la place. Alexane comme de juste a pris une place en loge. Antyova se rend sur les toits. Elle découvre que des gardes armés de la Grande Loge du Masque s’y trouve déjà et exigent une autorisation pour qu’elle puisse rester. Elle tente de les baratiner, un garde accepte qu’elle reste mais elle doit demeurer à ses côtés. Tils, Kalliopè et Dédé se positionnent dans le public.

La pièce démarre, des comédiens déguisés en albâtres sautillent sur scène, l’un d’eux s’adresse au public dans une langue inconnue mêlée de piaillements. Le doge Cerfontaine apparaît ensuite, jouant un homme en plein questionnement existentiel. Il a l’air très investi dans son rôle.



Sur les toits, Antyova repère des mouvements étranges sur un échafaudage de l’autre côté du canal. Elle est en fait part au garde de la Grande Loge du Masque. Ce dernier sort une longue-vue puis charge son mousquet. Antyova lui prend la longue vue et voit un homme armé d’une arme renégate se mettre en position pour sniper la scène. Les gardes du toit tentent de l’atteindre avec leur mousquet. Antyova attrape un câble et se laisse glisser vers la scène. Certains spectateurs entendent les coups de feu puis le doge Cerfontaine s’écroule. Antyova se vautre au milieu de la scène dans la plus grande confusion. Des agents de sécurité affolés la mettent en joue. Kalliopè et Tils essayent de monter sur scène pour lui porter secours. On les en empêche mais Kalliopè parvient finalement à faire valoir sa qualité de médecin. Alors que le doge est mis à l’abri vers les coulisses, Kalliopè l’examine. Elle a la surprise de constater que sa blessure à la poitrine n’est pas mortelle et que le doge semble plutôt en catalepsie que décédé : une drogue, une étrange substance ? Les gardes du corps du Doge prennent le relais et exigent que Kalliopè et les agents de sécurité se tirent.

L’extraction du Doge Mort

Alors que les gardes du corps s’emparent du corps du doge, Kalliopè leur dit ce qu’elle a découvert et qu’il n’est pas mort. Les gardes du corps la regardent interloqués. Kalliopè s’aperçoit que l’un d’entre eux s’est glissé derrière elle et tente de lui injecter une substance. Kalliopè se défend. Tils et Antyova parviennent dans les coulisses et voient la scène. Les gardes du corps leur tirent dessus. Tils est blessé.

Kalliopè est finalement touchée et sent le liquide froid se répandre dans son corps. Ses jambes s’affaissent et sa conscience s’estompe. Tils allume son dernier fumigène qu’il lance sur les gardes du corps. Ceux-ci fuient vers le quai et emmène le doge dans une gondole privée.

Antyova a suivi, deux gardes lui tirent dessus. Elle se jette à terre. Les 2 gardes sautent dans la gondole qui est partie. L’un d’eux se ramasse et tombe sur l’écryme gelée. Il commence à s’enfoncer. Antyova lui tend la main, le ramène sur le quai et effectue les premiers secours pour empêcher que ses pieds soient dissous par l’écryme.

Alexane se rend des loges vers un quai dans l’espoir de trouver un gondolier pour poursuivre la gondole privée qui a emmené le corps du doge. Elle ne trouve pas de gondolier.

Dédé a laissé traîner ses oreilles sur la place pendant que les spectateurs évacuent la place. La colère est palpable, majoritairement on accuse les Antiquaires.

L’interrogatoire du Garde du Corps

Le garde du corps prénommé Bogdan est emmené au 8ème ciel. Il avoue que le Doge n’est pas mort. C’est un subterfuge pour qu’il puisse ensuite enquêter sur les événements étranges qui secouent Venice : la montée des artnarchistes, le comportement des gondoliers et les somnambules. Le doge suspecte une manipulation du Lansk. Le fait que nos amis soient maintenant au courant les met en danger.
Alexane voudrait balancer Bogdan dans l’écryme mais Dédé et Antyova s’y opposent. Il est convenu que le beau garde du corps envoie un télégramme depuis le 8ème ciel aux 107 théâtres pour provoquer une rencontre.

L’ouverture

Le lendemain, chacun vaque à ses occupations pour préparer l’ouverture publique du 8ème ciel. Antyova prend en main le rétablissement de Bogdan.

Les premiers clients arrivent, ils sont moins nombreux qu’attendu mais ils dépensent plus. Kalliopè s’occupe du service et doit gérer un gros bonhomme infect qui renvoie des plats et des boissons et touche les serveuses. Elle verse du laxatif dans son champagne. Après avoir pourri un gogue, le client malotrus doit quitter les lieux.

Antyova qui est à la sécurité intercepte un voleur de bonnes bouteilles. Celui-ci nie, cela s’envenime et les clients commencent à prendre partie pour le voleur. Alexane intervient et retourne la situation. Le voleur est expulsé. Antyova, énervée, se réfugie sur le ballon.
Alexane a la surprise de voir apparaître l’Aspic et un autre serviable. Elle la prévient que des rumeurs courent sur le fait qu’un concurrent va tenter de faire fermer d’une manière ou d’une autre leur établissement. Alexane les met en VIP et finira la nuit avec eux dans une chambre dans une folle orgie.

Tils doit intervenir sur la machinerie pour éviter que l’altitude du ballon reste stable. Les clients ne remarquent rien.
Dédé doit s’occuper de Claire qui a chaud et qui est gênée par le bruit.

Visite à Alof et Passage à l’asile humaniste

Kalliopè rend visite à Alof pour l’éclairer sur le rôle de Lentini dans l’assassinat de son frère et sur les circonstances de l’arrestation de la loge des Elogieux. Elle trouve très fatigué, il se plaint de se coucher tôt sans parvenir à retrouver la forme. Kalliopè remarque un masque noir près de son lit. Elle suppute qu’il fait partie des somnambules et l’invite à venir avant la tombée de la nuit au 8ème ciel.
Dédé et Tils rendent visite à Anthelme. Quand ils arrivent, il est en patrouille dans le quartier minier avec un patient sensé être moins sensible aux illusions. Il rentre bredouille. Tils et Dédé le trouve toujours aussi fou et insensible au sort de Claire. Ils décident de la garder au 8ème ciel.

La visite de l’envoyé du Doge

Alors que la soirée a commencé au 8ème ciel, une serveuse vient prévenir nos amis qu’un homme se présentant comme venant des 107 théâtres les demande. Ils font venir dans un salon privé le petit homme grisonnant et maigrichon portant un costume noir étriqué et une fine cravate.

Il demande à voir Bogdan et ce dernier arrive, confirmant à l’envoyé du Doge qu’il est bien traité. Nos amis affirment qu’ils ont leurs propres affaires et qu’ils n’ont aucune raison de se mêler de celle du Doge. Ils conviennent avec le petit homme de mettre en place un canal de communication. Ce sera Bogdan quand il sera rétabli. En attendant, un envoyé viendra de temps en temps au 8ème ciel et l’homme leur donne une invitation pour le Petit Théâtre des Marionnettes qu’il suffit de présenter à l’accueil des 107 théâtres.
Ils échangent également quelques informations : le Doge suspecte derrière les événements étranges de Venice et la montée des Artnarchistes la main du Lansk et il compte enquêter à l’ambassade de Méthalume.

Alof somnambule

Alof quitte bientôt de la chambre son masque sur le visage, il compte sortir car on l’attend. Il semble avoir une personnalité différente plus froide et volontaire. Antyova l’empêche de sortir, Kalliopè lui administre un somnifère et ils l’enferment dans une chambre.

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 05/11

Passage au Temple

Kalliopè, Tils et Viktor se rendent au temple des Muses pour se renseigner sur la tenue du synode. Viktor reste à l’extérieur pour surveiller les lieux. L’activité semble normale, des fidèles viennent faire des offrandes devant les statues des muses sous les yeux de quelques prêtresses. Kalliopè est repérée dès qu’elle entre. Elle s’éclipse et va attendre les autres dans un café. Viktor à l’extérieur remarque qu’elle est suivie par un homme à sa sortie du temple.

Tils se renseigne auprès des prêtresses quant au synode. Il apprend qu’il se déroulera Place Alfonso Ruggieri dans le Quartier de la Note. Le synode est réservé aux prêtresses mais le verdict sera annoncé aux fidèles présents sur la place.

A la sortie, Kalliopè finit par comprendre devant l’attitude distante de Tils, qu’elle est suivie. Alors qu’ils se séparent, une gondole s’arrête devant Kalliopè alors qu’elle n’en avait pas vu sur les canaux depuis trois heures. Elle monte.

Viktor suit l’homme qui suit Kalliopè. L’homme ne trouve pas de gondole pour suivre notre héroïne et s’en retourne au temple. Viktor écoute la conversation qu’il a avec une prêtresse. Kalliopè y est qualifiée d’ennemie du culte et l’homme semble un simple agent de sécurité au service du culte.

Retour de Kalliopè en gondole

Kalliopè n’en a pas fini avec les ennuis cependant. Le gondolier ne parle pas et n’en fait qu’à sa tête creusant des figures dans la glace d’écryme et sifflotant la musique désormais bien connue. Elle tente par la Céphalie d’interroger les souvenirs du gondolier. Elle se retrouve projeter dans un orchestre de gondoliers avec un archet et un violon en main. Anna-Luise la doge de la Note est la chef d’orchestre. Les gondoliers regardent méchamment Kalliopè jusqu’à ce qu’elle se mette à jouer. Elle décide de suivre la mélodie. Elle se retrouve 3 heures plus tard au pied du 8ème ciel sans souvenir de ce qui s’est passé.

Essai de Dédé sur Claire

Pendant ce temps-là, Dédé décide d’effleurer l’esprit de Claire par la Céphalie espérant être en mesure de la guérir ou tout du moins de comprendre son mal. Dès qu’il se concentre pour utiliser ses pouvoirs, Dédé est projeté dans Temporistende, la bohême de Claire.
La ville est en ruine, partout des mendiants demandent la charité, on dirait que la cité a subi un bombardement. Tout le monde y regrette le temps d’avant.

L’esprit de Dédé est renvoyé dans son corps. L’ambiance au 8ème ciel est très étrange, des prostituées jouent à la marelle, des pensées tristes et nostalgiques s’emparent de tous ceux qui sont à bord. Antyova qui cherchait à savoir comment se comporter en public auprès des employés se remémore les combats auxquels elle a participé. La vie était bien plus simple et palpitante sur un cerf-volant de combat. Elle part faire un tour avec son cerf-volant.

Alexane de son côté interrogeait les employés pour obtenir des informations croustillantes sur la clientèle et ses associés. Elle consigne ça dans des disques codés.

Le Synode

Le soir venu, nos amis se rendent au synode sauf Kalliopè et Dédé qui préfèrent partir à l’asile humaniste pour interroger Legratou.
Alexane ne veut pas se retrouver au milieu de la populace. Elle fait la sortie du parlement et tombe sur un artistocrate du genre « vieux beau » et lui propose de l’accompagner au synode. L’homme charmé accepte et se fait libérer une table au seul café de la place Alfonso Ruggieri.

Viktor, Tils et Antyova sont dans la foule qui attend devant une belle maison possédant un balcon où sont réunies les prêtresses du culte des muses.

Le nom de la papesse est bientôt annoncé : Anna - Luise Lombardi. Elle fait un discours et annonce sa démission de son poste de Doge. Un doge mort, un doge démissionnaire : un festival est obligatoire pour renouveler le Parlement et élire de nouveaux doges. Les fidèles scandent le nom de la nouvelle papesse et les rumeurs bruissent sur le futur festival.

Tils et Antyova se rendent au temple voir si une activité inhabituelle s’y tient, ce qui n’est pas le cas. Viktor attend sur place et voit la doge sortir par le quai sur l’écryme. Elle prend une gondole et il parvient à la suivre jusqu’au Conservatoire de l’Aquilone.

Viktor s'introduit dans le siège de la Grande Loge de la Note et parvient jusqu'aux appartements de la Doge. Elle est en train de composer mais malgré la furtivité de l'ancien ghildien, elle s'interrompt et le découvre. Sans paraître effrayée, elle lui demande si elle doit crier, il sera alors appréhendé et jeté dans l'écryme. Elle lui propose de lui donner un cadeau et il quitte les lieux sans faire d'histoire. Viktor accepte, elle lui donne une boîte à musique. Il quitte les lieux et retourne au 8ème ciel.



Dédé et Kalliopè ne parviennent pas à l’intérieur de l’asile : la nuit tombe et Kalliopè fait demi-tour en mettant un masque qu’elle sort de sa poche. Elle trouve presque tout de suite une gondoe ou la rejoignent deux autres somnambules. Dédé fait semblant d’en être, il manque de passer à l’écryme mais le gondolier le garde finalement à bord.

Ils entrent dans une mine et les somnambules se retrouvent à sculpter et décorer une chambre. Dédé cherche à repérer les lieux et à retrouver l’enfant. Il se perd dans les galeries et ne parvient à sortir qu’au petit matin. Alors qu’il savoure la lumière du jour, il se retourne pour constater que l’accès par lequel il est sorti a disparu.

Psyché sur Kalliopè

Kalliopè est quant à elle de retour vers 4h du matin au 8ème ciel. Dédé revient tout crotté de charbon au petit matin.
La soirée y a été étrange. La recette est là mais les clients ont plutôt raconté leur souvenir d’enfance blottie contre les filles qu’accompli des galipettes. Les musiciens jouent de vielles composition à la mode il y a 20 ou 30 ans.

Nos amis tentent de savoir ce qui a déclenché le somnambulisme de Kalliopè. Avec la céphalie, ils découvrent que le fait d’avoir participer au concert des gondoliers en est la source.

Proposition de coopération

Le soir arrivé, l’homme qui avait mené l’opération contre la Loge des Elogieux se présente au 8ème ciel. Il propose à nos amis de mener une enquête non officielle pour son compte et celui de la grande Loge de la Note sur l’assassinat du Doge du Masque.

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 3 décembre

Pénultième Semaine avant le Festival

Alexane s’introduit dans l’artistocratie de la Note

Alexane recontacte l’artistocrate qu’elle avait dragué, Andrea Pitella. Avec son entremise, elle s’introduit dans le beau monde de Venice. Elle se retrouve invitée au bal donné par la Doge de la Note pour son départ de la Loge pour le poste de Papesse des Muses.

Alexane et sa bohème

Alexane décide de s’adonner à la céphalée et de parcourir son quartier au sein de la bohème du groupe. Elle arpente les belles avenues chaudes, clinquantes et bien ordonnées. A plusieurs reprises, lors de son retour, elle a du mal à discerner la réalité du monde céphalique et présente des comportements inappropriés.

Antyova, Tils et Kalliopè tentent de localiser la mine

Kalliopè va servir d’appât pour Antyova et Tils pour tenter de localiser les mines où se terre l’Enfant. Kalliopè devient chaque nuit somnambule quand elle est à l’extérieur du 8ème ciel et commence à parcourir l’écryme gelée. La première nuit, elle se rend bien aux mines mais Tils et Antyova la perdent de vue après l’entrée de la mine. Ils errent toute la nuit dans des galeries sans vie suintant l’écryme sans rien trouver. La deuxième nuit, Kalliopè se rend dans le quartier de la Glyphe. La troisième nuit, elle retourne dans la mine et cette fois, ils parviennent à la suivre et se font passer pour des somnambules. Ils participent au creusement d’une galerie. Tils et Antyova décident de fausser compagnie à leurs geôliers et à explorer les galeries. Ils tombent sur une assemblée de gondoliers allongés et endormis autour d’un énorme phonographe qui hurle un discours dans une langue étrange. Tils et Antyova s’emparent du disque. Ils finissent ensuite par trouver une sortie. Kalliopè rentrant en mauvaise état physique, ils décident d’interrompre l’expérience et de l’enfermer toutes les nuits dans le donjon du 8ème ciel.

Claire

Tils visite la bohème de Claire. Il se rend dans la ville qui semble toujours en ruine. Elle est entourée d’une tempête qu’il sent propre à Venice et qui va finir par détruire la cité imaginaire de Claire. La présence de la Bête est rappelée par des graffitis et elle possède des fidèles au sein même de la ville. Il mesure également qu’une grande force émane de Claire qui « pollue » leur propre anence et risque de la détruire.

Viktor s’infiltre dans le culte des muses

Viktor vient faire quelques offrandes qu’il a emprunté juste avant au temple des muses. Il se fait ami-ami avec des fidèles réguliers et des membres du culte. On lui propose bientôt de rejoindre la sécurité. Il est chargé d’observer des comportements étranges. On lui dresse le portrait d’un certain nombre de fauteurs de troubles : pickpockets, ivrognes et ennemis du culte. Dans cette dernière catégorie, il reconnaît le portrait de Kalliopè (une prostituée) et de Tils, tous les deux catalogués comme terroristes.

Dédé et Anthelme à la poursuite d’un effluent

Dédé décide de donner un coup de main à Anthelme. Ce dernier tourne en rond dans les mines et a décidé d’adopter une autre stratégie. Il a entendu parler d’enlèvements d’enfants dans le Quartier de la Glyphe. Le Métropolite a l’air toujours aussi dérangé et semble se réjouir quand Dédé lui dit que le mal de Claire s’aggrave. Ils surveillent à deux les sorties d’école et lieux de jeux des enfants du quartier. Les forces d epolice brillent par leur absence comme partout ailleurs à Venice. Leur quête est vaine. Pire, trois autres enfants disparaissent du quartier. Dédé est désormais sûr qu’il y a un problème et que ce ne sont pas des élucubrations d’Anthelme. Anthelme attribue cet échec à Dédé et lui assène des propos blessants sur les limites de son intelligence. Il enverra plus tard un télégramme laconique d’excuse.

Antyova se fait du bien

Antyova fréquente Bogdan et lui parle de ses problèmes pour interagir avec les gens. Par les mots doux, les coups de reins et les encouragements de son amant (ainsi que les conseils des employés du 8ème ciel), Antyova reprend confiance en elle.

Viktor maintient les liens avec Donna Catone

Viktor continue à fréquenter Donna Catone et par son entremise les milieux marchands. Elle lui parle de mariage et d’enfants, il consulte Kalliopè pour des contraceptifs sûrs. Il constate la forte tension qui existe entre deux camps au sein de Venice : ceux qui soutiennent le statu quo et ceux qui veulent libérer l’Art.

Evénements de la semaine

Nos amis apprennent par le Ballon Taxi et d’autres plaques que la ville est en effervescence pour préparer le festival. L’organisation des concours, auditions, pièces, expositions, concerts occupe un grand nombre d’habitants. Le froid a encore augmenté et l’écryme est tellement gelée que des habitants s’aventurent à traverser en marchant dessus. Les gondoliers ont totalement disparu.

L’ambassade de Méthalume a été désignée par la vindicte populaire comme responsable de l’assassinat du Doge du Masque. Elle est assiégée par une foule toujours plus nombreuse. Ils apprennent par Bogdan que le Doge du Masque serait infiltré à l’intérieur.

Dernière semaine avant le Festival

Une semaine en ballon

Afin d’écarter Claire de Venice qui serait à l’origine de son mal, nos amis décident de faire un tour des jonctions (Méandre, Symandre, Murmure, Arpente et Estampe) avec le 8ème ciel. C’est la première fois que le ballon quitte son amarrage depuis les réparations de Tils et étonnamment tout se passe bien même si le froid ambiant lui donne du fil à retordre. Ils commencent par Murmure et terminent par Méandre. Alexane s’occupe de la promotion et de la gestion, ils visent une clientèle VIP pour éviter d’avoir trop de monde à bord. Cela fonctionne.

Anthelme enlevé

Avant de partir néanmoins, ils sont inquiets de la folie qui ronge Anthelme. Dédé et Antyova tentent de le convaincre de les accompagner, prétextant des enlèvements d’enfants dans les jonctions. Mais Dédé a toujours autant de difficultés à mentir et Anthelme le sent. Antyova immobilise alors le métropolite pendant que Dédé lui administre un somnifère fourni par Kalliopè. Antyova porte le corps inanimé d’Anthelme jusqu’au 8ème ciel sur l’écryme gelée et ils embarquent pour Silence. Quand ils se réveillent Anthelme est furieux. Il ne se calme pas de la semaine et accuse nos amis d’être responsables de l’enlèvement d’enfants par les effluents.

Antyova dans la bohème de Claire

Antyova s’introduit dans la bohème de Claire. Elle s’active à effacer tous les graffitis en l’honneur de la créature. Elle perçoit un mieux dans la santé de la petite fille.

Claire baladée

Dédé s’occupe de distraire Claire en lui faisant visiter chacune des jonctions et l’emmenant voir des distractions. Il l’éloigne le plus possible du 8ème ciel. La petite semble moins malade, plus enjouée. Des personnes l’arrêtent dans la rue, comme à Venice, pour s’agenouiller devant elle et lui baiser les mains et les pieds. Claire trouve ça normal.



Informations de Viktor

Viktor profite de chaque arrêt pour rencontrer des contacts de Donna Catone dans les milieux marchands. Il se fait des connaissances fiables. Il constate que l’ambiance est moins tendue qu’à Venice, que le culte des Muses s’il est présent avec une chapelle y est peu répandu mais que les artnarchistes ont, malgré tout, des partisans.

Kalliopè et Vanderbern

Kalliopè ne participe pas à la tournée des jonctions. Elle se rend auprès de l’ancien effluent Jonas Vanderbern. Elle souhaite qu’il la guérisse de son somnambulisme par l’hypnose. Le psychiatre y parvient en 2 séances. Elle a l’idée de développer un chant pour contrer la musique envoûtante entendue à plusieurs reprises et qu’elle rend responsable de son envoûtement. Elle développe le chant avec Jonas et ils mettent au point une chanson de 20 secondes qui contrent les effets de la musique.

Kalliopè et Alof

Kalliopè se rend chez Alof. Elle teste sa chanson sur l’écrivain. Cela fonctionne, il dort du sommeil du juste cette nuit-là sous la surveillance de la médecin. L’effet du chant est malheureusement temporaire et ne dure qu’une nuit. Elle l’amène ensuite chez Vanderbern pour le soigner par l’hypnose. Alof se laisse faire et il attribue son bien-être retrouvé à la présence de Kalliopè. Il lui fait des avances et elle ne recule pas. Ils font l’amour et Kalliopè reste la fin de semaine au domicile de l’artiste.

Le Bal

Alexane se rend à Venice pour participer au bal. Elle envoie au préalable un télégramme à son protecteur pour faire savoir qu’elle n’a rien à se mettre. Quand elle arrive à son hôtel une magnifique robe de créateur décorée par un artiste de la Loge de la Glyphe l’y attend. Au bal de départ de la Doge de la Note, Alexane fait sensation. Si elle n’échange que quelques mots avec elles, elle y rencontre tous les grands pontes de la Loge. Beaucoup semblent soutenir Armando Felipe pour l’accession au trône de Doge. Si les talents musicaux de la Doge sont unanimement encensés, sa direction ne fait pas consensus. Deux camps semblent séparer les artistocrates de la Note.

Les télégrammes

Viktor tente de garder le contact avec le culte des Muses. Il a prétexté pour ne plus venir au temple qu’il était sur la piste du dangereux terroriste ayant la description de Tils. Il envoie des télégrammes aux Muses chaque soir sur son avancée. Ils ne sont pas terribles.

Le disque

A la jonction de Symandre, spécialisée dans la fabrication en masse de disques, Tils fait le tour des professionnels pour faire analyser le disque trouvé dans les mines. On lui dit que la matière du disque est proprement exceptionnelle car elle contient une part d’écryme. On essaye de lui voler mais Tils fait attention. Il obtient le nom du probable fabricant, un certain Germain François, qui officie dans le quartier des phono-éditeurs de Venice.

[Arii Stef]

Résumé de notre partie du 28/01

Le sort de Claire

Le VIIIème Ciel est de retour à Venice. Son moteur a l’air très mal en point. L’écryme est totalement gelée, la température est de -20° en journée et de -30° la nuit. Les veniciens s’activent néanmoins pour le démarrage du festival qui excite tout le monde.
Se pose la question de quoi faire de Claire. Viktor et Dédé voudraient l’envoyer à Méandre chez Donna Catone. Claire refuse catégoriquement d’aller chez quelqu’un qu’elle ne connaît pas. Kalliopè toujours à son obsession malsaine propose de la loger chez Alof. Claire accepte de partir avec elle. Elle semble fâchée contre Dédé.

Les 107 théâtres

Dédé, Viktor et Kalliopè se rendent aux 107 théâtres afin de rencontrer les agents du doge. Ils demandent le petit théâtre des marionnettes et se retrouvent en face deux étranges hommes masqués. Les gérants du VIIIème Ciel leur font part de leur soupçon quant à la Loge et à la Doge de la Note. Les deux hommes demandent toujours plus de faits et de précisions. Viktor décide de les sonder grâce à la Psyche. Il parvient à ressentir que les deux hommes pensent que nos amis disposent de plus d’informations et voudraient les connaître.
Les deux hommes masqués promettent de se renseigner sur l’homme en perruque de la Loge de la Note.

Germain François, fabricant de disques de qualité

Dédé, Kalliopè et Viktor se présentent dans l’atelier de fabrication de disques de Germain François dans le quartier des phono-éditeurs. L’homme est très occupé et une de ses employées fait barrage. Mais que nos amis sortent le disque qu’ils ont subtilisé dans les mines, l’homme accepte de les recevoir. Cela tourne vite au vinaigre, Germain exigeant la restitution de son disque. Quand Viktor fait quelques mouvements saccadés préparant une utilisation de la Céphalie, l’artisan lui crie d’arrêter immédiatement et les menace. Ces petits albâtres de 2 mois veulent jouer avec lui, son cercle va trouver leur anence et les détruire. Dédé prend le disque pour partir, Germain lui ordonne d’un mot de ne plus faire un mouvement, il se retrouve paralysé. Viktor sort son flingue, Germain appelle ses ouvriers, on commence à se battre. Nos amis parviennent à fuir mais ils sont poursuivis par les ouvriers de l’atelier. Viktor est obligé d’utiliser son arme à plusieurs reprises, ils se réfugient dans le théâtre où Dédé travaillait. Ils s’esquivent via la gondole privée du théâtre alors que les employés empêchent les ouvriers d’entrer.



Au VIIIème Ciel, Kalliopè s’essaye à Scories sur le disque. Elle voit Germain François le fabriquer et le ramener dans un café qu’ils connaissent du Quartier des Mineurs. Alors que Germain François lève les yeux vers le commanditaire, le monstre de la bohème de Claire apparaît. Il attaque, Kalliopè sort de sa transe, le souffle court.

Kalliopè réitère l’expérience sur la boîte à musique et voit Anna-Luise Lombardi donner des instructions à un homme cinquantenaire doté d’une queue de cheval (rien de pornographique là-dedans) qui fabrique la boîte.

Expérience à l’Asile

Dédé, Viktor et Kalliopè se déplacent jusqu’à l’asile humaniste. Ils croisent Anthelme qui en sort. L’échange est tendu. Mais, nos amis indiquent le nom et l’adresse de Vincent François précisant qu’il doit être lié aux effluents.

Dans l’asile, ils demandent à Lucia Stazzo la permission de réaliser une expérience d’Art-Thérapie. Celle-ci, désespérée par l’attitude d’Anthelme, accepte. Elle leur indique une dépressive nommée Dorothée. Ils lui donnent la boîte lui demandant de l’ouvrir après leur sortie de sa chambre. Quand ils reviennent, elle semble pressée de partir. La boîte n’est plus là. Elle cherche à quitter les lieux avec sa valise. Dédé et Kalliopè la plaquent. Ils retrouvent la boîte dans sa valise. Ils l’interrogent, elle semble obsédée par une belle et « gentille » femme qu’ils reconnaissent comme Anna-luise Lombardi.

Lucia est furieuse qu’ils aient encore molesté un patient. Ils la convainquent de la laisser partir. Ils suivent Dorothée qui se rend au temple des muses.

Le Temple des muses

Viktor entre seul. Une prêtresse soutire quelques liges à Dorothée qui se recueille devant la muse de la musique. La prêtresse aborde Viktor, elle l’accuse, avec le sourire néanmoins, de ne pas avoir vraiment suivi le terroriste mais plutôt un beau petit lot. Viktor bredouille et fait un don. Elle est surprise et contente. Elle lui propose de venir le soir – même à un concert spécial pour les amis du culte au temple.
Il s’y rend le soir. Anna-Luise Lombardi est là ainsi qu’un orchestre. Viktor s’est muni de bouchons d’oreilles qu’il enfile discrètement au débit du concert. Une fois la musique terminée, tout semble normales, des fans applaudissent la compositrice et l’orchestre. Mais Viktor sent que quelque chose n’est pas normal, une tension, une émotion exaltée propre à la céphalie.

La prêtresse veut le présenter à la Papesse. Viktor accepte mais s’éclipse dans la foule et quitte les lieux. Il rejoint Kalliopè et Dédé qui l’attendent dans un café. Quand tout le monde a quitte le temple, ils suivent la gondole de la papesse. Cellle-ci se fait déposer à la maison où elle fut élue papesse du culte.

Il y a beaucoup de monde qui entre et sort de la maison. Ils se masquent et tentent d’entrer. Mais les gardes les questionnent. Viktor utilise la psyche pour influencer les gardes mais il y parvient mis attrape un gros mal de tête. C’est une grosse fête artnarchiste avec des représentations à tous les étages. Ils comprennent que certains invités viennent chercher des instructions. Viktor vole un portefeuille et se fait passer pour l’un de ses invités Elikan Barbera. Il obtient des instructions pour un concours de musique où il doit faire dans trois jours démarrer les violons à une certaine heure. Un autre qui le suit doit empêcher plusieurs personnes de jouer à un autre concours le même jour. Kalliopè touche le registre en feuilles de métal que les instructeurs et utilise sa Scories. Elle voit tout un tas de concours et une cacophonie qui débute mais la vision s’arrête. Nos amis quittent les lieux.

Concours de chant

Kalliopè se rend à un concours de chant. Sans démériter, elle passe inaperçue. Après le concours, elle est abordée par une dame au cheveux frisés avec un long nez. Cette dernière lui dit que les juges spectateurs l’ont insulté après son passage mais qu’elle a su reconnaitre son talent. Elle lui propose de rejoindre sa chorale : Les crieuses.

L’ISS

Ils se rendent à l’Institut des Sciences Sociales. Celui-ci est fermé pour cause de Festival. Un vigile garde l’entrée. Il voit un autre accès par l’écryme. Ils envisagent d’y revenir la nuit quand l’écryme sera gelée.

Des nouvelles de Claire

De retour chez Alof, Kalliopè remarque des bougies disposés sur la place devant la maison qui abrite l’appartement de l’écrivain. Claire tousse. Alof qui était indifférent à la petite fille est maintenant aux petits soins pour elle.

[Arii Stef]

Résumé de la séance du 25 février 2022

Le Festival touche à sa fin

ISS

Viktor s’introduit nuitamment dans le bâtiment de l’Institut des Sciences Sociales pendant que Tils et Kalliopè surveillent les alentours. Viktor prend le temps d’écouter de nombreux disques. Il apprend que la phase suivante du plan « Temple des muses » est le plan « Inquisition ». Si il existe encore des débats au sein de l’ISS sur ses contours, le plan consisterait à renforcer le culte et le sentiment national vénicien en déclenchant une « inquisition » contre les autres religions. Viktor se voit confirmer que le principal contributeur de ces programmes est la Loge de la Note avec des documents signés d’Anna Louise Lombardi. Il emmène quelques disques pour une écoute ultérieure.

Empêcher le complot

Kalliopè tente de contrer le complot découvert à la maison de la papesse mais dont l’objectif reste mystérieux. Elle rend visite au Théâtre de marionnettes pour en informer les agents du Doge du Masque. Ils promettent d’envoyer des hommes à tous les concours dont ont entendu parler les dirigeants du 8ème Ciel. Elle se rend également auprès de son ami haut placé chez les arlequins. Mais il lui indique que les arlequins sont complètement dépassés et qu’ils manquent des hommes tous les matins. Les attaques contre les antiquaires sont quotidiennes depuis le début du festival.

Le jour J, Kalliopè déclenche une bagarre sur l’un des concours prétextant qu’un artiste lui a touché les fesses. Tils cherche à faire tomber une estrade mais il se trompe de planche. Viktor suit un artiste qu’on doit empêcher de se produire mais un gondolier l’embarque et lui fait faire le tour des canaux de Venice avant qu’il ne puissse intervenir. Soudain, à la même seconde, des sons discordants retentissent simultanément de tous les concours de musique. Une magnifique symphonie en émerge, émerveillant les véniciens.

Enlèvement de Vincent Germain

Tils décide d’aider Anthelme à enlever Vincent Germain pour un interrogatoire. Il n’a pas participé à la discussion avec le responsable de la fabrique de disques et est donc inconnu de lui. Tils profite de ses compétences pour se présenter comme contremaître. Il parvient avec brio à se faire embaucher et peut ainsi observer de l’intérieur les habitudes de Vincent Germain. Ce dernier travaille beaucoup et part tard le soir. Deux malabars arrivent dans l’après-midi et font office de garde-corps pour l’aider. Il n’est seul que dans son bureau et Tils repère qu’un escalier de service mène de la cuisine de l’usine vers le bureau.

Il se glisse en fin d’après-midi alors que Viktor surveille les environs et que Kalliopè vient narguer en bicyclette les ouvriers devant l’usine. Ils la reconnaissent et la poursuivent. Tils en profite pour se faufiler jusqu’à la cuisine et emprunte l’escalier. Dès qu’il entre dans le bureau du céphale, un chiffon devant la bouche et le nez, il lance une fiole d’un mélange à base d’Ecryme qui plonge rapidement Vincent Germain dans l’inconscience. Il sort de l’usine par la porte de service de la cuisine et y retrouve Anthelme. Ils emmènent l’homme inconscient à l’asile humaniste.

Il l’enferme et l’attache sans vêtement et sans bijou à un lit pour malade dangereux. Anthelme recourt à la torture. Ils apprennent que Vincent Germain a rencontré l’enfant et qu’il partage la vision de l’Enfant de régénérer le monde pour le sauver de la pourriture des cités.
Viktor tente de lire ses pensées par surprise. Il y parvient et voit que bien que ce cynisme et cette rage sont bien en lui, il est néanmoins contrôlé et manipulé par une force externe. Mais Viktor est lui-même agressé céphaliquement et Vincent prend contrôle de son esprit. Viktor tente de détacher discrètement le céphale mais Tils et Kalliopè le remarque et parviennent à l’en en empêcher.
Nos amis décident de lui présenter Claire pour voir si à terme son cynisme et sa rage se modifie. Claire se demande ce qu’elle fait avec un homme attaché mais finit par obéir et se rendre à l’asile de manière régulière.

Chez les crieuses

Kalliopè participe à la chorale des crieuses qui fait des happenings un peu partout dans Venice. Chacune fait quelques notes ou des borborygmes pour créer un ensemble mélodieux. La chorale a du succès. Un soir, elle se rend dans le quartier des mines où la chorale sera accompagnée d’un orchestre. Les puits des mines sont visibles et ouverts. Viktor et Tils décide de l’accompagner en emportant leur bouchon d’oreilles. Kalliopè utilise son contre-chant mais les notes sont fausses. Elle enfile son masque et part dans les rues de Venice avec le reste de la chorale. Tils suit de loin pendant que Viktor s’introduit dans les mines où certains spectateurs sont emmenés pour subir un conditionnement. Il doit quitter les lieux pour sa sécurité, trop de somnambules et d’agent del’Enfant errent partout.

Kalliopè et les crieuses tombent sur deux Arlequins. L’un parvient à fuir mais l’autre est rattrapé. Il est massacré. Kalliopè semble prendre un grand plaisir à participer au meurtre. Tils n’intervient pas et s’assure de la sécurité de la chanteuse. A l’aube, elle rejoint le VIIIème ciel et s’endort. Elle se fera « déconditionnée » par Vanderbern.

Dénouement du festival

Pendant cette fin de festival, peuvent être signaler les événements suivants :
• Une foule de plus en plus nombreuse se réunit devant l’appartement d’Alof pour prier Claire
• L’écryme dégèle autour de cette place
• Les somnambules n’y viennent pas
• Les Arnarchistes parviennent en une nuit à réaliser une immense et magnifique fresque abstraite sur un mur nu d’un canal passant, s’attirant l’admiration des véniciens.

Les résultats du vote des juges-spectateurs et les noms des artistocrates des 4 loges sont attendus avec impatience par la population. Quand le matin fatidique, c’est d’abord la surprise. La plupart des artistocrates sont inconnus. Quand il est compris que sont presque tous des artnarchistes, c’est l’explosion de joie partout dans Venice.

Du côté de nos nouveaux céphales, il y a une surprise de taille. Kalliopè est désignée Artistocrate de la Note et fait son entrée au Parlement.

Les débuts de la révolution


Premiers pas

C’est une vraie révolution qui débute. Le Parlement ne nomme pas de doge et dirige directement. Il se réunit la nuit. Sa première loi : il est interdit d’interdire aux artistes.

Le quartier général des Antiquaires est assiégé. Les Arlequins et les Crépusculaires sont dissous. Les pouvoirs de police reviennent aux Art-bitres, une nouvelle milice artnarchistes. L’ami de Kalliopè qui était le n°3 des Arlequins est assassiné et son corps exposé sur une place.

C’est une grande effusion artistique. Toutes les nuits, il y a de nouvelles créations collectives, des happenings, c’est une grande folie créatrice. Il y a aussi des débordements : Andrea Pitela, le puissant Artisocrate qu’Alexane fréquentait, est présenté nu sur une place par des Artnarchistes masqués, une ficelle attachée à la verge. On lui injecte de la fiente dans les oreilles (comme celle qui l’a l’habitude de produire). A chaque injection, on lui soulève le sexe : il bande quand il a de la merde dans les oreilles !

Les gondoliers réapparaissent, ils ont tous des gants noirs et ne parlent pas.

Il y a de plus en plus de monde pour prier Claire. La révolution ne semble pas avoir cours sur la petite place qui jouxte l’appartement d’Alof. Alof devient une sorte de grand prêtre. Claire n’a pas l’air de se soucier de tout ça.

Au Parlement, Kalliopè tente de protéger le VIIIème ciel et de faire légaliser la reprise de l’usine de disque Germain par Tils.



Acquisition de l’usine Germain

Tils prend possession de l’usine Germain. Il continue à fournir la mine de cuivre avec des disques à l’écryme mais les contrefait. Il a vite des problèmes avec ses commanditeurs. Il finasse et améliore un peu la qualité.
La cure de Claire fonctionne sur Vincent Germain et il devient moins enragé et aigre et se rend compte de son embrigadement par l’Enfant. Il indique que le plan de l’Enfant est de soulever une grande vague d’écryme qui purifiera le monde et de ses oppressions. Il livre les noms des autres céphales de son cercle et le lieu de son anence mais prie les propriétaires de ne pas agir. Il risque de perdre sa bohème. En échange, il les aidera à l’usine.

Les Claritains

Les propriétaires du 8ème ciel décident de développer le culte autour de Claire. Ils lui font enregistrer un disque qu’ils fabriquent et distribuent via l’usine Germain. Le succès est limité. On leur dit que la qualité artistique est trop médiocre. Ils recontactent Macha Bertrand et organisent un duo. Le disque se vend mieux.

Ils déménagent Alof pour une place plus grande. Le culte suit et grandit. Le claritanisme prend de l’ampleur. Des espions artnarchistes surveillent la place mais les somnambules et les art-bitres évitent la place.

Contact avec l’ex-doge du masque

Viktor se rend à l’ambassade de Méthalume dans l’espoir de trouver l’ex - Doge du Masque. Le siège est terminé et l’ambassade saccagée. Dans les décombres, quelques employés de l’ambassade tentent de ranger. Il refuse de répondre à toute question et Viktor est obligé d’utiliser la céphalie.

Avec son talent en Psyche, il parvient à localiser le refuge des anciens occupants de l’ambassade : une maison bourgeoise dans un quartier périphérique. Cette dernière semble bien gardée.

Tils se présente à l’entrée, prétendant être un marchand cherchant à acheter une maison. Il se fait éconduire. Avant de partir, il lâche une allusion au Théâtre de marionnettes. Alors qu’il quitte les lieux, il est rattrapé par un enfant qu’il le ramène à une porte dérobée de la maison. Viktor se présente à cette porte, il est reconnu par un des agents du Doge.

A l’intérieur, l’ex-Doge du Masque et l’ambassadeur de Méthalume les reçoivent. Ils expliquent qu’ils tentent d’organiser la résistance contre les artnarchistes. L’aspect occulte leur échappe totalement mais ils ont bien identifié Anna-Luise Lombardi comme au cœur du complot. Ils indiquent aux propriétaires du 8ème ciel qu’ils ont repéré un étrange complot artistique pour produire une immense symphonie dont ils ne comprennent pas l’intérêt, un peu comme pendant le Festival mais en plus grand.

[Arii Stef]

Résumé de notre partie 25/03. La dernière de la campagne.

Recherche des autres doges

Nos amis se demandent ce que sont devenus les deux ex-doges qu’ils ne connaissent pas, celui de la Lettre et celui du Glyphe. Dédé prend la tête des recherches. Ils ne trouvent aucune information sur celui du Glyphe mais apprend que celui de la Lettre aurait disparu bien avant le Festival. Mais un roman de lui est paru entre temps.

Préparation de la procession

Kalliopè se charge de motiver les claritains à apporter la bonne nouvelle au quartier des mines. Les fidèles sont perplexes au départ mais ils souscrivent finalement au projet avec enthousiasme.

L’enlèvement des enfants

Les propriétaires du 8ème Ciel décident d’explorer la piste des enlèvements d’enfants dans le quartier des glyphes. Après de nombreuses planques et journées à surveiller les lieux, Antyova observe depuis un toit un enlèvement. Un bourgeois accompagné de deux gros bras intercepte un enfant dans une rue peu fréquenté alors qu’il rentrait chez lui. Antyova les suit. Ils se rendent dans le quartier de la Note et entrent dans une belle maison. En observant la maison, Antyova conclue que l’enfant a été emmené dans la cave. Elle remarque que la maison est en grande partie occupée par une machinerie.

Elle y retourne avec les autres à l’aube, accompagnée également d’Anthelme et de plusieurs gros bras du culte des claritains qui se sont fait tatouer le visage de Claire sur le bras. Antyova et Viktor s’introduisent dans le bâtiment pendant qu’Anthelme se présente à l’entrée, prétendant être un inspecteur du Parlement répondant à des plaintes d’artistes sur le bruit de sa machinerie.

Pendant que le maître des lieux, un certain Auguste Venterie se prend le bec avec le faux inspecteurs, Antyova et Viktor s’introduisent à la cave. Des enfants y sont enfermés dans des cages sous la surveillance lâche d’un garde au milieu de la machinerie et de tables d’expérience. Viktor abat le garde. Le coup de feu donne le signal de l’assaut. Auguste Venterie et son garde du corps sont rapidement maîtrisés et interrogés. Sont également trouvés les résultats de toute cette machinerie : des pilules concentrant les émotions qu’Auguste Venterie vend à des artistes pour favoriser leur inspiration.

Les enfants sont libérés et amenés à leurs parents dans le quartier. Nos amis sont portés en triomphe, ils accusent des amis les Artnarchistes de l’enlèvement des enfants. Cela met en rogne la foule qui se précipite dans un atelier artnarchiste qui peint la ville de Venice. Les peintres sont massacrés.

Des fusils pour la procession

Nos amis se rendent auprès de l’ex-Doge du Masque et l’ambassadeur de Méthalume. Antyova réclame des hommes pour se rendre dans les mines où un nœud de révolutionnaires complote. Ils leur accordent 20 hommes armés de mousquets.

Contact avec Dona Catone

Viktor reprend contact avec Dona Catone. Si elle se rend à Venice le rencontrer, elle reste assez distante. Elle semble mal à l’aise avec le nouveau régime et ne donne pas suite aux demandes d’assistance de Viktor.

La procession

Nos amis décident d’organiser rapidement la procession. Tils et Antyova conduisent le 8ème ciel au-dessus du quartier des mines. Viktor part en éclaireur, il découvre un comité d’accueil composé de gondoliers armés. Dédé et Kalliopè mène Anthelme, Claire, les gros bras, les centaines de claritains et les hommes armés de mousquets prêtés par l’ex-Doge du Masque. Ils entonnent le chant composé avec Vanderbern pour briser l’emprise de la musique d’Anna-Luise Lombardi. Le 8ème ciel diffuse la même musique avec de puissants gramophones. Les ouvriers du quartier qui approchaient avec une grande agressivité, repartent sans animosité après avoir entendu le chant.

La procession arrive à proximité du bassin d’écryme où les attendent les gondoliers. L’intention de ces derniers est évidente : engager le combat. Le 8ème ciel leur lance des bombes à l’écryme préparés par Tils. Nos amis font feu ainsi que leurs hommes d’armes. Ils sortent vainqueur de la fusillade.

Descente dans la mine

Viktor et Kalliopè remarquent que la vision d’une des usines se brouillent par intermittence et ils aperçoivent un accès de mine par un ascenseur. Mais un régiment d’Artbitres armés est sorti d’une des usines et marchent vers la procession, prêts à tirer. Nos amis fait replier les claritains vers un immeuble d’habitation qui fournira un couvert à leurs tireurs.

Alors que les suivants de Claire ont investi l’immeuble, nos amis accompagnés de Claire, Anthelme et de quelques gros bras filent vers l’ascenseur. Ils l’actionnent et s’enfoncent dans les profondeurs de la Terre. Ils entendent par intermittence des cris étouffés et des bruissements d’insectes.

Quand l’ascenseur s’immobilise, ils découvrent un couloir de grand dimension, éclairé à l’électricité qui s’enfonce sous terre. Ils l’empruntent et arrivent bientôt à une porte blindée disposant d’un volant d’ouverture. A la gauche de la porte, une pièce contient trois corps nus allongés sur des tables frigorifiques alimentées par une machinerie. Dédé et Tils arrêtent la machinerie et réveillent les trois personnes, ce sont d’anciens artistocrates. Viktor décèle par céphalie qu’ils peuvent être dangereux, leur esprit pouvant à tout moment être contrôlé par une force externe. Ils leur demandent donc de retourner à la surface malgré leur protestation, ils ont envie de se venger des artnarchistes.

Ils ouvrent la porte blindée. De l’autre côté, un art-bitre armé sort d’une guérite d’où sortent des gémissements. Ils abattent le garde mais celui-ci semble à un moment donné avoir une tête de hurleur. La tête humaine est elle la réalité ou l’illusion. Antyova et Viktor entrent, 3 hommes sont allongés sur des lits d’hôpital et un berceau est là. Le gémissement vient du berceau. L’un des hommes est à moitié dévoré, il devrait être mort mais bouge encore. Des cafards courent sur les murs. Dans le berceau, est emmaillotté un hurleur (reptile carapaçonné vivant dans l’écryme). Antyova le tue. Alors qu’ils achèvent le mort-vivant, un des hommes alités demande de la morphine. Kalliopè lui donne. Ils lui demandent ce qu’il se trouve dans le berceau. « Un bébé blond » répond-il. Ils regardent à nouveau le cadavre, ce n’est plus un hurleur, mais un bébé blond.

Ils poursuivent leur route. Ils croisent bientôt un régiment de gondoliers armés. Ils fuient et se cachent dans un couloir adjacent. Ils sont repérés par l’arrière-garde des gondoliers. Un combat s’engage et nos amis finissent par se débarrasser des sbires de l’Enfant.
Un immense hall les attend ensuite. Un mirador y trône, un projecteur lance un faisceau lumineux qui balaye le hall. Un gros bras est touché par le faisceau et ses vêtements s’enflamment. Nos amis décident de se précipiter, par leur chant et leur talent céphalique, ils tentent de dissiper ce qui semble une illusion. Ils parviennent à traverser le hall et à s’engager d’un nouveau couloir muni de rail qui continue à descendre sous terre.

Nos amis font bientôt face à un temple creusé dans la roche, doté de belles colonnes. Des mineurs prient une étrange divinité. Ils passent derrière les mineurs pour rejoindre un couloir qui s’enfonce sous terre. Mais ils sont repérés et les mineurs les poursuivent. Les retardataires doivent se battre. Ils parviennent finalement à un ascenseur. Ils ont juste le temps de fermer la grille et d’actionner la descente.

La confrontation avec l’Enfant

L’ascenseur s’immobilise. La porte s’ouvre. Ils s’engagent sur un étroit passage qui serpente au milieu d’un lac d’Ecryme bouillonnante. Il mène à une sorte d’île. L’Enfant y est assis sur un trône en granit. D’étranges créatures faites d’Ecryme entoure l’Enfant dont le ricanement retentit toujours dans leur tête. Claire reconnaît le monstre.
Ils entendent que l’Enfant leur parle par télépathie.

A Dédé
« Les autres se moquent de toi dès que tu as le dos tourné. Ils te prennent pour un idiot, un simplet. Ils t’appellent le débile. Pour toi le sale boulot, comme t’occuper de la petite ! Rejoins-moi, tu seras reconnu à ta juste valeur ! »

A Viktor
« Tu voulais t’élever, tu mets des beaux vêtements, mais les autres te considèrent toujours comme un délinquant, une petite frappe, un minable ! Laisse-les tomber, ils ne t’apportent rien et te méprisent ! »

A Antyova
« Une brute marie- couche toi là. A part tuer des gens et coucher avec tous ceux qui passent, tu ne sers à rien… ». Antyova le traite de puceau…

A Tils
« Les autres te considèrent comme le Boulet. Ils n’ont pas totalement tort. Tu ne t’intéresses qu’à tes petites expériences inutiles sur l’écryme. Mais les autres voient clair dans ton jeu, tu es le boulet du groupe. En tout cas, c’est comme ça qu’ils t’appellent entre eux. Rejoins-moi et tu connaîtras les vrais secrets de l’écryme. »

A Kalliopè
« Moitié médecin, moitié fonctionnaire, ratée dans les deux domaines, tu n’as jamais soigné personne d’un point de vue psychiatrique, normal, le monde est rempli de cinglés, toi la première, il est temps de le détruire ! »

Baston

L’Enfant se justifie : « il est temps de régénérer le monde, le monde est pourri jusqu’à la moëlle. Les propriétaires du 8ème ciel reçoivent des visions de l’avenir, des guerres, de la misère, de la faim, des meurtres de masses, des armes interdites, de la propagande et de la haine. »

« En tuant tout le monde ? » lui répondent-ils. « Les survivants recréeront une société plus belle ! ».
Nos amis, Anthelme en tête, marchent droit vers l’Enfant. Les vêtements d’Anthelme prennent feu, le Métropolite hurle, c’est son anence !



Des créatures d'écryme approchent. Une obscurité soudaine s'abat. Quand elle se dissipe, des doubles sont parmi eux (sauf de Claire). Un combat s'engage. Il est rude, parfois confus (qui est qui ?). Nombre de nos amis sont blessés. Quand les créatures sont vaincues, elles perdent l'apparence des propriétaires du 8ème ciel et redeviennent une flaque d'Ecryme. Ils remarquent que les créatures évitent Claire. Ils se rapprochent d'elle et les quelques créatures restantes se replient vers l'Enfant.

La révélation

Ils sont tous blottis autour de Claire dont la présence repousse les créatures d’Ecryme. Anthelme chuchote au-dessus d’elle. Claire est un réservoir de Nostalgie, elle peut contrer l’Amertume de l’Enfant. Nos amis demandent comment libérer cette énergie. Avec la Céphalie ? Non, Anthelme prétend que c’est dans son sang. Pas de problème, Kalliopè sort une seringue. Anthelme la regarde, désespéré, c’est métaphorique, c’est la mort de Claire qui pourra contrer l’Enfant. Nos amis le ragardent avec horreur, ils s’y refusent complètement, c’est hors de question !

L’Enfant leur susurre qu’Anthelme leur ment depuis toujours, que c’est lui le salaud. S’ils le tuent, il leur promet de les laisser partir avec Claire. Ils auront le temps d’aller dans une cité lointaine où la grande vague d’écryme ne les attendra pas.

Ils refusent tout net. Ils questionnent néanmoins la vaillance et la puissance d’Anthelme. Anthelme se décide, poussé par nos amis, à défier l’Enfant. Il fait quelque pas vers lui. Une créature se précipite sur lui et fond sur lui, le visage d’Anthelme et une partie de son corps se dissolvent. Anthelme s’écroule, mort.

La Fin

Ils courent vers l’Enfant décidé à lui faire la peau. L’Enfant prend alors le contrôle de leur esprit et nos amis se retrouvent bientôt tous au bord de l’Ecryme bouillonnante. Claire lui flanque un coup de pied entre les jambes. Cela laisse à nos amis une dernière action.

Viktor tire sur l’Enfant et l’érafle.
Kalliopè agrippe Claire et la lance sur l’Enfant. Elle lui tombe dessus.
Antyova tire également sur Claire et l’Enfant entrelacés. Elle touche l’Enfant et le blesse gravement. Il dit « aïe ! ».
Dédé le frappe avec sa clé à molettes et l’Enfant esquive.
Tils persuadé que la solution est dans l’écryme a pour projet de prendre une poignée d’écryme et de la lancer sur l’Enfant. Mais pourtant habitué, il est surpris par la douleur intense, et sa main fond dès qu’elle touche l’écryme. Il hurle !

L’enfant reprend le contrôle de leur esprit et les jettent tous les 5 dans l’écryme. Ils ont juste le temps de voir l’Enfant prendre la main de Claire avec un sourire mauvais. « Tu verras, ce n’est pas si mal l’Amertume ! ». Ils meurent dans d’atroces souffrances.

Venice est condamné, peut-être le monde entier…